FONCTIONNEMENT DU LABORATOIRE DE L’HOPITALE EL HADJ IBRAHIMA NIASS DE KAOLACK

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Le Directeur Suppléant

Quel que soit le nombre d’employés, le Directeur Suppléant doit être désigné à l’avance.
Il a pour mission de remplacer le Directeur ou le Directeur Adjoint en cas d’empêchement de plus de 48 heures. Le Directeur Suppléant doit remplir les conditions requises pour l’exercice de la biologie.

Les Aides -Techniques

Les biologistes diplômés constituent le personnel de direction et d’encadrement.
Ils sont secondés par des Aides Techniques de laboratoire qui doivent être titulaires de certains diplômes :
– Brevet Technique d’Analyses Biologiques ;
– diplôme d’Etat de Laborantin ;
– Brevet de Techniciens Supérieurs d’Analyses Biologiques.
Depuis le décret de novembre 1976, nul ne peut être Technicien dans un laboratoire d’analyses médicales s’il n’est pas titulaire d’un titre ou diplôme correspondant, au moins, à 03 années de scolarité, au-delà du cycle de l’enseignement secondaire.
Ce titre ou diplôme doit figurer sur une liste établie par arrêté du Ministre de la Santé.

LES LOCAUX ET CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES

Le laboratoire doit disposer d’un espace lui permettant d’assurer la charge de travail prévue sans compromettre la qualité de celui-ci (au moins 100 m² au Sénégal), de procédures de maîtrise de la qualité, de sécurité du personnel et de soins prodigués aux patients. Les ressources doivent être suffisantes pour les activités du laboratoire, la fiabilité et la fonctionnalité des ressources maintenues. Il convient que des dispositions similaires soient prises, pour le prélèvement des spécimens et les analyses réalisées sur des lieux autres que celui du laboratoire.
Le laboratoire doit être conçu de manière à assurer l’efficacité de son fonctionnement, à optimiser le confort de ses occupants et minimiser le risque de blessure et de maladie professionnelle. Les patients, employés et visiteurs doivent être protégés contre les dangers connus.
Le laboratoire d’analyses médicales doit avoir au minimum certains locaux séparés. La loi de 1946 avait prévu, pour ces locaux, une pièce pour effectuer les examens et un local spécial pour les prélèvements.
Cependant, un décret et un arrêté de 1976 ont fixé des normes plus précises. Selon ces textes, les locaux du laboratoire doivent être séparés depuis la réception des patients jusqu’aux activités techniques.
Ainsi, des aménagements doivent être prévus pour les patients handicapés, pour le confort du patient et son intimité ainsi que pour l’optimisation des conditions de prélèvement des spécimens. La conception et l’environnement du laboratoire doivent être appropriés aux tâches effectuées. L’environnement dans lequel le prélèvement des spécimens et/ou les analyses sont réalisés ne doit pas invalider les résultats, ni affecter la qualité requise des spécimens. La disposition de procédures permettant de vérifier que l’environnement n’a pas d’incidence négative sur la réalisation du travail et le matériel est requis, afin de s’assurer de l’impact de la source d’énergie, l’éclairage, la ventilation, l’eau, le traitement des déchets, des conditions environnementales, etc.… Le laboratoire et particulièrement les zones de travail doivent être propres et bien entretenues par un personnel de ménage qualifié. L’entreposage et l’élimination des déchets et matériaux dangereux doivent être conformes aux spécifications des réglementations en vigueur [16, 42, 43, 44].

LE MATERIEL

Le laboratoire doit posséder tous les équipements requis pour assurer ses prestations (le prélèvement des spécimens, la préparation et le traitement des échantillons, l’analyse et l’entreposage). Dans le cas où le laboratoire a besoin d’utiliser du matériel qui ne dépend pas de son contrôle permanent, la direction du laboratoire doit s’assurer que les exigences normatives sont remplies. Lors du choix des équipements, il convient de prendre en compte la consommation d’énergie et l’élimination future (respect de l’environnement). Il doit être démontré que le matériel installé est capable d’atteindre les performances requises et qu’il est conforme aux spécifications se rapportant aux analyses concernées.
La direction doit élaborer un programme de surveillance régulière permettant de démontrer l’adéquation de l’étalonnage et du fonctionnement des instruments, des réactifs et des systèmes analytiques. Elle doit également instaurer un programme de maintenance préventive documenté et enregistré respectant, au minimum, les recommandations du fabricant.

