FACTEURS INFLUENCANT LES TAUX DE GROSSESSE

FACTEURS INFLUENCANT LES TAUX DE GROSSESSE

L’HYPNOSE MEDICALE
HISTORIQUE DE L’HYPNOSE

L’hypnose existe depuis des millénaires, et son application a été diverse en fonction de l’époque et de la culture des différentes civilisations. On connaît des transes chamaniques chez des tribus en Sibérie et en Amérique. Les états hypnotiques se pratiquaient en Grèce et en Égypte de l’Antiquité. Les techniques hypnotiques ont souvent fait partie de l’arsenal de persuasion des guérisseurs, des prêtres, des leaders sociaux et politiques.Franz Anton Mesmer (1734-1816) est le premier à avoir démontré, sans le vouloir, le pouvoir de l’imagination sur l’état psychique et physiologique du sujet lors de ses « cures de magnétisme animal » et en cela il peut être considéré comme le précurseur de l’hypnose thérapeutique. Mesmer parle d’un état de « crise magnétique », la crise est induite par l’administration d’un fluide par le magnétiseur qu’il nomme « fluide animal ». La crise est le moment thérapeutique, le moment où les blocages internes cèdent grâce à l’intervention magnétique. Son élève, le Marquis de Puységur (1751-1825), décrit le sommeil hypnotique, ou somnambulisme, et pose des bases psychologiques de la cure mesmérienne. L’anesthésie lors d’interventions chirurgicales par « sommeil magnétique » a été utilisée en Angleterre par le Dr John Elliotson (1791-1868). L’Abbé Faria (1755-1819) décrit les méthodes de l’hypnose, notamment celles de la suggestion hypnotique et post-hypnotique, et de l’anesthésie hypnotique chirurgicale.
Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, l’hypnose doit son succès à James Braid (1795 1860) qui la conceptualise en 1843 en publiant « Neurohypnologie, traité du sommeil nerveux ou hypnotisme ». Dans cet ouvrage, Braid nie la présence d’un fluide, il affirme que la parole,le regard, les gestes sont les seuls à pouvoir transmettre la volonté du magnétiseur à son sujet.Il va même encore plus loin en affirmant qu’une personne peut s’hypnotiser seule hors de la présence de l’hypnotiseur.En France, deux écoles s’affrontent. L’école de la Salpêtrière représentée par Charcot (1825 1893) et l’école de Nancy représentée par Bernheim (1837-1919) et Liébault (1823-1904).Ces derniers pensent que l’hypnose est un état physiologique, un état exceptionnel mais normal. Bernheim appelle l’état hypnotique un « sommeil déterminé par la suggestion » et conclut que cet état de « sommeil » n’est pas indispensable pour obtenir les manifestations hypnotiques chez un sujet en état de veille. Elles peuvent être atteintes uniquement grâce aux suggestions verbales.Charcot quant à lui pense que le sommeil hypnotique correspond à une névrose qui ne se développerait que chez les sujets hystériques. Pour lui, l’hypnose ne peut être provoquée que
par un moyen physique (aimants, métal) et non par la parole. Grâce à lui, l’hypnose connait son âge d’or en France avec un rayonnement international. Mais Charcot se trompe en prêtant des pouvoirs aux métaux et en considérant l’hypnose comme un état pathologique.
Freud (1856-1939) qui passera à l’école de la Salpêtrière et à Nancy utilise l’hypnose à ses débuts pour y renoncer ensuite en créant la psychanalyse, préférant ainsi le savoir psychanalytique au pouvoir de suggestion et une thérapie longue à une thérapie courte. Freud était résolument opposé à l’emploi de suggestions directes en thérapie, et il redoutait le phénomène de transfert. Certains auteurs plus récents, tel que François Roustang, supposent néanmoins que le transfert identifié en psychanalyse et la suggestion, voire même l’hypnose sont très proches.
En Europe, on note un désintérêt pour l’hypnose jusqu’à la moitié du XXème siècle, alors que parallèlement l’école soviétique se développe. En Russie, Ivan Pavlov (1849-1936), plus connu pour ses travaux sur les réflexes conditionnés, interprète l’hypnose comme un état physiologique intermédiaire entre le sommeil et la veille, en phase d’inhibition du système nerveux, avec l’excitation de certains foyers du cerveau permettant l’établissement du rapport avec l’hypnotiseur. Conformément à la théorie physiologique de Pavlov, la suggestion représente une excitation concentrée d’un foyer du cortex sur le fond de l’inhibition d’autres zones du celui-ci. La théorie de Pavlov se trouve à la base de l’école d’hypnothérapie russe.
La Seconde Guerre mondiale favorise le regain de l’intérêt envers l’ hypnose : afin de guérir la névrose de guerre chez les soldats, d’obtenir une anesthésie lors des nombreuses interventions chirurgicales, et pour certains afin de développer et d’optimiser les capacités à combattre  l’ennemi.
En France, c’est Léon Chertok qui reprend le flambeau de l’hypnose. Il montre que tout le monde est hypnotisable à des degrés divers. Il situe l’hypnose au carrefour du psychique et de l’organique. Il l’imagine comme un lien psychosomatique. Pour lui, l’hypnose est le modèle de référence de la relation médecin-malade.
L’hypnose actuelle doit sa renaissance à Milton Erickson (1901-1980), un psychiatre américain. Erickson est convaincu que les gens sont déjà en possession des ressources qui leur seront nécessaires pour changer. Il abandonne les suggestions directes de l’hypnose traditionnelle au profit de suggestions indirectes et implicites. La communication devient un outil thérapeutique. L’hypnose est recadrée comme un phénomène naturel. Erickson a considérablement diversifié et enrichi les outils de l’hypnose et proposé plusieurs modes d’utilisations cliniques dont l’objectif est de libérer chez le patient en hypnose ou en veille, les potentialités qui lui permettront d’améliorer son état.

