Facteurs influençant la pénétration des produits cosmétiques

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GENERALITES SUR LES PRODUITS COMETIQUES

Caractéristiques des produits cosmétiques

Définition

La première définition officielle du produit cosmétique a vu le jour en 1975 sur la base d’une disposition législative.
Un produit cosmétique était défini comme : « toutes les substances ou préparations autres que les médicaments destinées à être mises en contact avec les différentes parties superficielles du corps humain, ou avec les dents et les muqueuses, en vue de les nettoyer, de les protéger, de les maintenir en bon état, d’en modifier l’aspect, de les parfumer ou d’en corriger l’odeur ».
Cette définition a inspiré la Directive Européenne du 27 juillet 1976 (Directive 76/768/CEE du conseil, du 27 juillet 1976 concernant le rapprochement des législations des états membres relatives aux produits cosmétiques).
Cette directive est transposée en droit français dans le Code de la Santé Publique dans ses articles L. 5131-1 à L. 5131-11 du livre 1, titre III, chapitre Ier : produits cosmétiques.
Selon l’article L. 5131-1 les produits cosmétiques sont définis ainsi : « Un produit cosmétique est une substance ou une préparation destinée à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain, notamment l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes, ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles » [13].
Un produit cosmétique ne peut pas être présenté comme ayant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines, le produit relevant dans ce cas de la définition du médicament par présentation au sens de l’article L. 5111-1 du Code de la Santé Publique. Aussi, il appartient aux fabricants, importateurs ou responsables de la mise sur le marché de veiller aux allégations relatives à leurs produits.
Les produits destinés à être ingérés, inhalés, injectés ou implantés dans l’organisme ne sont pas des produits cosmétiques même s’ils revendiquent une action notamment sur la peau, les dents, la muqueuse buccale et/ou les phanères [1].

Définition produit dermocosmétique

Un produit dermocosmétique s’applique localement sur la peau, le cuir chevelu et les cheveux. Il conjugue une action cosmétique et dermatologique. Les soins dermocosmétiques sont formulés pour préserver la santé et la beauté de la peau et des cheveux. Ils aident à hydrater les peaux sèches, traiter un état pelliculaire, soulager le psoriasis, etc.

Fonctions du produit cosmétique

Le produit cosmétique n’est pas un médicament, il n’a aucune action thérapeutique. Ainsi, il permet de :
– Nettoyer : éliminer toute les impuretés de la zone d’application tout en préservant sa fragilité et son intégrité. Ex : dentifrice, shampoing, gel douche, démaquillant, dissolvant…
– Parfumer : donner une odeur agréable à la zone d’application. Ex : parfum, eau de toilette, lait corporel parfumé…
– Modifier l’aspect : donner un aspect plus agréable, embellir la zone d’application. Ex : maquillages, coloration cheveux, permanente, crèmes matifiantes, vernis à ongles, produits d’épilations, …
– Protéger : renforcer les défenses naturelles de la zone d’application pour mieux combattre les agressions extérieures. Ex : produits solaires, soin de jour, lait corporels, base ongles, baumes à lèvres,
– Maintenir en bon état : conserver son capital le plus longtemps possible. Ex masque, sérum, crème de nuit, huile fortifiante, solutions bucco dentaires, …
– Corriger les odeurs corporelles : modifier l’odeur pour la rendre agréable. Ex : déodorant pied, déodorant aisselles, … [52].

Classification des produits cosmétiques et leurs utilisations

Le nombre important et croissant des produits cosmétiques, les effets parfois complexes pour un même produit, rendent leur classification difficile. Cependant, la forme galénique peut constituer un mode de classification. La classification suivante des produits cosmétiques est effectuée selon deux critères : les catégories de cosmétiques et la destination (exemple : entretien, hygiène, soins, maquillage, etc.) [13].

