Fondements theorique de l’echange international

La mondialisation occupe une place prépondérante sur l’ensemble l’économie, on constate une augmentation continuelle des échanges mondiaux. Au XIXème siècle, l’échange international a été dominé par la Grande Bretagne après sa révolution industrielle. A part la Grande Bretagne des pays comme l’Allemagne ou la France ont entamées aussi leur révolution ce qui amène à une domination des pays européenne du commerce mondiale caractérisés par l’exportation des produits manufactures vers les pays coloniaux et l’importation des matières première de ce dernier. Mais au cours de l’histoire différente évènements ce sont passés ce qui amène à un affaiblissement de cette hégémonie. En passant par les crises économiques (crise des années 30, crise pétrolière des années 70) et aussi les périodes d’expansion économique(les trente glorieuses) les échanges mondiaux ont connu des hauts et des bas.

Le commerce mondial est dominé par les pays du Nord comme les Etats-Unis, les pays de l’Europe occidentaux et les NPI tandis les autres pays voient leur part du marché mondial en régression. Les pays en voie de développement ont cherché à mettre en place un nouvel ordre économique international en instaurant divers organismes, qui leur permet de faciliter le processus de développement. Pour le commerce international, ces organismes internationaux sont le GATT (General Agreement on Tarifs and Trade) qui est le gendarme et la CNUCED (La Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement) ou la promotion et la défense du tiers monde dans le commerce international. L’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (General Agreement on Tarifs and Trade) signé en 1948 entre 23 membres concernait surtout les pays développés à économie de marché. L’objectif du GATT était de faciliter le développement du commerce international par la réduction des droits de douane, des contingents, des barrières non tarifaires et des accords préférentiels, et aussi par l’application de deux principes essentiels : le principe de réciprocité et la clause de la nation la plus favorisée. Le premier signifie que toute concession dans les négociations commerciales doit être réciproque, et le second qu’aucun pays ne peut recevoir un traitement plus favorable qu’un autre.

FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ECHANGE INTERNATIONAL

Les déterminants fondés sur la différence de dotation factoriel

Les diverses théories émises vont se fondé sur le modèle néoclassique.

Modèles néoclassiques à deux biens, deux facteurs

Soit (X, Y) deux biens avec deux facteurs de productions parfaitement divisibles et substituables, le capital noté K et le travail noté L. Notons que ces deux facteur peuvent être utilisées indifféremment dans l’une ou l’autre production et a des quantités bien définie ,

On a comme fonction de production Yi=Fi (Ki, Li) avec i=X,Y .

Avec l’hypothèse des rendements d’échelle constants, la fonction de production peut s’écrire comme suit ,

Xi=LiFi (1, ki)=Li f ( ki) qui donne X i/Li=f ( ki) .

Lorsque l’intensité capitalistique augmente l’efficacité du capital diminues-en suivant la loi des rendements marginaux décroissant. De même pour une baisse de l’intensité capitalistique qui correspond à l’augmentation de la quantité de travail utilisés induit une baisse de la productivité marginale du travail.

Les théorèmes de base du commerce international

Avec les propriétés fondamentales du modèle néo-classique, on peut établir quatre propositions ou quatre théorèmes de base de l’échange international. Les deux premières propositions sont vérifiées pour toute économie pourvue des propriétés néoclassique établies auparavant : il s’agit du théorème de Stolper-Samuelson et Rybczynski. Le marché mondial exerce le libre-échange à deux partenaires, le pays domestique h et le pays étranger f pourvus chacun de quantités différentes en travail et en capital, avec cependant l’hypothèse que la dotation relative en capital est plus élevée dans h soit Kh/Lh> Kf/Lf. Les deux pays, qui produisent et consomment les deux biens X et Y, ont la même technologie à facteurs de production substituables (même fonction de production néoclassiques), et la même structure de consommation (les fonctions d’utilité communautaire homothétiques) : en d’autre termes, les proportions dans lesquelles les biens sont consommés sont identique, mais pas les consommations elles-mêmes. Enfin le commerce international est supposé ici ne concerner que les biens, ce qui implique l’équilibre de la balance commerciale pour chaque pays.

Le théorème de Stolper-Samuelson

Ce théorème énonce qu’ « une hausse de prix d’un produit aura pour effet d’augmenter la rémunération réelle du facteur productif dont l’emploi est le plus intensif dans cette production » Par exemple, une hausse de prix observée dans un pays, du bien à forte intensité capitalistique aura pour effet, d’après ce théorème, d’augmenter le prix réel capital et de diminuer celui de la main-d’œuvre.

