Fonctions et bénéfièes de la culpabilité
Compassion pour soi
Définition du concept
La compassion pour soi a été élaborée à partir du concept de compassion pour autrui. Ce dernier implique d’ être conscient et de se sentir touché par la souffrance des autres (Neff, 2003b, 2004; Neff, Hsieh, & Dejitterat, 2005) . Il implique également une compréhension de l’autre sans jugement, un désir de soulager, ainsi que de faire preuve de bienveillance, de bonté et de chaleur.
Il en est de même de la compassion pour soi, à la différence qu ‘ elle s’adresse à soi- même (Neff, 2003b, 2004). La compassion pour soi est à la fois une attitude de bonté et de bienveillance envers soi, un état émotionnel où la personne se laisse toucher par sa propre souffrance en situations d’épreuves ou d’échec, de même qu’une stratégie suscitée par un désir de prendre soin de soi et même d’ un sentiment d’ urgence à se guérir et à se soulager (Neff, 2003b, 2004). Elle implique également l’ acceptation de ses limites et de ses imperfections, de même que la conscience et le contact avec ses émotions sans que ces dernières ne submergent la personne. Elle comporte trois composantes principales (Neff, 2003b; Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007) que nous traduisons par bienveillance et bonté pour soi (self-kindness), humanité partagée (common humanity) et acceptation pleinement consciente (mindfulness ou mindful acceptance). Ces trois composantes interagissent entre elles, s’ alimentent et s’ engendrent mutuellement (Neff, 2003b).
La compassion pour soi n’est pas de l’ indulgence envers soi, ni de la pitié pour soi. Elle implique une recherche de bien-être qui peut toutefois comporter une certaine dose d’ inconfort et de désagrément (effort physique ou mental) nécessaires à l’ atteinte d’ un plus grand bien-être (Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007). Elle est différente de l’ indulgence qui est une tendance à excuser ses comportements inadéquats ainsi qu’à rechercher principalement le plaisir. Elle diffère aussi de la pitié pour soi où l’ individu tend à être centré sur lui-même en exagérant l’ importance de la souffrance personnelle, à se sentir submergé par celle-ci, ainsi qu ‘ à oublier que les autres ont des problèmes similaires (Neff, 2003b). La compassion pour soi est à l’ opposé de la déresponsabilisation et aux attitudes de victimisation, de passivité, de blâme , de critique et de jugements sévères envers soi-même (Leary, Tate, Adams, Allen, & Hancock, 2007; Neff, 2003b; Neff, Kirkpatrick, & Rude, 2007).
Des rapprochements existent entre la compassion pour soi et le pardon (Kyrimis, 2006; Neff, 2003b; Sanderson & Linehan, 1999). ‘Ils ont pour points communs la reconnaissance de sa responsabilité devant la faute, l’échec ou la souffrance ainsi que la prise de moyens pour réparer ou corriger une situation (Fiasse, 2007; Fisher & Exline, 2006; Sanderson & Linehan, 1999). Tous deux peuvent faciliter le rétablissement de la dimension relationnelle. D’ une part, le pardon permet d’ accueillir et de redonner une place appropriée à l’ offenseur parce qu ‘on reconnaît qu’ il vaut mieux que son acte (Fiasse, 2007) et parce qu ‘on renonce à la vengeance et à la rancune envers lui (Connors, Toscova, & Tonigan, 1999). D’ autre part, la dimension humanité partagée de la compassion pour soi amène à se reconnaître comme semblable aux autres, pleinement humain et digne de respect (Neff, 2003b). D ‘ autres recherches sont nécessaires afin de mieux définir ces concepts l’ un par rapport à l’ autre et d’ améliorer la capacité des instruments de mesure à les discriminer (Kyrirnis, 2006).
Composantes de la compassion pour soi
Composante bienveillance et bonté pour soi. Elle se manifeste par l’ ouverture de cœur (Neff et al., 2005) qui permet à la personne de se laisser toucher par ses propres souffrances, faiblesses et échecs (Neff, 2003a, 2004; Neff et al. , 2005) et d’accepter des aspects de soi qui ne sont pas aimés (Leary et al. , 2007). Être bienveillant pour soi, c’ est avoir de la compréhension pour soi-même, s’ encourager avec gentillesse et patience, être bon et compréhensif envers soi-même dans des moments de douleur et d’ échec plutôt que de se critiquer sévèrement ou de se blâmer (Neff, 2003b, 2004). Cette composante s’ accompagne d’ un désir de bien-être , d’ un élan qui pousse à prendre soin de soi, à guérir, soigner, aider et soulager la souffrance personnelle, de même que de générosité envers soi, de chaleur, d’ accueil et de considération pour soi (Neff, 2003b, 2004).
