FOI ET RAISON CHEZ GHAZALI

La philosophie comme cheminement initiatique

     Créant l’Académie, et lui donnant le statut d’une « confrérie religieuse », Platon fait de la philosophie et de son enseignement une affaire d’école. Dès lors la définition platonicienne de la philosophie se conçoit aisément : elle est un cheminement vers le vrai selon un itinéraire initiatique, où le point de départ et le point d’arrivée se confondent dans la même personne. Platon en a longuement exposé le contenu dans sa célèbre allégorie de la Caverne décrivant l’homme qui entreprend le dur cheminement de la connaissance. Le récit décrit donc l’ascension d’un homme , du plus bas degré de le condition humaine jusqu’à un grade quasi divin. Dans la caverne en effet, les non-initiés sont décrits comme des prisonniers plongés dans l’obscurité. Le dos tourné à la lumière, ceux-ci ne voient de la réalité que les ombres des marionnettes au dehors renvoyées par la lumière d’un feu. Enchaînées par le poids de la tradition, les hommes sont persuadés que ce qu’ils voient est la réalité en soi et que cela seul  est vrai. L’on sait déjà que l’enfance qui n’est pas vierge de savoirs est le lieu des erreurs et des connaissances fausses. Ceci nous permet d’établir un parallèle entre cette enfance à la fois innocente et pervertie, et ses hommes, persuadés de détenir une vérité qui n’est en fait qu’une ombre. Tous deux ne sont pas conscients de leur manque de savoirs. En revanche il souffre du trop-plein d’apparences immédiates auxquelles ils adhèrent fanatiquement . Plongé dans cette obscurité, le prisonnier n’a ni l’idée ni les moyens de s’en défaire. Il faut une personne déjà initiée, déjà philosophe, pour se pencher sur lui, lui ôter les chaînes et même le contraindre à se lever et à tourner la tête. Sans ce médiateur, ce maître, point de se débarrasser de cette adhérence, de prendre le recul et de faire un discernement lucide. Ce faisant, le maître tire un prisonnier de la caverne, et par des dialogues et des discussions, l’oblige à gravir les différentes étapes qui vont le conduire jusqu’à la contemplation de la vérité. Ce qui est intéressant, se sont les souffrances morales que doit endurer le prisonnier, sa tentation de revenir en arrière où la tranquillité lui était assurée, bref la difficulté qu’éprouve tout homme à se départir de ses vieilles connaissances et de rechercher la vérité par le biais du dialogue, de la remise en question, de la voie de la patience, de la ténacité et du désintéressement. Cette première phase, bien que négative, peut engendrer une initiation positive, à condition de ne pas trop vite aller en besogne. Aussi, avons-nous découvert précédemment un prisonnier complètement enchaîné par un défaut de lumière. Or une conversion trop brusque aux réalités et due à l’excès de lumière peut l’éblouir, l’aveugler et le plonger dans une nouvelle nuit. D’où la nécessité de procéder par étapes, en lui montrant d’abord des étoiles de plus en plus brillantes, puis la lune et au terme de l’itinéraire, le soleil. Notre prisonnier fraîchement délié passera ainsi du « plus clair pour lui et du plus obscure en soi » au « plus clair en soi et au plus obscure pour lui » et enfin, « au plus clair en lui et en soi »20. En vérité, Platon suggère de passer d’abord par les disciplines comme l’arithmétique, la géométrie ou l’astronomie afin de se rendre capable d’aborder la dialectique. Pour la recherche méthodique et philosophique de la vérité, l’homme se débarrasse donc de ses connaissances immédiates qui l’induisent en erreur. Cette recherche va entraîner des luttes, des douleurs, des renoncements. Le dialogue correspond bien à ce procédé de recherche. Même si la présence nécessaire d’un maître rend les opérations plus faciles, il n’en demeure pas moins que le véritable dialogue est d’abord celui de l’âme avec elle-même : c’est ce qu’on nomme penser. Aux amis du savoir, Platon fait comprendre que l’âme du philosophe est « déliée » du corps par la philosophie. C’est pourquoi une fois prise en main , les âmes enchaînées, « la philosophie leur donne avec douceur ses raisons ; elle entreprend de les délier en leur signalant de