Facteurs de risques odontologiques de l’urticaire chronique

Rappel sur l’anatomie de l’organe dentaire

   Élément dur, organo-minéral de teinte blanc ivoire, la dent est un phanère d’origine ectodermo-mésenchymateuse implantée dans le maxillaire et dont l’ensemble ou denture permet la mastication et joue un rôle dans la phonation et dans l’esthétique du visage. Elles sont disposées dans la cavité buccale selon un ordre précis dans le temps et dans l’espace[6]A.1. La dent Sur le plan anatomique la dent est divisée en deux parties : la couronne et la/ou les racines réunies par le collet.
 La couronne visible comprend de la périphérie vers le centre : l’émail, la dentine et la pulpe.
 La racine comprend de la périphérie vers le centre : le cément, la dentine et le canal pulpaire qui se termine par l’apex. L’ensemble des tissus de soutien de la dent ou parodonte est constitué par le cément, le ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte, l’os alvéolaire, la gencive. Les dents constituées de tissus vivants sont implantées sur le rebord alvéolaire du maxillaire (mâchoire supérieure) et de la mandibule (mâchoire inférieure) formant l’arcade dentaire (courbe parabolique). Le collet sépare la couronne de la racine qui n’est pas apparente puisqu’implantée dans l’os alvéolaire. Au centre de la couronne qui contient des vaisseaux et des nerfs (rameaux vasculo-nerveux) se trouve la pulpe de la cavité pulpaire. Des filets radiculaires prolongent la cavité pulpaire jusque dans l’axe des racines (extrémité). La racine de la dent assure l’articulation avec l’os du maxillaire et de la mandibule par l’intermédiaire de filaments fins qui constituent le ligament alvéolo-dentaire suivant leur forme, on distingue quatre sortes de dents [7].

Les tissus durs de la dent 

 Le parodonte est un ensemble tissulaire conjonctif et épithélial qui assure le soutien, la vascularisation et l’innervation des dents, réalisant le lien entre ces dernières et l’organisme. Sa fonction essentielle est de maintenir les dents solidement et durablement attachées aux maxillaires de façon à permettre l’exécution des fonctions du système stomotagnathique. Il est composé :
-de deux tissus mous (gencive et ligament alvéolo-dentaire)
-de deux tissus conjonctifs calcifiés (cément et os alvéolaire)
 Gencive : Elle représente la partie de la muqueuse buccale qui circonscrit la couronne clinique et isole la racine dentaire et les structures parodontales péri radiculaires du milieu buccal externe. Elle comprend essentiellement :
-un épithélium stratifié incluant l’épithélium gingival ou buccal et l’épithélium de jonction ;
-le conjonctif gingival, ou chorion gingival (également lamina propria), incluant l’appareil fibreux supra-alvéolaire associé aux éléments nerveux, sanguins et lymphatiques.
 Le cément : Tissu minéralisé, il remplace l’émail au niveau radiculaire, protège la dentaire radiculaire et est relié à l’os alvéolaire par le ligament alvéolo-dentaire.
 Le ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte : C’est le tissu conjonctif qui relie la surface cémentaire de la racine dentaire à l’os alvéolaire par un système de fibres. Des remaniements importants dans l’architecture desmodontale interviennent. Outre sa fonction d’ancrage, le desmodonte joue le rôle d’amortisseur des forces occlusales et de transmission à l’os alvéolaire.
 L’os alvéolaire : Il constitue le support des dents temporaires, puis des dents permanentes. Il est constitué d’une table osseuse vestibulaire, et d’une table osseuse linguale et palatine reliées entrepar le septum inter-dentaire et inter-radiculaire. L’os alvéolaire est en continuité avec l’osbasal maxillaire et mandibulaire. Son architecture est constamment remodelée au coursde la croissance alvéolaire. Son existence est liée à la présence des dents.

Le derme

  C ‘’est un tissu conjonctif, richement vascularisé et innervés. Il a pourorigine le mésoblaste intra-embryonnaire. L’épaisseur moyenne du derme est de 1 à 2mm. Il est particulièrement fin au niveau des paupières et du prépuce (0,6mm); en revanche, il est très épais au niveau des paumes et des plantes (3mm). Le derme comporte deux régions dont seule la première a une individualité histophysiologique:
–la zone superficielle entre les crêtes épidermiques ou “derme papillaire” formée de tissuconjonctif lâche renferme tout d’abord des fibres collagènes, fines, isolées et orientées le plus souvent perpendiculairement ou obliquement par rapport au plan de la membrane basale et l’arborisation terminale du réseau élastique, mais aussi lesanses capillairesterminaleset les terminaisons nerveuses,
–la zone plus profonde ou “derme réticulaire” est formée d’un tissuconjonctif dense où les fibres collagène sont plus épaisses en faisceaux et les fibres élastiques s’entrecroisent dans toutes les directions dans des plans grossièrement parallèles à la surface cutanée. Le derme réticulaire contient aussi de petites artérioleset veinules, des petits nerfs, des follicules pilo-sébacés (sauf au niveau des paumes et des plantes) et les canaux excréteurs des glandes sudorales.

