Facteurs humains, méconnus des projets de développement

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Concepts et synthèse bibliographique

État de connaissance

Cette étude fait état de l’historique des processusd’innovations ainsi que des impacts de celles-ci sur les bénéficiaires désignés.

Du développement agricole dans les pays industrialisés à l’innovation rizicole à Madagascar

La seconde révolution agricole des temps modernes nitiée dans les pays industrialisés a rendu la capacité productive d’un travailleur 25 à 200 fois plus importante en terme d’équivalent céréale entre le début (100 q) et la fin (2 500 à 20 000 q) du XXe siècle (Mazoyer et Roudart 2002). Ces performances ont été acquises grâce notamment à des progrès technologiques se rapportant aux variétés améliorées, à l’usage d’engrais minéraux,à la motomécanisation de l’agriculture qui contribue à améliorer la productivité du travail par l’emploi de machines agricoles motorisés, à la mise en œuvre d’itinéraires techniques améliorés. Ce grand bond a été effectif dans la continuité de la première révolution agricole qui, déjà, a vula naissance de programmes de développement et de vulgarisation agricoles permettant d’informer, de communiquer, voire de diffuser les « bonnes pratiques » à l’origine de ces grandes per formances auprès des EA.

Dans ces pays, d’importants bouleversements ont accompagné ces révolutions dont le plus manifeste était la surproduction à l’origine de la baisse globale du cours des denrées alimentaires à travers le monde (Mazoyer et Roudart 2002). En ou tre, le nombre d’EA capables de nourrir un pays entier a radicalement diminué. En France, la population agricole est passée de près de 50%, à moins de 5% de la population totale entre les périodes citées précédemment. Outre les spécialisations régionales agricoles à travers le monde, cette diminution de la proportion des actifs auprès du secteur agricole résulte aussi dela division verticale du travail agricole. Les agriculteurs ne sont dorénavant plus en charge de al conception de la plupart de leurs moyens de production. Pour que la chaîne de l’innovation perd ure, les EA deviennent dépendantes des systèmes de formations hiérarchisées qui les permettent de maîtriser les connaissances et les compétences nouvelles qui leur sont proposées (Mazoyer et Roudart 2002). C’est d’ailleurs en ces termes essentiels que Sander (2005) définit l’innovation alors que Schumpeter (in Harrison 2012) associe l’innovation aux sources du (des) changement(s).
Ces processus innovants allaient se répercuter sur les colonies des empires occidentaux, britanniques et français, qui voyaient dans les nou veaux mondes des terres nourricières et sources de matières premières pour les industries des métropoles. Les technologies du moment ont été transférées dans les colonies. Pour faire face à des contraintes souvent physiques du milieu qui diffèrent des conditions européennes, des recherches ont été entreprises pour mieux appréhender et pour faciliter l’exploitation de ce milieu. Pour le cas de Madagascar, ancienne colonie française, où la priorité a été donnée dans le développement des cultures de rentes pour l’exportation (Randriamisaina 1993), divers instituts de recherche ont opéré localement notamment l’Institut de Recherche Agronomique Malgache (IRAM), l’Institut de Recherche en Agriculture Tropicale (IRAT) ou encore l’Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-mer (ORSTOM). En ce qui concerne les autres cultures, l’entreprise rizicole a été surtout soutenue en faveur des grandes exploitations exportatrices (d’envergure nationale [dont les productions débouchent vers Antananarivo] ou internationale) grâce à des aménagements hydro-agricoles et à l’intensification de l’agriculture m écanisée dans la plaine de l’Alaotra (Penot et al. 2014). Des stations agricoles ont été implantées un peu partout à Madagascar pour produire des semences et des plants pour les cultures vivrières, maraîchères ou fruitières adaptées aux conditions pédoclimatiques des régions et souvent ccessiblesa à l’ensemble des exploitations agricoles (Chevalier 1946).

