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Les étapes de développement
Pour promouvoir le développement, les investisseurs doivent avoir confiance aux institutions sur place sinon pas d’investissement. Le développement peut aussi se définir comme une transformation de structures économiques, démographiques, sociales. Une structure économique qui privilégie l’industrialisation et une systématisation de l’appareil productif, c’est-à-dire une complémentarité entre secteur primaire et secteur secondaire, mais nous avons une économie dualiste, on est aussi dans une économie déstructurée et désarticulée, or le développement implique cette systématisation. Si on considère l’aspect qualitatif, le développement implique un changement de comportement, un changement de niveau de vie, il faut s’intéresser à la qualité environnementale et sociale en suivant la pyramide de MASLOW. Le développement suit le même parcours parallèle que la pyramide de MASLOW. C’est-à-dire que les individus s’efforcent à satisfaire les besoins les plus primaires avant de chercher à satisfaire les types de besoins comme la qualité environnementale. Si on regarde l’évolution de la croissance dans les pays développés, on remarque qu’ils ne croissent qu’à 1 à 2% seulement, ils ne se soucient plus à augmenter leur revenu national, ils cherchent seulement à améliorer la qualité de leur vie. Exemple : demande d’une qualité environnementale plus meilleure, recherche de produits bios. Cela est renforcé par la thèse de la convergence selon laquelle tous les pays en voie de développement vont tendre vers la même direction que les pays développés. Cela est modélisé par l’économiste appelé ROSTOW par ses 5 étapes de développement que les pays en voie de développement doivent suivre.
1ère étape : société traditionnelle qui est caractérisée par la prépondérance de l’agriculture de subsistance, des faibles infrastructures et par la domination du secteur primaire ;
2ème étape : celle où les conditions préalables au démarrage sont réunies, c’est-à-dire le progrès technique, un Etat centralisé, une ouverture vers le marché et un accroissement de l’investissement dans le PIB ;
3ème étape : phase de démarrage ou décollage sur courte période où l’investissement est considérable et où les conditions institutionnelles favorables s’installent ;
4ème étape : la marche vers la maturité qui s’inscrit sur une longue période et se caractérise par une généralisation de nouvelles technologies et d’une part des investissements supérieur à 10% du revenu national. Une spécialisation de l’économie et des réformes institutionnelles et sociales.
5ème étape : l’ère de la consommation de masse, c’est-à-dire une augmentation de la qualité des services, une augmentation soutenue du revenu par habitant, une recherche de la qualité dans la consommation, une démocratisation croissante. Cette thèse peut être acceptable mais cela n’explique pas le parcours de tous les pays du monde, à l’exemple de la Chine qui n’a pas suivi ce chemin ; il n’y avait pas de réforme dans l’agriculture chinoise, la Chine avait focalisé leur effort dans une industrialisation croissante. Pourtant, ces 5 étapes ont été aperçues dans toutes les économies occidentales.
Les modèles en économie du développement
Le modèle de Lewis
Le modèle de LEWIS initié en 1954 montre un dualisme rural – urbain. Repris et interprété par TODARO en 1969. Le modèle de LEWIS suppose l’existence de 2 secteurs : Secteur moderne et secteur traditionnel qui sont des secteurs qui s’opposent catégoriquement car le secteur moderne est capitalistique, doté d’une forte productivité, c’est-à-dire l’industrie. L’Hypothèse de LEWIS est que l’industrie investie la totalité de son profit donc c’est un secteur qui accumule le capital. Le secteur traditionnel, c’est-à-dire l’agriculture ou agriculture de subsistance se caractérise par une offre de travail illimité, le secteur moderne en offrant une opportunité de travail donc de salaire, attire la main d’œuvre rurale et par conséquent renforce l’exode rural. C’est la « thèse de LEWIS ».
