Extraction des structures par l’utilisation d’ERDAS et ArcGis
Géologie du Maroc Oriental
La région de l’Oriental est caractérisée par une grande diversité géologique. C’est une zone très vaste où se côtoient plusieurs domaines structuraux : le Rif oriental, le massif des Béni Znassen, les Monts d’Oujda (ou chaîne des Horsts), les Haut Plateaux et le Haut Atlas Oriental. Chacun de ces différents domaines enregistre une histoire géologique particulière.
La chaîne rifaine Le domaine rifain constitue, avec la cordière bétique, l’extrémité occidentale de la chaîne alpine. C’est un empilement de nappes de charriage, allochtones à vergence vers le sud. Il est subdivisé structurellement en trois domaines : domaine interne, domaine des flysch et domaine externe. Dans la région de l’Oriental, cette chaîne est représentée uniquement par le domaine des flysch (unité de Tisirène), et le domaine externe (unité de Ktama et unité de Temsamane). Ces nappes à caractère allochtone se déferlent sur des terrains autochtone appelés avant pays comme la chaîne du Gareb, le massif de kebdana et le massif des Béni Bou Ifrour célèbre par ces gisements de fer Cette zone est connue, en outre, par son activité volcanique très variée d’âge Miocène et la mise en place de bassins dits post-nappes (Tortonien et Messiniens) à dépôts Molassiques
Le Massif des Béni Znassen Ce sont des terrains jurassiques légèrement plissés et percés par une boutonnière paléozoïque.Les terrains paléozoïques sont constitués de schiste micacé et des passée quartzitiques et des flyschs turbiditiques d’âge Dévonien traversés par des Monzogranites tardi-hercyniens (247 MA + ou – 7M A). La couverture mésozoïque est représentée par les argiles rouges, les conglomérats et les coulées basaltiques triasiques; les séries carbonatées du Lias et Dogger et les séries détritiques du Malme.
Les Monts d’Oujda (ou chaîne des Horsts) C’est une chaîne montagneuse calcaire orientée ENE-WSW, disloquée par une série de failles normales N70 engendrant une structure en touche de piano (Succession de horsts et grabens). Cette structure, d’âge liasique et dogger, est connue par les gisements plombozincifères de Touissit et est limitée au sud par le bassin houillée de Jérada. Les Hauts Plateaux C’est un vaste plateau essentiellement jurassico-crétacé qui s’incère en coin entre le Moyen Atlas et le Haut Atlas Centro-oriental. Il est très peu tectonisé et légèrement incliné vers le Sud.Cette structure est échancrée par des boutonnières paléozoïques (Debdou, Mekkam, Aouizert et Lalla Mimouna) d’âge Dévonien et Carbonifère.
Le Haut Atlas Oriental C’est une structure plissée jurassico-crétacé qui assure la jonction entre le Haut Atlas Central et l’Atlas Saharien en Algérie. Son style tectono-sédimentaire extensif en blocs 4 basculés a engendré une structure en rides et dépocentres. Cette structure qui caractérise tout le domaine des atlasique plissé, montre un aspect particulier dans le Haut Atlas Oriental. Il s’agit de la structure célèbre de Jbel Boudhar qui représente un paléo-haut-fond rigide connue par ces richesses minières (Plomb, Zinc, Calcite…). Le Haut Atlas oriental caractérise en outre par des boutonnières et des paléo-seuils cambroordoviciens (Tamlelt, Batten Ejdarie et Mougger
Cadre géographique
La plaine de Tamlelt est une large dépression s’étend sur une superficie d’environ 4000 km² qui forme la charnière entre le haut Atlas oriental et l’Atlas Saharien d’Algérie. Elle est bordée au Nord par les Hauts plateaux. Elle se présente sous forme d’une dépression rectangulaire couverte essentiellement de dépôts quaternaires qui laissent apparaître, par endroit, un socle d’âge soit précambrien, soit paléozoïque. La boutonnière de Tamlalt est limitée, au Nord et au Sud, par les deux accidents bordiers de la chaîne du Haut-Atlas qui sont de direction E-W. La morphologie en dépression de cette zone est causée par une subsidence active et prolongée qui poursuit actuellement à la faveur de failles quaternaires longitudinales au N et au S de cette plaine. Au cours des années (1997-1998), des travaux de recherches géologiques à des échelles détaillées ont concerné surtout les minéralisations aurifères. Celles-ci sont encaissées dans des terrains d’âge indéterminé et situées dans la bordure Nord de la boutonnière