DEFINITIONS DE L’HYPNOSE

Selon Erickson, « l’hypnose est un processus de comportement dans lequel les patients modifient leurs relations avec l’environnement ; ils modifient leurs relations avec vous et avec tout ce qui se déroule ».Il n’existe pas une mais plusieurs définitions de l’hypnose. Lorsque l’on regarde l’histoire de l’hypnose, deux éléments reviennent toujours. Un état modifié de conscience, différent de la veille et du sommeil associé à une relation singulière au praticien. François Roustang définit l’état hypnotique par « la veille paradoxale » (37). En effet l’état d’hypnose associe un état d’atonie musculaire et posturale à une activité cérébrale intense. Il ne s’agit en aucun cas d’un état de sommeil car le dialogue qui s’instaure avec le thérapeute suppose un état de veille.
Cette relation au praticien fait également partie de la définition de l’hypnose. Si le patient est « seulement » plongé dans un état de conscience modifié on parle de dissociation du champ de la conscience ou d’état hypnotique simple. Si le patient est simplement en relation avec l’hypno-praticien sans être en état d’hypnose on parle alors de communication de type hypnotique.

 INTERET THERAPEUTIQUE DE L’HYPNOSE

L’hypnose est un état naturel que chacun d’entre nous expérimente dans la vie courante et durant lequel nous passons d’un état de conscience ordinaire à un état de conscience particulier. Les exemples de cette « transe spontanée » sont multiples comme l’absorption par un livre ou un film, être « dans la lune », la conduite automatique…L’hypnose est aussi un état qui peut être provoqué par une personne grâce à des techniques d’induction. On parle alors de transe induite ou provoquée. Dans le domaine médical ou de la psychosomatique elle est qualifiée d’hypnose médicale ou thérapeutique.L’hypnose est utilisée chez les brûlés (38) pour son action antalgique et anxiolytique. D’autres auteurs ont étudié son efficacité sur la douleur (39–41).Son utilisation durant des procédures opératoires peut avoir une efficacité réelle sur la douleur et l’anxiété (41, 42) s’accompagnant communément d’une grande relaxation et d’une détente morale, elle permet de réduire l’anxiété, la nervosité et les tensions.Les contre-indications aux techniques d’hypnose sont peu nombreuses : surdité, atteinte cognitive sévère (ex : démence, arriération mentale), graves problèmes psychiatriques.

