Déflateur du PIB
Le déflateur du PIB est le rapport entre le PIB nominal et le PIB réel. Il fournit le prix moyen des biens dans le PIB et indique le niveau actuel des prix par rapport à celui de l’année de base. C’est un indice de prix pour l’ensemble des biens et services finaux de l’économie. Cette mesure donne une image plus globale et plus exacte de l’inflation, mais ses délais d’établissement sont beaucoup plus longs et qu’il ne tient compte que des biens et services produits sur le territoire national. Cette dernière situation est dû au fait que les produits importés ne sont pas intégrés dans le PIB ce qui fait que leur prix n’apparaît pas dans le déflateur du PIB. Ce dernier est rarement utilisé comme mesure de l’inflation au profit de l’IPC.
Déflateur du PIB == [PIB nominal / PIB réel] * 100
Les différents régimes de change et la notion de parité
Nous verrons ci-dessous les différents régimes de change qu’on peut trouver dans une économie ainsi que la notion de parité de taux au niveau des échanges internationaux.
Les régimes de changes ou des taux de change : La définition de régime de change varie selon les politiques de change adoptées par chaque pays. Des nombreux analystes cherchent à expliquer à partir des modèles économiques les différents aspects de régime de change, afin de permettre aux divers responsables de prendre des décisions plus restreintes sur les politiques de change aussi que politique monétaire dans un environnement macroéconomique ouverts ou fermé. Pour mieux comprendre, nous définitions quelques notions de régimes de change tels que :
Le change fixe : Ce taux de change est fixé à la suite d’accords internationaux et les banques centrales assurent la stabilité des taux de leur monnaie par leur intervention sur les marchés des changes. Ce système de change fixe est donc un système de marché libre des changes est supprimé, et où l’Etat fixe unilatéralement la valeur de sa monnaie. Les changes fixes facilitent le développement des échanges internationaux puisque la fixité supprime le risque de change. Cependant, le système ne peut fonctionner correctement si les économies en présence divergent trop. Ainsi un pays qui a une inflation plus rapide verra se creuser son déficit extérieur forçant les institutions monétaires qui sont la banque centrale à puiser sur les réserves ou recouvrir à l’emprunt, d’où la notion du flottement. C’est la raison pour laquelle la réalité est différente du système d’échange fixe purs.
Le change flottant : système dans lequel le taux de change entre deux monnaies est défini par le marché. Dans ce système de change, le taux de change d’une monnaie varie librement pour équilibrer les offres et les demandes de devise. Contrairement au précédent système de change, la banque centrale n’intervient pas, du moins en théorie, et la balance est équilibrée. Elle n’a même pas à conserver des réserves de change le système comporte en outre un mécanisme de rééquilibre automatique des balances des paiements courants17. Un déficit entraîne une baisse de la monnaie qui tend à corriger en relaçant les ventes et en freinant les achats, et inversement la politique économique devient plus autonome par rapport au problème de l’équilibre extérieur, puisque, celui- ci se corrige de lui-même18. En fin la spéculation est freinée par rapport au système des échanges fixés ajustables19. Où de grandes vagues spéculatives précédant les réajustements prévisibles des parités. Pour certains analystes du système, il entraîne un ralentissement du commerce international à cause du risque de change accru. Il accroît les tendances inflationnistes, puisque les institutions peuvent se permettre des taux d’inflation élevés, annulés par les variations de change. Le fonctionnement réel des changes flottants, depuis mars 1973, n’a présenté ni les avantages ni les inconvénients décrits, car il ne s’agit pas d’un flottement pur mais administré les fluctuations du change ont en effet été contrôlées par les banques centrale pour éviter de trop grands qui nuiraient aux échanges internationaux en multipliant les risques de change.
Le change glissant ou crawling-peg : Il consiste sur des réajustements très fréquents, mais irréguliers du taux de change qui sont en fait des dévaluations de très faible ampleur. Ce système permet d’adapter le taux de change à l’évolution des prix. Le taux de dévaluation est calculé tenant compte de l’évolution des prix interne et chez les divers partenaires commerciaux, de façon à maintenir les prix des biens exportés exprimés en devises, à un niveau stable. Il favorise ainsi les exportateurs, en outre, il décourage la spéculation car les profits ou les gains sont plus faibles sur des pourcentages de dévaluation et des intervalles très réduits. Alors que la version absolue s’attache au rapport au rapport des niveaux de prix la version de PPA relative s’attache des variations de prix. Dans cette version de PPA stipule que le prix et les taux de change d’une manière qui préservé le rapport des pouvoirs d’achats intérieurs et extérieurs de chaque monnaie.