Composante humanité partagée. Elle correspond à la capacité de mettre sa propre expérience de souffrance et d’ échec dans une perspective plus large et commune à tous les humains soit: la faillibilité et l’ expérience de la souffrance (Neff, 2004; Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007). On peut dire, en quelque sorte, qu ‘ elle protège la pers<?nne de la solitude car elle rappelle à la personne qu ‘ elle n’ est pas seule à vivre une telle expérience et cela lui permet de se sentir interreliée aux autres ~eff, 2003b). Cette composante maintiendrait l’ intégration symbolique et subjective de la personne dans la communauté humaine, qu ‘ elle soit réelle et objective ou imaginée. Elle prévient aussi la personnalisation de l’expérience d’ échec ou de souffrance, processus par lequel le soi serait alors submergé par ses propres réactions émotionnelles et se laisserait conduire par celles-ci (Neff, 2003b, 2004; Neff et al., 2005).
Composante acceptation pleinement consciente. C’est une disposition de la conscience basée sur une attitude d’acceptation qui consiste à être présent et attentif ici et maintenant, à ses propres émotions et pensées – sans les éviter, sans se laisser envahir par celles-ci, ni à s ‘ identifier à elles (Neff, 2003a, 2003b, 2004). Elle fournit l’espace mental nécessaire et suffisant pour prendre connaissance de son expérience et l’ accepter sans jugement, tout en demeurant connecté à ses émotions (Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007). L’ acceptation pleinement consciente favorise la régulation émotionnelle (Neff, 2003a) puisqu ‘elle permet un équilibre entre la fusion et la distance face aux émotions.
Compassion pour soi et identité
Dans cette section, l’ accent est mis sur le rapport qui existe entre la compassion pour soi et certains aspects de l’ identité , tels que la personnalité et l’estime de soi . La compassion pour soi touche l’ identité profonde de la personne et sa dignité d’être humain puisqu’ elle consiste à prendre soin de soi dans toute sa complexité incluant ses forces et ses faiblesses. Tel que mesuré par l’Inventaire NEO des cinq facteurs de la personnalité de Costa et McCrae (cité dans Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007), la compassion pour soi serait corrélée positivement à « l’ extraversion », à la « conscience » et à l’ habileté à s ‘ entendre avec les autres (facteur « agréabilité »). Elle est également fortement corrélée négativement au trait « névrotique », trait qui s’ exprime à travers des indices de dépression , d’ anxiété et de ruminations (Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007). La compassion pour soi n’est pas corrélée au narcissisme, ni au perfectionnisme obsessionnel (Neff, 2003a). Notons qu ‘ il est peu probable que la compassion pour soi ne soit que l’effet de traits psychologiques positifs, puisqu’ elle est utilisée précisément quand l’ individu est confronté à ses traits personnels négatifs ou à des événements de vie qui en suscitent l’ apparition (Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007).
Bien qu ‘ il y ait une corrélation élevée entre la compassion pour soi et l’ estime de soi (Neff, 2003a, 2004; Neff et al., 2005), la recherche de Leary et al. (2007) observe une distinction entre ces construits puisque leurs corrélations avec les sentiments, les pensées et les comportements sont différentes . Selon Neff, Rude et Kirkpatrick (2007), la compassion pour soi peut expliquer une plus large part du bien-être (p. ex. , diminution d’ anxiété) que l’ estime de soi. D ‘ ailleurs, l’ induction de compassion pour soi serait particulièrement bénéfique aux personnes qui ont une faible estime de soi (Leary et al. , 2007).
