Fonctionnement binaire de la pensée humaine : Pensée convergente/divergente

La créativité

Définitions 

Définition de la créativité

Selon le dictionnaire des concepts, la créativité est définie comme tel : « Capacité à imaginer rapidement différentes solutions originales, si l’on est confronté à une situation problème. » Michel De la Cruzdira dans Les Arts plastiques à l’école que la création est le désir de faire, le plaisir de faire. Pour ma part et en restant dans la discipline de l’art, c’est unecapacité à extérioriser un fantasme et à le traduire sur un matériau en utilisant une expression particulière, notre propre expression. C’est alors la particularité de l’expression, du langage et/ou du thème abordé et/ou du concept qui fait que l’artiste estnovateur. La créativité dans l’art se traduit par une multitude de langages particuliers exprimant les pensées des artistes. C’est ce qui expliquerai pourquoi l’art est parfois, pour les non initiés, si difficile d’accès.

Origine : Théorie historique de Mihalyi Csikzentmihalhyi

La créativité serait née à partir du moment où l’homme a pu consacrer un peu plus de temps à « autre chose » qu’à sa survie. Pour créer, l’homme a besoin d’un surplus d’attention. « Autre chose » a été globalement les modes d’expression. La langue est effectivement une preuve de la créativité humaine. De la langue sont venus des savoirs , les savoirs sont devenus des domaines, contenant des savoirs de plus en plus précis, de plus en plus nombreux. Ce cheminement expliquerai pourquoi on a pu trouver dans l’histoire des personnes pouvant être expert dans la plupart des domaines, tel que Léonard de Vinci, Newton, et d’autres. Aujourd’hui, connaître quasiment tout sur tout serait humainement impossible. Nous sommes arrivés à une situation où l’homme doit être spécialiste. Si quelqu’un voudrait être généraliste, il ne pourrait accéder qu’à une petite partie du savoir de chaque domaine.
Tous les jours, des innovations sont apportés aux domaines du savoirs. Ces nouveautés apparaissent au stade d’idée chez les chercheurs et penseur, elles doivent ensuite être validées par un groupe d’experts, gardiens du domaine en question. C’est alors qu’évoluent les choses dans notre humanité.
Ces domaines éparpillés composent l’ensemble du savoir de l’humanité. Aujourd’hui et depuis quelques siècles, pour qu’il y ait créativité dans ces domaines, il faut produire des liens entre faits et théories, entre expressions, entre passé, évolution et future probable.
C’est également ce que Eugénie LEMOINE
définit : « l’imaginaire est une fabrique de
continu » c’est-à-dire, le développement de liaisons dans le système symbolique d’un
domaine ou de l’ensemble des domaines. Finalement, « la créativité implique la transgression des frontières entre domaine. » dans un but général pour l’individu : de « prendre du recul par rapport au réel, de remettre le monde en question » pour faire évoluer un Tout plus grand que nous : « modifier [le monde] en profondeur ».

Processus cognitifs

« La créativité renvoie à quelque chose de l’ordre de la fabrication, de l’intentionnalité et elle se situe dans le prolongement du psychologique. »
Afin d’étudier l’ensemble des processus qui conduisent à la création en Art, cette partie se liera essentiellement avec les domaines de la psychologie et de la psychanalyse.

Nous créons à notre insu

Selon la psychanalyse, la créativité est présente en « toute formation, substitutive : un symptôme, un rêve, un lapsus, [c’]est une expression symbolique d’un désir ou d’un conflit défensif. » . Dans le symptôme, on doit alors comprendre toutes les manifestations psychosomatiques qui sont autant de revendications créatives que notre corps produit afin de nous faire prendre conscience d’un malêtre mental. Le rêve aussi est une manifestation créative à notre insu, car autant que le lapsus, ce sont des chose qu’aucun ne maîtrise et qui étonnent souvent le producteur.
Dans ses études sur la créativité, Gordon , théoricien de la Synectique , impose certains principes (voir annexe 3) :
–La créativité ou l’invention, dans le domaine artistique ou dans le domaine scientifique, relève des mêmes processus intellectuels.
–Il n’y a pas de différences de nature entre la créativité individuelle et la créativité en groupe.
–La créativité relève plus de l’activité irrationnelle que de l’activité rationnelle.
« La seule manière d’acquérir une connaissance du processus créateur consiste à tenter de saisir le flux des phénomènes mentaux profond et irrationnels, des associations d’idées au-delà des épiphénomènes visibles » ce que veut dire par là W.J.J.GORDON, c’est que le processus de la création ne se résume pas facilement et que de nombreux éléments symptomatiques constituant la pensée humaine doivent être étudiés afin de s’approcher au mieux du symptôme principale qui nous intéresse dans cette étude.