Les cycles long terme
Cette partie s’appuiera essentiellement sur une étude menée par Michael Rosenberg, étudiant les cycles longs terme du dollar. Nous verrons alors qu’il existe bien des cycles à long terme, influencés par une série de données économiques. En effet, le dollar, depuis le flottement des taux de change (1973), s’est à la fois apprécié et déprécié, avec pour chaque période, des caractéristiques communes. Premièrement l’amplitude des mouvements du taux de change du dollar a généralement surpassé les prédictions du marché, en ne suivant pas les cycles typiques de l’économie américaine ainsi que des économies étrangères, avec pour la plupart du temps des périodes de 5 ans (7 ans= cycle des affaires en macroéconomie). Deuxièmement, à la fin de chaque cycle majeur, le dollar a tendance à être surévalué. Les évolutions structurelles de la balance interne d’un pays s’avèrent être largement responsables de la création de cycle sur le long terme. Michael Rosenberg le souligne notamment dans son étude ; dans la seconde moitié des années 1990, le boom de l’investissement américain ainsi que la croissance structurelle de la productivité américaine ont été responsable de l’ascension du dollar pour les années 1995-2002. La révision à la hausse du dollar par rapport à son taux de change d’équilibre s’est faite graduellement et non pas instantanément (contrairement aux affirmations de plusieurs théories). Ce qui selon Mr Rosenberg pourrait expliquer l’existence de longues périodes de hausse et de baisse, créant ainsi plusieurs cycles d’ajustement. L’existence de la plupart des cycles n’est dans la plupart des cas pas due par un unique choc interne ou externe, mais plutôt par une série de chocs séparés qui se renforcent mutuellement en influençant à la hausse ou à la baisse le taux de change.
Définition du « pass-through » du taux de change
Le pass-through du taux de change fait référence à la variation des prix intérieurs causée par une variation du taux de change et plus précisément, il se peut se définir comme suit selon Goldberg et Knetter (1997) : « variation en pourcentage du prix en monnaie nationale d’un bien importé induite par une variation de un point de pourcentage du taux de change nominal entre le pays exportateur et le pays importateur ».
Le canal direct
Dans le cas du pass-through du taux de change qui passe par le canal direct, le mécanisme de transmission se fait en deux étapes. En premier lieu, la dépréciation du taux de change se répercute sur les prix à l’importation, et en second lieu, ce sont les variations des prix des importations qui influent sur les prix à la consommation. Cependant, le degré de transmission des variations des prix des importations vers l’indice des prix à la consommation (IPC) dépend de la part qu’occupent dans le panier de consommation les biens importés vu que le panier de consommation que l’on utilise pour le calcul de l’IPC d’un pays comprend habituellement des biens produits au pays et des biens importés. De la sorte, suite à une dépréciation de la monnaie nationale, les prix des importations vont augmenter ; une augmentation qui va s’appliquer à la fois sur les prix des biens importés finaux et intermédiaires. Dans le cas d’une majoration des prix des biens importés intermédiaires ou des intrants, cela se traduirait par une hausse des coûts de production, des prix des biens finaux et produits finis qui conduirait à une augmentation des prix à la consommation.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION
PARTIE 1 : REVUE DE LA LITTERATURE
Chapitre 1 : Approche théorique de l’inflation et taux de change
Section 1 : Théorie de l’inflation
Définition
Mesures de l’inflation
Calcul de l’inflation
Types d’inflation
Les causes de l’inflation
Les conséquences de l’inflation
Section 2 : théorie de change
Description et différents forme de taux de change
Les déterminants des taux de changes en économie Ouverte et fermée
Le concept de taux de change réel d’équilibre
Chapitre 2 : approche théorique du « pass-through »
Section 1 : Généralité sur le pass-through du taux de change
Définition du « pass-through » du taux de change
Les catégories de pass-through du taux de change
Les déterminants du pass-through du taux de change
Section 2 : Les canaux de transmission du pass-through de taux de change
Le canal direct
Le canal indirect
Chapitre 3 : Résultats des recherches empiriques antérieures
PARTIE II : ANALYSE EMPIRIQUE
Chapitre 1 : Analyse descriptive des faits
Section 1 : Contexte macroéconomique de Madagascar
Evolution du taux de croissance annuel du PIB
Contexte du taux de change
Contexte de l’inflation
Section 2 : Analyse descriptive sur les relations entre les variables
Evolution de l’indice des prix à la consommation, du taux de change nominal, la masse monétaire M3 et l’indice de prix à l’importation
Variation de l’indice des prix à la consommation et du taux de change effectif nominal entre Janvier 2005 et Décembre 2015
Chapitre 2 : Modélisation
Section 1 : Les données du modèle
Section 2 : Représentation du modèle
Test d’ADF sur la stationnarité des variables
Détermination de l’ordre des retards
Test de cointegration
Estimation du modèle à correction d’erreur
Chapitre 3 : résultats empiriques
Section 1 : Résultats à long terme
Section2 : Résultats à court terme
Impacts des chocs de la base monétaire sur l’inflation
Analyse de la décomposition de la variance
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
OUVRAGES
ARTICLES
WEBOGRAPHIE
ANNNEXE
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