Fondements historiques de la nuptialite et des migrations au mexique

Le Mexique a vécu depuis le milieu du XXe siècle de profondes transformations sociodémographiques. Dès les années 1940, la première phase de la transition démographique s’est manifestée par une forte baisse de la mortalité qui fut suivie plus de deux décennies plus tard par la diminution des niveaux de fécondité. Durant toute cette période, les comportements de nuptialité ne se sont pas modifiés. L’entrée en union est demeurée très forte et son calendrier est resté très précoce. Ce n’est qu’après le début des années 1980 que les premiers changements dans les calendriers de nuptialité ont montré un recul de l’âge à l’union des femmes. Ces cinquante dernières années ont aussi été celles d’importants changements socioéconomiques. L’urbanisation et l’industrialisation ont contribué à faire du Mexique un pays de plus en plus urbain. L’exode rural et les dynamiques migratoires qui sont nées de ces transformations ont pleinement participé à la dynamique démographique. La migration s’est imposée comme une composante majeure de l’histoire de vie de la population mexicaine.

Pendant les premières décennies de la seconde moitié du XXe siècle, les recherches en démographie au Mexique n’ont étudié la nuptialité que de manière indirecte. Le contexte de transition démographique orienta une grande partie des travaux sur l’étude de l’importante croissance de la population et sur l’analyse de la fécondité. La nuptialité ne fut alors étudiée que comme déterminant des évolutions de la fécondité. Les sources de données n’offraient d’ailleurs pas les informations nécessaires à l’étude des comportements de nuptialité. Les registres de population ne comptaient que des informations sur les mariages et les recensements de population ont longtemps omis de recueillir les données sur les formes d’union. Seules, les enquêtes démographiques offrirent, bien qu’indirectement, des informations précises sur la nuptialité avec pour principal objectif l’analyse de l’évolution de la fécondité. Au Mexique, les premières études sur l’entrée en union débutèrent avec L’Enquête Mexicaine de Fécondité (EMF) réalisée en 1976-1977. L’intérêt étant principalement porté sur les liens entre la fécondité et la nuptialité, les hommes furent longtemps exclus de l’analyse.

FONDEMENTS HISTORIQUES DE LA NUPTIALITE ET DES MIGRATIONS AU MEXIQUE

Changements démographiques, nuptialité et famille

De l’époque préhispanique au milieu du XXe siècle

Le modèle familial connu au Mexique aujourd’hui comme majoritaire, celui d’un noyau familial composé d’un couple et d’enfants, ne l’était nullement avant l’arrivée des Espagnols au XVe siècle. De la période préhispanique aux différentes périodes qui se sont succédé, celle de la colonisation, celle des réformes libérales nées de l’Indépendance, jusqu’aux lois de population mises en place au début du XXe siècle, les pratiques de nuptialité et les modèles familiaux se sont affirmés dans leur diversité.

Imposition du modèle familial « européen » et diversité des pratiques de formation des familles sous la colonisation

Malgré l’absence de nombreuses sources de données sur l’organisation sociale précortésienne, les récits des Conquistadores venus de l’Espagne dressent le portrait de pratiques de nuptialité marquées par la forte hiérarchie sociale et qui sont à l’origine de la diversité des comportements d’union de la population mexicaine. Ces récits, retranscrivant la perception que les Conquistadores pouvaient avoir des systèmes sociaux des nouvelles terres de conquête, ne manquaient pas de jugements sur les comportements des populations étudiées. Les élites et les classes dominantes responsables de l’ordre et de l’organisation sociaux étaient, les principales, voire les seules populations dignes d’intérêt pour ces Conquistadores (Bernand et Gruzinski 1986). Au centre du Mexique, les populations aztèques parlant náhuatl furent les premières au contact des Conquistadores et les principales sujets des témoignages des religieux espagnols. Dans le cadre de leur mission évangélique, les prêtres furent les principaux observateurs des structures et des organisations des populations indiennes. La hiérarchie sociale préhispanique, très présente, structurait la société en trois groupes. Aux extrémités de cette échelle se trouvaient, d’une part, l’Empereur (homme suprême, responsable des décisions politiques et militaires), les nobles, les religieux, les guerriers ainsi que les commerçants les plus fortunés et les plus puissants et d’autre part, les esclaves. Aucune distinction majeure ne différenciait le reste de la population.