L’estime de soi comporte des comparaisons sociales dans la mesure où le soi est évalué en relation aux performances des autres alors que la compassion pour soi QAn’ implique ni jugement de soi, ni comparaison sociale de sa valeur. Comparativement à l’ estime de soi, la compassion pour soi est associée à un niveau de réactivité plus faible à des événements externes et pourrait favoriser la régulation émotionnelle (Leary et al., 2007). Aussi, ceux qui ont une compassion pour soi élevée ont une attitude positive envers eux-mêmes qui n’ est pas dépendante de l’ évaluation de leurs performances, au contraire de l’ estime de soi (Neff, 2003b). En effet, dans la compassion pour soi, l’évaluation des performances n’ est pas personnalisée et n’ atteint pas le soi puisque la valeur de la personne réfère ici à sa dignité d’être humain (Neff et al., 2005) . Les données de Leary et al. (2007) font ressortir que les individus compatissants envers eux-mêmes , peu importe leur estime personnelle, évaluent plus favorablement autrui et vivent moins d’affects négatifs après réception de rétroaction peu flatteuse.
Les personnes compatissantes envers elles-mêmes se perçoivent comme similaires aux autres, ont une vision réaliste d’ elles-mêmes , reconnaissent leurs faiblesses, leurs défauts et leur propre responsabilité (Leary et al., 2007; Neff, 2003b). Elles ont une appréciation plus stable et plus cohérente de leurs qualités personnelles (Neff, 2003; Neff et al., 2005). Au contraire, celles qui ont une très haute estime de soi tendent à avoir des réactions de défense et à faire des évaluations de soi non réalistes (Leary et al., 2007; Neff, 2003b) . Lorsque l’ ego est menacé , on peut constater un narcissisme, un manque de considération pour les autres et des comportements problématiques comme de faire usage d’ agression et de violence, comportements qui ne sont pas présents quand la compassion pour soi est élevée (Baumeister, Heatherton, & Tice, cité dans Neff, 2003a, 2003b).
Bénéfices de la compassion pour soi
Cette partie est consacrée aux bénéfices de la compassion pour soi pUIsque la définition de la compassion pour soi met déjà en évidence sa fonction: celle d’amener la personne vers un plus grand bien-être et de soulager sa souffrance. Elle favorise la croissance et engendre des changements productifs et positifs chez la personne (Neff, 2003b; Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007) par l’ utilisation de stratégies d’ adaptation adéquates (Neff et al. , 2005) comme l’ acceptation de soi, la régulation émotionnelle et la responsabilisation, tel que le confirment les études de Leary et al. (2007) .
Un niveau de compassion pour soi élevé est associé à des bienfaits comme une meilleure santé , à un bien-être psychologique, à une plus grande satisfaction de vie, au bonheur et au sentiment de liberté (Leary et al. , 2007; Neff, 2003a, 2003b, 2004; Neff et al., 2005; Neff, Kirkpatrick, & Rude, 2007; Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007) . La compassion pour soi est associée à des attitudes et à des stratégies positives d’adaptation, par exemple, optimisme, curiosité , initiative personnelle (Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007), à la reconnaissance de sa responsabilité et à la prise en charge personnelle (Leary et al. , 2007).
Lorsque la compassion est élevée, les individus sont moins portés à être sur la défensive (Leary et al. , 2007; Neff et al., 2005; Neff, Kirkpatrick, & Rude, 2007) . De même, on observe des corrélations significatives et fortes entre la compassion pour soi et la diminution de certains symptômes , tels que les ruminations, la dépression , la détresse (Leary et al. , 2007; Neff, 2004; Neff et al., 2005; Neff, Kirkpatrick, & Rude, 2007; Neff, Rude, & Kirkpatrick, 2007). Elle peut aider à amortir l’ anxiété en situation de menace à l’ego (Neff et al., 2005 ; Neff, Kirkpatrick, & Rude, 2007). Elle est associée à une gestion efficace des sentiments dans des situations d’ échecs (Neff et al. , 2005) et aurait un effet modérateur sur l’ intensité des émotions de tristesse et de colère dans des
situations pouvant causer de l’ anxiété, de la détresse, du rejet, ou de l’ embarras, peu importe que les événements soient reels, imaginés ou rappelés (Leary et al., 2007; Neff et al., 2005). L ‘ apprentissage et la maîtrise sont plus souvent recherchés que la performance par les étudiants compatissants (Neff et al., 2005). Enfin, selon Brown (cité dans Neff, 2003b), la compassion pour soi offre une sécurité affective qui est essentielle à une perception de soi juste et adéquate. Elle est fortement associée à des niveaux moins élevés de critique de soi (Neff, Kirkpatrick, & Rude, 2007).
