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Quelques approches en matières d’éducation
· « l’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et lemilieu spécial auquel il est particulièrement destiné »(Durkheim E., 1922, p8).
· Selon Louis Goffin (2004), l’éducation est un processus global d’apprentissage intellectuel, affectif et pragmatique, méthodiquement appliquée à une personne pour l’amener à réaliser progressivement les virtualités de son être, en vue de son épanouissement propre, conformément aux spécificitéde l’espèce humaine, telles que chaque culture ambiante les définit.
· L’éducation est l’action d’éduquer, de former, d’instruire quelqu’un. C’est une action de développer les facultés physiques, intellectuelles et morales. C’est aussi une action de développer les facultés particulières de l’êtrehumain (Dictionnaire Larousse)
Les différentes formes d’éducation
Il y a deux grandes formes d’éducation : l’éducation formelle et l’éducation non formelle.
Pour mieux approfondir, il serait préférable d’expliquer brièvement les différentes formes.
L’éducation formelle
L’éducation formelle se définie comme étant une éducation légale. C’est une éducation qui est donnée au sein des écoles, collèges et d’autres établissements d’enseignement formel. L’éducation formelle est composée de l’enseignement du premier degré, l’enseignement du second degré (subdivisé endeux cycles) et l’enseignement supérieur.
Une éducation qui est régie par une loi formelle. Selon l’article 22 de la loi 94-033 du 13 mars 1995 portant orientation générale du système d’éducation et de la formation à Madagascar: « Les besoins d’apprentissage fondamentaux des enfants, des adolescents et des adultes sont variés, et il convient pour les satisfaire de recourir à des systèmes de formation diversifiés : comme l’enseignement ou l’éducation formelle ».
L’éducation non formelle
L’éducation non formelle consiste à donner à une pe rsonne analphabète ou à des personnes défavorisées des formations d’alphabétisation qui leur permet de s’intégrer à la vie socio-économique. Une éducation non formelle est faite au sein de la famille elle-même et de l’entourage(ou par la communauté). Selon le PNUD (2003), elle se définit comme toutes les activités éducatives ne se trouvant pas dans le système éducatif formel. Elle a pour but de compléter l’inexistence ou la moindre éducation formelle d’une personne (plus particulièrement les adultes). Toute activité d’éducation ne correspondant pas à l’éducation formelle est considérée de non formel. Selon l’article 25 de la loi N° 2004-004 du 26 juillet 2004 portant Orientation générale du Système d’Education, d’Enseignement et de Formation à Madagascar : « L’éducation non formelle est constituée de toutesesl activités éducatives et de formation assurée en dehors du système éducatif formel.
Elle est destinée à offrir des possibilités d’apprentissage et de formation à tous ceux qui n’ont pas bénéficié des structures du système formel.
Elle doit permettre à des personnes de tous âges d’ acquérir les connaissances utiles, les compétences professionnelles, une culture généraleet des aptitudes civiques favorisant l’épanouissement de leur personnalité dans la dignité.
Elle doit permettre à tous les citoyens de s’intégrer dans la société où ils vivent, de leur donner les instruments socio -culturels nécessairespour la développer et vivre sans complexe dans toute autre société humaine.
Elle commence dans la famille, et est continuée dans les communautés de base, puis dans les structures adaptées à chaque situation, dans les collectivités territoriales .»
Lien entre éducation et croissance économique
D’après la théorie néoclassique, l’accumulation desfacteurs de production (capital et travail) est la principale source de création des richesses et de la croissance économique. Selon Smith (1776), l’accroissement de la productivité des individus et de la nation est en particulier du par l’augmentation des investissements dans la formation et l’éducation. Une définition qui est explicitée par Jean Luc de Meulemeester et Claude Diebolt dans leur œuvre intitulé : « Éducation et croissance: Quel lien, pour quelle pol itique? » en 2007. Selon Jean-Jacques Paul (1999), les classiques pensent qu’il est nécessaire de donner des enseignements élémentaires aux travailleurs car ces derniers n’ont besoin que de leurs forces physiques pour travailler. Les classiques avaient pour objectifs de familiariser les salariés aux règles conformes à l’ordre et la discipline aux seins des lieux de travail. Des règles comme la ponctualité, la régularité, le respect de l’autorité et la sobriété, etc.… Smith (1776), stipule que plus les travailleurs sont instruits moins ils sont exposées aux désillusions et aux superstitions. Les superstitions et les désillusions occasionnent fréquemment les désordres les plus redoutables dans les nations ignorantes. Un peuple instruit et intelligent est toujours plus décent et ordonné qu’ignorant et stupide. Les travailleurs sont de plus en plus disposés pour respecter leurs supérieurs. L’éducation est non seulement considérée comme un outil pour rendre meilleur les capacités productives mais également comme un moyen d’amélioration morale (Delamotte E., 1998).
Du point de vue développement, Mill (1848) estime que l’éducation est un moyen pour permettre à un travailleur de mieux réfléchir avant de prendre certaines décisions. L’instruction rend le travailleur plus honnête dansson travail quotidien. L’instruction est donc un facteur important dans la production de richesses matérielles.