Pour les observateurs religieux, l’organisation familiale, les comportements de nuptialité et les relations d’alliance dépendaient fortement de l’appartenance aux catégories sociales. Les pratiques d’union étaient bien différenciées entre les classes dirigeantes et le reste de la population. Les jeux d’alliance entre familles, les enjeux de pouvoir, d’autorité mais aussi de transmission des richesses et du patrimoine familial constituaient le cadre de définition des règles d’union des classes dirigeantes. Les hommes de haut statut pouvaient contracter plus d’une union légale simultanément à l’intérieur ou non du groupe d’appartenance mais toujours dans l’intérêt des nouvelles familles unies. Les cérémonies d’union étaient le lieu de négociations et d’arrangements entre familles (Carrasco 1976). Dans cette logique politique d’alliance entre familles des classes dirigeantes, la polygamie était une pratique courante du modèle de nuptialité (Margadant 1991) présente notamment dans l’élite nahua (Mc Caa 1996 : 26). Il était fréquent qu’un homme à haute responsabilité possède une femme et plusieurs concubines. Pour le reste de la société, de telles pratiques n’avaient pas cours. Les unions ne donnaient lieu à aucune cérémonie. Elles n’étaient pas formalisées (Cook et Borah 1966). Elles n’en étaient pas moins stables, acceptées et reconnues par la communauté. Les codex de l’époque témoignent d’une forte intensité et de calendriers précoces. La majorité des femmes s’unissaient et les unions survenaient vers 15, 17 ou 18 ans pour les hommes, soit plus précocement que dans les zones rurales d’Espagne (Mc Caa 1996). Dans l’ensemble, la nuptialité était presque universelle et très précoce, répondant ainsi aux difficiles conditions démographiques qui mettaient en péril la survie des communautés. L’espérance de vie à la naissance était inférieure à 25 ans et parfois ne dépassait pas 20 ans (Mc Caa 1996 : 29). La nuptialité avait alors pour principale fonction celle de permettre une fécondité précoce et l’union apparaissait comme un facteur déterminant du calendrier et de l’intensité de la fécondité.

Conquête spirituelle mais persistance de pratiques de nuptialité préhispaniques 

La période coloniale et le XVIe siècle apportèrent leur lot de transformations. La première étape est sanglante et représente la conquête du territoire depuis l’arrivée des Espagnols sur les terres de la Nouvelle-Espagne en 1519. L’intérêt affiché était avant tout celui de contrôler la terre conquise et d’en exploiter toutes les richesses sous la forme de tributs. Les autorités politiques et religieuses espagnoles ne cessèrent d’inciter les Conquistadores à dominer, occuper et peupler le territoire nouvellement conquis. La prise de contrôle de l’espace et des populations se fit au travers de l’installation ou de la formation de familles par les Conquistadores et les Pobladores espagnols. Au cours des années 1530, on incita les célibataires à s’unir dans le cadre d’unions sacrées et durables sous peine de perdre leur terre. L’instance suprême du Gouvernement en 1533, promulgua un « ordre » par lequel tout Poblador célibataire qui possédait des terres administrées était enjoint de se marier dans les 16 mois sous peine de les perdre. De même, les hommes mariés venus depuis l’Espagne furent encouragés en 1538 à faire voyager leur épouse. « Afin d’occuper, administrer et dominer, il était important que la population espagnole croisse, et il convenait qu’elle croisse à partir de communautés domestiques implantées sur la nouvelle terre » (González Sierra 1994, traduction de l’auteur). L’absence de femmes espagnoles en Nouvelle-Espagne et l’importance du rapport de masculinité sur le marché matrimonial des Conquistadores et Pobladores favorisa l’émergence du métissage. « Après plus d’un demi-siècle de colonisation, les hommes espagnols continuaient de dépasser en nombre les femmes espagnoles dans une proportion de dix pour un » (Mc Caa 1996 : 41, traduction de l’auteur). De même, après leur arrivée dans la « Nouvelle Espagne », une part des Conquistadores adoptèrent les pratiques de polygamie et d’union hors mariage présentes dans les élites préhispaniques. Les négociations politiques amenaient fréquemment les responsables des communautés préhispaniques à offrir aux Conquistadores des femmes ou des jeunes filles indiennes (Mc Caa 1996).

La prise en main du nouveau territoire eut des conséquences désastreuses sur la population. Une forte crise démographique suivit les premières années de conquête. S’il est difficile d’estimer quantitativement le dépeuplement de la Nouvelle-Espagne, l’impact négatif de la conquête espagnole fut cependant important. Les épidémies se multiplièrent avec l’introduction par les Espagnols et les esclaves noirs de maladies infectieuses dans des populations non immunisées. Les guerres et le déséquilibre militaire entre les Espagnols et les Indiens eurent des conséquences dévastatrices sur la population. Enfin, la désorganisation sociale et l’anomie impliquée par la destruction du système social préhispanique déstabilisèrent l’équilibre social et économique entraînant une surmortalité accrue.

