FORMATION DES AIGRETTES ET POLLINISATION
Alimentation du Poulet de Chair
Pour qu’un poulet de chair atteigne le poids de 1500g, il fallait 120 jours en 1980 et 33 jours seulement en 1998, les relevés effectués a la station expérimentale d’aviculture de Ploufragan montrent qu’a age égal (49 jours), le poids moyen du poulet de chair a doublé entre 1967 et 1996, alors que l’indice de consommation a diminué régulièrement, [39] . La sélection génétique et lamaîtrise de l’alimentation et des conditions sanitaires ont contribué à accélérer la vitesse de croissance des poulets de chair. La première semaine de vie des poussins représente aujourd’hui presque 20% de la durée de vie d’un poulet, durant cette période le poids des poussins augmente considérablement .[40]
La croissance et le rendement musculaire accrus des poulet sont valorisés par une alimentation plus concentrée en énergie métabolisable et en acides aminés disponibles pour les synthèses protéiques, [39]
RAPPELS SUR LES METABOLISMES DU POULET
Traditionnellement, on distingue deux parts dans les dépenses énergétiques des Animaux : celle qui concerne leur entretien et celle qu’exige leur production. La Première est définie, en principe, comme ce qui est nécessaire au strict maintien
De l’homéostasie de l’animal (glycémie, température, pression osmotique, pH, etc.) Et l’équilibre énergétique, c’est-à-dire sans perteni gain de réserves énergétique. La Seconde est constituée à la fois du contenu énergétique de ce qui est produit et des Pertes caloriques liées aux synthèses du fait que el rendement n’est jamais de 100 [40]
La partition du besoin peut donc être résumée selonce qui est présenté dans le schéma n°1
METABOLISME DES GLUCIDES
Les oiseaux utilisent du glucose comme substrat d’oxydation cellulaire, en priorité pour les cellules nerveuses du cerveau. La glycémie, qui est donc l’une des homéostasies les plus indispensables à la survie des homéothermes, est maintenue aux environs de 1.3 à 2.6 g/l, soit 2 à 10 fois celle des mammifères,Le coma hypoglycémique, chez les oiseaux, survient en dessous de 0,7 g/l
BESOINS ENERGETIQUE DU POULET DE CHAIR
Les besoins énergétiques pour la croissance comprenent les besoins en énergie pour l’entretien, l’activité et la constitution des tissus corporels nouveaux. Pour obtenir un niveau de croissance suffisamment appréciable, il faut tout d’abord satisfaire les besoins énergétiques pour l’entretien et l’activité de l’oiseau, [26]
Le développement corporel du poulet de chair est d’autant plus rapide que la consommation quotidienne d’énergie métabolisable est élevée. L’ingéré énergétique journalier dépend évidemment des besoinde l’animal, mais également de la présentation de l’aliment et de sateneur en énergie, [25]
La valeur énergétique d’une ration est l’un des principaux facteurs déterminant l’efficacité de son utilisation. Il faut moins d’aliment pour élever un poulet de chair lorsqu’on utilise des rations à hau te énergie plutôt qu’à faible énergie. L’accroissement du niveau énergétique conduit toujours à une amélioration de l’indice de consommation et de la vitesse de croissance 30
Tableau n°7 : Effet de la densité énergétique du régime en démarrage et en finition sur le gain de poids (g) et l’efficacité alimentaire, ou ndice de consommation (IC) .[27]
METABOLISME AZOTE
Contrairement aux végétaux et à de nombreuses espèces bactériennes, Les volailles, tout comme tous les animaux supérieurs, sont incapable de synthétiser certains acides aminés, dit indispensables, dont ils ont besoin pour leur synthèse protéique et leur renouvellement tissulaire. Ils doivent les consommer dans leur alimentation. Au regard de la synthèse protéique, oust les acides aminés sont également indispensable dans la mesure où l’absence de l’un d’entre eux empêchera le processus anabolique. Mais du point de vue biochimique et par voie de conséquence de la nutrition, les acides aminés sont classés en trois groupes :
Acides aminés indispensable : ils doivent être apportés par l’alimentation, (lysine, méthionine et la thréonine).