Smith pense qu’un travailleur aillant reçu une éducation a tout le droit d’avoir un meilleur poste avec un salaire élevé. Une condition lui permettant d’indemniser les coûts et frais occasionnés par sa formation ainsi que de lui permettre d’accomplir un certain niveau de profit durant une période donnée. Selon Smith (1776, pp175) : « Quand on a établi une machine coûteuse, on espère que la quantité supplémentaire de travail qu’elle accomplira avant d’être usée remplacera le capital employé ‘établir,à avec les profits ordinaires tout au moins. Un homme éduqué au prix de beaucoup de travail et de temps en vue de l’une de ces professions qui exigent une habileté supérieure peut être comparé à l’une de ces machines coûteuses. On doit espérer que la fonction à laquelle il se prépare lui rendra, outre les salaires du simple travail, de quoi l’indemniser de tous les frais de son éducation, avec au moins les profits ordinaires d’un capital de même aleurv. Il faut aussi que cette indemnité se trouve réalisée dans un temps raisonnable, en ayantégard à la durée très incertaine de la vie des hommes, tout comme on a égard à la durée plus certaine de la machine. C’est sur ce principe qu’est fondée la différence entre les salaires du travail qui demande une grande habileté et ceux du travail ordinaire». Smith estime que la différence entre les hommes provient de leurs qualifications et de leurs capacités acquises par l’éducation. Une différence justifiée par les inégalités du salaire octroyé. lonSe Smith (1776, pp50) : « La police de l’Europe considère comme travail demandant de l’habileté celui de tous les ouvriers, artisans et manufacturiers et comme travail commun celui de tous les travailleurs de la compagne. Il peut en être ainsi dans certains cas; mais le plussouvent il en est autrement. Ainsi les lois et coutumes d’Europe, afin de rendre l’ouvrier capable d’exercer la première de ces deux espèces de travail, lui imposent la nécessité d’unapprentissage ».
Selon (Jean-Jacques, 1999), les classiques pense que seulement ceux qui sont certains de pouvoir rentabiliser ultérieurement leurs investissements éducatifs sur le marché du travail ont le droit de recevoir un long apprentissage. Plus précisément, la demande d’éducation est en fonction des revenus anticipés. Les classiques ne se préoccupe pas de l’éducation en général mais seulement de l’instruction d’un groupe socialdéterminé.
La théorie classique estime donc qu’il y a un lien positif entre éducation et croissance économique. L’amélioration et l’augmentation de l’éducation des individus a un impact positif sur l’augmentation et l’amélioration de la productivité des travailleurs, des salaires et de la croissance économiques. Les idées de l’école classique ont été reprises etdéveloppées par les écoles de la théorie du capital humain. La théorie du capital humain démontre que le système éducatif et les niveaux de scolarisation de la population expliquent la différence de croissance économique entre différents pays.
Mesurer l’efficacité de l’éducation : des rendements microéconomiques aux effets de la croissance
Selon Mincer (1974) et Psacharopoulos (1973), le rendement des investissements éducatifs était élevé dans différentes régions duondem aussi bien au niveau social qu’au niveau privé. Leurs travaux sont basés à partir desdonnées d’observations microéconomiques. Ils mettent en relation les revenus du travail et le nombre d’années d’études dont ont bénéficiés les personnes (capital humain). D’aprèsMincer (1974), il y a une relation logarithmique entre le revenu et le nombre d’années d’études. La formule s’écrit : log(w) = α + βh (avec β le rendement privé de l’éducation). La formule proposé par Mincer repose su l’hypothèse que le coût d’opportunité de l’investissement dans l’éducation peut se mesurer par le revenu du travail que les individus scolarisés ont obtenu. Cette équation exprime le logarithme du salaire d’un individu comme fonction linéaire du nombre d’années d’études de cet individu. Cependant, différentes sortes d’externalités ne sont pas prises en compte par l’équation de Mincer, notamment :
les externalités de capital humain (ou de savoir) entre individus appartenant à un même groupe ou à une même génération .
les externalités entre générations successives (l’apport parental dans l’acquisition du savoir) .
les externalités opérant à travers le progrès technique.
Psacharopoulos (1994), malgré une insuffisance de données disponibles et un échantillon peu représentatif de l’ensemble de la population, a démontré que l’éducation (surtout l’éducation primaire) doit représenter une priorité élevée dansles politiques de développement. Vu que les qualités de données de Psacharopoulos n’étaientpas correctement fiables alors d’autres travaux ont été réalisés. Selon Cohen et Solo (2001), dans une spécification semi-logarithmique à la Mincer, avec des données de bonne qualité on obtient plus facilement un effet positif du capital humain sur le revenu. Cependant, dans les pays en voie de développement notamment à Madagascar, l’obtention de données de bonne qualité est improbable. Une autre théorie a été apportée pourenforcer ceux qui ont été vues auparavant. La relation qui existe entre capital humain et production (ou croissance) est fortement non-linéaire. C’est-à-dire qu’on ne peut pas avoir une estimation correcte de cette relation (Berthélemy, 2002). Le « bon » modèle est en effetun modèle dans lequel les pays pauvres, privés de capital humain, ont une croissance faible. Plus précisément, les différences du taux de croissance entre les pays seraient provoquées par les différences de niveau de la réserve du capital humain.