Pour le démontrer, supposons une hausse de prix du bien X à faible intensité capitalistique. Cette hausse de prix relatif de la main-d’œuvre , et par la suite à l’adoption dans les deux secteurs, de techniques plus fortement capitalistiques, avec la substitution du capital à la main d’ œuvre(les pentes respectives des tangentes aux courbes de coût sont plus forte en B qu’en A)celle-ci voit son efficacité ( sa productivité marginale physique ) s’améliorer , ce qui conduit à une augmentation de sa rémunération réelle, en terme de X comme en terme de Y.

L’utilisation plus intensive du capital diminue en revanche son efficacité et en conséquence sa rémunération, en terme de Y comme en terme de X .

Le théorème de Rybczynski

Ce théorème indique comment se modifie la structure de production d’une économie à la suite d’une modification de ses dotation factorielles et qu’ au prix inchangé des biens et donc des facteurs, l’augmentation de la disponibilités totale d’un facteur aura pour effet de modifier la structure de production en faveur d’une plus forte production du bien caractérisé par l’intensité la plus forte en ce même facteur productif, au dépend de la production de l’autre bien. En d’autre mots, une augmentation de la quantité de capital disponible dans le pays aura pour effet d’augmenter la production du bien à forte intensité capitalistique, et de diminuer celle du bien à faible intensité capitalistique, aux prix inchangés des biens, et donc des facteurs.

Théorème d’égalisation des prix des facteurs (Hechscher-OhlinSamuelson)

L’ouverture des pays h et f au libre-échange, caractérisé par l’unicité des prix des biens, conduit nécessairement à une économie intégrée, dont les prix des facteurs productifs s’égalisent dans tous les pays, sans qu’il y est mobilité internationale des facteurs La preuve de ce théorème est donnée par l’intersection des courbes de cout unitaire  qui établit qu’au prix (px ,py) des biens issue du libre-échange , il correspond un système de prix (w, r) unique des facteurs, et un choix unique des techniques (kX ,kY) :point A. Ceci s’explique par le fait que les fonctions de production pour un produit sont par hypothèse identique dans les deux pays, l’unicité des prix des biens qui caractérise le régime de libre-échange conduit nécessairement en vertu de la deuxième propriété fondamentale du modèle, à l’unicité des rémunérations des facteurs .

Les déterminants en termes de coût relatif

Théorie de « l’avantage absolu» d’Adam Smith

Dès 1776, Adam Smith explique qu’un pays à intérêt à importer un bien dès lors qu’il est moins coûteux que le même bien produit sur le territoire national. Il en découle que chaque pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il dispose d’un avantage absolu, c’est à dire dans le domaine où il est meilleur que tous ses partenaires à l’échange, ou encore, le domaine dans lequel il est capable de réaliser la production à un coût inférieur à tous les autres. L’échange international s’explique alors par des différences de coûts absolus, chaque pays se spécialisant dans la production pour laquelle il dispose d’un « avantage absolu » sur ces partenaires on a donc ici une Division International du Travail ou DIT.

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Table des matières

INRODUCTION
PARTIE I : FONDEMENTS THEORIQUE DE L’ECHANGE INTERNATIONAL
CHAPITRE I : LES DETERMINANTS TRADITIONNEL DE L’ECHANGE INTERNATIONAL
SECTION I : Les déterminants en terme de dotations factorielles
SECTION II :Les déterminants en terme de coût relatif
CHCAPITRE II : LES DETERMINANTS NON-TRADITIONNEL DE L’ECHANGE INTERNATIONNAL
SECTION I : Rendements d’échelle
SECTION II : un marché de concurrence imparfaite
CONCLUSION PARTIE I
PARTIE II : LES REALITES DE L’ECHANGE INTERNATIONNAL DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT ET A MADAGASCAR
CHAPITRE I : DIVERS MODELES DE DEVELOPPEMENT PAR RAPPORT A LEUR STRATEGIE VIS-A-VIS DE L’ECHANGE INTERNATIONAL
SECTION I : Le développement autocentré
SECTION II : Le développement extraverti
SECTION III : Des stratégies plus complémentaires qu’opposées le contresens à éviter : opposer radicalement développements autocentré et extraverti
CHAPITRE II : PLACE DES PED DANS L’ECHANGE
SECTION I-Une trop faible spécialisation commerciale internationale
SECTION II-L’analyse structuraliste
CHAPITRE III : Cas de Madagascar
SECTION I-Evolution des échanges de ces dernières années
SECTION II-Les théories économiques aux réalités de Madagascar
CONCLUSION PARTIE II
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
TABLES DES MATIERES
BIBLIOGRAPHIE

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