Avant la décolonisation, l’objectif politique lié à la sécurité alimentaire ou au profit a suffi d’animer l’esprit de conquête initié par les Merinaou l’engouement d’autres tribus à migrer loin de leur pays, terre d’origine ou « tanindrazana » pour acquérir davantage de rizières. Après la colonisation, il fallait être performant en termesde productivité pour assurer la disponibilité de cet aliment de base dont l’attachement traditionnel par la pratique rizicole et affectuel pour l’appétit reste intact aux malgaches, surtout à ceux des hautes terres. Les innovations agricoles des vazaha, de la civilisation occidentale en général, leursmoyens de production, constituent pour cela un modèle à suivre (Berque in UNESCO 1967).
Tout comme les Nations nouvellement indépendantes qui devaient se prendre en main tout en étant à bascule entre modernité (modèle occidental)et recherche d’identité embrouillée par la colonisation, Madagascar voulait entreprendre des actions de développement pour être à la hauteur des pays industrialisés. Les anciens pays colonisateurs semblent favorables à cette résolution en voulant apporter leur aide en matière de savoir et de savoir faire politique, technique (scientifique inclus), économique et financier. Durant la première république qui entame son indépendance, Madagascar opte pour son maintien dans la communauté française et bénéficie ainsi d’un accord de coopération avec l’ancienne puissance coloniale (Conac et Feuer 1963). Les régimes de gouvernance qui se sont succédé n’ont cessé d’entretenir les relations avec des pays industrialisés qui sont de surcroît développés, afin de côtoyer un modèle de progrès mais aussi pour se doter des moyens de s’y investir. C’est d’ailleurs grâce à des appuis financiers extérieurs que les projets de développement majeurs instaurant des innovations rizicoles ont pu être mis en œuvre depuis 1960 : Opération Productivité Rizicole (OPR) financé par le Fonds européen pour le développement (FED) Desjeux( 1973, Raison 1971, Grégoire 1968), projet riz phase II (Fonds africain de développement 1995), Programme National de Vulgarisation Agricole (PNVA) et le Projet de Soutien au Développement Rural (PSDR) financés par la banque mondiale (World Bank 2001, 2013), le Projet d’Amélioration de la Productivité Rizicole sur les Hautes Terres Centrales (PAPRIZ) soutenu financièrement par la coopération japonaise (Midi Madagascar, 2013 ; Madagascar Matin, 2015).
Compréhension de la logique des exploitations agricoles à l’encontre des innovations à travers les pratiques rizicoles sur les hautes terres malgaches

Impacts globaux des projets de développement auprèsdes exploitations agricoles malgaches

Dotées de « maigre » héritage agricole, les EA malgaches se sont vu proposer des innovations à la hauteur des progrès des pays industrialisés. Eneffet, depuis l’indépendance, les programmes et projets de développement qui se sont succédé pourppuyera les EA à innover ont opté pour de nombreuses actions et stratégies reposant sur les expériences extérieures. Pour les cas relatifs à l’amélioration de la production rizicole, les processus innovants qui étaient cadrés au sein des projets de développement alignaient :
– Des objectifs : l’augmentation quantitative de la production (OPR, Projet riz II, PAPRIZ) et l’extension des surfaces cultivées en riz, la réduction de la pauvreté à travers la structuration du monde rural (PNVA) ou l’amélioration du revenu familial (PSDR), tels ont été les principaux effets voulus des projets dont la durée moyenne était de cinq ans, voire 10 ans lorsque qu’un prolongement de financement avait pu être acquis.
– Des moyens matériels et techniques : développées à partir des connaissances et des compétences issues de la recherche (variétés rizicoles améliorées, formulation d’engrais, gestion agrobiologique de la fertilité, etc.) ou del’ingénierie (grands ouvrages, des itinéraires techniques, outils et machines agricoles, etc.), les pratiques innovantes proposées dépassaient largement le niveau d’éducation des EA ou ne se conformaient pas à leur savoir faire. D’importants travaux de formation étaient nécessaires pour les leur faire parvenir (Rakotondramanitra 1984).