quelles illusions regorge une étude qui se fait par le moyen des yeux, de quelles illusions à son tour celle qui se fait par le moyen des oreilles et de nos autres sens ; en leur persuadant de s’en dégager, de reculer à s’en servir, à moins de nécessité ; en leur recommandant enfin de s’assembler, de se ramasser au contraire sur elles- mêmes , de se fier à rien d’autre qu’à elles mêmes ». Etant le langage imagé des principes, les mythes sont des complexes, des archétypes que Platon appelle Idées. La doctrine des Idées est étroitement liée à celle de la réminiscence et de l’immortalité de l’âme. Cette âme qui a existé avant nous et qui existera toujours a déjà aperçu ces Idées dans un autre monde. Dans le mythe de Phèdre , Platon montre l’âme qui, montant au ciel, réussit à contempler les Idées de la voûte céleste. De cette contemplation elle ne garde qu’un souvenir obscur que la philosophie s’efforce d’éclaircir. La théorie de la réminiscence développée dans le Ménon , Socrate rappelle que selon la vielle tradition des prêtres et poètes, l’âme de l’homme est immortel et sans cesse renaissante dans des vies différentes et « ayant contemplée toutes choses, et sur la terre et dans l’Hadès elle ne peut manquer d’avoir tout appris. Il n’est donc pas surprenant qu’elle ait, sur la vertu et le reste des souvenirs de ce qu’elle en a su précédemment. La nature entière étant homogène et l’âme ayant tout appris, rien n’empêche qu’un seul ressouvenir (c’est ce que les hommes appellent savoir) lui fasse retrouver tous les autres, si l’on est courageux et tenace dans la recherche, car la recherche et le savoir ne sont que réminiscence ». Pour convaincre Menon devenu sceptique, Socrate fait venir un esclave qui parvient après tâtonnement, à découvrir comment doubler la surface d’un carré. Le jeune esclave non instruit de géométrie est en lui porteur des idées innées que sont par exemple les propriétés de la diagonale du carré. Bien mieux, il était un être asservi et à force de désapprendre ses préjugés sur la géométrie, finit par trouver la solution. Socrate n’ayant pas appris à l’esclave le théorème de géométrie à provoquer en lui un ressouvenir par la seule vertu du dialogue. En définitive, il saute aux yeux que toute connaissance est donc re-connaissance et rien ne peut être compris par nous qui n’évoque pas un de nos souvenirs ; de même, nous ne pouvons rien admettre avant de pouvoir le rapprocher d’un précédent conservé dans notre mémoire. Analysant le Phèdre, J-P. Dumont va plus loin, car « le Phèdre justifie la théorie de la réminiscence, par la représentation d’un lieu, d’un espace céleste et même supra céleste des Idées où les âmes se nourrissaient, avant leur chute, de la contemplation des essences qui font à la divinité cortège. Tout délire : amoureux, poétique, mystérieux, où l’âme oublie sa condition présente et déchue, permet de retrouver la vision des félicités perdues, sans intermédiaire, mais par une sorte de toucher du Bien lui-même ; et les élans de l’âme, ses désirs et son regret du divin sont autant de signes de l’empire qu’exerce seul sur nous ce qui nous a déjà frappés. La dialectique est donc autant une entreprise de restauration de notre véritable nature qu’un moyen de notre connaissance ». Dans le Coran, de sourate en sourate, le mot « rappel » revient sans cesse pour rafraîchir la mémoire des croyants. Au Prophète Muhammad, Dieu n’a cessé de dire « Lis et répète, rappelle, renouvelle, remets à la conscience ce qui a été si souvent dit et si souvent oublié »27. En ce sens, le Coran devient un rappel en langue claire, rappel de ce qui est éternel et qui peut être perçu instantanément par l’âme. Parlant de cette plénitude, Eva de Vitray affirme que l’homme en a eu connaissance avant sa naissance. Dans la foulée, elle rend hommage à Platon : « Je vous ai dit combien j’aimais Platon. Eh bien, je retrouve sans cesse dans le Coran des tas de choses qui appartiennent à Platon et notamment la notion de réminiscence. Le rappel intérieur en quelque sorte, la notion du témoignage qui est si fondamentale dans l’Islam puisqu’on ne devient musulman qu’en témoignant qu’il n’y a Dieu que la Divinité.