fonctionnement binaire de la pensée humaine : Pensée convergente/divergente

Pensée convergente

Terme inventé par Joy Paul GUILFORD en opposition à la pensée divergente qui exprime la capacité à donner des réponses correctes à des questions standardisées. C’est la forme de pensée qui utilise les connaissances et les capacités de raisonnement d’une personne qui dans une série de solutions à un problème donné, sélectionne la seule correcte. Selon Howard GARDNER, la pensée convergente est celle que mesure les tests de QI, c’est grâce à elle que l’on résout des problèmes rationnels, bien définis, appelant des réponses simples.

Pensée divergente

Quand il s’agit de pensée divergente, voici la définition de D’HAINAUT : « La pensée divergente est celle qui dans un problème, recherche toutes les solutions possibles, moins attachée au conformisme de la réponse qu’à son originalité, à son aise dans les questions vastes et mal définies, capable d’apercevoir ces relations entre des faits jamais rapprochés jusque là, de produire des formes nouvelles par essais et erreurs, par tâtonnement expérimental. C’est la pensée de l’artiste, du savant, du pionnier, dunovateur. »
La pensée divergente permet donc d’arriver à des conclusions novatrices. Elle implique la fluidité mentale, la capacité de produire une grande quantité d’idées, la flexibilité ou aptitude à passer d’une perspective à une autre et l’originalité qui conduit à faire des associations d’idées inhabituelles. C’est donc cette partie de notre intelligence qui nous donne ces capacités créatives et qu’il faut développer car elle ne recherche pas la bonne réponse à une situation problématique mais envisage toutes les possibilités.
Le fonctionnement de notre cerveau face à un problème est celui-ci : l’individu entend le problème, se le reformule parfois, le comprend, il envisage ensuite des solutions avec la pensée divergente et la pensée convergente puis en sélectionne une. Pour la personne créative, elle cherchera avant tout l’originalité et utilisera la pensée divergente en premier, puis la pensée convergente va recentrer les idées sur le sujet pour faire la sélections des pistes de solution. La personne peu créative va limiter ce stade où la penséedivergente intervient faisant globalement appel à la pensée convergente.