– Des systèmes d’apprentissage diversifiés mis en place pour faire parvenir les nouvelles connaissances et compétences d’origines externes aux bénéficiaires : La vulgarisation a été plus assimilée à une infantilisation de la paysannerie au courant de la première République. Durant l’OPR, les EA étaient destinées à s’exécuter suivant les consignes donnés par l’intendance et transférés par les agents d’encadrement (Desjeux 1973). Par la suite, les ressources humaines engagées dans la vulgarisation ont été sous-exploitées durant la seconde République, faute de moyens adéquats mis à leur disposition (Randriamisaina 1993). Les assises d’un système de vulgarisation permanent et décentralisé ont été instaurées au début de la troisième République. Seulement, leur déploiement a été limité par les politiques de désengagement de l’État qui favorisait davantage l’ intervention des organisations et associations issues de la société civile qui œuvrent dans la socio-organisation des actions de développement vers la fin de la troisième République (Pierre Bernard et al. 2007, Droy 1996
in Multiplication des ONG). Après avoir été proposésous forme de paquets techniques standardisés durant les actions de vulgarisation, esl thèmes des innovations n’ont été adaptés aux conditions environnementales ou économiques, voire aux aspirations locales qu’en cours de projet ou au courant des projets ultérieurs grâce au changement des approches dans la conduite épistémique des connaissances véhiculées.
– Des modes d’information, ou plutôt, des modes de re présentation des connaissances qui permettaient l’utilisation effective des nouvelles connaissances ; trois approches pouvaient les définir (Blaikie et al. 1997) :
· l’approche classique : Plus communément connue sous les termes « transfert de technologie », cette approche consiste à prodiguer directement les connaissances élaborées en amont à des utilisateurs en aval à travers des formations, des démonstrations aux champs. Cette démarche est assimilable à la théorie technico-centriste qui privilégie les productions scientifiques et techniques comme moteur du développement, à l’instar du projet riz II ou du PNVA qui s’appuyaient respectivement sur des infrastructures d’irrigation et sur les résultats de la recherche scientifique, dorénavant nationalisée. Les pratiques conventionnelles sont alors considérées ommec révolues, peu performantes.
· l’approche néo-libérale : à caractère économique, ettec approche s’individualise en donnant la faculté au bénéficiaire de s’approprierla connaissance qui correspond à son intérêt par le processus de l’offre et de la demand. Elle exige toutefois que les structures de support ou des institutions nécessaires pour l’effectivité du souhait des EA s’établissent également au prorata du même principedu marché. Ce processus a été mis en œuvre lors du PSDR.
· l’approche néopopuliste définit le projet de développement d’après les aspirations des bénéficiaires, recueillies en aval à travers des groupes de discussions ou des plateformes multipartites intégrant les représentants des EA. Les connaissances et les compétences sont alignées au savoir et au savoir faire local pour faciliter leur appropriation. Outre dans la conception (construction des connaissances), la démarche participative est aussi observée dans les travaux de diagnostic (identification des problèmes) ou de diffusion (dissémination des pratiques nouvelles). La recherche action en est une des applications comme dans le cas du projet PAPRIZ.
Il ressort de cette revue de la littérature que face à la multitude d’informations qui circulent durant notre ère, il devient incompréhensible de constater que les EA malgaches, entités majoritaires du pays, n’y accèdent pas ou n’y trouvent pas leur intérêt et n’en tirent pas de profit substantiel. On se demande si finalement, les approches établies jusqu’à présent pour faire évoluer les connaissances ou paradigmes (Blaikie et al. 1997) n’ont pas permis de faire comprendre aux tantsaha (mot malgache désignant l’EA) les tenants et aboutissants des projets de développement proposés (informer), de transférerconvenablement les connaissances véhiculées par ces projets (apprentissage), ou d’éveiller les capacités à s’innover (compétences). Aussi, cette recherche s’ouvre vers d’autres voies épistémiques jusqu’ici dominées par l’approche positiviste comme le souligne Pollini (2007). Cette voie « standardisée » est basée sur la connaissance, souvent linéaire, des faits (Loubet Del Bayle 1989).
Concepts et applications

Cadres d’analyses liées à la logique compréhensive

La logique compréhensive, selon Max Weber (traduitepar Kalinowski 2001, 2000 et par Gerth et Mills 1946), a été adoptée car les analyses y afférant s’appuient davantage sur les sciences de la culture que sur les sciences de la nature familières à l’approche positiviste. Le pivot de cette démarche méthodologique qui est l’idéaltype, peutoutefois avoir son analogie dans les sciences de la nature à travers la modélisation. L’idéaltypeest un référentiel qui sert à définir le caractère d’un phénomène ou d’un fait aux possibilités multiples de la même manière que les points observés se réfèrent à une droite de régression parles distances euclidiennes en statistique, ou que des espèces présentes dans un écosystème donnésont dénombrées par rapport à un transect à travers la méthode du distance sampling en sciences de l’environnement. Toutefois, la considération de certains concepts est nécessaire ourp faire ressurgir les autres possibilités émanant du référentiel initial. Parmi ces conceptssont soulevés le constructivisme, le structuralisme (Bourdieu in Pailot 1996) ou la dualité de l’holisme avec l’individualisme.

– Les concepts d’holisme et d’individualisme méritent d’être considérés dans les analyses susceptibles d’être conflictuelles entre les logiques de groupe qu’est la communauté vis-à-vis de la logique individuelle de l’EA.
– Le structuralisme met par contre en parallèle les perceptions subjectives des perceptions objectives et rallie en quelque sorte la frontière qui sépare les deux avis. Dans notre cas, il est important de discerner la frontière entre les cultures occidentales prédominantes chez les porteurs des projets et la culture des EA qui méritent d’être mieux cernée.
– Le constructivisme qui trouve sa genèse dans la démarche, dans l’entente sociale, est adapté dans la compréhension des interactivités en mode participatif, au cours duquel, les cultures différentes doivent interagir.