Acides aminés semi-indispensables : ils peuvent être synthétisés à partir d’acides aminés indispensable, (cystéine et la tyrosine).
Les acides aminés non indispensable ou banals : ils sont facilement synthétisés à partir, soit d’intermédiaires soit d’autre acides aminés également non indispensables,
ACIDES AMINES INDISPENSABLES
La synthèse des protéines par les animaux nécessitela présence simultanée d’une vingtaine d’acides aminés. Certains d’entre eux ne sont pas synthétisables par l’organisme ou ne le sont qu’à u ne vitesse trop lente pour satisfaire les besoins : ils sont dénommés acides minésa essentiels ou indispensable.
Une deuxième catégorie regroupe les acides aminés trictements non indispensable ou banals. Certains enfin, appelés semi-indispensable, peuvent être synthétisés à partir d’acides aminés indispensable : tel est le cas de la cystine ou de la tyrosine, formées respectivement à partir de la méthionine et de la phénylalanine, cette classification repose donc sur des considérations d’ordre métabolique ; elle dépend de l’espèce animale ainsi que des conditions physiologiques, [39]
DISPONIBILITE DES ACIDES AMINES
En nutrition avicole, le passage des acides aminés totaux aux acides aminés digestibles a été la préoccupation de tous (chercheurs, professionnels). En l’absence de gros intestin et du fait de la faible activité microbienne dans les caeca chez les oiseaux, les mesures de digestibilité sont plus simples que chez le porc. L’INRA a surtout contribué à utiliser cette méthode pour préciser les effets (bénéfiques ou néfastes) des traitements technologiques (thermiques) sur la biodisponibilité des acides aminés des tourteaux (cuisson, désolvantation) et des protéagineux (pois et féverole).
En partenariat avec des firmes privées (Guyomarch, Rhône-Poulenc) ces études ont conduit à l’établissement de tables de digestibilité moyenne des différents acides aminés.32
Les facteurs susceptibles d’agir sur l’efficacité protidique peuvent être classés en deux groupes. Les facteurs extrinsèques tout d’abord sont liés aux conditions d’élevage : mode d’alimentation, niveau de consommation, apports alimentaires (énergie, vitamines et minéraux), température, etcLeur. étude conduit à définir et à exprimer les besoins azotés en tenant compte à la fois de la quantité ingérée quotidiennement et de la densité énergétique de laration.
Les facteurs intrinsèques concernent les protéines elles-mêmes. On estime la valeur nutritionnelle d’une protéine par le pourcentage d’azote ingéré utilisé pour la synthèse protéique. Elle dépend a priori, ed la composition de la matière première en acides aminés mais la relation n’est pas étroite si la protéine a fait l’objet d’un traitement technologique ou a subi une longue période de conservation. Dans ce cas, la concentration des acides aminés déterminée par simple dosage ne correspond plus à la teneur en acides aminés « disponible ». La disponibilité d’un acide aminé correspond par définition au pourcentag utilisé pour la synthèse protéique lorsque cet acide aminé constitue le seulfacteur limitant du régime.
De cette définition découlent deux conséquences concernant l’une la méthodologie mise en œuvre, l’autre la nature des acides aminés pour lesquels se pose le problème de disponibilité. Etant directement liée à un niveau de synthèse protéique, la disponibilité peut être déterminée aussi bien chez le jeune (anabolisme de croissance) que chez l’adulte en production ou à l’entretien (renouvelle ment des protéines tissulaires), [26]
La disponibilité ne concerne que les acides aminés qui peuvent être des facteurs limitant dans le régime alimentaire. A ce titre, la lysine occupe une place prépondérante à la fois par son caractère strictement indispensable, sa faible concentration dans la plupart des protéines alimentaires (céréales, tourteaux autre) et aussi parce qu’elle renferme un groupement NH2 susceptible de réagir avec les glucides et les lipides.