La théorie du capital humain
Contrairement à la théorie classique, les théoriciens du capital humain affirment que les facteurs de travail et du capital sont à eux to us seuls insuffisants pour expliquer et analyser l’évolution de niveaux de la croissance.
Le capital humain désigne l’ensemble des capacitésapprises par les individus et qui accroissent leur efficacité productive. Il joue un rôle important dans la croissance économique. Selon L’OCDE (1998), le capital humain se défini comme les: «connaissances, qualifications, compétences et autres qualités possédées par un individu et intéressant l’activité économique». Selon Becker (1994), la théorie du capital humain s’est obtenue à partir de la théorie du capital physique. Le capital physique constitue l’équipement dans lequel investit une entreprise pour la production de biens et de services. Véronique Simonnet (2003) considère que le mécanisme de la théorie ducapital humain n’est pas différent de celui de la théorie du capital physique. Les élèves sontconsidérés comme une entreprise. Une entreprise qui possède un stock de capital humain (c’est–à-dire un niveau initial de connaissance). Les entreprises investissent pour augmenter leur stock de capital physique. Les étudiants, tout comme les firmes, peuvent aussi augmenter leur réserve de capital humain en investissant dans la formation et l’éducation. L’éducation, en accroissant ses connaissances et ses compétences, permet d’augmenter les capacités productives de l’individu.
Cependant, selon Simonnet, l’acquisition du capital humain génère des coûts : des coûts d’opportunité et des coûts requis pour l’éducationet la formation (frais de scolarisation, etc.). Les coûts d’opportunité sont les salaires et avantages qu’un individu pourra bénéficier s’il travaille à plein temps. Mais la personne concernée préfère renoncer à ces avantages et consacre du temps à la formation. Un tel acte est e xpliqué par le fait que l’éducation est censée procurer à une personne une source de revenu durable sur le marché du travail. La formation qu’un individu a reçu lui permet d’augmen ter et d’améliorer ses compétences et lui permet d’augmenter sa productivité marginale. La mesure du taux de rendement de l’investissement dans la scolarisation s’effectue p ar la différence entre le niveau de salaire obtenu après investissement dans le capital humain et le niveau de salaire obtenu sans investissement. D’après Becker (1994), un individu n’investit pas dans le capital humain sans avoir calculer la rentabilité qui pourra en découler. La rentabilité s’obtient à partir de la différence entre les coûts et les bénéfices.
Particularités du capital humain
Le capital humain contrairement à d’autres formes d e capital présente trois caractéristiques biens distincts : la personnalisation, la limitation et l’opacité.
· La personnalisation du capital humain signifie que les formations et les scolarisations acquises sont indissociables de son propriétaire. Becker (1994) affirme à ce propos que le capital humain est différent du capital financier et du capital physique parce qu’une personne ne peut pas se séparer de sa connaissance et ses qualifications. les dépenses pour l’éducation et la formation sont desinvestissements pour accumuler le capital humain. La personnalisation permet à un ind ividu de se protéger contre les menaces extérieures. La faiblesse des politiques publiques concernant les recherches scientifiques, de justice salariale et professionnelle amène un individu à quitter son pays3. Un individu quitte son lieu d’activité vers un autre lieu plus favorable car son capital intellectuel (connaissances, compétences…) se voit menacer.
· La limitation signifie que l’accumulation du capital humain dépend de la capacité physique et intellectuelle de chaque individu. Il est impossible que les élèves d’une même promotion aient tous le même niveau.
· L’opacité quant à elle signifie que les employeurs lors des embauches ne peuvent pas réellement vérifier les compétences et les connaissances de ceux qui veulent travailler.
Ces derniers pourraient donc tous avoir au début lemême niveau de salaire alors qu’ils n’ont pas eu le même niveau de formation et de compétences. Il revient donc aux employés bien formés de prouver, à leurs employeurs, qu’ils sont capables de réaliser des travaux de bonnes qualités. Le capital humain est donc une condition nécessaire pour favoriser la croissance économique. Le taux de croissance de l’éducation explique ainsi que le niveau scolaire de la population active explique le taux de croissance économique.
La théorie néolibérale
La théorie néolibérale apporte une nouvelle perception dans le domaine de l’éducation. L’Etat n’a pas les capacités de prendre en charge et de gérer le système éducatif. L’école néolibérale pense qu’il faut privatiser l’éducationpour garantir la réussite des systèmes éducatifs.Selon Friedman (1995), réformer le système éducatif revient à renforcer le rôle du secteur privé dans le domaine de l’éducation. Seulel’intervention du secteur privé permettra d’assurer une éducation de meilleure qualité. Cependant, ce ne sont que les familles de rang social élevé qui peuvent inscrire leurs enfants dans les écoles privés. Quant à la majorité de la population, elle ne se contente que l’éducation offerte par le secteur public. Des services qui sont désuètes ne favorisant pas l’innovation et lacréativité. Friedman (1995) trouve que l’enseignement donnée aux enfants n’est autre que l’enseignement donnée 200 ans auparavant. Il n’y a qu’un professeur devant un gro upe de gosses dans une salle fermée. De plus, la disponibilité des ordinateurs n’a pas amélioré la situation dans les écoles d’Etats. Des ordinateurs sont ajoutés dans les écoles publiques,mais ils ne sont pas employés dans une manière imaginative et innovatrice.