Cadres d’analyse du facteur humain

Par ailleurs, la nécessité de se faire comprendre afait que la présente recherche a eu recours à certains concepts existant pour l’analyse des facteurs humains au sein des processus d’innovation diversifiés.
– Le cadre épistémique des projets de recherche développement relève le flux de connaissances au cours du processus innovant (Cetina 2007). Il décrit la manière suivant laquelle les connaissances sont acheminées d’une partie prenante à une autre, d’une étape à une autre avant d’atteindre les EA, les utilisateurs finaux.
– Le cadre institutionnel, souvent associé à l’analyse de la gouvernance, relève pour sa part les centres de décision en présence au cours du processus à travers la nature et les rôles de chaque partie prenante impliquée (Ostrom 2010).
– Mise à part le cadre logique de projet classique, a ssocié au modèle de l’Union européenne qui comprend les objectifs, les temporalités, le rayonnement et les résultats attendus des activités associées aux stratégies établies (cas du projet suivant la Gestion axée sur les résultats [Adaptation Fund Board 2009]), cette thèse prend également en considération les modes d’apprentissage, les connaissances et les compétences qui définissent l’innovation selon Sander (2005).
– Le cadre analytique des parties prenantes au sein de projet participatif, emprunté de Neef et Neubert (2011), met les bénéficiaires au centre duprocessus d’innovation. Si le premier axe définissant ce cadre qu’est le type de projet fait globalement référence au cadre de projet, le second axe est proche du cadre épistémique cité préc demment. Les quatre autres axes concernent directement les parties prenantes : des agents ciblés sont régulièrement cités dans le troisième axe, selon le point de vue des chercheurs ou porteurs du développement en général ; dans leurs interactions dans le quatrième; les avis que les agents ciblés portent envers les autres parties prenantes sont relevés dans le cinquième axe et enfin, le sixième axe tente de faire émerger les impacts (bénéfices) nonrattachés immédiatement aux aspects technologiques mais attendus par les EA.

Approche systémique

Focalisée sur l’EA, cette recherche s’associe au caractère systémique de cette entité. Ainsi, la logique compréhensive ne se limite pas au diagnostic humain, ou à l’analyse sectorielle de l’exploitation mais essaie d’engranger le tout en o bservant les facteurs humains à travers les perceptions, les pratiques, les communications interpersonnelles, dans les faits économiques et au sein des institutions. En effet, malgré les différences manifestes entre les sites (chapitre suivant), il se pourrait que les comportements humains soient similaires compte tenu de la logique systémique. Ou bien encore, pour des conditions socio-économiques différentes, les préoccupations pourraient être les mêmes pour lesommunautésc ou pour les individus. En voulant innover sur un point, le bouleversement affecte tout le système d’exploitation (UNESCO 1967). Partant des projets de développement pourvoyeur d’innovation agricole, aux systèmes rizicoles en particulier, cette thèse développe les faits (projets passés), décrit et analyse les observations faites (projet en cours), ouvre des discussions à la fois objectives et subjectives, conformément aux attitudes des EA, pour mieux envisager les conduites des projets à venir.

Matériels et méthodes

Matériels

Zones d’étude

Le choix des sites de cette étude fait référence l’extensionà géographique de la culture rizicole : Dans le versant Est des hautes terres centrales pour les systèmes de riziculture irriguée et dans le moyen Ouest pour la riziculture en mode pluvial. Même si les sites considérés par la revue bibliographique concernent tout le territoire de Madagascar, les rapports des projets de développement retenus (OPR, projets riz phase II, PNVA, PSDR, ou encore PAPRIZ) ont la particularité commune d’avoir intervenu dans les régions des hautes terres.
Dans le développement de la démarche méthodologique, cette étude s’est largement appuyée sur des dispositions pratiques fournies par l’environnement contextuel du projet de recherche du Fonds Interuniversitaires Flamands (VLIR) mené conjointement par le Laboratoire des Radioisotopes (LRI – Université d’Antananarivo) et par le Département de la Terre et des sciences environnementales de l’Université Catholique de Leuven (KUL – Belgique) à Madagascar de 2009 à 2014. Ce projet s’intitule: « Overcoming phosphate deficiency in irrigated and rainfed rice in Madagascar ».

Après avoir mené des enquêtes globales destinées statuerà la fertilité du sol des rizières en général, en l’élément phosphore en particulier, quels que soient les systèmes de culture qui y sont entrepris (Rabeharisoa et al. 2012), le projet VLIR a mis en place d’une part, des dispositifs expérimentaux en milieu contrôlé auprès des laboratoires du LRI et du KUL ; d’autre part, des expérimentations aux champs. Si le projet VLIR avait prospecté six régions (Alaotra-Mangoro, Vakinankaratra, Analamanga, Bongolava, Itasy, Analanjirofo) pour les enquêtes, les expérimentations de fertilisation phosphatée sur riz irrigué ou sur riz en mode pluvial n’ont été réalisées qu’à Alaotra-Mangoro, Vakinankaratra et Analamanga.
Des sites du projet VLIR, la présente étude retientdeux régions aux caractères physiques différenciés afin de relever l’impact du facteur humain vis-à-vis de l’innovation et au-delà des autres limites écologique, économique, institutionnel : Vakinankaratra et Analamanga. Les moyens disponibles pour la réalisation des travauxde thèse ne peuvent toutefois couvrir l’échelle des régions, aussi, les Communes dans lesquelles le projet VLIR a été conduit dans ces deux régions ont été retenues : à savoir Ambohitrandriamanitra pour la Région Analamanga et Vinany, dans la région Vakinankaratra (figure 1.1).

Matériels communs : les innovations rizicoles

Les systèmes de culture rizicole ont été choisis comme interface dans le déploiement de la méthodologie de la thèse. Les innovations agricoles, destinées à apporter des améliorations de la production rizicole, sont prises en considération dans la vérification des hypothèses.