Le secteur traditionnel caractérisé par l’abondance de la main d’œuvre, d’où l’hypothèse où l’offre de travail est illimitée. Une abondance de main d’œuvre qui se traduit par la nullité de la productivité marginale de cette main d’œuvre. Il y a aussi la baisse de la productivité moyenne qui se traduit par une baisse des salaires ruraux, qui réduite le minimum de subsistance des travailleurs. La conséquence est le départ d’une partie de main d’œuvre rurale, car cela est nécessaire et inéluctable, vers la ville jusqu’à la productivité marginale positive, c’est-à-dire une ville qui n’a pas atteint la capacité maximale de production. Une autre hypothèse est que le salaire dans le secteur moderne est constant dans un premier temps, l’offre de travail considéré comme parfaitement élastique, cela veut dire qu’il n’y a pas de distorsions sur le marché du travail, inexistence de la rigidité. Si 10 personnes se présentent sur le marché, tous ces 10 personnes sont recrutées. Nous pouvons conclure alors qu’il y a une complémentarité entre le secteur moderne et traditionnel. Et qu’il existe un renforcement mutuel entre secteur rural et moderne. La production dans la secteur moderne est de type Y = F (L, K, P)
Dans le secteur moderne K est alloué de la sorte que K augmente de K1 à K2 avec K2>K1, c’est-à-dire que le secteur moderne réinvestit tous son profit pour avoir une production en augmentation continue. Cette augmentation de K1 à K2 permet un recrutement d’un surplus de main d’œuvre rurale puisque le secteur moderne est fortement capitalistique, il utilise plus de machine et pour faire tourner toutes ces machines, on a besoin plus de travailleurs, c’est cela qui explique ce recrutement continu. Dans le secteur traditionnel, la fonction se présente comme suite : Y = F (L,K,p)
L représente une main d’œuvre illimité, K représente le stock de capital, p c’est la technologie ou progrès technique qui est négligeable en milieu rural.
Le départ de L du secteur traditionnel est traduit comme un transfert du secteur rural vers le secteur moderne, et cela réduit au déséquilibre entre rural et urbain, et qui favorise le développement d’un pays.
Les Limites du modèle de LEWIS
Le départ d’un surplus de main d’œuvre rurale se traduit par une augmentation de la productivité marginale à partir d’un seuil. S’il y a une augmentation de la productivité moyenne à consommer, c’est-à-dire qu’il y a une augmentation de la production moyenne avec une diminution des bouches à nourrir, donc le salaire augmente progressivement et il arrive un moment où les productivités marginales s’égalisent pour le secteur moderne et rural. A ce niveau, le transfert s’arrête, si c’est gagner le même salaire, pas la peine de partir. L’urbanisation accélérée réduit la capacité d’embauche du secteur moderne. Par conséquent, il y a une augmentation du chômage urbain, création des bidonvilles : c’est le « paradoxe de TODARO ». La création d’emploi dans le secteur urbain entraîne un chômage urbain. Le secteur urbain n’embauche pas nécessairement ce surplus de main d’œuvre dans la mesure où il réinvestit tous son profit dans des secteurs à haute intensité capitalistique. En conclusion, la migration d’une population rurale vers le secteur urbain est favorable à la seule condition que le taux d’emploi urbain est supérieur au taux d’urbanisation.
Le modèle de TODARO
TODARO 1969 : Les mêmes hypothèses auparavant sont retenues comme l’existence de 2 secteurs moderne et rural .TODARO explique le plein emploi et la migration par 4 raisons :
1ere raison : la migration repose sur des considérations économiques et financières rationnelles et aussi psychologiques. Ces raisons entraînent des rapports coût-bénéfice, c’est-à-dire que le coût de migration est déterminé par le coût d’opportunité, le coût de départ, le coût de transport, coût psychique c’est-à-dire le risque encouru de la décision de migration.
2eme raison : la migration est également fonction de différentielle de salaire anticipée et non-actuelle, c’est-à-dire qu’on doit prendre les différentielles villes et rurale : croix sur les traditions, une bonne qualité de l’air, anticipation ou probabilité de trouver un emploi dans la ville.