Selon Friedman, la mauvaise qualité de l’éducationdans les écoles publiques menace la stabilité et la cohésion sociales nécessaires pourla croissance et le développement de toute nation car la majorité de la population des PED se retrouve dans les écoles d’Etat. Ce phénomène s’explique par le fait que ce sont seulement les élèves issus des écoles privés qui peuvent pleinement profiter des avantages que leur offre la société. Une personne bien formée et éduquée, est bien placée pour occuper et maintenir son contrôle sur les emplois et postes les plus importants, que ce soit en politique qu’en économie. Friedman propose comme solution le retrait de l’Etat dans le domaine de l’éducation. Il pense que seul l’enseignement privé permet de recevoir une éducation de qualité pour l’ensemble de la population. Comme la majorité de la population est pauvre, le rôle de l’Etat est de se charger d’une partie de la facture de scolarisation. L’Etat offre aux familles une aide financière pour les encourager à envoyer leurs enfants aux écoles privées au lieu decelles publiques.
La seule manière d’apporter une amélioration importante au système d’éducation est par la privatisation. La privatisation d’une industrie a pour conséquence l’augmentation de la production car l’industrie est fortement active avec beaucoup de personnes douées et compétentes. C’est aussi pareil pour chaque autre secteur dans lequel il y a eu privatisation.
Le modèle de Lucas: La théorie d’accumulation du capital humain
L’approche de Lucas étudie principalement la signification de l’accumulation de capital humain à la croissance économique. Selon Lucas (1988), il y existe deux sources de capital humain : l’éducation et le « learning by doing ». Dans son modèle, l’éducation est mesurée par la quantité de temps non utilisée dans la production. Le capital humain peut aussi être accumulé dans le processus de la production parce que cela peut favoriser le « learning by doing ». Dans cette approche, la réserve du capital humain est considérée comme un facteur ordinaire de la production juste comme le travail et le capital. Ainsi, il y a une relation directe entre le niveau de la production et les réserves de capital humain, la croissance de la production dépend de la croissance de la réserve ducapital humain.
La signification des effets externes dans la croissance endogène a attiré une particulière attention après que deux articles aient été publiés par Romer (1986) et Lucas (1988). Dans le modèle de Romer (1986), la connaissance est utilisée dans l’innovation, juste comme dans le modèle développé par Nelson et Phelps (1966), maisce modèle n’inclue pas les effets externes. Par conséquent, les investissements dans le capital humain ont seulement un effet indirect sur la croissance, parce qu’elles n’augmentent que la productivité du travail par le développement technologique.
Cependant, dans le modèle de Lucas (1988), les réserves et la production de capital humain sont directement reliées l’un à l’autre. La croissance endogène de Lucas dépend des réserves du capital humain, qui ont été créées dans le passé, et cette croissance est aussi fonction du temps qui est investi dans le nouveau capital humain. Les investissements consacrés aux temps deviennent plus avantageux que le capital humain qui a été déjà accumulé. En plus de ce rapport direct entre le capital humain et la productivité du travail il y a un rapport indirect parce que les différents investissements dans le capital humain induisent des effets externes positifs qui contribuent à la croissance endogène. Ces effets externes prennent la forme de « learning by doing » et par conséquent dépendent ed l’éducation et de la production c’est à dire que les ouvriers ont suivi des formations concernant leur travail et que la plupart de leur connaissances est obtenue durant le processus de production.
La croissance endogène de Lucas présente six caractères biens distinctes :
· Des investissements privés dans la scolarisation et la formation dans le but d’augmenter la productivité du travail.
· Les jeunes construisent sur la connaissance des vieux: la connaissance est donc transmise et s’agrandie.
· Les enfants peuvent acquérir plus facilement de nouvelles compétences si les réserves de capital humain de leurs parents sont plus grandes.
· Le capital humain est créé en investissant le temps1-u. En conséquence, les individus doivent choisir entre investir le temps 1-u dans le capital humain ou employer u dans la production.
· La productivité du capital humain augmente avec la dimension de sa réserve à cause des effets externes
· Tous les individus nés à la période t sont identiques entre eux et ils sont différents de tous les individus plus âgés.
Si les investissements dans le capital humain prennent la forme d’une scolarisation ou d’une formation alors ils induiront deux différents effets. Le premier présente un effet statique, cela signifie que la formation et la scolarisation augmentent la productivité des employés. Le deuxième effet est dynamique c’est à dire que cet e ffet se produit avec le temps. La production d’une voiture induit de nouvelles perspicacités et de nouvelles connaissances qui sont nécessaires pour la production future. Dans lemodèle de Nelson-Phelps la » dynamique » se produit au cours d’une même période. Pour lui,a lcroissance de la productivité du travail de la période t dépend du niveau du capital humain et des innovations technologiques apportées à la même période. Par conséquent, cette approcheensemble pas indiquer l’effet dynamique attendu.