Produits de soin pour le visage et le corps

Les produits de soin ont plusieurs fonctions. Ils aident au maintien de l’intégrité de l’équilibre physiologique cutané. Ils protègent la peau des diverses intempéries environnementales, corrigent les imperfections cutanées, améliorent certains problèmes dermatologiques pathologiques et préviennent puis compensent les signes du vieillissement cutané.
Les produits de soins doivent être conseillés judicieusement en fonction des besoins des patients et du type de peau ou de la pathologie cutanée qu’ils présentent [12].
Il existe deux types de soin:
– les produits de protection qui, comme leur nom l’indique, protègent la peau des agressions environnementales: la pollution, les intempéries climatiques, le soleil, etc.
– les produits de soins spécifiques qui sont adaptés aux types de peau et des problèmes rencontrés [12].

Crèmes de soin

Les crèmes dites de jour ont plutôt des rôles protecteur et hydratant, elles peuvent contenir des filtres solaires.
Les crèmes de nuit exercent une action plus profonde, elles sont impliquées dans les actes de soins de la peau. En effet, la nuit, la peau se régénère.
Ainsi les crèmes de soin sont généralement à appliquer matin et/ou soir sur une peau parfaitement nettoyée, rincée et séchée en effectuant de petits massages circulaires.
Une crème pour le visage est généralement composée de : eau, cyclopentasiloxane, glycérine, huile minérale, acide stéarique, myristame myristate, huile végétale, octyl méthoxycinnamate, cire d’abeille, stéarate de glycéryle, palmitate d’octyle, stéarate de PEG-100, acide sulfonylbenzimidazole sulfonique, protéine de soja, huile de sésame, isoparaffine C13-14, cétyle alcool, alcool stéarylique, parfum, diazolidinyl urée, méthylparabène, copolymère d’acrylates, acétate de tocophérol, extrait de pois, laureth-7, butylparaben, EDTA disodique, chlorphénésine, déshydroacétate de sodium [Loretz et al., 2005].
Les sérums, soins spécifiques (contour des yeux, tâches par exemple) et traitements médicamenteux topiques devront être mis avant la crème [12].

Produits de gommage

Ces produits sont destinés à éliminer la couche la plus superficielle de l’épiderme, en particulier les cellules mortes prêtes à se détacher, et stimuler le renouvellement cellulaire. Ceci a pour effet un lissage de la peau, un éclaircissement du teint et une atténuation de certaines imperfections superficielles.
Les produits de gommage se présentent sous différentes formes, les plus communes sont les gels et les crèmes.
Ils contiennent des actifs de gommage mécanique et/ou de gommage chimique. Les premiers cités peuvent être des substances d’origine végétale comme la poudre de noyaux d’abricot ou les microbilles de cire de jojoba et des composants d’origine minérale, tels que les microcristaux de silicate hydraté ou la poudre de nacre. L’abrasion est mécanique par frottement de petites particules solides sur la peau qui désincrustent les impuretés. Les seconds sont d’origine synthétique (acides de fruit, acide salicylique, acide glycolique par exemple) ou enzymatique (extrait de papaye, de figue de barbarie par exemple).
Ils exercent une action kératolytique pour éliminer les cellules mortes de la couche cornée [12].

Masques

Il s’agit de préparations de consistance pâteuse qui sont appliquées sur le visage pendant quelques minutes. Les masques apportent un effet occlusif sur la surface de la peau, ils augmentent donc la pénétration des actifs qu’ils contiennent et ceux présents dans les produits de soins appliqués judicieusement après [57].
Il existe plusieurs types de masques :
– les masques-crèmes composés d’agents humectants hydratent et nourrissent la peau ;
– les masques terreux ou masques à l’argile principalement constitués de substances absorbantes de l’excès de sébum seront surtout employés pour les peaux grasses et séborrhéiques ;
– les masques-gels, de par leur composition et leur action, sont surtout utilisés sur des peaux déshydratées ;
– les masques pelliculables ou coagulables à froid sont à base de polymères filmogènes, qui après application et séchage sur la peau vont former un film occlusif très hydratant [12].