Facteurs de risque

-Le manque d’hygiène dentaire est le facteur aggravant numéro 1 du risque de la carie dentaire. Il est donc primordial d’apprendre dès le premier âge les bons réflexes de l’hygiène bucco-dentaire.
-Le facteur héréditaire : Nous ne sommes pas tous égaux devant les caries. Certains terrains héréditaires favorisent la survenue de carie. Une personne peut avoir une excellente hygiène bucco-dentaireet développer malgré tout des caries, simplement par ce que son émail est plus fragile oupar ce que son équilibre buccal sera plus propice au milieu acide.
-Facteur alimentaire L’alimentation joue un rôle non négligeable dans la survenue des caries ; plus l’alimentation est sucrée plus elle favorise le milieu acide et donc les caries. Sans pour autant priver les enfants de sucre, il est bon de leur apprendre très tôt quelques règles essentielles, mais simples :
• Limiter la consommation de produits très sucrés comme les bonbons, desserts, boissons sucrées aux repas.
• Réduire le grignotage et les consommations entre les repas.
• Mâcher un chewing-gum sans sucre après d’éventuels grignotages entre les repas. Le chewing-gum active la salivation qui permet de reminéraliser les dents. Les dents reminéralisées sont alors mieux armées pour se défendre contre l’attaque acide des bactéries responsables des caries.
• Se brosser les dentsaprès avoir mangé des aliments très sucrés ou collants.

Halitose

   Le mot halitose a une étymologie mixte car dérive du latin halitus (Souffle ou haleine) et du suffixe grec osis (changement pathologi-que)[35]. C’est un terme scientifique utilisé dès 1921 par la compagnie Listerine pour décrire une mauvaise odeur émanant de la cavité buccale, indépendamment de l’origine intra ou extra orale. La mauvaise haleine est une préoccupation des sociétés dont l’origine remonte très loin dans l’histoire. Pendant l’antiquité, elle a été décrite par les expressions grecques comme foetor ex ore oufoetororis signifiant littéralement « puanteur de la bouche ».Des références ont été également retrouvées dans le Papyrus d’Ebers (1500 ans avant JC). Pendant cette période le traitement préconisé été à base de teintures et de produits de rinçage[36]. De nos jours les chirurgiens-dentistes sont de plus en plus sollicités pour traiter l’halitose, puisque 90 % des cas sont liés à la cavité orale [37]. Les autres causes relèvent de l’oto-rhino-laryngologie et aux maladies respiratoires (8%). Les maladies gastro-intestinales ou rénales et d’autres syndromes métaboliques sont les causes mineures (2%). Une enquête de l’Association Dentaire Américaine (ADA) effectuée en 1995 a révélé que 40 à 50% des chirurgiens-dentistes étaient consultés 6 à 7 fois par semaine en premier lieu pour une mauvaise haleine[38]. L’importance de cet état morbide est liée à deux notions que sont :
-d’une part son aspect antisocial : l’halitose entraîne pour le sujet atteint et ou son entourage, une gêne relationnelle qui peut avoir des conséquences plus ou moins graves.
– d’autre part les difficultés thérapeutiques elles-mêmes liées à des difficultés diagnostiques En effet, lorsque cette affection se présente sans cause locale évidente la recherche du facteur causal peut être fastidieuse entraînant souvent le découragement du patient et aussi des tâtonnements dans la thérapeutique. Le diagnostic et la prise en charge ne font malheureusement pas encore parti du curriculum ni dentaire ni médical. Ainsi plusieurs patients mais aussi les praticiens pensent que la cause principale doit être recherchée dans le système digestif, dans une perturbation métabolique, ou au niveau du nez. Cela est possible mais très souvent, l’origine de la mauvaise haleine est buccale. Le chirurgien-dentiste doit ainsi définir la cause de l’halitose ou orienter le patient vers un spécialiste si l’origine buccale n’est pas retenue.

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Table des matières

I.INTRODUCTION
II.OBJECTIFS
III. GENERALITE
IV. METHODOLOGIE
IV. RESULTATS
V. DISCUSSION
VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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