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LES HUILES ESSENTIELLES
DEFINITION ET HISTORIQUE
Les plantes aromatiques sont des végétaux qui possèdent une quantité suffisante de substances odorantes volatiles, stockées et élaborées dans les cellules sécrétrices de différents organes que ce soit la tige, les feuilles, les fleurs, les écorces, les racines, les sommités fleuries, les rhizomes, les bois ou autres [33][3’].
L’ HE ou essence aromatique végétale distilléest un mélange de composés volatils, odorants, et huileux, de nature hydrophobe, et totalement solubles dans les alcools, l’éther et les huiles végétales[33][43][4’].
Trois catégories d’HE sont à distinguer:
Les huiles brutes ou naturelles, Les huiles rectifiées,
Les huiles fractionnées.
Historique
L’utilisation médicinale était fort bien connue depuis des décennies. D’ailleurs, certaines coutumes et mœurs contribuaient à les sau vegarder, à les transmettre et à les faire évoluer au fil des siècles .[33]
Dans l’histoire de la médecine, du moins jusqu’au XVIe siècle, l’aromathérapie se confondait en grande partie avec celle de la phytothérapie. Les plantes, dans leur ensemble, constituaient la base de la pharmacopée des civilisations antiques.
Datant de plusieurs millénaires, des traces de méthodes de distillation ou d’extraction ont été retrouvées dans les pays Asiatiques, maiseurl utilisation s’avérait effective en Égypte lors des cérémonies funéraires[50].
Et depuis les années 1970, les HE furent utiliséescomme base de préparation médicamenteuse en phytothérapie et aromathérapie. èsD lors, l’aromathérapie, médecine naturelle complémentaire, n’a cessé de gagner du terrain face au « tout chimique de l’allopathie classique ». [45] [4’]
LES TECHNIQUES D’EXTRACTION
Nombreuses sont les techniques d’extraction des HEs, mais actuellement la distillation est la méthode la plus utilisée[17] [26] [42].
En effet, le choix de technique d’extraction des HE dépend des normes liées à leur utilisation industrielle et à la localisation des principes odo rants dans le végétal[6] [43] [8’]. Parmi les techniques, on a :
La technique de la distillation qui comprend trois variantes :
– L’hydrodistillation
– L’hydrodiffusion
– L’entrainement à la vapeur
La technique d’enfleurage qui comporte deux méthodes :
– L’enfleurage à froid ou extraction dans la graisse froide
– L’enfleurage à chaud ou extraction dans la graisse chaude
L’extraction assistée par micro-onde qui regroupe les :
– Extraction par micro-ondes sans solvant ou Solvent Free Microwave
– Hydrodistillation par micro-ondes sous pression atmosphérique
– Hydrodistillation par micro-ondes sous vide
– Extraction par solvant assistée par micro-ondes
L’expression à froid ;
L’extraction par solvant organique : extraction au soxhlet ;
L’extraction par ultrasons ou sonication ;
Extraction par fluide subcritique (H2O, CO2) ou supercritique
Les techniques développées dans les paragraphes suivants ont été utilisées lors de l’obtention d’HE et des extraits aromatiques de Solanum mauritianum Scop.
L’hydrodistillation
L’hydrodistillation est un des processus le plus ancien et le plus simple pour obtenir les HE des plantes. La matière végétale est mise encontact direct avec l’eau, puis le mélange est porté à ébullition.
Sous l’action de la chaleur, les cellules éclatent et libèrent les composés organiques odorants et volatils. À la sortie du condenseur, il y a séparation des deux liquides eau – HE par différence de densité.
Les matériels utilisés dépendent de la densité del’HE à extraire, soit on utilise un essencier pour huile légère, soit un essencier pourhuile lourde.
L’extraction par solvant organique
Pour les huiles essentielles, la technique largement utilisée est l’extraction au soxhlet.
Dans cette opération, le transfert des constituants d’arôme ainsi que d’autres substances liposolubles s’effectue par contacts répétés avec du solvant renouvelé, dans une opération qui fonctionne en continu.
Après élimination du solvant, le résidu sera appelé:
Concrète(*) s’il est issu de matière végétale fraîche ou fanée(fleurs, feuilles, …)
()s’il provient de matière sèche (racines, graines,…).
Oléorésine*
Le traitement des concrètes ou oléorésines avec del’alcool (lavage, solidification, ( ) filtration et évaporation), fournit l’absolue* .
(*) Cf : définition dans l’annexe 1
L’extraction assistée par ultrasons ou sonication
Deux types d’équipements à ultrasons sont couramment utilisés dans un laboratoire : le premier, le bain à ultrasons et le deuxième la sonde à ultrasons ou système dit « Horn ». Ils se différencient par la puissance de l’intensité ultrasonore qu’ils produisent [15][19] [30].
