FEDERATION INTERNATIONALE DES SOCIETES DES CHIMISTES COSMETICIENS (IFSCC)

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Composition du savon

C’est un mélange de stéarate (acide contenu dans les graisses animales : mouton ou bœuf) d’oléate (huile végétale : coton, sésame, arachide, palme, d’olive ou de coprah) ou seulement d’oléate, avec de la soude ou de la potasse. À la recette de base, on peut ajouter différents additifs facultatifs selon l’effet recherché comme des agents anticalcaires qui s’opposent aux dépôts calcaires dans les canalisations. On peut aussi ajouter des conservateurs, des colorants, des parfums, des agents très gras (huile de coco, d’olive, de ricin, d’amande et la glycérine), des agents hydratants comme le miel, des abrasifs pour fabriquer un savon exfoliant (qui « râpe » pour enlever la couche de peau morte), des huiles essentielles extraites de plantes, des ingrédients antiseptiques pour fabriquer un savon antibactérien. L’adjonction de sel, de colorant, de parfum et de charges est possible mais pas indispensable. La matière première employée dépendra de ce qui est disponible sur le marché, des moyens financiers, du matériel dont on dispose ainsi que des connaissances (Caubergs, 2006).
L’adjonction de sel au savon sodique permet l’obtention de savons relargués très durs. Cette pratique repose sur le fait que le savon est insoluble dans l’eau salée. Les savons de certains corps gras tels que les huiles de coprah, de palmiste ou de ricin peuvent incorporer de grandes quantités de sel sans être relarguées. Dans ce cas le sel peut être utilisé comme matériau de remplissage. La quantité de sel à ajouter pour le relargage varie selon la nature du corps gras, et se situe aux environs de 10 g de sel pour 100 g de matière grasse de départ. Le mérite essentiel du relargage est qu’il conduit à du savon purifié (Kone, 2020).
Le glycérol est un composé miscible à l’eau et est ainsi éliminée avec d’éventuelles impuretés. Il est aussi à l’origine de la transparence du savon, empêchant la cristallisation des stéarates (Rioual, 2011).
Les adjuvants aussi appelés additifs sont des produits ajoutés au savon soit pour en augmenter la quantité soit pour lui conférer une consistance dure. A cette fin on utilise entre autre l’argile, le kaolin, l’amidon, les silicates de soude ou de potasse etc… Ces derniers peuvent contribuer à l’amélioration des qualités détergentes des savons qui les contiennent et les protègent en même temps contre le rancissement. Ils vont influencer la couleur, l’odeur et l’aspect de celui-ci, et sont généralement utilisés à une à une concentration inférieure à 1% (C. Couteau et al, 2014).

SOCIETE SAVANTES ET CONGRES LIES AUX SAVONS

Une société savante est une association regroupant des experts et des amateurs éclairés qui font et publient des travaux de recherche (souvent publiés dans une revue éditée par l’association elle-même). Par leurs travaux et leur réflexion, ces sociétés font avancer la connaissance dans leur domaine d’activité et jouent souvent un rôle important d’archivage et de valorisation de savoirs et savoir-faire locaux. Elles réunissent des compétences qui s’emploient à l’amélioration de l’enseignement de la discipline concernée, à la formation continue à travers des congrès scientifiques. Les assisses débattent de l’évolution de la discipline et intègrent les avancées intervenues entre temps (Bamada, actualités Maliennes, 2018).
Elles travaillent souvent avec les musées, les écoles, universités, et en relation avec d’autres sociétés savantes ou des experts faisant référence. On note à travers le monde plusieurs sociétés savantes travaillant dans le domaine du savon (Le forum du CTHS et des sociétés savantes, 2018).

