Facteur de blocage lié à l’environnement économique

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Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

Le contexte de la mondialisation est aussi celui de la diffusion des technologies de l’information et de la communication (TIC) et plus généralement de l’entrée des économies développées dans ce que l’on appelle l’économie du savoir ou de la connaissance. Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication constituent un ensemble d’outils qui dérivent du “ concept ” numérique. L’expression a fait son apparition vers la fin des années 80 et est devenue actuellement TIC ou les Technologies de l’Information et de la Communication. Leur puissance réside sur les possibilités, sans précédent, qu’elles offrent en matière de partage et d’échange d’informations et de connaissances. L’Internet est sans doute l’exemple le plus connu de tous. C’est un réseau mondial d’échanges d’informations de type voix, données, images et vidéo, avec des possibilités de dialogue en temps réel. C’est un réseau sur lequel une infinité de bases de données et d’outils de toute nature est aujourd’hui disponible pour tous.
Elles sont à l’origine du nouveau concept de « Société de l’Information » et en constituent son principal support. Dans les pays développés, elles sont utilisées dans presque tous les secteurs d’activité.
Son appropriation tardive dans les pays en développement est reconnue comme étant un facteur qui va renforcer encore plus le fossé déjà existant entre le Nord et le Sud.

Critère : répartition par branche d’activité

Dans le secteur primaire, l’agriculture est dominé par les PME avec un nombre de 1976 établissements suivi de la sylviculture et de la vannerie à 844 établissements et enfin l’élevage, pêche et chasse au nombre de 762 établissements.
Dans le domaine industriel, les PME représentent près de la moitié des entreprises à Madagascar et sont répartie comme suit : BTP (29,2%); textile et habillement (21,16%); l’industrie alimentaire (9,17%); l’industrie et construction de machine (12,51%); et l’industrie de bois (6%). le secteur des commerces est constitué dans presque son intégralité de PME; les PME accusent une présence de plus en plus remarquées dans le domaine de transport urbains et interurbain. A travers la politique de promotion du tourisme, les PME constitue un outil privilégié dans la promotion de l’hôtellerie, de la restauration et des agences de voyages. Par ailleurs, les grandes mutations liées aux nouvelles technologies de l’information qu’a connue le secteur des communications, combinées à sa privatisation, ont engendrées une apparition des PME nouvelles dans les services de l’Internet, du téléphone sans fil, de l’audio visuel et de la réception par satellite.

Rôle des PME pendant les crises

L’importance économique et stratégique des micro , petites et moyennes entreprises du secteur privé a été nettement mise en évidence lors des crises politiques survenues dans le pays notamment l’événement de 1991 et de 2002. Ces événements se caractérisaient par la fermeture des ports et des aéroports qui se sont traduits par l’interdiction des transactions commerciales avec le reste de monde.
Pendant de longue période de grève, les administrations, les banques et une partis des grosses entreprises du secteur privé avaient cessés toutes activités et ce sont les micro et MPME qui ont pris le relais pour satisfaire une grande partie des besoins de l’ensemble des populations du pays et qui ont empêchées l’économie du pays de tomber dans le chaos.
La participation des PME à l’économie ne s’arrête pas à ce rôle provisoire joué pendant les crises car elles contribuent également à la croissance économique et au développement du pays.

Contribution à l’économie

Dans le cadre de la mise en place d’un processus national de développement, la recherche d’une croissance durable est un grand défi à relever. La présence des masses des MPME dans tous les secteurs d’activités et dans tous les provinces et régions du pays le placent au premier rang dans la recherche de cet objectif.
Ainsi, l’absence des PME dans le circuit économique du pays représente un risque énorme pour l’économie malgache tant à l’échelle micro-économique que macro-économique.

Contribution à l’échelle micro-économique

La contribution des PME à l’échelle micro-économique se fait sur le marché interne c’est-à-dire sur les transactions de bien et service qui s’opèrent à l’intérieur du pays.
La mise en place d’un processus de développement basé sur une économie de marché considère l’importance de ce marché.
Les PME en offrant ces produits cherchent à satisfaire la demande interne. Nous n’avons pas besoin d’importer tous les biens dont nous avons besoin mais ce sont les entreprises qui se chargent de la production ou de l’importation du bien, si le bien n’est pas fabriqué sur le territoire malgache.
Un autre cas est possible où l’entreprise se présente comme demandeuse de bien et service, l’entreprise de cet manière résoud le problème de déboucher des autres entreprises ou des autres producteurs, en achetant les matières dont elles ont besoin pour ses activités.
Ces deux cas prolifèrent à l’entreprise une double fonction dont l’une en étant “ créancier ” satisfait les besoins du marché et l’autre en étant “ débiteur ” annule la possibilité de mévente des autres produits comme les produits de base ou primaire, la main d’œuvre, etc.