Ouvrages consultés

Ouvrages généraux

L’approche par l’action est privilégiée dans cetterecherche. Aussi, la consultation des ouvrages qui mettent en relief cette démarche ont été privilégiées. Elles constituent des références majeures dans la conduite des travaux de la thèse.
– Les œuvres de Weber traduites par Kalinowski (2000, 2001) promeuvent l’approche par l’action tandis que Gerth et Mills (1946) exposent dans leur ouvrage la logique dite compréhensive de Weber. Les quatre types d’actions qui y sont relevés, à savoir action traditionnelle, action affectuelle, action rationnelle en valeur et action rationnelle en finalité, ont été observés auprès des comportements des EA svi-à-vis des processus d’innovation.
– Dans l’ouvrage, Diffusion of innovations, Rogers (1983) note que l’adoption des innovations est conforme à l’intérêt de l’adoptant. Étant donnéque la logique paysanne ne s’inscrit pas de façon évidente dans un registre de profit (à vérifier d’ailleurs), cette recherche tente de définir lesquels des caractéristiques de l’innovation établis par Rogers influent sur les actions des EA ou vice-versa, en s’aidant des indicateurs de la recherche. La perspective de trouver d’autres caractéristiques de l’innovation ou d’autres types d’action émanant des points de vue paysans n’est pourtant pas à écarter au fur et à mesure que les travaux de nos recherches auront avancé.

– En matière de développement et de diffusion en modeparticipatif, dans leur article, Neef et Neubert (2011) ont établi de façon détaillé l’analyse des interactions développeurs-agents ciblés en se positionnant à la place du chercheur. Le cadre analytique du processus participatif qu’ils ont établi est axé suivant six dimensions : type de projet, approche du projet, caractéristiques des chercheurs, interaction chercheurs avec les autres parties prenantes, caractéristiques des parties prenantes, les bénéfices escomptés par ces derniers. Dans notre démarche, le point de vue de l’EA est mis en avant bien que ce cadre aura servi d’ idéaltype, de référence, vis-à-vis d’une conduite recherchée ansd les projets à venir.
Bien que la problématique de la présente thèse neoits pas courante, la pertinence du sujet tient toutefois des constats antérieurs.
– UNESCO et le facteur humain
Les perspectives de développement des pays ayant accédé à l’indépendance ont été considérées lors de la 13e séance de la conférence générale de l’UNESCO en 6419. La résolution de cette assemblée tient en compte des aspects sociaux, économiques et culturels du développement. Elle se démarque par l’attention prise à l’encontre du facteur humain qui englobe l’héritage culturel, les antécédents psychologiques et leur cohésion sociale. Toutefois, les cultures héritées de la colonisation sont également insérées dans ce regist comme la structure professionnelle et les conditions de formation des élites. Le rôle du facteur humain pour le développement a été particulièrement mis à l’étude dans le but d’identifier les aspirations propres à chaque Nation concernée et les moyens d’y parvenir. Le positionnement de l’observateur, le point de vue, importe énormément dans ce choix qui s’adresse auxconcernés. Pourtant, il s’avère évident que la dominance de la pensée occidentale, voulue ou non, interfère ne serait-ce que dans le choix entre tradition et progrès. Enfin, la décision à prendre concerne-t-elle toute une population, quelques groupes avisés ou rien que des élites au ombren limité ? Un groupe pourra-t-il en tout cas prendre une telle initiative ? La synergie des actions, quels qu’en soient les acteurs, est vivement sollicitée dans les actions de développement (UNESCO 1967).
– Recherche sur la riziculture de bas fonds à Madagas car
Un séminaire sur les bas fonds et la riziculture s’est tenu à Antananarivo en décembre 1991 (Raunet [eds] 1993). Cette rencontre multidisciplinaire a alerté sur la nécessité d’avoir un point de vue systémique des problématiques qui sont liéesàcet agroécosystème spécifique des hautes terres en s’affranchissant de l’approche sectoriell e dans la recherche. Les thèmes abordés, traités en séances plénières, concernent le milieu humain,le milieu physique, la physico-chimie, la microbiologie, la physiologie, l’agronomie, l’amélioration variétale et les petits aménagements. L’éditeur scientifique admet toutefois qu’il n’est pas aisé de constituer de tel amas de compétences sur le terrain. Déjà, autour de la table, les points soulevés par les auteurs chargés des questions humaines (Ravohitrarivo, Blanc-Pamard et Rakoto-Ramiarantsoa …) n’ont pas été observés dans les autres registres d’études. Si entre chercheurs, la démarche multidisciplinaire rencontre déjà certaines résistances, les domaines scientifiques s’avèrent davantage incompréhensibles des EA. Or, tout aménagement du milieu physique, incluant les mécanismes qui s’y déroulent, se fait par l’intermédiaire despaysans locaux et ce, pour leur intérêt. Aussi, les découvertes et les avancées scientifiques sont davantage incomprises et loin d’être mises en pratique tant que la compréhension mutuelle n’est pas instaurée.

