Facteurs influençant la valorisation des co-produits de la pêche

Les différents types de pêche

La pêche est l’un des trois secteurs principaux dont le gouvernement Malgache compte pour le développement économique du pays. Madagascar produit 104 milles tonnes de produits halieutiques par an sur 148 millions de tonnes de production mondiale par an (FAO, 2012). Le recensement montre qu’à Madagascar, il y a plus de 62 milles pêcheurs professionnels occupant les différents types de pêche, soit 1.2% de la population active. Ce secteur fait vivre plus de 550 milles familles (FAO, 2012). Différents types de pêche sont pratiqués à Madagascar :

La pêche traditionnelle maritime

Ce type de pêche est réalisé dans la mer par des pêcheurs individuels ou en association. Ils utilisent différents moyens d’embarcation simple sans technologie. Ils peuvent aussi aller à pied dans une superficie peu étendue. Leur mode de capture reste simple, ils peuvent même utiliser la main pour la capture (CSP, 2009). Les produits de pêche capturés sont vendus localement. En général, ce sont ces pêcheurs traditionnels maritimes qui fournissent à la population les protéines animales d’origine halieutique (CSP, 2009).

La pêche traditionnelle continentale
Ce type de pêche est réalisé dans les rivières, les lacs et les mangroves. Les produits de pêche sont généralement vendus aux sociétés artisanales, au marché ou directement aux consommateurs (CSP, 2009).

La pêche artisanale
La pêche artisanale utilise de petites embarcations motorisées. Selon le gouvernement, la pêche artisanale devrait contribuer à l’amélioration de l’apport protéique de la population locale et moderniser la pêche traditionnelle à Madagascar (CSP, 2009).

La pêche industrielle
Selon l’administration chargée de la pêche malgache (ministère de la pêche et des ressources halieutiques), la pêche industrielle est une pêche moderne qui se fait avec de grands navires dont la puissance du moteur dépasse 50 CV. Les produits obtenus sont généralement destinés à l’exportation.

Zone de pêche à Madagascar

Selon la W-Safari, les principales régions de la pêche sont les régions Nord et Ouest de Madagascar (Nosy-Be, Diego, Majunga et Tamatave). Les espèces de poissons pêchés sont composées majoritairement de carpes rouges, thons à dents de chiens, mérous, thons jaunes, marlins, thazards, poissons rostres. Nosy-Be est très réputé pour une biodiversité de poisson que l’on peut pêcher. Le marlin fait partie de ces espèces spécifiques de Nosy-Be ainsi que Epinephelus ou mérou qui sont présents dans ces eaux de Nosy-Be. Les mérou malabar peuvent atteindre plus de 350kg (EVRARD, 2014).

Généralités sur Epinephelus malabaricus et Scarus  ghobban 

Epinephelus malabaricus
Epinephelus malabaricus, appelé aussi mérou malabar est une espèce de poisson de très grande taille, osseux, il peut atteindre jusqu’à 234cm avec une taille moyenne de 100 cm. Son corps et constitué d’une large queue arrondie. Cette espèce possède une coloration particulière qui est généralement blanchâtre et marbrée de points sombres.

Position systématique:
Epinephelus malabaricus appartient au :

Règne : Animalia
Embranchement : Chordata
Sous-embranchement : Vertebrata
Super-classe : Osteichthyes
Classe : Actinopterygii
Sous-classe : Neopterygii
Ordre : Perciformes
Sous-ordre : Percoidei
Famille : Serranidae
Sous-famille : Epinephelinae
Genre :Epinephelus
Espèce : malabaricus

Nom binominal: Epinephelus malabaricus (BLOCH ET SCHNEIDER, 1801)
Nom vernaculaire : mérou, cabot

Distribution et habitat
Le mérou malabar est présent dans les eaux tropicales de la région indo-ouest Pacifique, dans la mer rouge et dans les côtes orientales. Ils peuplent les différents types de biotope, les mangroves, les fonds sableux, les récifs coralliens et les rochers. Ils peuvent vivre entre 2 et 150 m de profondeur. (BLOCH ET SCHNEIDER, 1801)

Alimentation
Ces espèces se nourrissent de poissons, de céphalopodes et quelquefois de crustacés (BLOCH ET SCHNEIDER, 1801).