3eme raison : la probabilité de trouver un emploi est inversement lié au taux de chômage urbain, c’est-à-dire que s’il y a moins de chômage vous avez de chance de trouver un emploi.
4eme raison : l’excès de migration par rapport à la possibilité d’embauche du secteur moderne est possible et rationnelle car dans les villes, les gens ont droit aux services publics de base qui ne sont pas trouvés dans les milieux ruraux : le déséquilibre rural-urbain favorise le chômage urbain. D’où la création de bidonvilles et l’explosion des petites unités de production informelle, secteur informelle ou auto-emploi. Un secteur informel qui a un avantage car premièrement, il joue un rôle palliatif ou d’amortisseur face à la distorsion du marché du travail.
Deuxièmement, le secteur informel permet la formation du capital humain, c’est-à-dire une diminution du coût de la formation. Troisièmement, le secteur informel permet le recyclage des matériels et équipements usés, cela peut entraîner la diminution de la pollution.
Les limites de TODARO :
MAZUNDA a dit qu’ il n’est pas toujours vrai d’associer le secteur informel et urbanisation rapide, il affirme l’existence d’une pluriactivité rurale : artisanat, des petits commerces. Selon MAZUNDA, en cas de modification de l’optimum en terme de bien-être il existe 2 possibilités : la première consiste à partir ou quitter le milieu rural, on appelle cela un vote par le pied, si vous n’êtes pas heureux dans le milieu rural, vous partez en ville. La deuxième consiste en un aménagement de l’emploi du temps. S’il y a une diminution du bien-être c’est-à-dire une diminution de revenu en milieu rural, vous allez réallouer votre temps c’est-à-dire que vous n’allez pas seulement consacrer votre temps dans l’agriculture et l’élevage mais vous allez aussi faire d’autres activités comme le commerce et l’artisanat. C’est cela qu’on appelle une pluriactivité pour conserver le bien-être. Selon MAZUNDA, il y a 2 catégories de migration : la première catégorie consiste à se lancer dans d’autre emploi dans le secteur informel et va y rester d’une manière définitive. Une autre catégorie qui accepte un chômage ouvert, temporaire en ville et qui va chercher un emploi stable dans le secteur moderne. Il existe 2 interprétations possibles du secteur informel : première interprétation d’inspiration libérale affirme que le secteur informel serait un secteur où règne la concurrence. C’est un secteur compétitif grâce à la faible intervention de l’état, c’est l’idéal néoclassique où le prix explique l’équilibre entre l’offre et la demande. Forte élasticité et flexibilité qui est un autre avantage. La deuxième interprétation consiste en la thèse marxiste qui affirme que le secteur informel est la nouvelle forme de l’armée industrielle de réserve . Dans le secteur informel, la main d’œuvre est abondante, on travaille pour un minimum de subsistance. Parler du développement et ces différentes conceptions est très intéressant son financement est aussi problématique surtout pour les pays pauvres.
FINANCEMENTS DU DEVELOPPEMENT
La capacité et besoin de financement
Parler du financement du développement, c’est se demander comment et de quelle manière les agents économiques se procurent-ils des ressources et de moyens pour réaliser leurs dépenses d’investissement. Premièrement, ils peuvent épargner avant d’investir, ils peuvent aussi emprunter les capitaux qu’ils ont besoin auprès des institutions financières comme des banques, ils peuvent aller aussi sur le marché monétaire et sur le marché financier.