VALEUR NUTRITIONNELLE DES ACIDES AMINES
En état de jeûne ou lorsque l’apport alimentaire de nutriments énergétique est insuffisant et que les réserves corporelles de glycogène sont trop faible pour assurer le maintien de la glycémie à son niveau normal, certain acides aminés sont dégradés et leur copule carbonée convertie en glucose (gluconéogenèse). Les réactions métaboliques mise en œuvre peuvent aussi aboutir à la production de substances non énergétiques telles que des hormonesou des médiateurs chimiques : thyroxine, adrénaline et dopamine proviennent ainsi respectivement de la phénylalanine et de la tyrosine.
Lorsque l’apport alimentaire d’acides aminés dépasse le besoin lié à la synthèse protéique, l’excès est catabolisé. Chez lavolaille l’acide urique constitue la principale forme d’excrétion de l’azote. Puisque le cycle de l’urée n’existe pas chez ces animaux, la synthèse de l’acide urique est contrôlée par la xanthine-oxydase hépatique dont l’activité augmente avec letaux protidique de la ration. Elle met par ailleurs en jeu une molécule de glycine, ce qui explique le besoin relativement élevé des oiseaux en cet acide aminé ; leur synthèse de glycine peut être insuffisante pour satisfaire à la fois le besoin de croissance et assurer la production d’acide urique. À ce titre , la sérine peut servir à la synthèse de la glycine et remplacer celle-ci dans l’aliment.
Dans les conditions physiologiques et nutritionnelles normales, l’uricémie d’un oiseau varie entre 30 et 100 mg/l et la quantité d’acide urique excrétée par jour est comprise entre 4 et 5g. Une augmentation anormale de l’uricémie entraine des précipitations d’acide urique au niveau des reins, des articulations, du péricarde etc. de tel accidents sont favorisés par la consommation d’aliment trop riches en protéines ou déficient en vitamine A, [26]
BESOINS PROTEIQUES DU POULET DE CHAIR
La nutrition azotée est encore un thème de recherch après 50ans de travaux actifs. En 2002, dans la section « nutrition et métabolisme » de la revue poultry science, l’un des principaux journaux internationaux traitant de recherche avicoles,l’alimentation protéique représente encore plus de 20% des publications, la préoccupation des nutritionnistes est avant tout d’origine économique. L’équilibre protéique de l’aliment coûte cher et est l’un des principaux déterminants du résultat technique. Une formule alimentaire mal ajustée peut annuler la marge bénéficiaire de la production de poulet, Un apport abondant et continu des protéines est nécessaire à la croissance du poulet de chair, pour entretenir et développer leurs tissus ainsi que pour fournir diverses productions qui en sont attendues. Les espèces aviaires sélectionnées ur le critère d’une vitesse de croissance élevée présentent un développement précoce du système digestif. Contrairement, aux volailles sélectionnées pour la ponte qui présentenune croissance des organes lente, . Pour cela les volailles doivent trouver dans leur ration une part de protéines suffisante, pour la transformation de ces protéines alimentaires en protéines corporelles qui est une étape fondamentale des processus de nutrition.