Théories de WINNICOTT

L’enfant serait créatif dès la naissance : « l’enfant perçoit le sein pour autant qu’un sein ait pu être crée ici et maintenant ». Il est donc persuadé dès sa plus tendre enfance que toutes ses actions posent un contrôle sur le monde : Si je cris, c’est ma méthode pour faire apparaître de sein de ma mère. Mes camarades de classes existent parce que je les ai amenés par la pensée. Jusqu’à cet  transition de la vie, que PIAGET nomme la « Théorie de l’esprit » , l’enfant est persuadé que le monde autour de lui vient de lui et est pour lui. Cela ne veut pas dire que l’enfant cesse d’être créatif, il le devient d’une manière différente, par ses réponses à l’autre qui prennent en compte l’autre… C’est alors que la communication devient difficile, dans le sens où certaines choses ne vont plus de soi. À cet âge, la communication évolue rapidement, le vocabulaire se développe et la syntaxe se complexifie… C’est pour les grandes capacités de l’enfant à apprendre un langage à cet âge que des questions se posent au sujet d’intégrer ou non à la maternelle, l’enseignement de langue vivante, donc d’autres langages. C’est pour ces mêmes raisons que je trouve essentiel de développer la créativité et l’expression artistique précisément à cet âge.
Ceci pour en revenir à la pensée de l’enfant dans cette ère transitionnelle : Winnicott dit : « cette aire d’expérience particulière est située entre le dedans et le dehors, entre l’expérience interne, subjective, et l’expérience externe portant sur les objets extérieurs reconnus comme tels. Cette ère transitionnelle, qui gardera toute sa vie sa valeur fonctionnelle est la matrice du processus de symbolisation où le monde interne pourra donner sens au monde externe, à travers des activités telles que le jeu, la rêverie, la vieimaginaire et créative. »
Je comprend cette citation de cette manière : l’enfant vie une période particulière de sa vie qui l’amène à comprendre toutes les bases de la communication par ce vas-et-vient constant entre les interprétations internes et les événements externes. Quotidiennement, il est amené à affiner ses analyses des stimuli externes pour avoir une interprétation plus rigoureuse et juste et ainsi pouvoir répondre correctement. Il enregistre une quantité importante de codes et développe son vocabulaire et ses capacités d’analyse. C’est de cette manière que l’enfant apprend le langage général humain (émotions, gestuelles, signes, grimaces, cris,…) puis celui de la langue.« l’imaginaire est une forme de pensée intermédiaire qui fonctionne de manière associative (jeu, rêve) et analogique (déplacement d’un objet sur un autre, caractéristiques d’un objet qu’il transporte sur un autre). » WINNICOTT souligne de cette manière l’importante place de l’imaginaire pour l’enfant au stade de développement de la théorie de l’esprit. C’est cet imaginaire qui produit les premières analyses internes des évènements externes et qui les corrige. Cet imaginaire en constante évolution chez l’enfant en maternelle fonctionne en partie par les principes d’analogie et de symbolisation entre les stimuli externes et ce qui compose la mémoire du jeune enfant.
L’imaginaire de l’enfant est donc pour lui cet outils précieux qui lui permet en partie de comprendre et d’apprendre. Par ce dernier il acquiert des compétences en communication et peu à peu, il effectue des associations d’idées. Cette période est alors cruciale pour le développement de la créativité, c’est alors qu’il commence à produire des images internes et à s’ouvrir à tout type de langage. Le dessin et l’expression plastique lui permet alors de produire des images riches car instables (reflétant des théories erronées voire farfelues), en recherche de références. Les œuvres de l’enfant questionnent le langage pour savoir ce qu’il doit être. Par sa pensée propre, il pose alors les questions sur le monde à sa manière, par rapport à des analyses préalables conséquence de son expérience. Il cherche les normes de son environnement par peur d’être rejeté, seul ou déprécié. Dès l’école maternelle, l’élève doit être socialisé, mais l’on doit maintenir ce critère de la créativité qu’est cette capacité à questionner les choses qui l’entour, cette curiosité et cette soif de connaissances. Une œuvre plastique créative pourrait alors être une théorie étrange du fonctionnement du monde. Tout adulte se souvient d’une explication saugrenue d’un phénomène qu’il a tenté d’expliquer quand il était encore trop jeune pour le comprendre.
Dans cette période de l’enfance ou la réalité et le merveilleux ont une frontière fragile, il serait exploitable de chercher à utiliser cette tentative d’explication causale des phénomènes complexes pour faire produire des images créatives. (exploitation de cette théorie par la séquence « machine extra-ordinaire »)

Réalisation

Dès la naissance, l’enfant réalise, il matérialise des pensées ou des images : «  »une tentative d’art » plus ou moins active depuis sa naissance, mais qui a pu être entravée pour de multiple raisons. Il faut attendre, par exemple, quel soin porte le tout jeune enfant aux modulations de ses pleurs comme à celles de ses rires, le soin qu’il porte aussi à ses bricolages, mais aussi à quelle solitude il est convoqué tant que sa douleur demeure mal formée. […] Ces efforts de création ne sont véritablement opérants que s’ils sont accueillis comme indices différentiels et preuves de subjectivité.»
Allan Leslie : le nourrisson possède déjà « un langage de pensée », une activité mentale de représentation des faits, cette activité évolue peu à peu pour lui permettre de mieux comprendre le monde. Pour ceci, il utilise un langage intérieur.
Dans l’ensemble de ce qui constitue le développement, ce qui est essentiel c’est le besoin d’extérioriser les choses pour continuer à construire le chemin à parcourir en fonction des réactions de l’environnement. « ce qui souffre chez l’enfant est l’impatience d’un impossible à formuler qui tente de suturer de manière défensive toute ouverture de l’appareil psychique aux données exogènes vécues comme intrusives. » L’enfant éprouve à cet âge une certaine difficulté à s’exprimer et donc à ouvrir sa conscience à son environnement. Cette incapacité est l’outil même qui l’enferme. Il est alors sous l’emprise d’une susceptibilité étouffante car tout autour de lui lui paraît être une menace. L’incapacité à s’exprimer et surtout l’impossibilité d’être compris crée un cercle vicieux enfermant l’enfant. À ce stade, il a besoin d’aide, de ses pairs ou d’autres individus pour « permettre à l’enfant de  »traduire » le langage du corps en d’autres langages »le langage du corps étantle premier que l’enfant apprend car le plus instinctif.