– Projet VLIR : quand les EA sont face à une innovati on
Ce projet de recherche a constitué une opportunitésaisie pour atteindre l’objectif de cette thèse. En y étant intégré, nous avons pu dérouler le présent cadre méthodologique. Comparée à la lecture des projets passés et de leur évaluation aposteriori, le projet VLIR a été une assise concrète pour permettre une observation in situ des attitudes paysannes grâce à la simulation d’un projet de recherche développement. En établissant neu problématique physique à la productivité des rizières, les acquis du projet dans la résolution « technique » du problème ont pu être mis à l’épreuve auprès des EA. Malgré la démarche participative que le projet a empruntée, la considération de l’intérêt des EA vis-à-vis du thème de projet a pu être vérifiée à travers la démarche méthodologique de la thèse qui comprend la: co-construction des connaissances et des compétences de l’innovation associée et leur dissémination. Pour compléter cette démarche, des enquêtes systémiques des EA comprenant notamment des questions subjectives, propres aux avis humains, et un sondage rapide ont été réalisés pourrecueillir les avis des EA en dehors des ateliers et des travaux de restitutions réalisés dans le cadre du projet et auxquels une centaine d’EA ont pris part.

Méthodes

Pour vérifier les hypothèses, cette recherche s’estattelé à :
– Accumuler des données existantes par le passé ou auprésent en analysant, vis-à-vis du facteur humain, les systèmes rizicoles soumis à des processus innovant à l’échelle nationale ou régionale.
– Concevoir une base de données, voire de mettre en pratique un mode d’analyse à la fois quantitatif et qualitatif des systèmes de production tels que les EA.
– Réaliser une observation typologique des facteurs déterminants des innovations à travers les actions des bénéficiaires.
Les méthodes directes et indirectes et les modes d’analyse de ces données recueillies sur les avis, perceptions, et les dispositions des EA se réfèrentaux cadres cités dans le premier chapitre.

Enquêtes

Pour être exhaustif, le questionnaire administré dans le cadre des enquêtes auprès des EA a pris pour modèle celui des EPM (IHSN 2005) qui a été légèrement modifié dans l’optique de l’étude du processus innovant. Le questionnaire remanié comporte en premier lieu la caractérisation de l’EA en tant que système de production dans les sites de l’étude. Les questions relatives au système agraire ont occupé une place importante dans le questionnaire pour mieux définir les pratiques locales en investiguant sur l’écosystèmecultivé et leur système productif (Mazoyer et Roudart 2002). La culture de la société à laquelle est intégrée l’EA est également considérée. Aussi, l’origine, l’ascendance et la religion ont été inscrites dans le questionnaire et ce en sus des questions subjectives dont une partie concerne la perception du milieu, la fertilité du sol en l’occurrence, et l’autre partie concerne leur avis sur leur situation sociale et l’environnement associé (des services étatiques en particulier, etdes autorités qui coexistent en général). La capacité innovante a été prise en compte à traversune page du questionnaire dédiée à la reproduction de la fertilité où l’EA est sollicitéede présenter ses stratégies dans l’exploitation des ressources disponibles pour en faire un engrais ou un amendement et des usages du(es) produit(s) ainsi constitué(s) sur les cultures.
La transcription des données d’enquête recueilliespar rubrique a été répartie selon le capital associé : humain, physique, technologique et économique (investissement) à l’aide du tableur Excel. Des analyses contradictoires entre le traitement des données quantitatives et une approche qualitative dans leur considération ont été expérimentées afin d’enrichir la compréhension selon un point de vue communautaire ou individuel (par EA).

Simulation d’un projet de développement

La simulation d’un projet de développement optimal et conduit en milieu réel, plus précisément, au niveau de trois Fokontany issus des sites de l’étude était une démarche destinée à répondre à la fois à l’approche par l’action et à développer le p rincipe d’idéaltype de la logique compréhensive en ayant judicieusement établi les composantes du projet :
Message simple : ajout d’une dose optimale d’engrai s phosphatée (20 kg.P/ha) en sus des itinéraires techniques usuels, bien que variés, selon les systèmes rizicoles (Rabeharisoa et al., 2012) ;
Recherche action combinant ateliers et essais aux champs, des formes d’apprentissage participatif privilégiées respectivement par les chercheurs et par les EA (Miller and Cox 2006) ;
Transfert direct de la compétence suivant un circuit court : des chercheurs aux EA, de façon à réduire les déformations des informations. Pour le besoin de la thèse, la restriction des parties prenantes favorise aussi les échanges directs nécessaires au doctorant, qui effectue en même temps une observation participante.

Sondage

Une interview rapide a été conduite au terme de lasimulation. Elle est destinée à vérifier si : l’intérêt des EA pour l’innovation apportée y est. la connaissance (message) est transmise, la compétence est acquise, les contraintes à l’appropriation des innovations e xistent, notamment par rapport aux dispositions à s’investir.