LES PROCEDURES ET MODES OPERATOIRES [28]

Tout laboratoire réalisant des analyses de biologie médicale doit disposer de procédures et de modes opératoires écrits, datés et techniquement validés, afin d’assurer la qualité des résultats. Dans chaque zone d’activité spécifique du laboratoire, les procédures et modes opératoires relatifs aux opérations qui y sont réalisées doivent être immédiatement disponibles. Des livres, des articles, des manuels peuvent être utilisés comme complément sans s’y substituer.
Ces procédures et modes opératoires ne doivent pas être figés dans le temps, mais être adaptés à l’évolution des connaissances et des données techniques. Toute modification d’une procédure doit être écrite. Elle doit être approuvée par le biologiste, directeur du laboratoire ou chef de service ou de département, le cas échéant, par le biologiste responsable de l’activité concernée, et éventuellement après avis de la personne chargée de l’assurance de qualité. Elle doit faire l’objet d’une information et d’une formation du personnel.
La réalisation des actes de biologie doit respecter les obligations techniques prévues par la Nomenclature des actes de biologie médicale et par les textes en vigueur concernant les réactifs et les appareils de mesure.
La période d’utilisation au laboratoire de chaque lot de réactif doit être consignée, de sorte qu’en cas de besoin, on puisse rapprocher un résultat avec les réactifs ayant permis de les obtenir.
Le mélange de plusieurs échantillons issus d’individus différents est interdit pour des analyses individuelles de biologie médicale : chaque échantillon biologique doit être traité séparément.
Les procédures et modes opératoires disponibles concernent, notamment, les points suivants :
– les instructions relatives à la préparation du patient et aux modalités du prélèvement ;
– le choix du récipient destiné à recevoir l’échantillon ;
– le mode de prélèvement ;
– l’identification du patient et de l’échantillon : nom patronymique, prénom, nom marital, sexe, date de naissance ;
– le transport éventuel des échantillons ;
– le traitement préalable de l’échantillon (centrifugation, répartition en fractions aliquotes…) ;
– les interférences des médicaments et/ou des aliments susceptibles de modifier les résultats de l’analyse ;
– la conservation avant et après analyse ;
– l’appareillage (utilisation, entretien, étalonnage, vérification) ;
– les conditions d’utilisation des réactifs en application de la réglementation en vigueur ;
– la réalisation de l’analyse avec une description de la méthode utilisée. Il est important que cette méthode soit adaptée aux connaissances théoriques et données techniques du moment. Dans la mesure du possible, elle suivra les recommandations des sociétés savantes de biologie nationales ou internationales;
– les règles de validation ;
– la transmission des analyses ;
– l’hygiène et la sécurité du laboratoire ;
– l’assurance qualité ;
– la gestion des systèmes informatiques éventuels.

LES MISSIONS DES LABORATOIRES D’ANALYSES MEDICALES

Le laboratoire d’analyse médicale est d’abord un laboratoire au sens ordinaire du terme, c’est-à-dire un lieu disposé à faire des expériences ou des préparations exigeant l’emploi de certains instruments ou de certains produits.
La loi française de juillet 1975 ne donne pas véritablement une définition du laboratoire d’analyses médicales.
La loi s’est contentée de définir l’activité de biologie médicale ; c’est pourquoi, pour expliquer la mission des laboratoires, il convient d’abord de définir les analyses médicales.
Les analyses médicales sont définies comme étant « les examens biologiques qui concourent au diagnostic, au traitement ou à la prévention des maladies humaines ou qui font apparaître toute autre modification de l’état physiologique ».
Partant de cette définition, on peut dire que le laboratoire d’analyse médicale a plusieurs missions :
◘ Mission de diagnostic des maladies humaines
Les analyses médicales permettent au praticien de confirmer la clinique par un diagnostic biologique des différentes pathologies ; la biologie apparaît comme un complément indispensable à la clinique.
Cependant, le laboratoire n’a pas pour mission de remplacer le diagnostic clinique car, comme le dit CHAUFFARD, « le laboratoire d’analyses médicales est loin de donner des diagnostics tout faits et ce serait une grave erreur que de les lui demander : il ne supprime pas l’étude clinique directe du malade mais il la complète, l’éclaire toujours, la rectifie souvent ».
◘ Surveillance de l’efficacité d’un traitement
Par des examens de contrôle, le laboratoire intervient aux différents stades d’un traitement pour voir s’il y a amélioration de l’état du malade. On peut prendre l’exemple des malades sous héparine ; le laboratoire intervient par des contrôles de l’hémostase pour apprécier l’efficacité du traitement.
◘ Activités de recherche
Le laboratoire d’analyses médicales a aussi pour mission de s’orienter vers la recherche [5,16].