La croissance économique endogène de Lucas est pluspertinente puisque la croissance du capital humain dépend exclusivement du temps et des préférences des individus. Il suppose que des individus maximisent leur utilité et par conséquent choisissent entre la consommation et la production. Lorsque les individus consacrent peu de temps à la consommation alors ils emploieront leur temps à la production. Évidemment, le temps est un facteur important dans la création du capital humain, parce que le temps peut être dépensé à l’éducation ou à la production. La fonction de production de Lucas est établie à partir de la théorie néoclassique, cette fonction est de la forme :La production national Y dépend du paramètre technologique Aégalement appelé paramètre d’efficacité, K est la réserve du capital physique,le temps est utilisé dans la production u, h est le niveau du capital humain, L représente les ressources en main-d’œuvre mesurées en heures ou en années et uhL représente l’efficacité du travail peut être remplacé par L *. Ensuite, Lucas ajoute un terme qui tient compte des effets externes. La fonction de production devient : h a est le capital social humain, h et h a sont différents en nature. Il a également inclus un index de temps t. Dans la fonction de production, les unités d’efficacité du travailL * sont définies comme : Dans la fonction de production de Lucas, les effets externes sont le résultat d’une contribution des investissements des individus au niveau moyen du capital humain dans une économie. Quand un individu obtient des qualifications plus élevées, il augmente non seulement sa propre productivité mais également de la main-d’œuvre entière. Le taux de croissance du capital humain est défini comme : h(t) est le niveau de capital humain investi à la période t, 1-u(t) est l’investissement du temps dans le capital humain et ᵹ est la productivité du temps.
Bref, l’accumulation du capital humain de Lucas peut être interprétée de deux manières différentes: l’investissement du temps à l’éducation et à la formation et aussi le « learning by doing ».
La théorie néo-schumpétérienne de la croissance endogène
Selon Aghion et Howitt (1992), la croissance est due par une amélioration de la qualité des biens produits qui à son tour dépend des innovations industrielles. Le progrès technologique rend obsolète les biens produits dans le passé. Le dynamisme fondamental de la croissance dépend des nouveaux biens, des nouveles méthodes de production… Pour faire durer la croissance il faut sans cesse révolutionne la structure économique de l’intérieur. Il faut donc incessamment détruire les produits obsolètes et incessamment créer des nouveaux produits, encore appelé le processus de « la destruction créatrice » (Schumpeter, 1942). Le transfert technologique, la recherche et développement et les politiques d’importation et des techniques étrangères occupent une place importante dans l’analyse de la théorie néo-schumpétérienne de croissance endogène. L’importation des techniques étrangères consiste à adopter les technologies utilisées par les pays développés afin d’accélérer leurs croissances. Les pays ou les investissements en recherche et développement sont signifiants et beaucoup plus implorants présenteront des taux de croissanceélevés (Howitt, 2004).
Benhabib et Spiegel (1994) considèrent que le niveau de développement de l’éducation conditionne le niveau de croissance d’un pays. Une même perception qui est également partagée par Aghion et Cohen (2003). C’est au seindes pays développés qu’on peut assister à un impact plus concret et significatif de l’éducation sur la croissance. Le stock d’éducation favorise les capacités d’innovation. Pour les pays dont la croissance a atteint un essor considérable par le biais des innovations technologiques, leur objectif est maintenant de maintenir ce niveau de développement économique pour faire face à la concurrence étrangère. L’innovation a un rôle important dans la croissance économique.
Pour les pays en voie de développement, l’objectif est de rattraper et d’atteindre le niveau de développement des pays développés. Il s’agit de sefocaliser d’avantage sur les activités d’innovation et d’imitation. Selon Hanushek et Woesmann (2008) en mesurant les niveaux d’éducation basés sur que les étudiants ont appriset non sur le nombre d’années qu’ils ont passé à l’école. Au niveau microéconomique, l’éducation rapporte beaucoup plus d’avantages pour les pays qui subissent des changements technologique et économique parce qu’elle peut donner à des ouvriers la capacité pour continuer à acquérir des qualifications durant toute leur vie aussi bien que la capacité à s’adapter à une nouvelle technologie. Par exemple, les fermiers en Inde qui ont le plus haut niveau de qualifications peuvent mieux traiter l’information codifiée et complexe. Ils peuvent ainsi tirer bénéfice d’un programme en utilisant des téléphones mobiles pour communiquer et recevoir lesdonnées sur le marché, la production, le transport, et aussi des données météorologiques (Mittal and Tripathi, 2009). Pendant la révolution verte en Inde au milieu des années 60, ansd les Etats où le changement technique s’opère, les fermiers avec beaucoup plus de qualification ont gagné des profits jusqu’à 40% plus élevés que ceux gagnés par des fermiers avecesd qualifications moindres.