Les moyens techniques et humains

Les PME Malgaches rencontrent également de nombreuses contraintes sur le plan technique et technologique dont :
L’obsolescence technologique aggravée par une pénurie de pièces de rechange se traduisant par une production de qualité inférieure à des coûts élevés dus à la forte consommation d’énergie et aux frais de maintenance élevés. Ainsi, l’appareil de production ne permet pas de respecter les normes de protection et de préservation de l’environnement ni les normes de travail (sécurité, hygiène, etc.).
Absence d’une culture de maintenance, surtout préventive, accompagnée d’un manque de compétence technique dans l’entretien et la maintenance, amenant souvent à faire appel à une assistance technique étrangère coûteuse et pas toujours bien imprégnée des problèmes et réalités locales.
Les PME sont également confrontés à des difficultés au niveau des ressources humaines. Les salariés sont souvent non qualifiés et leurs connaissances ne sont pas à jour, en générale ils manquent de formation, technique et entrepreneuriale. La maîtrise de connaissance sur les techniques nouvelles n’est pas à leurs portés.

La capacité entrepreunariale

La réussite ou l’échec d’une PME sont conditionnées par la capacité entrepreneuriale de son propriétaire, qui constitue l’élément central de l’organisation. L’évolution dépend de la qualification, des diplômes et des expériences antérieures de l ‘entrepreneur, de la manière dont il appréhende son marché.
Le manque de capacité entrepreneuriale des porteurs de projet et des entrepreneurs, tout comme le fait que ceux-ci se lancent sur le marché sans avoir mesuré les difficultés auxquelles ils seront confrontés constituent un grand handicap pour les PME.
De plus la nomination par succession des dirigeants des entreprises pour les entreprises familiales met plus en doute la capacité entrepreneuriale des dirigeants des PME Malgaches car leurs formations se font uniquement en regardant et en apprenant la façon de diriger de celui qu’il a précédé. Or, les profils ou les caractéristiques des propriétaires dirigeants peuvent entraîner la réussite ou la chute de l’Entreprise. Un environnement hostile, et une organisation plaçant l’avenir de la firme entre les mains d’un dirigeant souvent inexpérimenté, non qualifié et sans diplôme constituent l’essentiel des facteurs de fragilité de la PME et expliquent sa chute dès la création, ces taux de survie et de développement faible.

Les facteurs de blocage externes

Les facteurs de blocage au développement et à la création des PME liés à l’environnement externe de l’entreprise sont généralement d’ordre économique social, financier, administratif et fiscal.

Facteur de blocage lié à l’environnement économique

L’instabilité macro-économique qui frappe souvent l’économie malgache présente des effets néfastes sur les PME. Les PME non préparées à l’élaboration et au suivi de leur coûts verront ces derniers à l’accroissement qui peut provenir des facteurs suivants : la dévaluation de l’Ariary qui entraîne une hausse des intrants importés et l’inflation qui entraîne une hausse de prix intrants nationaux. Ces deux facteurs entraînent un accroissement des prix intérieur si les PME ne réduisent pas leur marge bénéficiaire ; ce qui diminue le pouvoir d’achat des différentes couches sociales. De ce faite la demande et la production intérieure se trouvent compromises.

Facteur de blocage lié à l’environnement social

L’existence des mœurs et coutumes constitue quelque fois un facteur de blocage pour le développement et la création des PME. L’entrepreneur se trouve confronter à des points de vue traditionnels qui empêche la réalisation d’un projet.
Les PME font aussi confrontées à d’autre contexte sociopolitique qui ne favorise pas l’amélioration de ses performances. Souvent, une logique stratégique du profit dans une vision active et stimulante n’est pas acceptée comme normale.
“ Le profit représente la récompense de la réussite d’une entreprise ”. L’idée d’encourager certains entrepreneurs à réaliser de bénéfice se heurte souvent à une opposition fondée sur des idéologies socialistes : une tendance à confondre la réalisation d’un profit et l’exploitation des travailleurs faussent parfois les conditions de réussite de l’entrepreneur car en réalisant des profits ce dernier est considéré comme anti-social.

Facteur de blocage lié à l’environnement financière

L’accès au financement est la clé de l’investissement, source de croissance et de renouvellement des équipements en général. Cependant, l’accès au financement est très limité à Madagascar. Le problème de financement des entreprises est au cœur de préoccupation du secteur privée. Plus de 50% des entreprises quelque soient leur taille et leur secteur d’activité ont cités les relations avec les banques parmi leurs principales difficultés.
Beaucoup d’entreprises renoncent à développer leurs activités faute de crédit. Le financement des besoins en fond de roulement se fait essentiellement sur fonds propre.