Adaptation du modèle européen de nuptialité 

La position des autorités politiques espagnoles et de l’Eglise permit le développement d’un cadre social et normatif strict, celui énoncé par le modèle « chrétien » de l’union indissoluble et sacrée. Cependant, les contradictions entre les pratiques qui préexistaient à l’arrivée des Espagnols, le modèle de nuptialité imposé par l’Eglise et les difficultés rencontrées par les Espagnols, Conquistadores ou Criollos , pour peupler et contrôler ce nouvel espace conquis, eurent pour effet d’assouplir les règles sociales politiques et religieuses de la nuptialité et de favoriser l’implantation d’autres pratiques nuptiales que celle du mariage «chrétien» européen. La volonté de conquête et de contrôle confrontée au déséquilibre du « marché matrimonial » des Conquistadores et des Criollos, contribua à l’augmentation d’unions mixtes et illégitimes (Calvo 1991).

Le développement de telles unions et la formation de familles métisses répondaient alors au souci de voir la population espagnole croître, parfois sans la bénédiction de l’Eglise. La Couronne espagnole accepta et même recommanda les liens légitimes, alors qu’elle réprimait sans trop de sévérité les unions « non-sacrées » (Gonzalbo Aizpuru 1994 : 336 , traduction de l’auteur). Ainsi en plus des unions consensuelles, le nombre de mariages mixtes, préférés au concubinage par l’Eglise, fut particulièrement important au cours des premières années de la colonisation. Mac Caa précise que dans la nouvelle ville de Puebla en 1531, moins de la moitié des fondateurs de la ville avaient une épouse espagnole (Mc Caa 1996). Un quart de ces hommes avaient pour épouse une femme indienne, le reste s’étant uni hors du sacrement du mariage à des femmes indiennes.