Produits d’hygiène

Plusieurs rôles peuvent être attribués aux produits d’hygiène :
– ils permettent d’éliminer les souillures, le maquillage et certains composants endogènes de la peau ;
– ils régulent la prolifération de la flore saprophyte de la peau.
Ceci, tout en respectant l’intégrité de la peau (pH, film hydrolipidique, flore cutanée) [33].

Savons

Les savons sont des sels d’acides gras. Ils sont formés à partir d’une base (soude ou potasse) et d’une graisse animale ou végétale. Ce sont des produits aux actions détergentes, mouillantes (favorisant le contact du savon avec la peau) et moussantes. Le savon est considéré comme un tensioactif anionique et est alcalin. Il va donc pouvoir solubiliser les substances lipophiles. Cette action est facilitée par le frottement [12].
Une fois en contact avec l’eau, le savon s’hydrolyse. Une partie de sa base est libérée, le pH cutané va fortement augmenter ce qui favorise les irritations et la prolifération microbienne. Le pouvoir tampon de la peau va permettre de rétablir son pH physiologique en quelques heures.
Le pouvoir moussant du savon est affaibli en présence d’eau dite calcaire, il précipite et des traces peuvent se déposer sur les lavabos.
La fonction détergente des savons est conséquente, elle détériore le film hydrolipidique. La peau du visage étant fragile, elle ne peut supporter l’utilisation courante du savon, leur emploi est donc fortement déconseillé.
Le savon surgras est enrichi en corps gras non saponifié par rapport au savon classique. Il est donc moins agressif pour la peau, il peut éventuellement être appliqué sur le visage [12].

Syndets

Contrairement aux savons, ils sont composés de tensioactifs synthétiques qui sont des tensioactifs anioniques dont la partie hydrophile est l’ion SO3- (les dodécylbenzène sulfonates de sodium par exemple) [54].
Ils sont parfois associés à des tensioactifs amphotères, leur nom dérive de « synthetic detergents ». Ils se présentent sous une forme solide (même apparence que le savon), liquide ou gel. Les syndets solides sont aussi appelés « pains dermatologiques » et les syndets liquides sont parfois improprement nommés « savons liquides » [12].
Ils présentent un pH 6 en solution et ne modifient pas le pH cutané.
Ils sont mieux tolérés que les savons. De plus, ils ne précipitent pas en présence d’eau dure. Cependant, ils moussent moins que le savon, leur rinçage peut être plus difficile et le toucher est moins agréable. Ils se décomposent facilement en milieu humide, il est donc primordial de les conserver au sec [12].

Laits de toilette ou laits démaquillants

Les laits sont des émulsions. Ils vont solubiliser à la fois les impuretés liposolubles et les souillures hydrosolubles. Ces produits n’attaquent quasiment pas le (film hydrolipidique) et respectent le pH cutané.
Sur le marché, il existe également des crèmes nettoyantes plus épaisses, plus douces qu’un lait et des nettoyants plus liquides que les laits. Ils s’utilisent de la même façon que les laits [12].
Les crèmes nettoyantes sont généralement constituées de :
– l’huile de marula, composée principalement de vitamines C et E et d’acide oléique, qui permet de nourrir et protéger la peau d’éventuelles pertes d’eau ;
– l’huile essentielle de bois de rose qui aide à stimuler le renouvellement cellulaire;
– l’huile essentielle de sauge qui confère une action astringente au baume ;
– l’huile essentielle d’Ylang Ylang, utilisée pour ses propriétés calmantes et son parfum sensuel [8].

Lotions faciales ou toniques

Les lotions permettent l’élimination des traces de lait démaquillant et de salissures. Elles optimisent la pénétration des produits de soin à travers la peau. Certaines d’entre elles sont aussi démaquillantes. Elles peuvent donc être utilisées seules ou en complément de l’application d’un lait démaquillant (surtout si c’est une émulsion H/L) [12]. Il s’agit d’eau purifiée qui peut être remplacée partiellement ou totalement par des hydrolats, c’est-à-dire des eaux distillées de plante (rose, hamamélis, fleur d’orange). La présence d’actifs comme les substances humectantes par exemple (glycérine, sorbitol), de l’alcool éthylique, des conservateurs et des additifs tels que colorants et parfum est notée [39].