Problème de financement à Madagascar

La source de problème de financement à Madagascar vient de l’insuffisance de l’épargne. L’épargne locale est nettement insuffisante eu égard aux besoins d’investissement. Cependant le peu d’épargne disponible ne passe pas pour l’essentiel dans le circuit bancaire compte tenu de la politique du taux créditeur et de la méfiance de la population envers les banques. De ce fait, le système bancaire a une capacité de mobilisation de l’épargne assez faible. De plus, les ressources disponibles s’orientent vers le trésor public par l’intermédiaire des bons de trésor. En effet, pour financer son déficit, l’Etat recourt massivement à l’emprunt. Le secteur productif est concurrencé par l’Etat dans la collecte d’épargne et l’accès aux ressources des banques.
La collecte d’épargne est également réalisée par la caisse d’épargne, le CNAPS, les compagnies d’assurance.
Or, ces réseaux de collecte ne s’adressent qu’à une partie de la population et sont concentrés en ville et sur le secteur formel. C’est pourquoi, leur capacité de mobilisation de l’épargne est restreinte.

Facteur de blocage lié à l’environnement administratif

Les entreprises sont fortement gênées dans leurs démarches nécessitant l’intervention ou l’accord de l’administration par :
• La complexité des procédures et autorisation diverse à obtenir. Ce problème est souligné par plus des deux tiers des entreprises notamment les PME qui ne disposent pas des moyens suffisantes (financières, temporelle,…) pour suivre à la lettre les procédures établies.
• La multiplicité des législations et textes en vigueur.
Les PME qui n’ont pas les moyens de payer un spécialiste en matière législatifs sont les plus souffrants dans ce cas. Quand il faille préparer quelque chose lié à la législation, l’entrepreneur ne se retrouve plus. De ce fait, il supporte des pertes liées à la méconnaissance des voies qu’il fallait prendre.
Les procédures menant au démarrage d’une activité sont relativement complexes. Il faut à la fois procéder à l’enregistrement de l’établissement et obtenir l’aval de l’administration réglementant la profession concernée pour entamer l’activité. Fréquemment, cette dernière exige l’immatriculation auprès du Greffe pour délivrer la permission d’exercer.
Outre sa complexité, cette procédure dénote également par sa lenteur. Avant l’immatriculation, le tribunal de Greffe est tenu de vérifier l’existence et la validité d’un grand nombre de déclarations, autorisations, titres et diplômes, pour ces raisons, l’enregistrement prend une marge de temps considérable.

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Table des matières

PARTIE I : Cadre général de l’étude
CHAPITRE I : Concept de mondialisation
Section I : Historique et définition de la mondialisation
A. Historique
1. L’internationalisation
2. La transnationalisation
3. La globalisation
B. Définition
Section II : Les déterminants de la mondialisation
A. Le commerce international
B. Les multinationales
1. Place des FMN dans les échanges commerciaux…
C. Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
CHAPITRE II : Les PME Malgaches
Section I : Concept général des PME
A. Définition au niveau international
B. Définition des PME à Madagascar
Section II : Profils des PME Malgaches
A. Critère : répartition géographique
B. Critère : répartition selon le secteur d’activité
C. Critère : répartition par branche d’activité
D. Critère : répartition selon la forme juridique
Section III : les différents aspects des PME Malgaches
A. Aspect économique
1. Rôle des PME pendant les crises
2. Contribution à l’économie
B. Aspect social
C. Aspect culturel
PARTIE II : Analyse de la situation et propositions d’actions
CHAPITRE I : Analyse de la situation des PME Malgaches
Section I : les difficultés rencontrés par les PME Malgaches
A. Les difficultés internes de la PME
1. Les moyens commerciaux
2. Les moyens techniques et humains
3. La capacité entrepreuneuriale
B. Les facteurs de blocage externe
1. Facteur de blocage lié à l’environnement économique
2. Facteur de blocage lié à l’environnement social
3. Facteur de blocage lié à l’environnement financière
4. Facteur de blocage lié à l’environnement administratif
5. Facteur de blocage lié à l’environnement fiscal
Section II : les nouvelles problématiques posées par la mondialisation
A. L’ouverture du marché
B. Les firmes multinationales
1. Menaces pour les PME Malgaches
2. Opportunité pour les PME Malgaches
C. NTIC : opportunité pour les PME
CHAPITRE II : Proposition d’action
Section I : Mesures prises par l’Administration
A. Mesures prises sur le plan financier
B. Renforcement des capacités entrepreneuriale
C. Mesures concernant l’accès à l’information
D. Mesures prises en matière fiscale
Section II : Propositions d’actions
A. La normalisation des produits
B. La concurrence
C. Le marketing
D. Les NTIC
Conclusion
Bibliographie

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