Comment développer la créativité

Théorie de William J.J. Gordon

W.J.J GORDON est le premier à vraiment étudier la question du développement de la créativité chez l’individu. Il débute en 1944 et se fonde sur l’expérience de groupe : « En groupe, nous exprimons plus facilement les idées qui émergent et comment elles émergent que dans un monologue. »
La théorie de la synectique, « processus créateur comme l’activité mentale déployée pour poser et résoudre un problème, lorsque le produit de cette activité est une invention artistique ou technique »pose que :
1- L’aptitude à inventer peut être considérablement augmentée et développée chez les sujets à condition qu’ils comprennent quels sont les mécanismes psychiques qui jouent en eux.
2- Dans le processus créateur, l’élément émotionnel compte davantage que l’élément intellectuel et l’irrationnel l’emporte sur le rationnel.
3- Ce sont ces éléments irrationnels que l’on peut et que l’on doit pénétrer si l’on veut accroître la probabilité de réussite en face d’un problème à résoudre. »
Dès le départ, ces premières notions sur lesquelles se fonde le spécialiste postulent que la créativité appartient bien à la pensée divergente. De même, l’idée à l’état inachevé et incohérent a son utilité car elle fait avancer le raisonnement générale vers la solution novatrice : « Ainsi parachevée, l’idée que l’on exprime apparaît soit acceptable comme vraie, soit inacceptable comme fausse. Elle ne se prête pas aux retouches. Elle vit ou périt sitôt exprimée. On ne peut s’y frayer un passage ou continuer à l’exploiter. » Ce sont les idées bancales, imparfaites, hors-sujets qui dans un premier lieu permettent un éloignement du problème, empêche la résolution de celui de la façon la plus logique, banale et simple… et qui finalement construit un mur empêchant d’accéder à d’autres réflexions vers la solution innovante. Pour cela, W.J.J.GORDON. propose d’ utiliser « l’incongru : les attitudes, les faits et observations qui à première vue et selon le bon sens ne paraissent pasêtre en lien du tout avec le sujet d’étude. »

Pour quelles finalités

Individuelles

Faire évoluer la créativité d’un individu participe au développement de ce dernier. Il est toujours agréable et épanouissant de construire en soi de nouvelles capacités. On se sent alors plus performant, compétent, et l’estime de soi suit cette ascension. C’est une impression d’utilité au monde qui fait aussi jaillir du bonheur : « Mes petites idées ont puun jour aidé quelqu’un… »
On a vu précédemment qu’il n’y avait pas de lien entre l’intelligence et la créativité, mais TORRANCE en 1962 a établit la corrélation entre développement de la créativité et réussite scolaire. Quelque soit le QI d’un enfant, développer sa créativité peut l’aider à réussir.
Au niveau de la créativité même de l’individu, les étapes nécessaires à la créations provoquent énormément de bien-être et de plaisir : la compétitivité, la motivation d’un défit à relever,… : « une excitation mentale, une euphorie à laquelle le chercheur aspire. Se sentir sur une piste est une sensation agréable. Se sentir acteur dans un monde de plus en plus indifférent à l’unité humain, participer. »

Collectives

« L’éducation est l’instrument d’évolution de la société. » c’est alors à nous de réfléchir aux méthodes pédagogiques actuelles et aux objectifs de l’école en générale car la société de demain reflètera de ceux-ci. Face à de nombreux problèmes de tout genre, la population de demain devra se montrer créative afin de trouver des solutions pour ce monde imparfait qu’ils hériteront. C’est le parti pris de H.JAOUI qui se montre très présent dans les entreprises. Il propose de développer la créativité pour faire face à la crise, pour résoudre des problèmes écologiques,… Personnellement, sans lier le besoin de créativité aux problèmes de la société, je pense que la découverte a toujours été un intérêt pour la collectivité et le sera toujours.

Applications pédagogiques

Outils construits à partir des études

Dans quelles conditions…?