Malgré le développement du métissage, la société coloniale de la Nouvelle-Espagne demeura très hiérarchisée. Les Espagnols occupaient le haut de l’échelle sociale, les Africains, esclaves ou libres et les Indiens étaient en bas de la société. Même si peu à peu les unions entre personnes de classes socialement proches furent possibles, entre Espagnols et Métis par exemple (Rabell Romero 1996), la forte hiérarchie sociale et économique reproduisit à la fin du XVIIIe siècle un modèle de nuptialité endogame (Gonzalbo Aizpuru 1991). C’est ce que conclut Rabell, à partir de l’étude des expériences familiales de la ville d’Antequera dans l’Etat de Oaxaca au cours des années 1770. « Les Espagnols et les Indiens sont les deux groupes les plus endogames » (Rabell Romero 1996 : 85, traduction de l’auteur). La proportion d’unions endogames s’élevait à 66 % chez les Espagnols et à 71% dans la population indienne (Rabell Romero 1996). Certaines zones se distinguaient plus encore que celle d’Antequera par une très forte endogamie. C’était le cas des régions de Veracruz et de Cordoba, où la proportion de mariages endogames fluctuait entre 90 et 98% (Mc Caa 1996 : 44).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I FONDEMENTS HISTORIQUES DE LA NUPTIALITE ET DES MIGRATIONS AU MEXIQUE
Introduction de la partie
Chapitre 1 : Changements démographiques, nuptialité et famille
Introduction
1.1 De l’époque préhispanique au milieu du XXe siècle
1.1.1 Imposition du modèle familial « européen » et diversité des pratiques de formation des familles sous la colonisation
Conquête spirituelle mais persistance de pratiques de nuptialité préhispaniques
Adaptation du modèle européen de nuptialité
1.1.2 Spécificité du modèle mexicain d’entrée en union : mariage et union précoces
Intégration des valeurs du mariage précoce et universel
Mariage civil et diversité des pratiques d’union
1.2 Contextes socio-démographiques de la seconde moitié du XX siècle et nuptialité contemporaine
1.2.1 Changements socio-démographiques du Mexique
La transition de la fécondité
1.2.2 La nuptialité contemporaine
Un modèle unique de nuptialité ?
Des comportements de nuptialité différents
L’entrée en union dans le processus de formation familiale
Conclusion
Chapitre 2 Migrations et flux migratoires au Mexique
Introduction
2.1 Contextes politiques aux dynamiques migratoires
2.1.1 Les contraintes politiques et économiques de la colonisation
2.1.2 Des décennies de troubles politiques
2.1.3 Les politiques de développement économique
2.2 Les mécanismes économiques des migrations contemporaines
2.2.1 Transformations économiques et exode rural
2.2.2 Crise économique et diversification des pôles de migration
2.2.3 Emergences de nouveaux pôles économiques d’attraction
2.3 Diversité des formes de migrations contemporaines
2.3.1 Déterminants socioéconomiques des migrations
2.3.3 Les réseaux migratoires
2.3.3 La sélectivité de la migration
2.3.4 Classification des migrations contemporaines
Les migrations rurales vers les métropoles et aux Etats-Unis
Les migrations en zones rurales
Les migrations urbaines
Conclusion
Conclusion de la partie
PARTIE II NUPTIALITE ET MIGRATION CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE
Introduction de la partie
Chapitre 3 Le rôle de la migration sur le calendrier d’entrée en union
Introduction
3.1 Les facteurs explicatifs de la nuptialité au Mexique
3.1.1 L’étude des dynamiques familiales au Mexique
3.1.2 Les principales approches explicatives de la nuptialité
3.1.3 L’analyse de la nuptialité au Mexique
Les contextes macro-sociaux
Organisation sociale au Mexique et conditions à l’entrée en union
Trajectoires individuelles et nuptialité
3.2 La migration définitive comme facteur explicatif de la nuptialité
3.2.1 L’effet de la migration sur l’entrée en union des femmes au Mexique
Des calendriers de nuptialité différents selon les trajectoires migratoires
3.2.2 Le rôle perturbateur de la migration sur le calendrier d’entrée en union
Rôle des changements socioéconomiques de la migration sur la nuptialité
3.2.3 Migrations définitives et nuptialité
Conclusion
Chapitre 4 Méthodologie : approche démographique des parcours individuels
Introduction
4.1 Apport des analyses et enquêtes biographiques
4.1.1 Approche biographique en démographie
L’analyse biographique descriptive
L’analyse biographique des interactions
4.1.2 Sources de données et enquêtes biographiques
Les enquêtes biographiques rétrospectives
De l’enquête « Triple biographie » à l’EDER-98
4.2 L’Enquête Nationale Démographique Rétrospective (EDER-98)
4.2.1 Présentation de l’EDER-98
Apport de l’EDER-98 à notre étude
De l’ENADID-97 à l’EDER-98
4.2.2 Le questionnaire de l’EDER-98
Le recueil des données
Les trajectoires de vie
Les données de l’EDER-98
4.3 Méthodes d’analyses des données de l’EDER-98
4.3.1 L’analyse descriptive des données de l’EDER-98
Analyse descriptive des données biographiques de l’EDER-98
4.3.2 L’approche explicative des biographies
4.4 Enquête Mobilité et Reproduction Sociale au Sotavento : MORESO-99
4.4.1 Contexte à la réalisation de l’enquête MORESO-99
4.4.2 Enquête régionale MORESO-99
4.4.3 Données de l’enquête
Traitements et qualité des données
Conclusion
Conclusion de la partie
PARTIE III MIGRATION FACTEUR EXPLICATIF DE LA NUPTIALITE ?
Introduction de la partie
Chapitre 5 La nuptialité contemporaine
Introduction
5.1 Contextes socioéconomiques de la nuptialité
5.1.1 Contexte historique rural
5.1.3 Transformations socioéconomiques de la population
Généralisation de l’accès à l’éducation
Professions et changements économiques
5.1.4 Trajectoires de vie rurales et urbaines
5.2 Une nuptialité universelle et précoce
5.2.1 Les formes et intensités de l’entrée en union
Un mariage unique
5.2.2 Les calendriers de primo-nuptialité
Union féminine précoce en mouvement
Des calendriers masculins de primo-nuptialité stables
Modèles différents de nuptialité
5.3 L’union dans l’histoire de vie
5.3.1 Les principaux événements de l’histoire de vie
5.3.2 Etapes de l’histoire de vie
Une séquence bien définie des événements de l’histoire de vie de la population rurale
Une formation familiale tardive pour la population urbaine
Conclusion
Chapitre 6 L’influence de la migration sur le calendrier d’entrée en union
Introduction
6.1 Principes méthodologiques à l’étude du rôle de la migration sur l’entrée en union
6.1.1 Influence de la migration sur le calendrier de primo-nuptialité
Antériorité de la migration
6.1.2 Trajectoires migratoires discriminantes
Trajectoires migratoires rurales et urbaines
Profils socioéconomiques différents
La première migration
6.1.3 Analyses descriptive et explicative des calendriers de nuptialité des sédentaires et des migrants
Observation des calendriers discriminants de primo-nuptialité
Influence de la survenue de la migration sur les probabilités d’entrée en union
6.2 Résultats de l’influence de la migration sur le calendrier d’entrée en union
6.2.1 La nuptialité des femmes sédentaires et des femmes migrantes
Un âge à l’union différent selon la destination des migrations des femmes d’origine rurale
Le changement de milieu de résidence responsable d’un calendrier plus tardif
Un calendrier plus tardif pour les migrantes d’origine urbaine
6.2.2 L’entrée en union des hommes sédentaires et migrants
Les migrations économiques déterminantes du calendrier de primo-nuptialité des hommes d’origine rurale
Absence de calendriers de primo-nuptialité différents entre les sédentaires et les migrants urbains
Conclusion
Conclusion de la partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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