Cycle de vie et reproduction
Epinephelus malabaricus commence sa vie reproductive en étant femelle et ensuite il se transforme en mâle. Chez ce mâle, la maturité sexuelle n’est atteinte qu’à partir de 114 cm.

Scarus ghobban
Scarus ghobban est une espèce de poisson perroquet. C’est un poisson de petite taille, la taille maximale est de 90cm. C’est une espèce de poisson qui commence sa vie reproductive en étant femelle qui, ensuite se transforme en mâle. La phase initiale (femelle) est beige orangée et la phase finale (mâle) est bleue foncée.

Distribution et habitat
Les poissons perroquet sont répartis dans le monde entier, surtout dans les zones tropicales mais également dans les zones subtropicales. Ils sont en abondance dans les profondeurs de 1 à 10m (BELLWOOD, 1994).

Alimentation
Les poissons perroquets se nourrissent d’herbes marines et d’algues. Les morceaux de roche peuvent être ingérés pendant l’alimentation qui aide à digérer les algues dures. (FISHBASE, 2017).

Importance de la pêche dans l’alimentation

Les produits de la pêche, qu’ils soient frais ou transformés, ont un apport nutritionnel très important. Les produits halieutiques assurent plus de 60% de l’apport protéique animal nécessaire pour la population mondial. La consommation moyenne de produits halieutiques est de 13.5kg/hab. (NDOYE et al., 2002). Ces chiffres sont loin d’être atteints à Madagascar. En effet, les produits de la pêche ne couvrent que 29.4% de l’apport protéique. Les dépenses en viande dans le budget sont quatre fois élevées que celles des poissons. (FAO, 1990) .

Composition nutritionnelle des poissons 

Protéines
Les protéines sont des macromolécules caractérisées par l’association de différents acides aminés liés par des liaisons peptidiques. La quantité de protéines des aliments diffère et varie d’un aliment à l’autre. On ne peut se passer d’aucune source protéique animale ou végétale. C’est aussi l’un des trois macronutriments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme avec les glucides et les lipides. Les protéines contenues dans la viande peuvent être remplacées par celle contenues dans les poissons (GREGOIRE, 2007).

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Table des matières

INTRODUCTION
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1) Les différents types de pêche à Madagascar
1-1) La pêche traditionnelle maritime
1.2) La pêche traditionnelle continentale
1.3) La pêche artisanale
1.4) La pêche industrielle
2) Zone de pêche à Madagascar
3) Généralités sur Epinephelus malabaricus et Scarus gobban
3-1) Epinephelus malabaricus
3.2) Scarus ghobban
4) Importance de la pêche dans l’alimentation
4.1) Composition nutritionnelle des poissons
5) Les coproduits de la pêche
5.1) Définition
5.2) Produits dérivés des coproduits des poissons
5.3) Ingrédients alimentaires
5.4) Alimentation animale
5.5) Facteurs influençant la valorisation des co-produits de la pêche
6) Enzyme et Hydrolyse enzymatique
6.1) Enzymes
6.2) Hydrolyse enzymatique
7) Les intérêts fonctionnels
MATERIELS ET METHODES
1) Matériels
1.1) Matériels biologiques
2) Méthodologie
2.1) Analyses physico-chimiques
2.2) Hydrolyse enzymatique
2.3) Propriétés fonctionnelles des fractions d’hydrolyses
RESULTATS
1) Composition biochimique des arêtes de Mérou et de Perroquet
1.1) Teneurs en eau et en matière sèche
1.2) Teneur en cendres
1.3.) Teneur en protéines
1.4.) Teneur en matières grasses
1.5) Composition en acides aminés
1.6) Teneurs en éléments minéraux
2) Hydrolyse enzymatique
2.1) Le degré d’hydrolyse
2.2) Composition biochimique des fractions d’hydrolyse
2.3) Composition en acides aminés dans les deux phases
2.4) Propriétés fonctionnelles
DISCUSSIONS
1) Composition biochimique des matières premières
2) Hydrolyse enzymatique
CONCLUSION GENERALE

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