Compassion pour soi et intervention
Il serait important d’ offrir de nouvelles avenues de traitement de la honte et de la culpabilité. L’ augmentation de la compassion pour soi pourrait aider les individus honteux à échapper aux conséquences nocives du jugement sévère de soi et favoriser ainsi la résilience (Leary et al., 2007; Neff, 2003b, 2004; Neff, Kirkpatrick, & Rude, 2007). Quelques études seulement ont examiné les effets d’ interventions développant la compassion pour soi sur la honte et la critique de soi. Elles confirment son apport positif (Gilbert & Procter, 2006; Lee, 2005). Cependant, les recherches qui examinent l’ impact de ces interventions sur la culpabilité chronique sont plus rares (Adams & Leary, 2007).
La compassion pour soi pourrait offrir des alternatives à la critique et au blâme de soi, au déni et à la passivité (Neff, 2003b) et favoriser un contact équilibré et adéquat avec ses émotions dans des situations suscitant honte et culpabilité. En effet, la recherche de Neff, Kirkpatrick et Rude (2007) indique une diminution de la critique de soi et des ruminations avec l’ augmentation de la compassion pour soi.
D’importants sentiments de honte créent des obstacles au rétablissement, compte tenu des fortes résistances des personnes à abandonner la critique envers soi et l’hostilité interne (blâme de soi) et externe (Deblinger & Runyon, 2005; Gilbert & Procter, 2006). Le développement de la compassion pour soi pourrait procurer le réconfort et la sécurité interne qui formeraient la base émotionnelle propice à l’acceptation de nouvelles façons de penser et d’agir dans des contextes d’échecs et de déceptions (Gilbert & Procter, 2006). De même, parce que la compassion pour soi est associée positivement aux indices de santé mentale et à des comportements prosociaux, il est possible que son développement soit favorable à la diminution de la culpabilité chronique, particulièrement sa persistance et ses manifestations cliniques (p. ex., ruminations).
Diverses façons d’augmenter ou d’ induire la compassion pour soi sont présentées dans les recherches, par exemples: consignes de non jugement au participant avant d’ effectuer une tâche (Adams & Leary, 2007), nommer des expériences similaires à la sienne et vécues par autrui ou exprimer par écrit de la compréhension envers soi-même à propos d’ une expérience négative (Leary et al., 2007) ou utiliser une imagerie mentale guidée et une restructuration cognitive (Gilbert & Procter, 2006; Lee, 2005).
Le programme d ‘ entraînement à l ‘ esprit de compassIOn (Compassionate Mind Training, CMT), qui inclut certaines des interventions mentionnées ci-haut, semble plus complet et avoir les qualités nécessaires pour développer des sentiments de sécurité , de chaleur et de compassion pour soi (Gilbert & Procter, 2006). D ‘ ailleurs, Gilbert et Procter (2006) notent un impact significatif du CMT sur la dépression , l’ anxiété , les blâmes personnels, les sentiments d’ infériorité , les comportements de soumission et la honte. Les deux études de cas présentées par Lee (2005) montrent une diminution rapide des symptômes dépressifs sévères et du trouble de stress post-traumatique à la suite de l’ application du CMT. Ces effets bénéfiques ainsi qu ‘ un nouveau sentiment de solidité et du positivisme persistent deux ou trois mois après le traitement. Le CMT a été élaboré afin d’ aider les personnes qui ont des niveaux de honte et de critique de soi élevés , ainsi que celles qui ont de la difficulté à s ‘ accepter et à avoir une attitude chaleureuse (Gilbert & Irons, 2005; Gilbert & Procter, 2006).