Observation participante, analyse du contenu et analyse subjective

Des observations et des évaluations des adoptions /adaptations par le biais des caractéristiques de l’innovation (Rogers 1983) ont été faites vis-à-visdes interactions entre chercheurs (messager et concepteur du message) et EA (destinataires) compte tenu de la simulation entreprise. Le structuralisme est requis dans l’analyse des enquêtes et pour enrichir l’interprétation des faits observés, autrement que de façon linéaire. Les analyses qualitatives des données à disposition sont particulièrement exploitées.

Facteurs humains, méconnus des projets de développement

Introduction

Les systèmes de production agricole malgaches sont peu performants car ils évoluent avec un système social peu productif (Mazoyer et Roudart 2002 ; Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche [MAEP] 2007). Même s’il s’agit d’unedenrée stratégique, la riziculture est aussi concernée (Minten 2006). Cultivé par près de 80% des exploitations agricoles (EA) malgaches (MAEP 2007), le riz produit ne couvre pas les besoins de consommation de la population locale (Roubaud 1996, Mathys and Maalouf-Manasseh 2013). Pourtant, 60% de la production sont consacrées à l’autoconsommation et les ventes contribuent, en moyenne, à hauteur de 48 % du revenu agricole (Ministère de l’Économie, des Finan ces et du Budget [MEFB] 2011).
Les pratiques agricoles conventionnelles maintiennent la productivité rizicole à un faible niveau (Dabat et al. 2008). Le rendement rizicole a quasiment stagné à hauteur de 2t ha-1 de 1960 à 2000, voire moins (World Bank [WB] 2010). Pourtant, à tra vers les politiques agricoles qui se sont succédé, Madagascar a mené des programmes et/ou desprojets de développement (PDD) destinés à rehausser les capacités innovantes des EA en associant : progrès techniques, systèmes d’information et/ou de vulgarisation, réformes socio-économiques et organisationnelles dans la gestion des flux de connaissances et dans l’amélioration des compétences. L’observation des pratiques agricoles actuelles qui sont analogues à celles du siècle passé (Vérin 1969) suscite des questionnements. Cette revue se demande si de part les dimensions techniques, économiques et sociales des projets, la non appropriation des innovations pourrait être attribuée aux responsabilités des personnes impliquées dans le processus.

Les hypothèses suivantes sont avancées parmi les raisons pour lesquelles les processus d’innovation agricoles ne sont pas effectifs :
– l’EA malgache décide de ne pas opter pour le changement induit par l’innovation ;
– les porteurs des PDD (formateurs, entrepreneurs, bailleurs, décideurs, etc.) n’arrivent pas à assurer le maintien du processus innovant ;
– les facteurs humains n’affectent pas l’issu des pro jets.
Ce travail tient donc à comprendre si les acteurs d es projets, par leurs natures et par leurs actions, sont susceptibles d’entraver les processus d’innova tion.

Matériels et méthodes

La méthodologie adoptée pour vérifier les hypothèsede recherche consiste à revisiter des PDD entrepris à Madagascar depuis 1960 jusqu’à nos jour s. Cette période correspond à une intensification de la dissémination de pratiques agricoles nouvelles sous l’impulsion de l’État et des défis globaux internationaux. Les projets destinés à améliorer la production rizicole sont particulièrement ciblés dans la présente revue bibliographique.
Le choix des projets a été fait selon la polaritéontd dispose le volet riz au sein des politiques de développement successives. Les cinq projets retenus dans cette étude ont été discernés en fonction des régimes de gouvernance qui les ont misen œuvre. Ce choix a été fait afin d’éviter des considérations communes aux projets, apparemment analogues par leurs structures ou par leurs démarches, mais aux sources idéologiques divergentes (Ravelomanantsoa et Rabemanantsoa 1972). Le travail lié à la période correspondante à la première République (1960-1972) se limite à la relecture des ouvrages sur l’Opération de Productivité Rizicole (OPR) (Grégoire 1968, Desjeux 1973). La mise en œuvre de la politique peu t en effet se traduire par le soutien à la production rizicole à cette époque.
La charte de la révolution socialiste (Ratsiraka 1975) décrit les ambitions productivistes du régime de la deuxième République (1975-1990). Randriamisaina (1993), Andrianarison (1996) et Rasolofo (2014) en évoquent les réalisations à travers leurs revues historiques, respectivement, de l’industrialisation et de la vulgarisation agricole à Madagascar. Stopper l’importation du riz constitue un des défis à relever en passant par la Nationalisation et en s’aidant de l’investissement
à outrance. Une autre référence s’ajoute pour aiderà comprendre la procédure appliquée durant cette période, le projet riz phase II du Fonds africain de développement (FAD) (1995).