Bref, selon la théorie néo-schumpétérienne l’invessement dans le secteur de l’éducation dans le but d’augmenter le stock de capital humain destiné aux activités de recherche et développement est le meilleur moyen pour avoir une croissance économique auto- entretenue.
L’éducation a un impact positif sur la sphère économique. Les pays avec de faibles niveaux d’éducation restent dans un piège de stagnation technologique, de basse croissance, et de basse demande d’éducation. La Commission sur la croissance et le développement a rassemblé les 19 pays leaders (principalement des pays en voie de développement) pour passer en revue l’évidence sur les facteurs qui facilitent la croissance économique. La commission a noté en 2008 qu’aucun pays ne peut soutenir une croissance rapide sans maintenir également des taux impressionnants dan les investissements public, les infrastructures, l’éducation, et la santé. Cependant ses avantages ne se limitent pas seulement que sur le domaine économique marchand. L’éducationa aussi son rôle à jouer dans le domaine du développement.
Éducation et développement « humain »
Selon Psacharopoulos et Woodhall (1988, pp306) : « Le développement humain englobe trois éléments également importants, l’éducation et la formation, la santé et la nutrition, et la réduction de la fécondité. Ces trois éléments forment entre eux une trame ininterrompue dont les relations démultiplient la productivité d’un investissement dans le domaine de l’éducation. En d’autres termes les progrès de l’éducation peuvent contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la fois directement et indirectement, en augmentant le revenu, en améliorant la santé et la nutrition et en réduisantla taille des familles. L’éducation des parents accroît les chances d’avoir des enfants en bonne santé et bien nourris (…)». Une autre vision du développement a été apportée par Amartya Sen. Sen (2000) définit le développement humain comme un processus d’élargissement des choix des individus. De plus les capacités humaines sont libérées et mises en valeurs. De ce fait l’éducation agit dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine de la démocratie et liberté, la stabilité et cohésion sociales, la santé, la fécondité…
Une société stable et démocratique est impossibleans acceptation de quelque ensemble de valeurs communes et sans un degré minimum d’alphabétisation et de connaissances de la part des citoyens. En conséquence, l’effet de l’éducation n’est pas seulement favorable à un enfant ou à ses parents mais aussi à d’autres membres de la société; l’éducation d’un enfant contribue au bien-être d’autres personnes en promouvant une société stable et démocratique (Friedman, 1953). Selon (Acemoglu et al, 2005), la constitution et le renforcement d’un régime démocratique repose en général sur l’éducation. Deplus, Lipset (1959) affirme que l’éducation permet de comprendre les normes deconduites et d’augmenter la capacité de faire des choix électoraux raisonnables. Cette affirmation de Lipset est défendue par plusieurs auteurs notamment par Barro (1999), Przeworski et al. (2000). Le fonctionnement et le rendement des institutions d’un pays est déterminée par le niveau d’éducationdu pays. Ce niveau d’instruction explique aussi les différences de niveaux de démocratie entre les pays (Glaeser et al. 2004). En d’autre terme, au fur et à mesure que le niveau de scolarisation augmente alors le respect des droits politiques de citoyens connaît une amélioration. Pour faire plus simple, comme la démocratie est un régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même sans l’intermédiaire d’un organe représentatif. Alors, el niveau d’éducation d’un individu lui permet d’agir librement tout en sachant qu’il y a des normes à respecter. Ce pendant, pour pouvoir maintenir le niveau de démocratie d’un pays, il faut que l’éducation doit être répartie uned’ façon plus égalitaire entre les différentes composantes de la société (Amparo astelloC-Clément,2006).
L’éducation a un impact positif sur la santé des individus (Grossman et Kaestner, 1997). Elle améliore la compréhension desindividus sur leur état de santé et leurs permette de prendre des décisions adéquates (Sabates et Feinstein, 2006). Selon Gakidou et al. (2010), l’éducation augmente la connaissance et les avantages de la vaccination et aussi des stratégies pour éviter la transmission des maladies infectieuses.
L’éducation constitue un moyen de régulation des taux de fécondité et de la croissance démographique. Psacharopoulos et Woodhall (1988, pp315-316) ont affirmé qu’ : « On ne doit pas attendre de l’éducation une réduction de la fécondité dans toutes les circonstances. Dans les ociétés les plus pauvres et les plus illettrées, en particulier, une légère expansion de l’éducation peut en fait induire une fécondité plus élevée. Il semblerait qu’à long terme, l’éducation finisse par réduire la fécondité. L’élévation duveauni d’éducation des femmes a plus de chances de réduire la fécondité que l’élévation de celui des hommes. (…) La réduction de la fécondité due à l’éducation est plus probable en zone urbaine qu’en zone rurale ». Le taux de fécondité dans les pays pauvres et notamment dans les zones rurales augmente de plus en plus. Une augmentation qui est causée par un faible taux d’alphabétisationet aussi par la mauvaise qualité de l’éducation.