Les besoins en capitaux de l’économie
Pour fonctionner, l’économie a besoin de capitaux, les entreprises ont besoin de financer leurs investissements : L’achat de matières premières, les dépenses d’exploitation avant d’obtenir les recettes qui correspondent aux ventes des produits. Concernant les ménages, ils doivent financer leur logement, financer ces différentes consommations. Les entreprises et les ménages ont leurs épargnes propres pour financer ses besoins en capitaux, mais cet autofinancement est insuffisant pour satisfaire ses besoins de financement, d’où le recours aux financements externes. Ainsi pour les entreprises, nous pouvons discerner deux types de financement : Financement Interne et Financement Externe (emprunt et émission d’obligation ou d’actions). Cependant, ce ne sont pas tous les agents économiques qui ont besoin de financement car certains ont une épargne supérieure à leur investissement et dégagent ainsi une capacité de financement. Généralement, les entreprises ont un besoin de financement, alors que les ménages dégagent structurellement une capacité de financement même si certains sont endettés. L’Etat connait lui aussi un besoin de financement important à cause des déficits budgétaires. Si on met en relation les besoins de financement des entreprises et de l’Etat avec la capacité de financement des ménages, on remarque que l’économie des pays pauvres demande beaucoup plus de capitaux que l’épargne des ménages n’arrive plus à combler. L’Etat doit alors recourir aux capitaux du reste du monde pour combler le lacune entre les besoins et les capacités de financement. Mais ces capitaux peuvent provenir de la création monétaire, c’est-à-dire de l’accroissement des moyens de paiement mis à la disposition de l’économie chaque année.
La raison d’être de l’épargne
L’épargne est un élément important de l’activité économique au même titre que la consommation ou production car c’est grâce à elle que l’économie assure le financement de son investissement, et cela permet de maintenir et d’accroitre le niveau de la production nationale. L’équilibre économique peut être reformulé par l’égalité entre l’offre globale d’une économie qui est assimilée au revenu ‘’R’’ des agents économiques et la demande globale qui est composée d’une demande de biens de consommations et de biens d’investissement ‘’I’’ si ‘’E’’ est la part de la production non consommée on a : R = C + I => E = R – C => I = E. Cette formule demande toutefois à être préciser. Les agents économiques ne sont plus obligés d’épargner préalablement pour investir. Par le biais des crédits, les ménages et les entreprises peuvent financer leur investissement avant d’avoir réuni par eux même les ressources nécessaires. C’est après seulement qu’ils épargnent pour rembourser leurs emprunts. De même au niveau macroéconomique, l’épargne ne précède pas obligatoirement l’investissement. La création monétaire est une méthode de financement utilisée par les banques pour financer l’investissement des entreprises par l’octroi des crédits. Cette méthode suppose que les fonds ainsi créés favorisent l’augmentation de la production, et donc d’en déduire une épargne supplémentaire nécessaire au remboursement du crédit. Si un déséquilibre anticipé peut avoir lieu entre l’épargne globale désirée et l’investissement prévu, des ajustements se produisent pour que l’équation fondamentale soit vérifiée définitivement
L’évolution de l’épargne
Au fil des années, les ménages arrivent à accumuler un stock de patrimoine composé de logement, de liquidité ou des valeurs mobilières. Pour les entrepreneurs : leur outil de travail et machines, globalement en terme économique, c’est la capacité à épargner qui est la base de ce stock de patrimoine. Les comptables nationaux ont la responsabilité de mesurer l’influence de l’épargne brute, son importance est définie par le biais du taux d’épargne : x 100.
On constate que ce taux d’épargne a tendance à baisser surtout en période de crise. Si on observe le comportement à long terme des agents économiques, on constate que cette baisse de l’épargne est due à la conjoncture. On remarque aussi que le taux d’épargne n’apparait pas en relation positive aux taux de rémunération réelle de l’épargne qui est en hausse. D’autres variables comme le pouvoir d’achat des ménages et de l’inflation ont beaucoup à avoir avec l’évolution du taux d’épargne : Exemple, l’effet de l’encaisse réel encourage les ménages à épargner beaucoup plus lorsque l’inflation s’intensifie pour compenser la dépréciation de leurs actifs. Au contraire, si l’inflation se ralentit, les ménages ne sont plus encouragés à épargner. D’autres facteurs comme l’augmentation de la population plus précisément les personnes âgées, qui épargnent moins ou encore l’augmentation des charges de retraite par la redistribution de revenu qui enlève aux futurs retraités une part de leur motivation à l’épargne, l’effet de l’encaisse réel établit un lien entre la valeur réel des actifs monétaires détenue par les ménages et la demande de consommation.