Fédération Internationale des Sociétés des Chimistes Cosméticiens (IFSCC)

L’idée de créer une telle organisation a été soulevée à Paris en 1956 et a abouti à sa naissance à Bruxelles, en Belgique le 8 Septembre 1959 avec seulement 8 pays membres. Aujourd’hui, 48 sociétés représentant 74 pays sont membres de la Fédération et la supportent dans ses objectifs et programmes. Le nombre de membres individuels en 2019 a dépassé 16000. L’IFSCC continue à s’agrandir à l’image de l’industrie de la cosmétique (IFSCC, 2019).
Les Objectifs de l’IFSCC sont de :
Faire avancer la science cosmétique ;
Aider à élever le statut professionnel des sciences et technologies cosmétiques dans le monde en proposant et soutenant les programmes et activités éducationnels et scientifiques ;
A encourager le travail sur les recherches fondamentales fait par les universités et par les travailleurs indépendants dans tous les domaines qui peuvent accroitre le savoir cosmétologique ;
Coordonner par correspondance et échanger des informations sur le travail et les efforts des sociétés membres autonomes ;
Renforcer les relations entre sociétés membres en rapportant les activités faites par les différentes sociétés et membres autonomes ; Publier et divulguer la littérature scientifique et technique ;
Aider les chercheurs à obtenir des informations, de la littérature, des brevets venant d’autres pays ;
Echanger des informations sur les procédures standards qui peuvent être adoptés tant pour les analyses des matières premières que les produits finis, et participer à l’initiative pour l’adoption de ces procédures internationales ; Publier au sein des sociétés membres et dans les spécifications techniques et autres médias de différents pays, les activités des sociétés de toutes les contrées ; Tenir des congrès, séminaires et réunions à l’échelle internationale en invitant les conférenciers de tous les pays si possible et donner une large publicité à toutes les rencontres à l’avance ;
Appuyer par une bourse à l’international une personne pour son travail remarquable dans la recherche, la publication, dans le domaine la cosmétologie.
KOSMET est la base de données en ligne la plus exhaustive du monde spécialisée dans les informations de la science et de l’industrie cosmétique. Produite et propriété complète de l’IFSCC, KOSMET est un concentré de science et technologie cosmétique, dermatologique, sujets de littérature toxicologique et autres publications scientifiques liées au cosmétique. On peut accéder à KOSMET via le site www.kosmet.com.Les Avantages de KOSMET sont : l’accès rapide à des sources d’informations à travers le monde, une base de données actualisée en continu, il est très facile à utiliser, et gratuit depuis Novembre 2018 (IFSCC, 2019). Délivré 4 fois par an, l’IFSCC Magazine présente des articles venant des plus grands scientifiques de la cosmétologie du monde. Les plus récentes publications et articles à partir de 2000 sont disponibles. En outre, l’IFSCC propose des formations s’adressant aux professionnels du cosmétique et de la peau, offre aux professionnels de la santé des formations dans les domaines suivants : biologie, développement produit, ingrédients, marketing et communication scientifique, nouvel entrant, règlementation.

Society of Cosmetic Chemists (USA)

Dédié à l’avancement de la science cosmétique, la Société aspire à augmenter et disséminer l’information scientifique à travers les rencontres et les publications. Leur mission est de promouvoir l’intérêt et la reconnaissance des cosmétologues tout en maintenant la confiance du public en l’industrie des cosmétiques et des produits de toilettes. En promouvant la recherche dans ce domaine, et en établissant des normes de grande éthique, professionnalisme, et d’éducation. La société a atteint ses objectifs d’amélioration des qualifications des scientifiques cosmétologues. Comprenant plus de 4000 membres, la SCC a été créée en 1945 afin de promouvoir les hauts standards de la pratique en science cosmétique. Elle sert à orienter et assurer les forums d’échange d’idées appropriés et des nouveaux développements dans le domaine de la recherche et de la technologie. Depuis 1948 les Branches ont été l’élément vital de la SCC. Elle compte maintenant 19 branches à travers les Etats-Unis et le Canada qui effectuent des rencontres mensuelles, des séminaires didactiques, journées des fournisseurs et publient chaque mois des bulletins d’informations. Ces branches de la SCC sont dirigées par des volontaires engagés qui passent leur temps et consacrent leur expertise à l’harmonie et l’efficience des opérations de chaque branche (SCC , 2019).