LE LABORATOIRE POLYVALENT

ORGANISATION ARCHITECTURALE 

L’INSTALLATION ET LA REPARTITION DES LOCAUX 

La superficie minimale de l’ensemble des locaux ne peut être inférieure à 100m2.

La laverie et la stérilisation

Les locaux servant de laverie et de salle de stérilisation doivent être suffisamment vastes, bien aérés et faciles à nettoyer. Le sol doit être cimenté ou carrelé, les surfaces de paillasse doivent être suffisantes pour servir, le cas échéant de surface de dégagement. La surface doit être lisse, d’un entretien aisé, résistante aux désinfectants et à l’humidité, la tôle d’acier inoxydable répond bien à ces exigences. Deux ou trois lavabos de taille suffisante (55 x 40 x 24) alimentés en eau chaude et froide, complétés d’égouttoir, permettent de réaliser les vaisselles et les rinçages.

Le laboratoire proprement dit

La spécificité de la technique bactériologique impose que cette activité soit nettement séparée des autres secteurs du laboratoire.

Les locaux

Plutôt que d’organiser le laboratoire dans une seule et très grande pièce, il est préférable de disposer de plusieurs unités plus petites.
Les locaux doivent être éclairés par la lumière du jour, l’orientation au nord permet de disposer d’un éclairage relativement régulier.
L’éclairage artificiel d’ambiance est dispensé par des tubes fluorescents qui permettent un bon rendu des couleurs.
Au niveau des postes de travail, un éclairage localisé supplémentaire est apporté au moyen d’une applique orientale placée, par exemple sur le dosseret de la paillasse, et capable d’éclairer le plan de travail.
Les murs sont revêtus d’une peinture unie, claire, non éblouissante, lavable. Les revêtements muraux en carreaux de faïence donnent satisfaction. Le sol est carrelé. Le plafond est clair et réfléchissant.

Les paillasses et plans de travail

Les dimensions généralement prévues pour les paillasses sont les suivantes : 75cm de profondeur, 130cm de largeur par poste et une hauteur de 75 à 80cm qui doit permettre le travail en position assise. Si plusieurs rangées de paillasses sont prévues, la distance les séparant ne doit pas être inférieure à 160cm.
Le plan de travail doit être lisse, sous forme de plaques de verre teinté émaillé (Emalit) ou de verre teinté dans la masse (Pyroceram). Quoique plus coûteux, le Pyroceram est plus résistant et moins réfléchissant que l’Emalit. La couleur du revêtement noir et mât sera prévue pour les observations microscopiques. Des meubles prennent place sous les paillasses. Les constructeurs prévoient de nombreux modèles possibles : tiroirs, placards simples ou doubles, étagères.
Les bacs de lavage sont de deux types :
– d’une part, les cuvettes, de petit volume, sont réservées à la réalisation des colorations ;
– d’autre part, les cuves profondes destinées au lavage des objets volumineux.

Les hottes à flux laminaire

Il en existe différents types :
– les hottes à flux horizontal : utilisées pour les manipulations qui ne nécessitent que la protection du produit : remplissage aseptique, préparation de sérums et de milieu de culture, réalisation de cultures cellulaires ;
– les hottes à flux vertical : elles doivent assurer, en plus de la protection du produit manipulé, celle du manipulateur ; c’est-à-dire que l’on ne doit observer avec ces modèles aucune issue d’air de l’intérieur de l’enceinte vers l’extérieur.

L’accueil et la salle de prélèvement

Cette partie du laboratoire est destinée à l’accueil de l’ensemble des patients qui fréquentent le laboratoire. Elle doit comporter une salle d’attente contiguë au secrétariat avec lequel elle communique si possible par un guichet ou un comptoir. L’enregistrement des bulletins d’analyses est ainsi facilement réalisé. Si les salles de prélèvement ne peuvent pas s’ouvrir directement sur la salle d’attente, elles doivent être situées dans son voisinage immédiat. Les salles de prélèvement doivent avoir une surface suffisante (environ 12m2). Le sol doit être facile à nettoyer. Les salles doivent être équipées d’une arrivée d’eau (lavabo ou évier) et d’une paillasse avec arrivée de gaz. Il est important pour la réalisation de certains prélèvements (selles, urines) d’installer au niveau du laboratoire des toilettes où le patient peut s’isoler.