Solutions micellaires

Ces solutions sont nettoyantes. Ce sont des produits dits « 2 en 1 », leur action est équivalente aux activités cumulées d’un lait démaquillant et d’une lotion nettoyante. Ils sont retrouvés sous plusieurs formes : gelée, lotion, etc. Elles ne se rincent pas [35].
Une eau démaquillante micellaire peut être composée d’huile essentielle de neroli qui est un calmant et du bisabolol qui est un adoucissant [8].

Eaux thermales

Elles se pulvérisent ce qui provoque un effet tonique sur la peau. Elles apaisent et rafraîchissent la peau. Chaque eau thermale possède ses propres vertus et propriétés, elles n’ont pas les mêmes composants. Certains peuvent être considérés comme des actifs [58].

Compacts démaquillants

Ce sont des produits solides, ayant une composition comparable à celle d’une émulsion au sein de laquelle les substances hydrophiles auraient été enlevées. Ces dernières sont, en effet, remplacées par l’eau nécessaire à l’utilisation du produit [12].
Ces produits sont généralement composés de polyphénols de pépins de raisin, de l’extrait de bleuet et d’avoine, d’huile d’amande douce et de jojoba [8].

Démaquillants pour les yeux

Ils ont un pH voisin de celui des larmes (environ 7,5) qui est plus basique que le pH de la peau. Les yeux étant très fragiles, un produit non isotonique peut facilement les irriter et provoquer des picotements.
Il existe les démaquillants pour fards hydrosolubles (produits de maquillage classiques), des démaquillants pour fards waterproof (dits « résistants à l’eau »).
Les premiers sont représentés par les gels, les lotions et les deuxièmes sont des produits huileux ou des émulsions H/L [12].

Déodorants et antiperspirants

Les déodorants sont des produits destinés à supprimer ou à masquer les mauvaises odeurs dues à la sécrétion sudorale. Ils sont composés soit de :
– triclosan actif contre les bactéries Gram-positif, Gram-négatif. C’est l’un des déodorants les plus utilisés ;
– triclocarban à usage limité aux déodorants axillaires ;
– ammoniums quartenaires semblables au chlorure de benzalkonium hautement bactéricides, provoque la réduction de la sueur et ont une action anti microbienne ;
– alcools aliphatiques et glycols (propylène glycol utilisé comme un véhicule dans les déodorants pour ses actions antimicrobienne et antifongique [6].
Les antitranspirants sont des produits destinés à limiter la production excessive de sueur (hyperhidrose) axillaire et palmo-plantaire. Ils contiennent des hydroxychlorures d’aluminium et de zirconium. Le chlorhydrate d’aluminium est utilisé à une concentration de 6,5% dans 95% d’éthanol et à une concentration de 20% dans 95% d’éthanol. Il est surtout utilisé comme antitranspirant dans le traitement des hyperhidroses. L’irritation de la peau peut être due à la formation de l’acide chlorhydrique résultant de la réaction des chlorhydrates d’aluminium avec l’eau.
Ils existent plusieurs formes d’utilisations des déodorants et antitranspirants. Il s’agit :
– des formes solides : les déodorants sont souvent rencontrés sous forme des sticks et sont des émulsions dites solides contenants une faible proportion d’eau, de cires, d’esters gras synthétiques solides, et des sels d’aluminium et de zirconium ;
– les formes liquides : ce sont des solutions antiseptiques présentées dans des conditionnements spéciaux munis d’une bille, soit dans des flacons munis d’une pompe, soit en conditionnement aérosol en présence d’un gaz propulseur. Ils sont composés d’eau, d’alcool et de propylène glycol, d’ester gras synthétiques, d’épaississants, d’antiseptiques, de lubrifiants et de gaz propulseur (exemples : les hydrocarbures, le diméthyl Ether et les hydrocarbures halogénés) ;
– les formes pâteuses : les antitranspirants se développent sous cette forme c’est-à-dire sous forme de crème [6].