Chez le poulet de chair en croissance lorsque le besoin énergétique est couvert, les excès de protéines réduisent modérément l’appétit sans téreral la croissance. En moyenne, l’élévation de la teneur en protéines de 1% entraîn une réduction de la consommation d’aliment de 3%. Des auteurs ont montré que l’élévation du taux de protéines dans l’aliment améliore l’indice de consommation qui est la conséquence d’une meilleure rétention globale d’azote, quand la consommation d’azote augmente, [39]
FORMULATION PRATIQUE DES ALIMENTS
La formulation des aliments consiste à combiner plu sieurs matières premières et compléments afin de satisfaire les besoins des animaux tout en garantissant le prix le plus faible par kg d’aliment fabriqué, les besoins de base sont l’énergie (énergie métabolisable), les protéines, le calcium le phosphore disponible et les acides aminés essentiels, souvent pour ces derniers, on ne tient compte que de la lysine et de la méthionine qui sont les plus limitants,
En pratique, la formulation de l’aliment doit évoluer en permanence en fonction des informations « on line » qui viennent du suivie des résultats de terrain, d’abattoir et des analyses, des matières première et des aliments, car le suivi rapproché des performances du terrain est certainement un élément clé de la valeur des aliments, (schéma n°2), [40]
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Table des matières
Introduction
Chapitre 01
I- Généralités sur le Maïs
I-1 Origine
I-2- Etude agronomique de la plante
I-2-a- Taxonomie de la plante
I-2-b- Etude botanique
I-2-c- Etude physiologique
PHASE I: DE LA GERMINATION A LA FORMATION DES AIGRETTES
PHASE II:FORMATION DES AIGRETTES ET POLLINISATION
PHASE III: DU DEVELOPPEMENT DE L’EPI A LA MATURITE
I-3- Production mondiale
I-4- Production Algérienne
II- Constitution du grain du maïs
II- 1 Structure du grain du maïs
II-2 Composition du grain de maïs
III- Les déférents types de maïs
III-1 Le maïs à grains dentés
III-2 Le maïs à grains vitreux
III-3 Le maïs farine
III-4 Le maïs perlé (éclaté)
III-5 maïs hi-lysine
IV- Utilisation du maïs
IV-1 Alimentation animale
IV-2- Alimentation humaine
IV-3- Industries agro-alimentaires
Généralités
Composition et étapes d’extraction des granules d’amidon de maïs
Composition des granules d’amidon de maïs
I. II-2 Les étapes d’extraction de l’amidon
II. II-2-a L’épluchage
III. II-2-b Le lavage
II-2-d Trempage et tamisage
II-2-e La décantation ou sédimentation
II-2-f Séchage au soleil
II-2-g Tamisage ou blutage
II-2-h Conditionnement
III- Usage industriel de l’Amidon
III-1 Alimentaires
III-1-a. Les confitures
III-1-b. Les produits laitiers
Chapitre II Alimentation du Poulet de Chair
II. RAPPELS SUR LES METABOLISMES Du poulet
1. METABOLISME DES GLUCIDES
1.1 BESOINS ENERGETIQUE DU POULET DE CHAIR
2. METABOLISME AZOTE
3. VALEUR NUTRITIONNELLE DES ACIDES AMINES
2.4 BESOINS PROTEIQUES DU POULET DE CHAIR
FORMULATION PRATIQUE DES ALIMENTS
1. CLASSIFICATION DES ALIMENTS POUR POULET
2. ALIMENTATION EN PHASE DE CROISSANCE
2.2 LA DIGESTIBILITE DE L’ALIMENT
IV. ALIMENTATION DU POULET DE CHAIR
1. ALIMENTATION EN PHASE DE DEMARRAGE
2. 3. ALIMENTATION EN PHASE DE FINITION
ChapitreIII PartiePratique
3. I. PROBLEMATIQUE
4. 1. INTRODUCTION
5. 2. OBJECTIF
6. II. MATERIELS ETMETHODES
7. 1. ÉLEVAGE D’ETUDE
2. ALIMENTATION
3. LE POIDS MOYEN
4. INDICE DE CONSOMMATION
5. CONVERSION ALIMENTAIRE
6. COUTS DE PRODUCTION
7. MORTALITE
8. ANALYSES BICHIMIQUES
9. PROTOCOLE DE PRELEVEMENT
1.2 PHASE DE CROISSANCE (21-42JOURS)
1.3 PHASE DE FINITION (42-60JOURS)
C. BILAN ALIMENT FINITIONSs
2. PARAMETRES BIOCHIMIQUES
IV. CONCLUSION
Références bibliographiques
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