Société Française de Cosmétologie (SFC)

La SFC avec près de 1500 membres répertoriés dans un annuaire annuel, est la troisième société cosmétique scientifique mondiale après les Etats Unis et le Japon. Elle organise 8 conférences mensuelles qui font un état de l’art de la science cosmétique et un colloque annuel les Journées Jean Paul Marty. La SFC organise également « Cosmetagora, les Rencontres de la Formulation », un salon des matières premières et prestataires de service. La Société Française de Cosmétologie a organisé en 2014, le 28ème congrès de l’International Federation of Societies of Cosmetic Chemists (IFSCC).
Fondée en 1951, la SFC est une société savante qui rassemble tous les acteurs passionnés par les sciences de la beauté, soit 1450 membres, 400 sociétés et universités. La SFC, qui a initié la création de l’IFSCC, a pour missions :
Promouvoir et diffuser les connaissances scientifiques relatives à la Biologie, la Chimie et toutes les disciplines liées à la Cosmétologie.
Rassembler tous les membres qui ont contribué à l’essor de la Cosmétologie depuis la seconde moitié du XXe siècle. La SFC reconnait et encourage ceux qui font avancer la Cosmétologie :
– Le Prix de la SFC est décerné tous les deux ans à une personnalité pour sa contribution à la Cosmétologie française.
– Le Prix Pierre Vélon est décerné tous les deux ans à la meilleure conférence.
– Le prix IJCS récompense chaque année le meilleur article publié.
– Le Prix Jeune Doctorant est décerné chaque année (Société Francaise de Cosmétologie, 2019).

Society of COSmetic CHEMists – South Africa (COSCHEM)

Les buts du COSCHEM consistent à promouvoir l’avancement des sciences et technologies dans le domaine de l’industrie cosmétique, améliorer les connaissances scientifiques de chaque membre promouvoir l’éthique standard de la science cosmétologique, prévoir les moyens pour la propagation et l’échange pertinent de savoir sur la cosmétologie, encourager les recherches dans le domaine, maintenir le contact et promouvoir le dialogue avec les corps industriels importants (COSCHEM,2019)

GENERALITES SUR LES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES

Intérêt des publications dans le monde scientifique

Les publications scientifiques sont considérées comme outil de progrès car ayant pour but de faire avancer la science. Elles constituent un échange de propos par lesquels les auteurs sont reconnus pour les résultats des recherches. Elles regroupent plusieurs types de communications scientifiques et/ ou techniques que les chercheurs font en direction de leurs pairs et de spécialistes. La notion de littérature scientifique quant à elle désigne plus largement l’ensemble des publications scientifiques.

Type de publications

On peut distinguer les publications scientifiques selon leur origine, leur support ou type de parution. Ainsi on distingue : les revues scientifiques à comité de lecture, les comptes rendus de congrès scientifiques à comité de lecture, les ouvrages collectifs rassemblant des articles de revue ou de recherches autour d’un thème donné coordonnés par un ou plusieurs chercheurs appelés éditeurs, les monographies sur un thème de recherche. Les publications qui entrent dans l’un des cadres ci-dessus sont généralement les seules considérées pour l’évaluation de la recherche scientifique, des chercheurs et pour les études bibliométriques et scientométriques.