Produits de rasage

Le rasage est traumatisant pour la peau. En effet, il altère le film hydrolipidique et la barrière cutanée car il élimine les couches superficielles de la surface de la peau, provoquant un dessèchement.
Ainsi, le rasage est irritant pour la peau, des rougeurs peuvent apparaître et les microtraumatismes répétés peuvent favoriser une inflammation voire une infection de la peau.
Pour palier cela, il est nécessaire de protéger et préparer la peau. Il existe plusieurs types de produits s’adaptant au rasage pratiqué. Des actifs sont parfois présents dans ces produits, ils peuvent être anti-irritants, filmogènes, par exemple.
Les ingrédients anti-irritants les plus courants sont : l’aloès, l’arnica, la camomille, le concombre, le menthol, l’armoise, l’avoine et l’oxyde de zinc. Quelques exemples d’agents filmogènes : cire d’abeilles blanche (E901), cire de carnauba (E903), camphre, etc [49].
Ainsi, le produit peut contenir également de nombreux allergènes, qui peuvent entraîner des réactions allergiques, de la légère inflammation à l’œdème : triéthanolamine, parabènes, parfums, notamment du linalool.
Egalement, des perturbateurs endocriniens y sont retrouvés : les parabènes, notamment, jouent sur le développement du système reproducteur, la production d’hormones et la fertilité.
Les produits cosmétiques sans parabènes doivent toujours être privilégiés. Certains composants peuvent également favoriser le développement de cancers, comme les PEG (PolyEthylene Glycol).

Produits pour rasage humide

Il est attendu de ces produits qu’ils préparent le poil en le ramollissant et l’humidifiant afin qu’il oppose le moins de résistance possible au rasage. Ils sont lubrifiants pour faciliter le passage de la lame sur la peau.
 Produits moussants
 Savons à barbe ou « bols à raser »
Ils ont les mêmes avantages et inconvénients que les savons classiques. Ils sont appliqués sur la peau avec un blaireau mouillé. Ils ne sont presque plus utilisés aujourd’hui.
 Crèmes à raser moussantes
Ce sont des émulsions savonneuses, leur pH est donc alcalin (environ de 10). Elles s’utilisent avec un blaireau. Elles sont recommandées pour les poils dits difficiles.
 Mousses à raser
Elles s’utilisent sans blaireau et sont donc faciles d’usage. Leur pH est plus bas.
 Gels de rasage
Ils se transforment en mousse au contact de la peau humide. Leur composition ressemble fortement à celle des mousses à raser.
 Les produits non moussants
Il existe des crèmes à raser sans blaireau qui sont des émulsions auxquelles ont été ajoutées des substances lubrifiantes et humectantes. Elles laissent un film gras sur la peau parfois collant au rasoir et difficile à rincer [12].

Produits de « pré-rasage » pour rasage sec

Ces produits doivent redresser et durcir les poils pour que le rasage soit optimal.
Il en existe deux sortes :
– les lotions avant-rasages : elles sont composées d’alcool, de substances redresseuses de poils, antiseptiques et lubrifiantes ;
– les talcs : ils existent en poudre ou en sticks. Ils ont des propriétés lissantes, dégraissantes et absorbantes [12].

Lingettes

Les lingettes sont imprégnées d’une lotion ou d’une émulsion fluide démaquillante. Leur avantage majeur est d’être prêtes à l’emploi, aisément transportables, sans nécessiter d’eau.
Elles sont destinées à un usage spécifique pour une seule utilisation.
En exemple, il existe :
– les lingettes nettoyantes peuvent contenir eau, solubilisant, propylène glycol, gel d’aloès, conservateurs et parfum ;
– les lingettes pour l’usage intime contiennent eau, huile essentielle (de mélisse par exemple), glycérine, conservateurs et antiseptiques [8].