Plus récemment, Gilbert a proposé, dans le cadre de formations destinées aux intervenants, la « Compassion Focused Therapy (CFT) », traduite ici par Thérapie centrée sur la compassion pour soi, qui intègre les principes et interventions de la CMT à l’ intérieur du cadre plus spécifique d’ une intervention thérapeutique. L’ appui théorique de l’ approche repose sur l’état des connaissances en neurosciences à propos de la plasticité du cerveau, soit sa capacité à changer et à se développer, ainsi que sur l’existence de systèmes de régulation affective. La CFT intègre trois principaux systèmes de régulation . Le « système protection/menace» engage des réponses de protection face à un danger ou une menace. Le « système motivation/plaisir» est centré sur la recherche de satisfaction des besoins et mobilise l’ individu vers l’ atteinte de ses objectifs, tandis que le « système affiliation/attachement » procure du réconfort et de l’ apaisement et suscite des réponses comportementales qui sont favorables au lien et à l’ attachement. Ces systèmes de régulation impliquent des circuits neurophysiologiques et des neurohormones spécifiques. L’ ensemble participe à la stimulation et au développement de réseaux neuronaux et aux structures corticales associées ainsi qu’à la régulation affective (Cozolino, 2002; Depue & Morrone-Strupinsky, 2005; Dickerson & Kemeny, 2004). Ainsi, différents systèmes de régulation sont activés chez une personne selon qu’ elle fait l’ expérience de pensées et d’ affects positifs ou négatifs. Par exemple, la honte, les évaluations négatives et la critique des autres sur soi sont reconnues pour créer du stress qui entraîne les sécrétions de cortisol, une réponse du système protection/menace (Dickerson & Kemeny, 2004). Par ailleurs, la présence d’ une figure maternelle et le fait de recevoir des soins tendres
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Table des matières
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des figures
Remerciements
Introduction
Contexte théorique
Culpabilité
Définition du concept
Caractéristiques de la culpabilité
Dimension affective
Dimension cognitive
Dimension sociale
Dimensions comportementale et motivationnelle
Culpabilité et identité
Fonctions et bénéfièes de la culpabilité
Honte
Définition du concept.
Caractéristiques de la honte
Dimension affective
Dimension cognitive
Dimension sociale
Dimensions comportementale et motivationnelle
Honte et identité
Fonctions de la honte
Stratégies de coping face à la culpabilité et à la honte
Compassion pour soi
Définition du concept
Composantes de la compassion pour soi
Composante bienveillance et bonté pour soi
Composante humanité partagée
Composante acceptation pleinement consciente
Compassion pour soi et identité
Bénéfices de la compassion pour soi
Compassion pour soi et intervention
Objectifs de la recherche
Méthode
Programme de traitement centré sur la compassion pour soi
Élaboration du programme de traitement
Description générale du programme
Thème 1 : Régulation affective et expérience d’ acceptation pleinement consciente (séance 1)
Thème 2 : Motivation et obstacles au changement (séance 2) vu
Thème 3 : Théorie et pratique sur la compassion pour soi (séances 3, 4 et 5)
La compassion et ses habiletés (séance 3)
Figure de compassion (séance 4)
Poursuite de l’élaboration d’une figure de compassion (séance 5)
Thème 4 : Développement de mécanismes de protection en réaction à la honte et à la culpabilité (séances 6, 7 et 8)
Origines et fonctions de la critique de soi (séance 6)
Distinctions entre honte et culpabilité (séance 7)
Poursuite du travail sur les thèmes de honte, de culpabilité et de critique de soi (séance 8)
Thème 5 : Pratique du dialogue de compassion à l’aide de l’écriture (séance 9)
Thème 6 : Restructuration cognitive et auto correction de compassion (séances 10 et Il)
Thème 7 : Compassion dans l’action (séance 12)
Thème 8 : Approfondissement des thèmes et exercices et consolidation des acquis. (Séances 13, 14 et 15)
Recrutement
Participants
Instruments de mesure
Résultats
Description des analyses
Évolution de Madame X
Analyse quantitative
Analyse qualitative
Évolution de Monsieur y
Analyse quantitative
Analyse qualitative
Discussion
Forces
Limites
Recherches subséquentes
Éléments clés du programme et ses améliorations
Retombées cliniques
Conclusion
Références
Appendice A. Processus thérapeutique circulaire
Appendice B. Les systèmes de régulation affective
Appendice C. Exercice d’ acceptation pleinement consciente
Appendice D. Élaboration d’une figure de compassion
Appendice E. Visualisation d’une figure de compassion
Appendice F. Fonctions de la critique de soi
Appendice G. Journal de bord 1
Appendice H. Échelle sur les expériences de honte
Appendice 1. Exploration des pensées non-aidantes et formulation de pensées alternatives
Appendice J. Restructuration avec compassion
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