Le secrétariat

Il est contigu à la salle d’attente avec laquelle il communique par un guichet.

Organisation du travail

La laverie et la stérilisation

Y sont réalisés :
– le nettoyage des récipients et de la verrerie
– la décontamination des cultures avant leur élimination
– la préparation, le conditionnement et le stockage des milieux de culture
– la préparation des réactifs et des colorants.

Le secrétariat

Les demandes d’analyses y sont enregistrées puis distribuées aux secteurs techniques pour leur exécution. Les résultats y sont aussi mis en forme avant d’être rendus.
Il dispose d’un système informatique permettant d’obtenir divers types de statistiques :
– statistiques de gestion : concernant la liste des examens quotidiens, les relevés périodiques d’activités, la liste des examens pratiqués ;
– statistiques épidémiologiques : elles concernent la liste des bactéries transmissibles isolées pendant une période donnée (méningocoques, salmonelles, bacilles de Koch), la surveillance des infections dans les hôpitaux selon les services, la surveillance des résistances bactériennes aux antibiotiques. Il permet aussi le contrôle interne de la qualité des analyses par les bordereaux informatiques.

ASSURANCE QUALITE ET SECURITE

L’Assurance Qualité

Pour être de bonne qualité, un test diagnostique doit être cliniquement utile, c’est-à-dire qu’il doit aider à prévenir ou à traiter une maladie. Les critères de qualité d’un test diagnostique sont les suivants :
– la fiabilité
– la reproductibilité
– la rapidité
– le rapport coût avantage.
Plusieurs facteurs influent sur la fiabilité et la reproductibilité des résultats des analyses de laboratoire parmi lesquels :
– le personnel : la qualité de la formation du personnel,
– les facteurs environnementaux : ce sont les conditions de travail qui doivent être conformes à la sécurité et aux normes,
– le matériel de laboratoire, en particulier la qualité des milieux de culture et des réactifs,
– les méthodes utilisées dans le laboratoire pour le diagnostic bactériologique,
– les appareils,
– les examens et lectures : une lecture trop rapide peut entraîner des erreurs,
– la transcription des rapports [6, 57].

L’assurance interne de la qualité : contrôle de la qualité

Chaque laboratoire doit avoir un programme de vérification de la qualité de ses propres tests depuis les prélèvements jusqu’au rapport définitif.
Il doit être effectué une surveillance continue de la qualité des tests et un examen du fonctionnement du laboratoire [57].

Le contrôle externe de la qualité : évaluation de la qualité

Les résultats du laboratoire sont contrôlés par un organisme extérieur.
L’évaluation de la qualité comprend :
– la surveillance périodique de la qualité des tests,
– la vérification personnelle des tests d’identification et parfois des techniques d’isolement.
Un programme de contrôle de la qualité doit être pratique, réaliste et économique.

Manuel pratique du laboratoire 

Chaque laboratoire doit disposer d’un manuel pratique couvrant les rubriques suivantes :
– nettoyage du plan de travail et hygiène personnelle,
– mesures de sécurité,
– manipulation et élimination du matériel infecté,
– vaccinations appropriées,
– entretien du matériel
– prélèvements : enregistrement, traitement, élimination,
– enregistrement des résultats et leur transmission.
– Ce manuel pratique doit être scrupuleusement suivi et régulièrement révisé et mis à jour.

L’entretien du matériel

On ne peut effectuer des tests de qualité si le matériel utilisé est mal entretenu et de mauvaise qualité.

Les milieux de culture 

Les milieux peuvent être préparés au laboratoire à partir des constituants de base, de poudres déshydratés disponibles dans le commerce, ou peuvent être achetés prêts à l’emploi.
● La préparation des milieux de culture nécessite :
* de suivre scrupuleusement les instructions de fabrication pour la préparation ;
* de préparer une quantité de milieu qui sera utilisée avant la date limite de conservation.
● Le contrôle de la qualité des milieux préparés passe par plusieurs étapes :
– la vérification du pH : le pH ne doit pas s’écarter de plus de 0,2 unités de la norme.
– l’épreuve de stérilité : elle se pratique sur les milieux auxquels on a ajouté du sang ou d’autres éléments après autoclavage.
– prélever 3 à 5% de chaque lot et incuber à 35°C pendant 2 jours. Si on observe plus de deux colonies par boite, jeter l’ensemble du lot.
– l’épreuve d’efficacité : le laboratoire doit conserver des souches de référence pour surveiller l’efficacité des milieux.