Accès aux publications

La production mondiale d’articles scientifiques croît depuis plusieurs générations, passant de 466 419publications en 1988 selon la National Science Fondation à 986 099 en 2008 selon le rapport sur la science en 2010 de l’Institut de statistique de l’UNESCO. Cependant l’internet est en train de bouleverser la mise à disposition des travaux scientifiques de même que les approches open science/open data.
La question de l’accès (payant ou non) à la donnée brute (souvent nécessaire à la vérification complète) ou même au contenu des articles est source de débats récurrents avec des enjeux économiques complexes mais aussi de protection de la donnée médicale et personnelle (par exemple dans le cas de la donnée biomédicale ouverte qui nécessite une anonymisation parfaite). En mai 2016, après deux jours de réunion à Bruxelles du Conseil sur la Compétitivité (Competitiveness Council ou COMPET mis en place par la commission européenne et qui rassemble les ministres européens chargées des sciences, de la recherche, de l’innovation, du commerce et de l’industrie), Il a été appelé à un accès ouvert (Open data) « immédiat » à tous les articles scientifiques dès 2020.
Le libre accès (en anglais : open access) est la mise à disposition en ligne de contenus numériques, qui peuvent eux-mêmes être soit libres comme Creative Commons, soit sous un des régimes de propriété intellectuelle.
Il est principalement utilisé pour les articles de revues de recherche universitaires sélectionnés par des pairs. Il existe également d’importantes différences entre les travaux universitaires, scientifiques ou autres : le libre accès inclut l’accord général des auteurs de la libre distribution du travail et de la publication sur une infrastructure qui permet une telle distribution. En revanche, on présume souvent que l’idée du contenu libre (Open Content) inclut la permission générale de modifier un travail donné. Or le libre accès se rapporte principalement à la disponibilité libre sans aucune autre implication. En effet, beaucoup de projets de libre accès sont concernés par la publication scientifique – un secteur où il est tout
à fait raisonnable de maintenir un contenu de travail statique et de l’associer à un auteur déterminé.
L’attribution est très importante dans les travaux de recherche, tant pour des raisons de carrière que, dans certains cas, pour des raisons inhérentes au contenu de la science elle-même. Tandis que le libre accès se concentre actuellement sur les articles de recherche, n’importe quel créateur qui souhaite travailler ainsi peut partager son travail et décider des règles pour le rendre accessible à tous.
Les principaux lecteurs des articles de recherches sont d’autres chercheurs. Le libre accès permet aux chercheurs et aux étudiants, en tant que lecteurs, d’accéder à des articles de revues auxquelles leurs bibliothèques ne se sont pas abonnées.
Les grands bénéficiaires du libre accès sont d’abord les États, qui financent la recherche publique laquelle constitue souvent une grande part de la recherche totale, et doivent payer, en outre, les abonnements aux revues publiant des articles issus de travaux de recherche publique, mais également les pays en voie de développement, dans lesquels certaines universités n’ont pas d’abonnements à des revues scientifiques. Cependant, tous les chercheurs en bénéficient car aucune bibliothèque ne peut s’offrir un abonnement à tous les périodiques scientifiques. La plupart d’entre elles ne sont abonnées qu’à une fraction d’entre eux (Materne, 2019).
Le libre accès étend les résultats de la recherche au-delà de la communauté scientifique. Un article en libre accès peut être lu par quiconque, que ce soit un professionnel dans un domaine, un journaliste, un décideur politique, un fonctionnaire, un acteur associatif ou un amateur intéressé. Plusieurs études se sont intéressées aux usages extra-académiques qui pouvaient être faits des travaux scientifiques.
On doit distinguer le libre accès, (open Access en anglais) et l’accès ouvert (gratis open Access), afin de distinguer plus nettement ce qui est « simplement » en accès gratuit pour l’internaute (accès ouvert) et ce qui est en accès gratuit et libre, parce que soumis à une licence d’utilisation dite libre (Créative Commons, par exemple). Le libre accès peut, en théorie, inclure l’accès aux données afin de permettre leur exploration, mais ce n’est en général pas le cas. (Devenoges, 2006).
• Dans la publication en libre accès, également connue comme la voie « dorée » du libre accès (Gold Open Access), les revues rendent leurs articles directement et immédiatement accessibles au public. Ces publications s’appellent des « revues en accès ouvert » (« Open Access journals »). En 2014, 17 % des articles scientifiques (y compris de sciences humaines) publiés dans le monde l’étaient selon ce modèle (Gold OA) (la proportion n’était que de 14 % en 2012). Un exemple de publication en libre accès est la revue Public Library of Science, qui utilise le modèle de financement dit « auteur-payeur ». Selon les cas, la revue peut demander le paiement de frais de publication (en anglais, article processing charges) à l’auteur ou à son financeur d’où le terme de « modèle auteur-payeur » parfois employé. Traditionnellement, beaucoup de revues universitaires facturent des frais aux auteurs pour la mise en page, l’ajout de graphiques et d’images en couleurs et les frais de publication pour la diffusion en libre accès. Cette pratique de frais de publication ne toucherait que 26 à 29 % des revues en libre accès référencées par le DOAJ, elles seraient également moins taxées de frais d’auteurs que les titres traditionnels à abonnement.
Quand les revues pratiquent des frais de traitement, c’est l’employeur (ou le bailleur de fonds) de l’auteur qui paye ces honoraires, et non pas l’auteur. De plus, des provisions sont constituées afin de couvrir les auteurs pour qui le fait de publier pourrait entraîner des difficultés financières.
• En ce qui concerne le libre accès par auto-archivage, aussi appelée la voie « verte » du libre accès, les auteurs déposent des copies de leurs articles sur une archive ouverte qui peut être institutionnelle ou thématique. Un des principaux partisans de la « voie verte » est Steven Harnad, et cela depuis 1994.
Pour trouver ces revues, il est possible d’utiliser le Directory of Open Access Journals (DOAJ). Le DOAJ est loin d’être complet à cause du temps nécessaire au processus de vérification de la qualité de la revue ; il recense néanmoins plus de 10 000 revues en 2015(Materne, 2019).