Pour Becker (1981), l’éducation est un moyen pour les individus d’effectuer des choix. C’est ce que Becker appelle arbitrage qualité-quantité. Un arbitrage qualité-quantité est un choix qui s’offre aux parents entre la qualité et la quantité. La qualité consiste à avoir un nombre restreint d’enfant afin de leur accorder beaucoup plus d’attention (éducation, santé…). Contrairement à la qualité, la quantité consiste à avoir un grand nombre d’enfants et risquer de ne pas leur accorder suffisamment d’attention et de moyens. De ce fait, les parents éduqués préfèrent plutôt la qualité que la quantité.Selon Becker, le choix de la qualité permet de réduire la fécondité. Plus la Femme est éduquée, plus elle préfère travailler et évoluer dans la société que faired des enfants. Cependant, dans les pays en voie de développement et notamment à Madagascar avoir plus d’enfant est en quelque sorte un moyen de protection et d’assurance pour les parents contre les aléas de l’avenir (Jejeebhoy,1995).
De plus, Les ménages avec plus d’éducations se débrouillent mieux avec les chocs économiques que les ménages moins instruits. Les premiers ont beaucoup plus de ressources et de connaissances pour faire face à la variation du revenu. De tels ménages peuvent également exploiter de nouvelles occasions économiques. En Indonésie et en Argentine, par exemple, les ménages les plus instruits s’en sortent mieux que les ménages moins instruits pendant les dernières crises macro-économiques respectives qui ont frappées ces deux pays (Frankenberg et al. 2003 / Corbacho et al. 2007).
Selon Blankespoor et al. (2010), en comparant des pays à revenu semblable et avec les mêmes conditions climatiques, les pays dont les femmes sont mieux instruites s’en sortent mieux face aux événements xtrêmes (cyclones…) que les pays où les niveaux de l’éducation des femmes onts bas.
Education et développement rural
Dans les années 1960, la croissance agricole étaitconsidérée comme la force motrice essentielle du développement d’un pays. Arthur Lewis (1954, pp139) avançait que : « si l’agriculture est en période de crise, elle ne propose qu’un marché stagnant et fait obstacle au développement du reste de l’économie. Si le développement agricole est négligé, il devient plus difficile de développer tout le reste : tel est le principe fondamental de la croissance équilibrée». L’étude de Lockheed and al. (1980) a montré que l’éducation et la formation des agriculteurs ont un impact positif sur leur productivité. D’après les résultats de leur étude, Pour un exploitant ayant suivi quatre années d’enseignement élémentaire, sa productivité est en moyenne plus élevée de 7,4%. ansD une autre analyse plus détaillée, Phillips (1994) parvient à trouver le même résultatque Lockheed and al. Phillips réalisa une comparaison entre l’Amérique latine et l’Asie. Il trouva que l’impact de l’éducation est plus important en Asie qu’en Amérique latine. De plus, d’après les recherches effectuées par Moock (1973) au Kenya, il existe une relation positive entre l’éducation et la productivité agricole.
Selon la théorie du capital humain de Schultz (1961) et Becker (1964), le niveau d’éducation des agriculteurs a un impact positif sur leur productivité. Une relation qui se présente sous trois formes :
· L’éducation est un moyen d’améliorer la qualité dutravail des agriculteurs en leur permettant de produire d’avantage .
· l’éducation peut accroitre l’efficience de l’allocation des ressources .
· et enfin, elle permet aux exploitants agricoles de choisir les moyens de production plus efficaces en adoptant des techniques nouvelles.
Cependant, selon une étude effectuée par Gurgand (1993) sur les paysans ivoiriens, un agriculteur avec un niveau d’instruction élevé a tendance à limiter leur activité agricole pour effectuer d’autres activités plus rendables et plus bénéfiques (élevage…). L’éducation a non seulement un impact sur la production agricole mais aussi sur le développement rural (Massey et al., 1993).Pour mieux favoriser le développement des zones rurales, il faut adapter l’enseignement aux besoins spécifiques de la population rurale.
Evolution du système éducatif malgache
Depuis l’année 2000, le nombre des élèves inscrit ansd tous les niveaux d’instructions a connu une hausse. Cependant, à partir de 2009 l’i nscription dans les écoles primaires avait tendance à diminuer 9.D’après les données du plan intérimaire pour l’éducation 2013-2015, la hausse du nombre d’élèves inscrit a été marquée dans tous les niveaux d’instruction :
· Une augmentation de 18% par an entre 2001 et 2010 pour le préscolaire.
· 7% pour le primaire.
· 13% pour le collège.
· 13% pour le lycée.
Une amélioration au niveau de l’accès qui résulte ed deux séries de réformes. La première en 2003 avait pour objectif de rendre gratuit l’enseignement primaire accompagné d’un recrutement massif d’enseignement communautaires. L’Etat était en charge pour la subvention du salaire des enseignants. La deuxième série, introduite en 2008-2009,avait pour but d’allonger la durée de l’éducation fondamentaleà 10 ans et à substituer la langue française qui était la langue d’enseignement dans le primaire par la langue malgache. La rénovation des programmes scolaires était aussi primordiale. Cependant, suite au changement de pouvoir en 2009, la mise en place de la réforme n’a pas suivi le rythme prévu.