Colorants et réactifs

Les colorants et les réactifs doivent être vérifiés à chaque fois que l’on prépare un nouveau lot de solution de travail et systématiquement une fois par semaine.
Ils doivent être jetés lorsque la date limite d’utilisation est dépassée ou lorsqu’il existe des signes visibles de détérioration (trouble, précipité, changement de couleur).

Antigènes et immun-sérums à usage diagnostique

Pour obtenir les meilleurs résultats avec les antigènes et les immun-sérums il faut :
– toujours suivre les instructions du fabricant,
– les conserver à la température recommandée.

Sécurité dans un Laboratoire de biologie médicale

Le personnel de laboratoire est exposé à un certain degré de risque de contamination par les agents pathogènes. Pour cela, il convient de respecter les recommandations ci-dessous :
– proscrire le pipetage buccal ;
– manger, boire, fumer et utiliser des produits cosmétiques doit être interdit dans l’enceinte du laboratoire ;
– garder le laboratoire aéré, propre et débarrassé des matériels inutiles et encombrants ;
– désinfecter les paillasses au moins une fois par jour et après chaque manipulation de prélèvement potentiellement dangereux ;
– se laver les mains à l’eau savonneuse après manipulation d’agent infectieux ou de matériel infecté et avant de sortir du laboratoire ;
– couper les ongles courts ;
– porter dans l’enceinte du laboratoire des combinaisons, des gants et des masques. Ces uniformes ne doivent pas être portés à l’extérieur du laboratoire ;
– seules les personnes qui ont été averties du risque encouru et qui ont été correctement vaccinées peuvent être autorisées à entrer dans le laboratoire,
– les portes doivent être fermées durant les heures de travail et l’accès strictement contrôlé ;
– l’accès au laboratoire doit être interdit aux personnes exposées aux infections comme les enfants, les femmes enceintes et les sujets immunodéprimés ;
– éviter l’emploi des aérosols durant les manipulations dans le laboratoire ;
– mener les procédures qui peuvent être à l’origine d’infection dans une hotte de sécurité ;
– restreindre l’utilisation des aiguilles et des seringues à usage parentéral. Ne pas reboucher les seringues, les mettre dans un incinérateur ;
– lors de manipulations de produits tels que le sang, suivre les procédures de prévention des infections de laboratoire provenant des germes d’origine sanguine.