Si l’on suit les exigences de la scolarisation de l’enfant, la socialisation et l’étude des normes est l’une des priorités. Dans ce contexte, l’enfant étudie les règles et apprend qu’il n’est pas autorisé à tout faire. L’école apprend donc à l’enfant à brider ses volontés pour que la vie en collectivité soit possible et sécure. L’ensemble de la classe possède donc en elle cette connotation. L’emploi du temps, les rituels, le travail et les consignes régissent la vie du jeune élève et sont visible sur les murs par des affichages pédagogiques.
Un autre monde est possible : pendant mon stage, j’ai appris un des soucis de la séance d’Arts Visuels : l’objectif, la consigne,… la contrainte. Plusieurs des théoriciens que j’ai étudiés se retrouvé autour d’une seule formulation : « libérer la créativité naturelle ».cette émancipation peut se faire en partie par la modification de l’environnement de travail.
Si les enfants sont créatifs dans certaines situations comme le jeu (analogie et symbolique très présentes dans le jeu de rôle, à de nombreuses reprise, on « fait semblant ») il arrive assez souvent qu’ils soient bridés par une situation de travail, avec une consigne et recherchent la solution au problème mis en avant par l’enseignant. Or il pourrait être libéré de ces contrainte en sortant momentanément de la structure classe pour aller « au musée » par exemple. Une salle différente, composés de murs blancs comme dans certaines écoles d’Art, lumineuse, dans laquelle tout ce qu’on imagine peut se produire. Le fait de travailler dans un autre contexte aurait un effet libérateur, celui d’avoir l’impression de s’amuser et non d’apprendre. Dans ce genre de situation plus neutre, il serait plus facile d’entreprendre des activités d’analogie, notamment l’analogie fantastique.

et la contrainte?

La consigne : instruction stricte donné à quelqu’un sur ce qu’il doit faire

il s’agit donc d’un ordre fermé qui fait appel à une réponse, la même pour tous.
La situation-problème est quelque chose de plus intéressant : c’est un obstacle à franchir, qu’importe la méthode, du moment que la solution est originale et pertinente. Paul VALÉRIE a écrit « l’Art vit de contrainte et meurt de liberté ». En effet, « La créativité n’a de sens que si elle n’est pas livré à elle-même, car elle ne peut être opératoire que si le désir de crée se heurte à des obstacles. » . De nombreux processus cognitifs ne peuvent être stimulés qu’à partir d’un défit, d’une contrainte. L’homme a toujours découvert le meilleur de ses capacités et de son efficacité dans l’adversité.« On ne crée pas à partir de rien. »

Propositions pédagogiques

Voici quelques activités, certaines d’entre elles ont pu être testées en classe lors de mes stages. J’ai récolté quelques informations par l’enregistrement audio des propositions des élèves (surtout activité 1). J’ai voulu comparer les productions plastiques des enfants tout au long de l’année avec celles produites lors des séances que j’ai mis en place mais trop peu de travaux avaient été fait dans un but artistique. Je ne comptais pas prouver que mes activités avait considérablement développé leur créativité, ce n’est pas possible pour une démarche de recherche aussi courte. Par contre j’ai apprécié d’avoir pu observer des actes créatifs, une attention particulière de l’enfant, un plaisir de faire, de la curiosité, voire de l’émerveillement, de la motivation et de l’ambition créative. J’ai été heureuse d’avoir pu observer quelques symptômes extérieurs d’un esprit producteur d’idée.

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Table des matières
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I – LA CRÉATIVITÉ
I.1 Définitions
I.1.1 Définition de la créativité
I.1.2 Origine : Théorie historique de Mihalyi Csikzentmihalhyi
I.2 Processus cognitifs
I.2.1 Nous créons à notre insu
1.2.2 fonctionnement binaire de la pensée humaine : Pensée convergente/divergente
I.2.3 L’imaginaire, l’émergence de l’idée et la création
I.3 L’enfant : les étapes à franchir avant de créer
I.3.1 Intelligence
1.3.2 Théories de WINNICOTT
I.3.3 Réalisation
I.4 Comment développer la créativité
I.4.1 Théorie de William J.J. Gordon
I.4.2 Le brainstorming
I.5 Pour quelles finalités
I.5.1 Individuelles
I.5.2 Collectives
II – APPLICATIONS PÉDAGOGIQUES
II.1 Dans quelles conditions…?
II.1.1 Environnementale
II.1.2 et la contrainte?
II.2 Propositions pédagogiques.
Activités de développement de la Créativité :
Séances en Art visuel
1 Bulletin officielhors-série n° 3 du 19 juin 2008, Ministère de l’éducation nationale et ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
SITOGRAPHIE
ANNEXE1 : LATAXONOMIED’HAINAUT
ANNEXE2 : TAXONOMIE DES ACTES INTELLECTUELS DED’HAINAUT: (DE LA PLUS
ÉLÉMENTAIRE À LA PLUS COMPLEXE)
ANNEXE3 : LASYNECTIQUE SELONGORDON
ANNEXE4 : LESKAPLAS

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