Ces progrès se sont donc fortement ralentis, voir inversés dans le primaire à partir de 2009. Le graphe n°1 représente l’évolution des effectifs aucours de la dernière décennie.
Une éducation essentiellement financé par l’Eta
Le budget alloué au financement de l’éducation n’est pas significatif. Seulement 2,8% du PIB est destiné au financement de l’éducation. L’éducation est supposée être une priorité absolue. Cependant, l’Etat ne consacre seulement que 16% de ces dépenses totales à l’enseignement. Contrairement aux dépenses d’investissements, les dépenses courantes (rémunérations des enseignants…) n’ont pas connu de baisse considérabl e. Les dépenses d’investissements ont fortement chuté de 156 milliards d’Ariary, passant ainsi de 207 milliards en 2008 à 52 milliards en 2011 en prix constant. Une forte baisse expliquée par la suspension des aides extérieures depuis la crise. Le tableau n°5 montre l’évolution des dépenses totales d’éducation. Des dépenses de l’ensemble des ministères notamment le MEN, le MFTP (Ministère de la Formation Technique et Professionnelle) et le MESUPRS (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Partie I Développement et éducation :Une approche théorique
Chapitre I : Généralité sur le développement et l’éducation
Section 1 : Quelques notions en matière de développement
1-1 L’apparition du terme « développement »
1-2 La dimension économique du développement
1-3 La dimension socioculturelle du développement
1-4 La dimension politique du développement
Section 2 L’éducation : un survol global
2-1 Quelques approches en matières d’éducation
2-2 Les différentes formes d’éducation
a- L’éducation formelle
b- L’éducation non formelle
Chapitre II Education, croissance économique et développement : les liens qui peuvent exister
Section 1 : Lien entre éducation et croissance économique
1-1 La pensée économique classique
1-2 Mesurer l’efficacité de l’éducation : des rendements microéconomiques aux effets de la croissance
1-3 La théorie du capital humain
1-4 Particularités du capital humain
1-5 La théorie néolibérale
1-6 La croissance endogène
1-7 Quelques approches sur la théorie de la croissance endogène
a- Le modèle de Romer
b- Le modèle de Corvers
c- Le modèle de Lucas: La théorie d’accumulation du capital humain
d- La théorie néo-schumpétérienne de la croissance endogène
Section 2 : Contribution de l’éducation au développement
2-1 Éducation et développement « humain »
2-2 Education et développement rural
Partie II Analyse structurelle et financière du système éducatif
Chapitre I Le système éducatif malgache : Structure et état des lieux
Section 1 : Caractéristiques du système éducatif Malgache
1-1 Structure du système éducatif
1-2 La scolarisation des jeunes filles
Section 2 : Etats des lieux du système éducatif malgache
2-1 Evolution du système éducatif malgache
2-2 Etat du système éducatif Malgache
a- Préscolaire
b- Education Primaire
c- Le collège
d- Le lycée
e- Enseignement Technique et Formation Professionnelle (ETFP)
Nombre d’étudiants et performance
Les lacunes de l’ETFP
f- Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique
Statut de l’enseignement supérieur
Indicateurs nationaux relatifs à l’enseignement supérieur
Les lacunes de l’enseignement supérieur
Chapitre II Financement de l’éducation et place du secteur privé
Section1 : Le Financement par l’Etat et les ménages
1-1 Une éducation essentiellement financé par l’Etat
2-2 Le financement de l’éducation par les ménages
Section 2 : Place des établissements privés
2-1 L’enseignement privé
2-2 Localisation des établissements privés à Madagascar
2-3 Cadre juridique de l’enseignement privé
2-4 Les rendements de l’enseignement privé
Partie III Le développement de Madagascar : un objectif qui peut être atteint
Chapitre I Education et développement de Madagascar: une complémentarité en construction
Section 1 Aperçu global du développement de Madagascar
1-1 Etat du développement et de la croissance économique à Madagascar
a- L’état du développement humain de Madagascar
L’alphabétisation
Santé
b- L’état de la croissance économique de Madagascar
Évolution des Indicateurs Macroéconomiques de 2010 à 2012
Le dynamisme du secteur secondaire :
c- Développement rural
L’agriculture
L’élevage
Section 2 Education en relation avec le développement: analyse des résultats
2-1 Taux de rendement de l’éducation sur le marché du travail
2-2 Education et développement « humain »
2-3 Education et croissance économique
2-4 Education et développement rural
2-5 L’attractivité de l’économie malgache pour les IDE
Chapitre II Le système éducatif malgache : faiblesses et réformes
Section 1 Les points faibles du système éducatif malgache
1-1 La non-gratuité de l’enseignement
1-2 Une différence de niveau scolaire
1-3 Le principal avantage de l’éducation
1-4 Les capacités du corps enseignant
1-5 Problèmes d’infrastructures
1-6 Des programmes d’éducations désuètes
1-7 Inadéquation des programmes scolaires au marché du travail
Section 2- Les défis et recommandations apportées
CONCLUSION
Bibliographies
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