Ces deux matériels sont utilisés dans différents domaines de la chimie, par exemple pour le nettoyage du petit matériel par immersion de la verrerie de laboratoire, pour le dégazage des solutions, pour la dispersion de solide dans un solvant, pour des extractions ou réactions chimiques[15][19] [30] [14’] .
Apparue au XIXème siècle, l’extraction par ultrasons peut être utilsée pour obtenir les HE et les extraits aromatiques: c’est une adaptation de la technique d’hydrodistillation et de l’extraction par solvant [21][23] .
Le principe consiste à soumettre la matière végétale dans l’eau ou dans le solvant sous l’action des ultrasons. Les ondes sonores utilisées ont une fréquence de 20 kHz à 1MHz induisant des vibrations mécaniques dans la matièrevégétale[27][37][ 16’][19’] .
Sous l’action de ces ondes sonores, les cellules présentes dans la matière végétale sont éclatées et les principes volatils sont libérés[15].
La particularité de cette méthode est sa conditionopératoire, c’est une extraction à froid, c’est-à-dire on travaille à des températures relativement basses [23].
Les avantages de l’extraction assistée par ultrasons pour l’industrie sont nombreux. On peut citer : l’amélioration des taux d’extraction globaux et du rendement, la possibilité d’utiliser moins de solvants, l’utilisation de sour ces de produit brut moins coûteuses, l’amélioration de l’extraction de composés sensible à la chaleur [19][21][37].
COMPOSITION CHIMIQUE DES HUILES ESSENTIELLES
Les HE sont des mélanges complexes de composés organiques possédant des structures et des fonctions chimiques très diverses. Cependant, les composés qui constituent majoritairement les HE sont classés en deux grandsgroupes :
Les composés terpéniques : ils peuvent contenir 10atomes de carbone (monoterpènes) ou 15 (sesquiterpènes). Ils sont sous forme d’hydrocarbures et de dérivés oxygénés de terpènes (alcools, aldéhydes, cétones, acides, esters), tels que:
Grades des HE
En termes de qualité, ces analyses permettent de classer les HE en quatre catégories :
Grade A: Les HE de qualité thérapeutique
Grade B: Les HE de qualité alimentaire.
Grade C: Les HE de qualité parfum
Grade D: L’eau florale
Qualités des HEs
La qualité des HE dépend généralement des facteurssuivants :
Les variétés végétales La période de collecte Le procédé d’extraction Les conditions de stockage
ANALYSE CHROMATOGRAPHIQUE
Ce procédé physico-chimique permet la séparation des constituants présents dans un mélange varié. L’emploi de la chromatographie peutêtre à deux finalités:
– Analytique : on travaille sur une petite quantité d’échantillon, et les composés sont identifiés et quantifiés ;
– Préparative: la quantité d’échantillon utilisé est plus grande, et les composés fractionnés sont récupérés.
Le principe de base de la chromatographie repose sur les équilibres de concentration. Elle apparait lorsqu’un composé est mis en présencede deux phases non miscibles dont l’une dite stationnaire est emprisonnée dans une colonne ou fixée sur un support et l’autre, mobile, se déplace au contact de la première. Si plusieurscomposés sont présents, ils se trouvent entrainés à des vitesses différentes, provoquant leur séparation.
Diverses techniques chromatographiques sont recensées:
Les méthodes simples :
– La chromatographie sur papier,
– La chromatographie sur couche mince,
– La chromatographie sur gel de silice préparative,
– La chromatographie liquide à basse pression,
– La chromatographie liquide à haute performance,
– La chromatographie en phase gazeuse.
Les méthodes couplées :
– La chromatographie en phase gazeuse est couplée soit à la spectroscopie de masse (CPG/SM), soit à la spectros copie infrarouge à Transformée de Fourrier (CPG/FTIR), soit à la spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (CPG/RMN),
– La chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse (CLHP/SM), doublement couplée avec la spectrométriede masse (CLHP/SM/SM), ou a la spectroscopie de résonance magnétique (CLHP/RMN)
Les techniques développées dans les paragraphes suivants ont été utilisées lors de l’étude de l’huile essentielle de Solanum mauritianum Scop.
Chromatographie sur couche mince
Elle est classée dans la chromatographie solide/liquide et repose principalement sur les phénomènes d’adsorption. La phase stationnaire estfixée sur une plaque de verre ou sur une feuille semi-rigide de matière plastique ou d’aluminium sur laquelle l’échantillon à analyser a été déposé. La phase mobile est un solvant ou un mélange de solvants qui, par capillarité, progresse le long de la phase stationnaire. Les molécules constitutives de l’échantillon migrent à leurs propres vitesses selon leur nature et celle du solvant, derrière le front de l’éluant.