Impact factor (IF)

L’impact Factor ou Facteur d’impact est une mesure de l’importance d’une revue en fonction du nombre de citations reçues dans une année. C’est le rapport entre le nombre de citations d’articles parus dans une revue donnée sur le nombre d’articles publiés par cette même revue dans les deux années précédentes. L’IF est utilisé pour comparer différentes revues dans un même domaine (UPM, 2018). Il est vrai qu’en général, les revues ayant un IF élevé ont une plus grande visibilité (cas de The Lancet Global Health). Cependant comme tout outil d’évaluation l’Impact Factor présente des failles :
 C’est une mesure trop grossière de la fiabilité de l’information donnée : le nombre de citations n’est pas une mesure correcte de la qualité ni même de la quantité d’informations nouvelles des publications ;
 La fenêtre temporelle est trop courte ;
 Dans la recherche de pointe, l’importance de l’article ne peut devenir apparente qu’après de très longues années et ne sera donc pas prise en compte par l’IF ;
 La nature d’un domaine scientifique implique des rythmes et des quantités différentes de publication, ce qui affecte l’IF.
Il existe un biais linguistique :
Les revues non-anglophones étant moins bien répertoriées, elles ne bénéficient pas ou peu d’IF même quand elles sont internationalement connues ;
L’impact Factor peut être manipulable étant donné que c’est une moyenne notamment en demandant à un auteur de citer des articles provenant de la revue dans laquelle ils espèrent publier.

Revues

Une revue scientifique est un titre de presse à publication périodique édité sous la forme d’une revue. Il s’agit de l’un des types de communications choisi par les chercheurs scientifiques pour faire connaître leurs travaux en direction d’un public de spécialistes.
Elle se distingue par son format périodique des autres publications scientifiques (livres, thèses ou littérature grise).Elle a pour fonction de faire connaître des travaux de recherche originaux ou de fond, et de contribuer ainsi au débat scientifique entre spécialistes ; elle se distingue ainsi des revues destinées à la vulgarisation.
Les revues scientifiques, dans leur grande majorité, sont spécialisées dans un aspect particulier d’un domaine contrairement aux journaux : sciences, technologie, médecine (STM), sciences humaines et sociales (SHS). Les articles publiés sont examinés auparavant par un comité de lecture composé de chercheurs-pairs, de la même spécialité.
La publication d’un travail de recherche dans une revue scientifique permet de le confronter à la communauté scientifique, et d’archiver les résultats pour référence ultérieure. Dans le cadre de l’évaluation des performances de recherche, on tente de comptabiliser le nombre de publications, l’impact des revues scientifiques dans lesquelles elles sont publiées (c’est-à-dire les lectorats potentiels des articles) et le nombre de publications ultérieures citant chacune d’elles. Cette technique d’évaluation, parfois décriée pour ses biais, est appelée bibliométrie.
Ces revues peuvent être l’émanation de sociétés savantes ou d’académies des sciences, par exemple, mais peuvent aussi avoir été fondées indépendamment. Des éditeurs de presse se spécialisent dans leur édition, impression et distribution. Il s’agit alors d’édition scientifique (Wikipédia, Revue scientifique).
Le Conseil Africain et Malgache CAMES dispose d’une revue (Revue CAMES) qui publie des contributions originales (en français et en anglais) dans tous les domaines. Elle couvre les domaines suivants : mathématiques, physique, chimie et informatique
Sciences de la santé : médecine humaine, médecine vétérinaire, pharmacie, odontostomatologie, productions animales ;
Sciences de la vie, de la terre et agronomie ;
Sciences appliquées et de l’ingénieur ; Littérature, langues et linguistique ;
Sciences humaines : Philosophie, sociologie, anthropologie, psychologie, histoire et géographie ;
Sciences économiques et de gestion ;
Sciences juridiques et politiques ;
Pharmacopée et médecine traditionnelles (Revue CAMES, 2014).