La troisième République (1993-2011) correspond à la libéralisation de divers secteurs d’activité, dont le secteur agricole, entièrement contrôlés à 60% par l’État auparavant. Il s’agit de la suite logique au processus de désengagement de l’État qui a été engagé vers la fin de la seconde République. Les références choisies pour cette période sont : le Programme National de Vulgarisation Agricole (PNVA), établi au début de al troisième République afin de gérer les actions multiples d’organismes aussi bien étatiques que non gouvernementaux (Randriamisaina 1993, WB 2001) ; le Projet de Soutien au Développement Rural (PSDR) (Djaanfar 2008, Stads G.-J. et Randriamanamisa R. 2010) et le Plan d’Action pour Madagascar (MAP) (2004), établis dans les années 2000 dans l’optique de la réduction de la pauvreté. Bien qu’inspirés du plan d’action pour le développementrural (PADR) (Rakotoary 2013), le MAP se différencie du PSDR par la vision « Madagascar naturellement » et par l’intégration des Objectifs du Millénaire pour le Développement parmi ses objectifs propres. Les actions de développement rural ont été véhiculées à travers des (sous-)projets au niveau régional bien que les politiques aient eu une portée nationale. La production rizicole est intégrée au sein du PSDR et du MAP aussi bien dans le cadre de la sécurité alimentaireque dans l’amélioration du revenu agricole des EA. Les résultats encourageant du PSDR (Stads G.-J .et Randriamanamisa R. 2010) ont poussé le principal bailleur à étendre le projet jusqu’en 2011. Le rapport final retenu pour cette revue est celle de la banque mondiale (WB 2013). Suite aux évènements politiques de 2009 ayant conduit au changement de pouvoir anticonstitutionnel, la mise en œuvre du MAP a été perturbée de façon à ce que ni le budget d’exécution, ni les réalisations effectives n’ont été formellement définis. Le Projet  d’Amélioration de la Productivité Rizicole urs les Hautes Terres Centrales (PAPRIZ) conduit par la coopération japonaise (JICA), relevant pour la production rizicole, a été maintenu dans la présente étude. Les réalisations de PAPRIZsont essentiellement recueillies à travers les revues de presse (Midi Madagascar 2013, Madagascar Matin 2015).

L’analyse du contenu des accomplissements de ces projets est faite suivant trois cadres :
– Le premier cadre est celui du projet même en retenant, outre ses objectifs, ses rayonnements ainsi que ses moyens, ses limites d’action dans l’e space et dans le temps. Par ailleurs, l’affinité des PDD à l’innovation (Styhre 2005) incite à considérer les modes d’apprentissage ayant véhiculé les connaissances et les compétences.
– Cadre épistémique : L’épistémologie ou la manière dsavoir ce que l’on sait (Cetina 2007) regroupe les manières à travers lesquelles les PDD ont été conduits. Il peut à la fois concerner l’approche ou l’évolution de la gestion et de l’étude des connaissances (Blaikie et al. 1997), mais aussi la démarche des porteurs de projet.
– L’analyse institutionnelle, selon Ostrom (2010), propose un cadre de développement de la stratégie des acteurs au sein d’un projet fait d’actions et assimilé à un jeu qui dispose de ses règles propres. Ce cadre présente les PDD en spécifiant chacune des parties prenantes : en nombre, selon leur position dans le processus et les informations qui sont à leur disposition, les fonctions qui leur sont attribuées, les réalisations affectées, leurs activités, les profits et les coûts assignés. Ce cadre établit au final le pouvoir décisionnel de chaque acteur, voire le point focal de la gouvernance du projet.
Il est attendu à l’issu de cette démarche méthodologique que les comportements des parties prenantes, du montage au déploiement des PDD, qui favorisent ou inhibent les processus d’innovation soient appréhendés.

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Table des matières

Sommaire
Introduction générale
Préambule
Contexte général
Définition des déterminants du développement des EA
Réalités contradictoires
Problématique centrale : le facteur humain dans les projets de développement
Questions de recherche
Objectifs de la recherche
Hypothèses de recherche
Résultats attendus
Indicateurs de la recherche
Structuration du document
Chapitre 1 : Concepts et synthèse bibliographique
État de connaissance
Concepts et applications
Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Matériels
Méthodes
Chapitre 3 : Facteurs humains, méconnus des projets de développement
Introduction
Matériels et méthodes
Résultats
Discussions
Conclusion
Chapitre 4 : Comprendre les EA par des considérations subjectives, quel intérêt envers l’innovation ?
Introduction
Matériels et méthodes
Résultats
Discussions
Conclusion
Chapter 5: Farmers’ predisposition, indicating innovation success
Introduction
Materials and Methods
Results
Discussions
Conclusion
Chapitre 6 : Discussions générales sur les projets de développement à caractère participatif
Introduction
Revue des réalisations de la thèse
Conduite de la discussion : suivant la logique compréhensive
Discussions proprement dites
Conclusion
Conclusion générale
Portée et limites de la thèse
La thèse, en bref
Originalités de la thèse
Recommandations
Références

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