Les différents types de financement
Financement direct et indirect
Il y a deux types de financement du développement :
Un financement non monétaire qui correspond à la transformation de l’épargne de certains agents économiques en financement pour d’autres agents et un financement monétaire qui est lié à une création de ressources monétaires nouvelles. La création monétaire est assimilée à un accroissement de crédit interne qui n’est pas financé par une hausse des ressources stables comme des fonds propres ou des obligations ou même de l’épargne collectée par les banques.
Concernant le financement non monétaire du développement, il existe 2 circuits pour mettre une liaison entre créancier et débiteur : premièrement, il y a les marchés financiers, ensuite il y a les institutions financières comme les banques.
Sur un marché financier ou bourse, l’emprunteur peut avoir directement les dépôts de l’épargnant par le biais de l’émission des titres (actions et obligations), le deuxième circuit qualifié d’intermédiation bancaire consiste en une interposition des banques entre les créanciers et les débiteurs et l’action des crédits à plus ou moins long terme à partir des dépôts obtenus par les banques. Le fait de décrire le financement du développement en termes d’origine et de capitaux nous amène à différentier le financement monétaire et financement non monétaire. Mais dans ces 2 cas, les banques sont présentes car la distribution de crédit se réalise à l’aide de l’épargne des agents, comme de la création monétaire. On peut donc définir le financement du développement en fonction des circuits concernés. On distinguera donc un financement par les établissements de crédit quelle que soit l’origine des ressources prêtées, et on qualifiera ce circuit d’intermédiation bancaire ou de financement indirect, et le financement par les marchés ou financement direct (marché monétaire, marché financier). Le financement direct est la mise en relation direct des débiteurs comme une entreprise, ménages à leurs banques, leur relation s’opère sur le marché régulier par la formation du taux d’intérêt. Les agents économiques comme les entreprises, l’administration émettent un titre qui est acquis par un agent en situation d’excédent. Il s’agit d’un financement direct dans la mesure où la créance est tenue par l’agent qui épargne, et aussi la dette de celui qui emprunte, il n’y a pas d’intermédiaire financier, même si pour acquérir un titre, le ménage doit aller auprès d’une institution financière. Le financement direct se réalise sur les marchés financiers, marchés sur lesquels sont négociés et émis les titres financiers. Concernant les obligations, le taux d’intérêt est définit en fonction de l’offre et de la demande de fonds.
L’intermédiation consiste en une collecte par les banques, des ressources auprès de ceux qui ont des excédents pour en faire des prêts au profit de ceux qui ont des déficits. Ainsi donc, les banques octroient des crédits aux ménages et entreprises, en collectant des épargnes sous forme de chèque et compte d’épargne. Il y a intermédiation dans la situation où la créance est détenue par des agents à excédent (1 compte bancaire, un livret d’épargne). Le financement direct sur les marchés qui couvrent les opérations à court terme sur le marché monétaire et aussi les transactions à long terme sur le marché financier. La distinction renvoie à une différence de dimension et de clientèle : seuls les agents a besoin de financement de dimension financière suffisante et qui ont rempli les conditions imposées par les autorités financières sont autorisés à émettre des titres, les PME et les ménages sont particulièrement exclus, en revanche, ils peuvent aller auprès des banques. En plus, les titres sur les marchés financiers conditionnent les montants de l’épargne placée alors que les institutions comme les banques offrent des opportunités de placement plus souple et plus de liquidité. En générale, le marché a un rôle primordial dans le financement direct et on oppose l’économie d’endettement (intermédiation) à l’économie de marché. Les créanciers et les débiteurs constituent l’offre et la demande globale et définissent le taux d’intérêt qui est le prix du marché. Concernant l’intermédiation, le taux d’intérêt est fortement dépendant du taux directeur de la Banque Centrale. Dans l’intermédiation, les Banques à cours de liquidité peuvent emprunter à la Banque Centrale qui les refinance moyennant un taux d’intérêt. Le taux d’intérêt résulte donc du jeu de l’offre et de la demande, du comportement des banques et de la politique monétaire. Le taux d’intérêt est un taux administré. Toutefois, il ne faut pas penser que l’intermédiation est catégoriquement écartée de tous mécanismes du marché car les banques se livrent une concurrence tant dans la collecte de l’épargne que dans l’octroi de crédit
Les sources et les modes de financement :
Le type de financement sur le marché financier draine les ressources d’épargne. L’intermédiation permet la transformation, c’est-à-dire le financement des investissements des entreprises.