Dentifrices

Le désir d’avoir un beau sourire a toujours prévalu. Nul n’ignore que la prévention la plus efficace contre les caries et les pathologies irritatives de la bouche reste une hygiène soigneuse et fréquente.
Les dentifrices sont des produits d’hygiène généralement pâteux destinés au nettoyage et au polissage des dents ainsi qu’au maintien en bon état de la gencive.
Les dentifrices sous forme de pâte ou de poudre accompagnent et améliorent l’action du brossage. Ils servent à décoller la plaque dentaire, très adhésive à la surface de l’émail, par leur pouvoir mouillant, détergent abrasif et à polir légèrement l’émail. Depuis quelques années, de simples produits d’hygiène, les dentifrices sont devenus « traitants » et jouent un rôle important dans la prévention des caries et de la formation de tartre ainsi que dans le bon état des gencives.
Les pâtes dentifrices contiennent de l’eau dans laquelle sont introduits :
– un abrasif en forte proportion : phosphate dicalcique, carbonate de calcium, silices, pyrophosphate de calcium,…
– un agent liant et gélifiant pour obtenir la consistance et l’onctuosité de la pâte ;
– un humectant : glycérine ou sorbitol ;
– un tensioactif : lauryl sulfate de sodium ;
– un édulcorant : saccharine…
– un arôme : essence de menthe, essence d’anis ;
– un conservateur : acide benzoïque ;
– un agent préventif des caries : fluorure de sodium ou d’amine,
monofluorophosphates.
Les poudres dentifrices contiennent le plus souvent des mélanges de bicarbonate de sodium, phosphates de sodium, perborates, silicates, carbonate de sodium,…
Les eaux ou élixirs dentifrices contiennent 30% d’alcool, des agents antiseptiques, de l’eau, une forte proportion d’essence de menthe ou de thym [36].

Produits d’épilation

Les remèdes pour éliminer les poils superflus étaient surtout mécaniques : arrachage ou rasage avec une sensation douloureuse et une repousse. Depuis plusieurs dizaines d’années, l’industrie cosmétique a introduit des produits de dépilation qui ramollissent et dissolvent le poil qui est enlevé ensuite sans douleur, à l’aide d’une spatule [36].

Epilation par des moyens mécaniques

Il existe deux types d’épilation par moyen mécanique :
– épilation à la pince : elle permet de respecter le simple duvet et d’arracher les poils les plus courts. Mais l’opération est fastidieuse et longue.
– arrachage à la cire : les cires à épiler sont des produits à propriétés adhésives que appliqué directement sur la peau pour emprisonner les polis et permettre leur arrachage [36].