La philosophie est science divine

       C’est avec Aristote surtout que la philosophie est considérée comme une science divine, et pour cause ! elle « aurait le divin pour objet »41 et que « tous admettent en effet que Dieu est au nombre des causes et qu’il est un principe »42. Cette unanimité affichée conduit à une piété universelle où la philosophie peut être identique à la théologie. De plus elle permet l’avènement d’une science des premiers principes et des premières causes. N’ayant d’autre fin qu’elle-même, une telle science divine est autonome et ne peut être comparée aux autres sciences habituelles. D’ailleurs sa valeur et sa portée dépasse la capacité humaine. C’est pourquoi Aristote déclare : « De même que nous disons libre l’homme qui vit pour lui-même et n’appartient pas à un autre, de même « la science première » est la seule libre d’entre les sciences : elle seule en effet n’a d’autres fins qu’elle-même. C’est pourquoi on pourrait justement penser que l’acquisition en est plus qu’humaine, car l’humaine nature est à tout asservi, de sorte que, comme dit Simonide, Dieu seul aurait ce don et qu’il est convenant que l’homme ne cherche pas une science à sa portée. Evidemment si les dires des poètes ont quelque importance et si Dieu est jaloux de nature, il doit surtout l’être à ce propos et ceux qui y excellent doivent être informés. Mais Dieu ne peut être jaloux et selon le proverbe, les poètes sont de grands menteurs »43. Par cette parole, on s’aperçoit que la vieille sagesse grecque qui invite à connaître seulement « ce qui est à nos pieds » s’écroule tranquillement. Ce qui compte maintenant, c’est l’acquisition de la science première. Puisque Aristote comme Platon jugent que « la jalousie se tient hors du chœur des dieux »44, il revient donc à l’homme de se départir de ce désir, non de posséder quelque chose, mais d’en voir priver le voisin45. On ne saurait attribuer ce sentiment mesquin46 et bas à Dieu dans ses rapports avec l’homme. Il est inhérent à la nature humaine. Pour y échapper, il faut s’adonner à la philosophie. Malheureusement la plupart des hommes ne sont pas capables d’être philosophes. Ne devient philosophe qui le désire, mais qui le peut. La philosophie est alors la plus haute des sciences. Sa morale recommande à l’homme d’ « oser goûter au bonheur de la pensée divine »47. Mais le bonheur suprême est réservé à la mince élite qui s’adonne à l’activité contemplative de l’esprit. Parce qu’elle mène au bonheur suprême et procure un plaisir proportionnel à l’effort fourni, l’activité contemplative diffère des autres activités utiles. Définie comme étant hiérarchiquement supérieure, la métaphysique est au-delà de la nature ; elle constitue une science des « objets les plus élevés ». Et si l’on met l’accent sur la primauté , la science suprême est la théologie. Dans ce cas la science la plus divine est celle que possède Dieu et celle qui traite des choses divines. Toutefois, il faut préciser que l’Etre divin diffère des autres êtres. Il n’est pas réductible aux catégories de quantité , qualité, temps, lieu, etc.. Ne connaissant ni la naissance ni le devenir, ni la mort, il est Cause suprême, Premier Moteur qui meut tout le reste. Parce qu’il est le suprême connaissable et en même temps la Pensée suprême, Dieu se pense lui-même et par conséquent il est la Pensée de la