Un entrepreneur qui investit est amené à comparer les dépenses immédiates avec les futures recettes résultantes de la vente des produits obtenues grâce à cet investissement, pour l’ensemble de l’économie, le niveau de l’investissement peut être le résultat des divers facteurs ex : la demande, le taux d’utilisation de la capacité de production, les profits escomptés, le taux d’intérêt et le coût relatif des facteurs. Différents sont les modes de financement et ils s’entrecroisent :
Le Financement monétaire : s’appartient avec la création monétaire et complètement lié avec l’action de crédit ;
Le Financement non monétaire, il appartient avec une utilisation et capacité de financement de certains agents pour d’autres qui ont un besoin de financement. Le financement d’une économie moderne demande de capitaux énormes ;
Le Financement intermédiaire ou financement indirectes ou intermédiation : les banques collectent l’épargne du prêteur et remet l’argent à l’emprunteur, il n’existe pas de relation entre prêteur et emprunteur ;
Financement direct : il met les créanciers et les débiteurs en relation direct sur un marché.
Le marché monétaire et marché financier constitue des sources de financement. Le marché monétaire est un marché des capitaux à court et moyen terme. Après la réforme du système bancaire, il y a (2) marchés :
Un marché interbancaire : marché monétaire au sens strict, un marché destiné à l’établissement de crédits qui leur permet de trouver des monnaies Banque Centrale pour son besoin.
Un marché de capitaux à court terme ; marché monétaire au sens large qui est accessible à tous les agents économiques, permet l’échange des titres de créanciers négociable.
Le marché financier est un marché des capitaux à long terme. Les titres sont négociés en bourses. Les grandes entreprises sont cotées sur le marché de la cote officielle. Les PME peuvent être cotées sur le second marché. Pourtant, un nombre restreint d’entreprise accède au marché financier. Ainsi la bourse est constituée de(2) marchés :
• Le marché primaire des émissions des titres ;
• Le marché secondaire où se négocient les titres déjà émis.
Mais c’est seulement le marché primaire qui finance l’économie. Les produits financiers sont : les obligations et les actions.
L’économie peut quand même ouvrir des financements des institutions multilatérales comme le FMI, la Banque Mondiale, le Club de Paris et le Club de Londres .le financement de ces institutions peuvent provenir des pays riches.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I LE DEVELOPPEMENT ET SON FINANCEMENT
Chapitre I : LE DEVELOPPEMENT
Section I : Définition et concept du développement
Section II : Les modèles en économie du développement
Chapitre II : FINANCEMENTS DU DEVELOPPEMENT
Section I : La capacité et besoin de financement
Section II : Les différents types de financement
PARTIE II LES IMPACTS DE LA DETTE SUR LE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE I : L’HISTORIQUE DU FARDEAU VIRTUEL DE LA DETTE.
Section I : Le fardeau virtuel de la dette une nouvelle forme du néocolonialisme
Section II: Les grandes institutions internationales emprunteurs
CHAPITRE II: LES FORMES DE LA DETTE
Section I: APD, dette odieuse, dette immorale
Section II : Le néolibéralisme ou le Keynésianisme comme voix pour le développement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
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