Epilation par des moyens chimiques

Les dépilatoires chimiques ont pour but de dénaturer la kératine pilaire sans attaquer la kératine épidermique.
L’épilation chimique consiste à détruire les ponts disulfures de la kératine par réduction, de telle manière que le poil se désintègre en prenant l’aspect d’une masse gélatineuse qui s’enlève facilement.
Des dérivés organiques soufrés, sels d’acides thioglycoliques et thiolactiques dans un milieu très alcalin sont utilisés.
Les dépilatoires chimiques sont présentés sous formes de crèmes, de laits ou de mousses en bombes aérosols [36].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I. GENERALITES SUR LA PEAU ET LES PHANERES
I.1. Peau
I.1.1. Rappels sur la structure de la peau
I.1.1.1. Epiderme
I.1.1.2. Derme
I.1.1.3. Jonction dermo-épidermique
I.1.1.4. Hypoderme
I.1.2. Pénétration percutanée des produits cosmétiques
I.1.2.1. Facteurs influençant la pénétration des produits cosmétiques
I.1.2.1.1. Epaisseur et renouvellement du stratum corneum
I.1.2.1.2. Etat d’hydratation de la couche cornée
I.1.2.1.3. Température cutanée
I.1.2.1.4. Flux sanguin
I.1.2.1.5. Age
I.1.2.1.6. Caractéristique physicochimique de la substance
I.2. Annexes de la peau
I.2.1. Glandes cutanées
I.2.2. Phanères
I.2.2.1. Poils et cheveux
I.2.2.2. Ongles
II. GENERALITES SUR LES PRODUITS COMETIQUES
II.1. Caractéristiques des produits cosmétiques
II.1.1. Définition
II.1.2. Définition produit dermocosmétique
II.1.3. Fonctions du produit cosmétique
II.1.4. Classification des produits cosmétiques et leurs utilisations
II.1.5. Produits de soin pour le visage et le corps
II.1.6. Crèmes de soin
II.1.7. Produits de gommage
II.2. Produits d’hygiène
II.2.1. Savons
II.2.2. Syndets
II.2.3. Laits de toilette ou laits démaquillants
II.2.4. Lotions faciales ou toniques
II.2.5. Solutions micellaires
II.2.6. Eaux thermales
II.2.7. Compacts démaquillants
II.2.8. Démaquillants pour les yeux
II.2.9. Déodorants et antiperspirants
II.2.10. Produits de rasage
II.2.10.1. Produits pour rasage humide
II.2.10.2. Produits de « pré-rasage » pour rasage sec
II.2.11. Lingettes
II.2.12. Dentifrices
II.2.13. Produits d’épilation
II.2.13.1. Epilation par des moyens mécaniques
II.2.13.2. Epilation par des moyens chimiques
II.2.14. Produits solaires
II.2.14.1. Produits de protection solaire
II.2.14.2. Autobronzants
II.2.14.3. Produits après soleil
II.2.15. Produits de parfumerie
II.2.16. Produits de maquillage
II.2.16.1. Rouges à lèvres
II.2.16.2. Fonds de teint
II.2.16.3. Poudres
II.2.16.4. Fards à paupières
II.2.16.5. Vernis à ongles
II.2.17. Produits capillaires
II.2.17.2. Produits de soins
II.2.17.2.1.Produits antipelliculaires
II.2.17.2.2.Produits anti séborrhéiques
II.2.17.2.3.Produits antichute
II.2.17.2.4.Produits de la coloration
II.2.17.2.5.Produits pour la mise en forme des cheveux (permanentes)
II.2.17.2.6.Produits de maintien de la coiffure
II.3. Caractéristiques des produits cosmétiques
II.3.1. Constituants d’un produit cosmétique
II.3.1.1. Principe actif
II.3.1.2. Excipient
II.3.1.3. Adjuvant
II.3.1.4. Additifs
III. ASPECTS LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
III.1. En France et dans l’Union Européenne
III.1.1. Cadre réglementaire de ces produits
III.1.2. Obligation de mise sur le marché
III.1.3. Dossier d’information sur le produit cosmétique
III.1.4. Règles d’étiquettage des produits cosmétiques
III.1.5. I-5- Cosmétovigilance
III.2. Aux Etats Unis
III.3. Au Japon et Asie de l’Est
III.4. Décision et annexe n°7/2010/CM/UEMOA portant adoption des lignes directrices pour l’homologation des produits cosmétique dans les états membres de l’UEMOA
III.4.1. Règlementation spécifique aux produits cosmétiques
III.4.1.1. Ponditions de commercialisation d’un produit cosmétique
III.4.1.2. Contenu du dossier d’enregistrement d’un produit cosmétique
III.4.2. Respect des bonnes pratiques de fabrication et de laboratoire
III.4.2.1. Etiquetage
III.4.2.2. Etablissements de fabrication de produits cosmétiques
III.4.3. Critères d’évaluation d’un dossier technique
III.4.4. Contenu et libellé d’une autorisation de commercialisation
III.4.5. Surveillance des cosmétiques en post commercialisation : la cosmétovigilance
III.4.6. Conditions de publicité sur les produits cosmétiques
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
I. OBJECTIF DE L’ETUDE
II. CADRE DE L’ETUDE
II.1. Présentation de la région de Dakar
II.2. Présentation de la région de Thiès
III. MATERIEL ET METHODES
III.1. Matériel
III.2. Méthode
IV. RESULTATS
IV.1. Résultats de l’enquête sur les utilisateurs
IV.2. Résultats de l’enquête auprès des vendeurs
V. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES WEBOGRAPHIES

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