LA SEANCE D’HYPNOSE

L‘hypnose est un processus actif. Elle peut renforcer une volonté propre du patient mais ne peut jamais aller à l’encontre de celle-ci. La pratique de l’hypnose modifie considérablement le vécu des patients. Elle leur permet de « bien vivre » les soins, de mieux les aborder et de garder un souvenir non traumatique du milieu médical ou chirurgical auquel ils ont été confrontés. Son efficacité tient sans doute au fait que l‘hypnose est une forme de concentration intense induisant un état de conscience modifié, de veille paradoxale, caractérisé par une réceptivité augmentée à la suggestion. Elle modifie la perception de la douleur, la notion du temps et des organes des sens, le tonus musculaire (hypotonie et immobilité sont souvent observées). L‘augmentation de la suggestibilité, la régression ou la stimulation de l‘imaginaire sont parmi les effets pouvant influencer la prise en charge thérapeutique globale du patient. C’est une expérience relationnelle mettant en jeu des mécanismes physiologiques et psychologiques.La transe hypnotique désigne l’état intérieur du patient. Elle est obtenue par suggestion hypnotique. La forme que prend la transe, sa profondeur et son impact dépendent de l‘interaction patient-thérapeute, de la qualité des suggestions émises par le thérapeute, de la motivation et des attentes du sujet.
Il existe deux modes d’utilisation de l’hypnose médicale:
– indirect ou informel, il s’agit de l’hypnose conversationnelle. L’hypnose conversationnelle consiste à se servir de principes de communication couramment utilisés en hypnose (suggestions indirectes, images métaphoriques, confusion de langage…) mais sans qu’il y ait eu au préalable de phase formelle où l’état hypnotique aura été induit. Cette forme d’hypnose peut prendre place dans tout entretien avec un patient. L’utilisation de ces principes va faire progressivement entrer le patient dans une « transe légère », c’est-à-dire  qu’il va commencer à percevoir autrement le monde. Si l’état hypnotique n’est pas induit formellement, il va être suscité au cours de la conversation par l’utilisation des procédés communicationnels.
– direct ou formel, il s’agit de la séance d’hypnose. La séance d’hypnose succède à une information donnée au patient sur son procédé et son objectif et se réalise suivant un « protocole » usuel.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
1ère Partie : INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE : FACTEURS INFLUENCANT LES TAUX DE GROSSESSE
A. FACTEURS NON MODIFIABLES LORS DU TRANSFERT D’EMBRYON
1. L’âge
2. La consommation de tabac
3. Le poids
4. Le délai d’infertilité
5. L’infertilité primaire
6. L’étiologie de l’infertilité
7. La réserve ovarienne
8. La qualité de la réponse à la stimulation
9. Le nombre d’embryons transférés et congelés
10. La qualité et l’âge des embryons transférés
B. D’AUTRES FACTEURS SONT MODULABLES AU COURS DU TRANSFERT
1. La qualité du transfert
2. Des facteurs psychologiques
II. L’HYPNOSE MEDICALE
A. HISTORIQUE DE L’HYPNOSE
B. DEFINITIONS DE L’HYPNOSE
C. INTERET THERAPEUTIQUE DE L’HYPNOSE
D. LA SEANCE D’HYPNOSE
E. HYPNOSE ET TRANSFERT D’EMBRYON
F. L’HYPNOSE A ANGERS
G. PROBLEMATIQUE
2ème Partie : MATERIEL ET METHODE
I. AUTORISATIONS ET CALENDRIER DE L’ETUDE
A. AUTORISATIONS
B. CALENDRIER
II. POPULATION
A. LES CRITERES D’INCLUSION
B. LES CRITERES DE NON INCLUSION
C. RECUEIL DU CONSENTEMENT
III. SUIVI DES PATIENTES
A. AVANT LE TRANSFERT
B. PENDANT LE TRANSFERT D’EMBRYON
1. La Procédure standard lors d’un transfert d’embryon appliquée au Groupe témoin (GT)
2. Procédure Standard du transfert d’embryon accompagnée d’une transe hypnotique dans le groupe hypnose (GH)
3. Le geste du transfert
C. APRES LE TRANSFERT
IV. MESURE DE L’EFFICACITE DES DEUX STRATEGIES
V. AUTRES VARIABLES MESUREES A. LES FACTEURS MEDICAUX ET SOCIAUX
B. LA QUALITE DE LA REPONSE A LA STIMULATION
VI. STATISTIQUES
3ème Partie : RESULTATS
I. ANALYSE DESCRIPTIVE DE LA POPULATION
II. ANALYSE DESCRIPTIVE DES CYCLES
III. COMPARABILITE DES GROUPES
IV. RESULTATS GROSSESSE
A. ANALYSE EN INTENTION DE TRAITER B. ANALYSE PER PROTOCOLE
V. CARACTERISTIQUES DU TRANSFERT
VI. ANALYSE DE L’ETAT D’ANXIETE
VII. ANALYSE DES CARACTERISTIQUES DE L’HYPNOSE
4ème Partie : DISCUSSION
I. CRITERE DE JUGEMENT PRINCIPAL
II. CRITERES DE JUGEMENT SECONDAIRES
A. AUTRES RESULTATS CONCERNANT LA GROSSESSE
B. ANALYSE DES CARACTERISTIQUES DU TRANSFERT
C. ANALYSE DE L’ETAT D’ANXIETE
III. ANALYSE DES CARACTERISTIQUES DE L’HYPNOSE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME

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