Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’études approfondies Option : Agro-Management
Introduction générale
CHAPITRE I- MATERIELS ET METHODES DE RECHERCHE
I.1- Matériel
I.2- Méthodologie
I.3- Phase d’enquête sur terrain
I.4- Phase de traitement des données
I.5- Démarches spécifiques pour la vérification des hypothèses
I.6- Contraintes
I.7- Chronogramme des activités
CHAPITRE II- RESULTATS
II.1- Insécurité alimentaire par rapport aux différents niveaux
II.2- Source de revenu des exploitants
II.3- Filière manioc dans l’alimentation de la population locale
II.4- Stratégie pérenne à mettre en place pour assurer l’autosuffisance alimentaire, sur base de la filière manioc
CHAPITRE III- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1- DISCUSSION
III.2- RECOMMANDATION
Conclusion générale
Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie Agro-Management
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MATERIELS ET METHODES DE RECHERCHE
La partie méthodologique comprend, les matériels et outils employés dans cette étude, et les méthodes utilisées pour vérifier les hypothèses. Cette partie présente également aussi les limites méthodologiques de l’étude et le chronogramme d’activité suivie pour la réalisation de ce mémoire.
Matériel
Justification du choix du thème
La crise alimentaire est devenue le principal discours mondial depuis l’année 2008, du fait qu’elle menace le monde entier, même les pays puissants. « Madagascar compte parmi les 22 pays atteints et menacés par la crise alimentaire » (Institut International pour l’Environnement et le Développement, 2007).
Parmi les pays d’Afrique, Madagascar figure dans la liste de ceux qui sont rongés par une insécurité alimentaire progressive. (Madagascar matin, 2013). Beaucoup de malgaches se trouvent dans une situation de sous-alimentation. C’est surtout dans les zones rurales où la population tire son pain par les travaux de la terre que ce fléau connaît un grand essor.
La crise alimentaire est la plus forte dans ces zones. Elle est due à une récolte insuffisante et faible, parfois à la petitesse des parcelles cultivables ou à la non prévoyances des catastrophes naturelles qui à elles seules peuvent détruire et affaiblir la production.
« L’insécurité et la pénurie alimentaire sont en outre perçues comme les formes les plus extrêmes des aspects multidimensionnels de la pauvreté » (PAM, 2012).
La malnutrition demeure parmi ces fléaux qui bouleversent la vie des malgaches. «Un de ses aspects est la malnutrition dont souffrent 50% des enfants malgaches de moins de 5 ans » (ONN, 2012). La malnutrition est issue d’habitudes alimentaires non appropriées, d’analphabétisme ainsi que de la dégradation des services sociaux.
Dans ce contexte, la filière manioc est d’une importance capitale tant au plan national qu’international. Cela se justifie par les statistiques au plan mondial par les rapports de la FAO et par les résultats nationaux, qui publient les chiffres montrant les pertes annuelles en devise.
Le manioc constitue une filière d’espoir qui peut garantir la sécurité alimentaire et augmenter les revenus des ménages. Selon la FAO, la culture du manioc occupe plus de 500 millions d’agriculteurs dans le monde. Sa production, simple, peu coûteuse, nécessite peu d’intrants agricoles.
Aujourd’hui, l’Afrique se positionne au premier rang des producteurs de manioc avec 110 millions de tonnes, suivie par l’Asie avec 55 millions de tonnes.
À Madagascar, il est cultivé dans toutes les régions et constitue le deuxième aliment énergétique de base de la population. Il occupe la deuxième place aussi bien en superficie cultivée qu’en volume de production annuelle après le riz. Le manioc occupe 405 816 hectares environ et a produit 3 008 895 tonnes en 2010 (Min Agri D.R, 2010). La province de Fianarantsoa constitue la principale région productrice de manioc avec 40 à 50 pour cent de la production nationale. Elle est globalement excédentaire et pourvoit à l’approvisionnement des autres régions (Antananarivo, Toliary, Betroka) (DAN, 2006).
Le manioc joue un rôle capital dans la sécurité alimentaire. Lors des périodes de soudure, il constitue l’aliment essentiel des familles rurales. C’est une filière qui contribue à la réduction de la vulnérabilité alimentaire et financière des ménages de la région (PRDR Haute-Matsiatra, 2014) En ce sens, elle peut en cas de pénurie de riz, pallier ou résoudre la crise alimentaire.
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