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Table des matières

NTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : laboratoire d’analyses médicales(L .A.M)
1- HISTORIQUE
2 –LA REGLEMENTATION
2.1. –LES CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT DESLABORATOIRES D’ANALYSES MEDICALES
2.2 – LES EXIGENCES TECHNIQUES
2.2.1. – Le personnel
2.2.1.1 – Les Directeurs et Directeurs Adjoints
2.2.1.2. – Le Directeur Suppléant
2.2.1.3. – Les Aides -Techniques
2.3. – LES LOCAUX ET CONDITIONS ENVIRONNEMENTALES
2.4. – LE MATERIEL
3. – LES PROCEDURES ET MODES OPERATOIRES
4 –LES MISSIONS DES LABORATOIRES D’ANALYSES MEDICALES
CHAPITRE2:LE LABORATOIRE POLYVALENT
1– ORGANISATION ARCHITECTURALE
1.1. – L’INSTALLATION ET LA REPARTITION DES LOCAUX
1.1.1. – La laverie et la stérilisation
1.1.2. – Le laboratoire proprement dit
1.1.2.1. – Les locaux
1.1.2.2. – Les paillasses et plans de travail
1.1.2.3. – Les hottes à flux laminaire
1.1.3. – L’accueil et la salle de prélèvement
1.1.4. – Le secrétariat
1.2. – Organisation du travail
1.2.2. – Le secrétariat
2 – ASSURANCE QUALITE ET SECURITE
2.1 – L’Assurance Qualité
2.1.1 L’assurance interne de la qualité : contrôle de la qualité
2.1.2 Le contrôle externe de la qualité : évaluation de la qualité
2.1.3 Manuel pratique du laboratoire
2.1.4 L’entretien du matériel
2.1.5 Les milieux de culture
2.1.6. Colorants et réactifs
2.1.7_Antigènes et immun-sérums à usage diagnostique
2.2 _ Sécurité dans un Laboratoire de biologie médicale
3 -LES CONDUITES DES EXAMENS
3.1_ l’Examen bactériologique
3.1.1 – L’examen macroscopique
3.1.2. -L’examen microscopique
3.1.3 –La culture et l’isolement
3.1.4. -L’identification des bactéries isolées
3.1.5. -L’antibiogramme
3.2_ L’examen sérologique
3.3_ L’examen hématologique
3.4_ L’examen biochimique
4. – ETUDE DES PRODUITS PATHOLOGIQUES :
4.1_ BACTERIOLOGIE
4.1.1. –La coproculture
4.1.2 – L’Hémoculture
4.1.3. – Les prélèvements génitaux
4.1.4 – Le liquide céphalo-rachidien
4.1.5 – L’examen cytobactériologique des urines (ECBU)
4.1.7. – Analyse bactériologique du prélèvement de gorge
4.2_ Sérologie
4.3_ HEMATOLOGIE
4.4_ BIOCHIMIE
5 – EQUIPEMENT DE LABORATOIRE
5.1. –La laverie
5.1.1. – Les appareils
5.1.2. – Le matériel
5.2. –La salle de préparation
5.2.1. – Les appareils
5.2.2. – Le matériel
5.3. – Le laboratoire proprement dit
5.3.1. – Les appareils
5.3.2. – Le matériel
5.4. –La salle de prélèvement
5.4.1. – Prélèvementsgénitaux (PV, PU)
5.4.2. – Autres prélèvements
5.5. – Le secrétariat
DEUXIEME PARTIE :TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE 1 : CADRE D’ETUDE
1_ PRESENTATION DE L’HOPITAL
1.1._ Les différents services
1.1.1._ Les services médicaux et spécialités médicales :
1.1.2._ Les services de chirurgies et spécialités chirurgicales:
1.1.3._ Les services d’aide au diagnostic, et la Pharmacie:
1.1.4._ Les services administratifs
1.1.5._ Les services d’appui-techniques
1 .2._ Capacité d’accueil
1._ MATERIELS
1.1._ Les registres
1.2._ Ordinateur du secrétaire
2_ METHODOLOGIE
CHAPITRE 3 : RESULTATS
1_Les locaux du laboratoire
2_ LES RESSOURCES HUMAINES
3_ RESSOURCES MATERIELLES
4_ FONCTIONNEMENT DU LABORATOIRE DE L’HOPITALE EL HADJ IBRAHIMA NIASS DE KAOLACK
4.1._ Horaire de travail
4.2._ Commandes approvisionnements et gestion du stock
4.2.1. – Evaluation des besoins
4.2.2. – Commande proprement dite et réception
4.2.3. – Approvisionnement interne
4.2.4. – Gestion du stock
4.3._ Répartitions des taches
4.4._ Accueils des patients et réceptions des produits pathologiques
4.5._ Recueil des produits pathologiques
4.5.1._ Sang
4.5.2._ Urines
4.5.3._ Prélèvements génitaux
4.5.4._ Selles
4.5.5._ Autres produits pathologiques
4.6. Les additifs utilisés pour le recueil des produits de sang
4.7._ Enregistrement des spécimens biologiques et des demandes d’analyses
4.8._ Prétraitement des échantillons biologiques
4.9_. Dosages des analytes
4.10.1. – Les analyses sérologiques
4.10.2. – Les analyses bactériologiques
4.10.4- Analyse hématologique
4.10.3- Les analyses biochimiques
4.11. Validations délivrances des résultats
4.12._ Contrôle de qualité
5 -Bilan d’activités : 2011 – 2015
5.1– Bilan globale
5.1.1. – Nombre total d’analyses effectuées au laboratoire
5.1.2. – Répartition des analyses selon le produit pathologique
5.1.2.1. – Analyses sérologiques
5.1.2.2. – Analyses bactériologiques
5.1.2.3_ Analyses hématologiques
5.1.2.4._ Analyses biochimiques
5.1.2.5. – Nombre d’analyses selon la provenance (externe ou hospitalisé)
5.2._ Bilan économique
5.2.1. – Recettes théoriques de 2011 – 2015
5.2.2. – Prévisions – Réalisations
CHAPITRE 4 : DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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