Bailleurs de fonds de recherche et universités

Les bailleurs de fonds et les universités veulent s’assurer que les travaux de recherche qu’ils financent ou qu’ils soutiennent de différentes manières, ont l’impact le meilleur possible pour la recherche.
Certains bailleurs de fonds du monde de la recherche commencent à demander que les recherches qu’ils ont financées soient accessibles en libre accès. Par exemple, le « U.S National Institute of Health’s Public Access Policy » a pris effet en mai 2005. Les chercheurs qui souhaitent obtenir des subventions doivent se plier aux directives de leurs financeurs en matière de diffusion des résultats de recherche.
D’autres bailleurs de fonds se situent dans un processus de révision de leurs politiques, en vue de maximiser leur impact. Un des développements les plus notables dans ce secteur est la politique proposée au Royaume-Uni par le « Conseil de Recherche » sur l’accès aux publications de recherche. Cela signifie qu’à terme, environ la moitié de la recherche produite dans les universités britanniques sera disponible en libre accès, par le biais des archives ouvertes institutionnelles. Ce qui est intéressant au sujet de cette initiative se situe dans le fait qu’elle couvre toutes les disciplines, et pas seulement la biomédecine, contrairement aux agences de santé des États-Unis. Un autre exemple est le « Social Sciences and Humanities Research Council » au Canada. Ce conseil a lancé une consultation sur tout le pays afin de transformer le conseil de sorte qu’il puisse soutenir davantage les chercheurs et s’assurer que les Canadiens bénéficient.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES SUR LE SAVON ET SUR LES PUBLICATIONS
I.GENERALITES SUR LES SAVONS
I.1 HISTOIRE
I.2. DEFINITION
I.3.DIFFERENTS TYPES
I.3.1. Selon la consistance
I.3.1.1. Savon solide
I.3.1.2. Savon mou
I.3.1.3. Savon liquide
I.3.1.4. Savon en paillettes
I.3.1.5. Savon en poudre
I.3.1.6. Savon effervescent
I.3.2. Selon l’utilisation
I.3.2.1. Savon antiseptique
I.3.2.2. Savon antibactérien
I.3.2.3. Savon médical
I.3.2.4. Savon ponce
I.3.2.5. Savon surgras
I.3.2.6. savon dentifrice
I.4 COMPOSITION DU SAVON
II. SOCIETE SAVANTES ET CONGRES LIES AUX SAVONS
II.1. FEDERATION INTERNATIONALE DES SOCIETES DES CHIMISTES COSMETICIENS (IFSCC)
II.2. SOCIETY OF COSMETIC CHEMISTS (USA)
II.3. SOCIETE FRANÇAISE DE COSMETOLOGIE (SFC)
II.4. SOCIETY OF COSMETIC CHEMISTS – SOUTH AFRICA (COSCHEM)
III. GENERALITES SUR LES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES
III.1. INTERET DES PUBLICATIONS DANS LE MONDE SCIENTIFIQUE
III.2. TYPE DE PUBLICATIONS
III.3. ACCES AUX PUBLICATIONS
III.4. IMPACT FACTOR (IF)
III.5. REVUES
III.6. BAILLEURS DE FONDS DE RECHERCHE ET UNIVERSITES
III.7. PUBLICATIONS AU NIVEAU DU CAMES
DEUXIEME PARTIE : CONTRIBUTION PERSONNELLE
I. OBJECTIFS
I.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
II. METHODOLOGIE
III. RESULTATS
III.1. PAYS D’ORIGINE DES CORRESPONDANTS
III.2. ETABLISSEMENTS D’ORIGINE DES CORRESPONDANTS
III.3. REPARTITION DES ETABLISSEMENTS SELON LE NOMBRE D’ARTICLES PUBLIES
III.4. REPRESENTATIVITE DES JOURNAUX
III.5. REPARTITION DES JOURNAUX SELON L’IMPACT FACTOR
III.6 REPARTITION DES JOURNAUX SELON LA DATE DE CREATION
III.7. GENRE DES PREMIERS AUTEURS
III.8. TYPE D’ACCES
III.9. EVOLUTION DU NOMBRE DE PUBLICATIONS
III.10. REPARTITION DES ARTICLES SELON L’OBJET DE L’ETUDE
III.11 REPARTITION DES ARTICLES SELON LE NOMBRE DE REFERENCES
III.12. METHODES D’ANALYSES CITEES DANS LES ARTICLES
IV. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES

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