pensée. C’est pourquoi Aristote dit qu’en Dieu « la pensée se pense elle-même dans la conception de son objet »48. Une fois encore, la vie philosophique participe du mouvement de pensée par lequel Dieu se pense lui-même. Tout porte à croire « qu’une telle vie dépasse les forces humaines : ce n’est pas en tant qu’homme qu’on vit ainsi, mais en tant qu’on dispose en soi de quelque chose de divin » Dominique Folscheid s’étonne d’une telle conclusion paradoxale : « Au moment où l’homme atteint sa fin suprême, dit-il, voilà qu’il la dépasse et devient plus qu’homme. En effet une telle fin n’est plus humaine mais divine. Tout se passe comme si l’homme était l’être qui doit être plus que luimême pour être lui- même »50 . Quoi qu’on dise et toutes différentes faites, la vie en Dieu « est comparable à ces brefs instants qui sont le meilleur de la nôtre : c’est ainsi qu’elle est toujours en lui _ ce qui pour nous est impossible »51. Or le vrai bonheur ne se trouve « qu’en une existence accomplie, car une hirondelle ne fait pas le printemps, et un seul beau jour ne le fait pas non plus : ainsi ni à la béatitude ni au bonheur ne suffisent un seul jour ni un peu de temps »52. Ce qui compte en philosophie, c’est moins ces instants de pensée brefs et soudains que leurs grâces et leur intensité qui conduisent à une béatitude « merveilleuse »53 qu’on croirait éternelle : « si donc la pensée est divine au regard de l’homme, de même la vie selon la pensée au regard de la vie humaine. Il ne faut donc pas suivre ceux qui conseillent d’avoir des pensées humaines puisque on est homme et des pensées mortelles puisqu’on est mortel, mais autant qu’on le peut il faut s’immortaliser et tout faire pour vivre selon ce que l’on a de plus fort en soi : le volume en est faible mais sa puissance et sa dignité l’emportent davantage sur tout le reste »54. Il est donc évident chez Aristote que la vie n’est pas tiraillée entre deux mondes comme chez Platon, mais elle ne serait pas la vie sans cette tension intérieure. Bien mieux, la vision de l’homme d’Aristote n’est pas seulement utilitaire, mais elle est aussi contemplative et procure un plaisir inexplicable. L’on sait déjà qu’en s’inscrivant dans un exercice de la pensée contemplative, le bonheur suprême permet à l’homme de vivre selon ce qu’il y a en lui de divin. Cette doctrine grecque a joué le rôle d’éclaireur pour le christianisme. En effet, en la reprenant en son compte, la théologie chrétienne est parvenue à interpréter « la révélation de la grâce divine dans le Nouveau Testament et sa promesse d’une béatitude éternelle »55. Aussi, les instants de bonheur et d’intensité résultant d’une pensée qui s’éprouve elle-même ont-ils convaincu Aristote de l’immortalité de l’âme dont l’homme est porteur. Ce n’est pas en tant que croyant chrétien qu’il aboutit à cette certitude. Et pourtant lorsqu’il situe le bonheur de l’homme dans la pensée et non dans l’action, il a ainsi proposé à la théologie chrétienne une interprétation de la béatitude _ en terme de connaissance_ par la contemplation. L’épître de Paul en donne la justification : « Mais quand sera venu ce qui est parfait, ce qui est partiel s’évanouira… nous voyons maintenant le reflet de l’énigme dans un miroir : nous ferons alors face à face. Maintenant je ne connais qu’en partie : alors je connaîtrai comme je suis connu ».