La référence frontale Rcaractérise la position d’un composé sur une plaque. Elle est f définie par l’expression suivante :
dx : distance parcourue par le produit à partir de la l igne de dépôt, ds : distance parcourue par le solvant d’élution à partir de la ligne de dépôt.
Chromatographie en phase gazeuse
Le principe de la sééparation par CPG consiste à partager l’échantillon à analyser entre deux phases :
– l’une, un liquide stationnaire uniformémen reparti sous forme d’une pellicule mince sur un solide inerte de grande surface spécifique ;
– l’autre, un gaz mobile qui s’écoule à travers l’ensembble stationnaire.
Il s’agit d’une chrommatographie de partage .
TEST ANTIOXYDANT ET COMPOSTAGE
ÉVALUATION DE LA PROPRIÉTÉ ANTIOXYDANTE
La détermination de la propriété antioxydante peutêtre évaluée par différentes méthodes par exemples :
Le test de Folin-SCiocalteu pour quantifier les polyphénols totaux ; La méthode du test DPPH ;
La méthode électrochimique en utilisant la technique de la voltampérométrie.
Pour l’étude de Solanum mauritianum Scop, on a appliqué le test qualitatif au DPPH.
La technique est développée dans le paragraphe suivant.
Le radical stable DPPH
Le composé chimique 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyleest un radical libre de couleur violacée qui absorbe dans l’UV-visible à la longueur d’onde de 517nm. Il est l’un des premiers radicaux libres utilisé pour étudier la relation structure-activité antioxydante des composés phénoliques Il possède un électron non apparié sur un atome du pont d’azote. Du fait de cette délocalisation, les molécules du radical ne forment pas des dimères : elles restent dans leurs formes monomères relativement stables à température ordinaire.
Principe: réaction entre le radical libre DPPH et ’antioxydantl
La réduction du radical libre DPPH par un antioxydant peut être suivie par spectrophotométrie UV-visible, en mesurant la diminution de l’absorbance provoquée par la présence des extraits ou par observation de changement de couleur.
Dans ce test les antioxydants réduisent le 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyle ayant une couleur violette en un composé jaune, le diphénylpicrylhydrazine, dont l’intensité de la couleur est inversement proportionnelle à la capaci té des antioxydants présents dans le milieu à donner des protons.
Le DPPH est initialement violé, se décolore lorsquel’électron célibataire s’apparie. Cette décoloration est représentative de la capacité des extraits à piéger ces radicaux libres indépendamment de toutes activités enzymatiques. Dans ce test, le substrat est un radical stable qui, en réagissant avec une molécule antioxydant, se transforme en DPPH-H (2,2-diphényl-1-picrylhydrazine) avec perte de son absorbance caractéristique.
Les réactions ont lieu à température ambiante et en milieu méthanolique ou éthanolique qui permet une bonne solubilisation dela plupart des antioxydants. Ce test est très utilisé, car il est rapide, facile et non couteux.
Pour avoir une idée sur la présence d’une activitéantioxydante dans les échantillons, on peut procéder à un test qualitatif (préliminaire). Le principe consiste à pulvériser avec une solution alcoolique de DPPH les échantillons développé par CCM. Un changement de couleur jaune marque un test positif.
LE COMPOSTAGE
La valorisation des sous-produits d’extraction a été réalisée dans le cadre du projet « Gouvernance et Développement Humain Durable pourMadagascar (G/DHD) », financé par le PNUD, l’UNESCO et l’Université d’Antananarivo. L’objectif est de contribuer à appliquer la Chimie au service du développement pour Madagascar.
Les sous-produits, ont été toujours un problème pour les grandes usines de fabrication, les agglomérations urbaines et la pollution du pays. Parmi les solutions qui sont envisageables figure le compostage, intéressant puisqu’il s’agit d’un procédé biologique contrôlé de conversion et de valorisation des substrats organiques (sous- produits d’extraction, sous-produits de la biomasse, sous-produits organiques d’origine biologique,…) en un produit stabilisé, hygiénique.
Dans notre cas, cette méthode a été choisie pour valoriser les sous-produits d’extractions de Solanum mauritianum.
Ainsi, pour définir et évaluer l’efficacité du choix de la méthode de valorisation des sous-produits d’extraction, la détermination de la composition chimique du compost est nécessaire. L’objectif est de déterminer sa composition.
Les paramètres à considérer sont :
La teneur en éléments fertilisants tels que le potassium, le phosphore totale, le calcium, le magnésium, l’azote total et le carbone organique.
La teneur en matière organique, Le rapport C/N
Le pH.