Résolution spectrale
On peut distinguer différente classes de caractéristiques et de détails dans une image en comparant leurs réponses sur un ensemble précis de longueurs d’onde. On distingue habituellement les grandes classes, comme l’eau et la végétation, en utilisant un grand intervalle de longueurs d’onde, par exemple le visible ou le proche infrarouge .d’autres classes plus spécifiques, notamment les divers types de roche, ne sont pas toujours aussi faciles à différencier par l’un ou l’autre de ces intervalles de longueurs d’onde. Elles exigent l’utilisation d’un intervalle de longueurs d’onde beaucoup plus fin et, par conséquent, un capteur ayant une résolution spectrale beaucoup plus élevée. La résolution spectrale renvoie à la capacité d’un instrument à capter de petits intervalles de longueurs d’onde. Plus la résolution spectrale est élevée, plus l’intervalle de longueurs d’onde est fin pour une bande ou un canal donné. (nilerak.hatfieldgroup.com)
images satellite
Une image satellite est comme une photo d’une partie de la Terre, prise de l’espace. Cette image est prise par un satellite placé en orbite autour de la planète. A la différence des images obtenues d’un appareil photo, ou dessinées sur du papier, une image satellite est une image numérique, traité informatiquement, et celle-ci est mise en place à partir d’ondes transmises par le satellite à l’équipement au sol. L’image numérique est fabriquée par un assemble de pixels, représentés par une série de bits, ayant chacun comme caractéristique un niveau de couleur ou de gris prélevé à l’emplacement correspondant dans l’image réelle, cet emplacement étant défini par ses coordonnées cartésiennes dans un plan d’ordonné y, d’abscisse x et de centre O. Grâce à leur altitude, les satellites fournissent des images de grande taille. Dans le jargon, l’image prise est appelée « scène ».
Effectivement, une image satellite représente en moyenne une « scène » 17 de 60km de côté, mais tout dépend du satellite, cela peut varier. La résolution des images joue un rôle important : la précision d’un pixel peut aller de 20 à 30 mètres en couleur et jusqu’à 1 ou 2 mètres en noir et blanc. Ceci dépend des capacités et de l’altitude du satellite. Les résolutions les plus hautes sont malheureusement encore réservées aux services militaires. Grâce à la technologie qui s’améliore de jour en jour, les satellites les plus récents fournissent des images comparables à des photos aériennes.
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Table des matières
Introduction
Chapitre I : présentation de l’entreprise
1) Présentation de l’ONHYM
1-1) Création et organisation de l’ONHYM
1.1.1) Historique
1.1.2) Mission et domaine d’activité de l’ONYM
Chapitre II : la géologie
1) Géologie de Maroc
1.1) domaine saharien et anti atlassique
1.2) domaine atlassique mésetien
1.3) domaine rifain
2) Géologie du Maroc Oriental
3) Géologie local la bouteniére de Tamlelt
3.1) cadre géologique
3.2) Géologie de la plaine de Tamelelt
3.3) Mines
Chapitre III : Généralité sur la télédétection
1) Définition
2) Principe
3) Intérêt
4) résolution spatiale
5) résolution spectrale
6) images satellite
7) images Landsat
Chapitre VI : Extraction des structures par l’utilisation d’ERDAS et ArcGis
1) Présentation d’ERDAS
2) étapes de cette étude d’ERDAS
3) traitements utilisés
4) conclusion
Chapitre V : Analyse et des résultats de l’interprétation par Imagerie Landsat
1) Interprétation des Linéaments
2) Confrontation avec les cartes géologiques existantes
3) cartographie des altérations
4) conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
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