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PHILOSOPHIE ET RELIGION
CHAPITRE 1 : L’UNITE DE LA PHILOSOPHIE ET DE LA RELIGION
Arguments
1- l’Inspiration platonicienne
a .La Mort de Socrate
b) La philosophie comme cheminement initiatique
1-2 Aristote et la Théologie
a. La philosophie est science divine
b) Hellénisme et Christianisme
1-3 Rapports foi et raison
a) De la théologie naturelle
b) A la théologie révélée
Résultats de l’enquête
CHAPITRE 2 : LA PHILOSOPHIE ISLAMIQUE
Arguments
2.1 les sources de la pensée islamique
a .les sources internes
b- les sources externes et les traductions
2- 2 La pensée réligieuse
a l’exotérisme ( mu’tazilisme, ash’arisme , kalam)
– Mu’tazilisme
Les ash’arites
L’ésotérisme ( Shi’ isme, mouvements mystiques )
Les Shi’ ites
-Le mysticisme
Le mysticisme juif
Le mysticisme chrétien
– Le Mysticisme hindou
– Le mysticisme islamique
2-3 Les courants philosophiques
Aperçu d’ordre général ( falsafa)
b )Relations du soufisme avec la philosophie
Résultats de l’enquête
DEUXIEME PARTIE : L ‘ESTIMATION DES VALEURS DE FOI ET RAISON
CHAPITRE PREMIER : L’INVENTAIRE SUCCINCT DES NOTIONS DE FOI ET RAISON
Arguments
1.1Autour de la philosophie
a) Origine et sens des notions de foi et raisons
b) Les rapports entre foi et raison
La raison antique
Le conflit de la raison et de la foi
1.2–En milieu Chrétien
a- L’instrument de la théologie
b) La raison médiévale
L’intelligence de la foi
L’illumination divine
1.3.En milieu musulman
a) La notion de Aql
La notion de Aql dans le Coran
La notion de ‘ Aql dans les différentes écoles
La profession de Foi
b)Raison et Révélation
La position du Kalam
CHAPITRE II : EVALUATION RELIGIEUSE DE LA FOI ET DE LA RAISON CHEZ GHAZALI
Arguments
2.1 Les notions de Foi et Raison dans les œuvres de Ghazali
a) La profusion de sens
La Foi
1°) Foi par soumission aveugle à un enseignement traditionnel (Taqlid)
2°) Foi par dévoilement (Kashf)
La Raison
La classification des facultés de l’âme humaine
Identité entre le cœur et la raison instinct affermie
2-3 Au-delà du ‘Aql (Raison)
a)Supériorité de la connaissance prophétique
b) La connaissance mystique (soufique)
Résultats de l’enquête
TROISIEME PARTIE : DE LA DEGRADATION DE LA RAISON AU TRIOMPHE DE LA CONNAISSANCE MYSTIQUE
CHAPITRE I : DROITS ET LIMITES DE LA RAISON
Arguments
1-1 Le doute vécu
a)-L’indépendance d’esprit de Ghazali
b- Le doute comme une maladie
1-2 La notion commune de « lumière divine »
a- Première étape de la conversion de Ghazali
b- L’appréciation critique des catégories de recherches
La science de kalam
La philosophie
Les ta’limistes ( les batinistes)
1-3 Seconde étape de conversion de Ghazali
a- De la vérité de l’ascèse
L’abandon à Dieu ( tawakkul)
b- A la rencontre de Dieu ( Wajd)
Résultats de l’enquête
CHAPITRE II : LE TRIOMPHE DE LA CONNAISSANCE MYSTIQUE
Arguments
2-1 Sentiments de la divine présence dans le cœur ( qalb)
a- Le cœur comme organe subtil, divin et spirituel
b- Le cœur, principe et source de la connaissance
Posséder Dieu dans le cœur.
2-2 La notion de la ma’rifa ( la connaissance)
a- Ghazali et les nuances de la gnose mystique
Sens ordinaire
Sens spécial
Sens technique
Les nuances de la gnose
b) L’extase de Plotin et le faua ‘ de Ghazali
2-3 Degrés des états intérieurs
Aux instants métaphysique et mystique
b-La hiérarchie des sagesses spéculative, théologique et mystique
Résultat de l’enquête
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
1-Termes techniques
2-CITATIONS CORANIQUES
3-CITATIONS DE HADITHS
4-CITATIONS BIBLIQUES
5-OUVRAGES CITES

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