Extraction de l’HE et de l’extrait aromatique
Quatre (4) techniquues d’extractions différentes ont été adoptéées pourbteniro l’HE et l’extrait aromatique des feuilles de Solanum mauritianum Scopp : l’hydrodistillation, l’extraction par hydrodistilllation assisté par ultrasons, l’extraction par solvant organique en utilisant le soxhlet, et l’extraction par solvant organique assisté par ultrasons.
Extraction paar hydrodistillation
L’extraction par hydrodistillation de l’HE totale est réalisée à l’aide d’un appareil de type Clevenger. Il existe deeux catégories d’HE classées selon leurs denssités (d:
– Huile légèèr : densité inférieure à 1
– Huile lourdde : densité supérieure à 1
500g de feuilles fraichement récoltées et broyées sont introduites dans un ballon de 2 litres contenant de l’eau au 2//3 . Après y avoir ajouté quelques grains de pierres ponce, un essencier à HE légère est adapté au b allon et un réfrigérant boules complète l’appareillage. Le mélange est porté à ébullition pendannt 4 h
Après condensatioon du mélange des vapeurs d’eau et des constituants volatils, le distillat se sépare en deux phases par décantation et pa différence de densité.Danns le cas d’une HE légère, cette dernière surnage l’hyydrolat.
L’HE est ensuite réécupére, puis séchée sur NaSO anhydre, avant d’être conservé au réfrigérateur dans un fllacon en verre brun afinde la préserver sa qualité de la lumiè.
Extraction par solvvant organique
L’extraction par solvant consiste à dissoudre la substance contenant l’extrait aromatique recherchéedans un solvant, puis à éliminer le solvantet ennfin récupérer l’extrait aromatique.
Les solvants utilisés sont l’’hexane, le méthanol et l’éthanol.
Dans l’extracteur soxhlet on insert une cartouche en papier-filtre épais dans laquelle sontpllacé 50 g de feuilles fraiches finemeent découpées. Un ballon est placé en-dessous de l’extracteur.
Une quantité sufffisante de solvant est versée dans le réservoi du soxhlet jusqu’à ce que le 2/3 du volume du ballon soiit rempli. L’extracteur est ensuite surmonté d’un réfrigérant.
À l’aide d’un chauffe ballon, on porte le solvant à ébullition. Les vapeurs de solvant passent par le tube adducteeur, se condensent dans le réfrigérant et retoombent dans le corps de l’extracteur, faisant ainsi m acérer le solide dans le solvant.
Le solvant condens é s’accumule dans l’extracteur jusqu’à atteinddre le sommet du tube-siphon, qui provoque alors le retour du liquide dans le ballon, quui est la solution des substances extraites. Le solvant contenu dans le ballon s’enrichit progressivement en composés solubles.
On arrête l’opération quand ce cycl de siphonage a épuisétotaalement les substances solubles dans le solvant. L’opération est suivie de l’évaporation du solvan, puis de la récupération de l’extrait aroomatique.
Le processus à suivre est le même pour les trois solvants choisis.
Extraction par solvant organique assisté par ultrason ou sonication
Le processus de l’extraction passe par quatre étapes :
Mise en contact du solvant avec la matière végétalecontenant le composé à extraire
50 g de feuilles fraiches finement découpées sont lacéesp dans un erlenmeyer où on ajoute un volume suffisant de solvant pour saturer la matière végétale. L’erlenmeyer est ensuite couvert par un papier aluminium ou par un bouchon en verre.
La sonication
L’erlenmeyer contenant le mélange préparé précédemment est placé dans un bac à ultrasons comportant une cuve parallélépipédique, nu générateur et un convertisseur. L’ensemble de ces équipements forme le sonoréacteur.
On remplit la cuve contenant la solution à soniquer d’un liquide de couplage qui est généralement de l’eau.
La hauteur de liquide dans le récipient et la hauteur de liquide de couplage conditionnent la répartition et la transmission de l’onde et donc de la puissance reçue par un milieu irradié. Ainsi, il faut que celle-ci soit proportionnelle avec la quantité utilisée de matériel végétal.
On démarre ensuite la sonication pour une durée de 15 minutes.
Comme, l’appareil ne peut fonctionner qu’à une seule fréquence fixe, le seul paramètre que l’on peut régler est le temps de sonication et non la puissance. Figure 16. Matériel utilisé pour la sonication
La filtration
Après la sonication, le mélange est ensuite filtrésur Büchner : on récupère la solution qui contient le solvant et l’extrait aromatique.
L’évaporation
La dernière étape de l’opération consiste à évaporele solvant et à récupérer l’extrait aromatique. Le protocole à suivre est le même pourles trois solvants qu’on a choisi.
Extraction par hydrodistillation assistée par ultrason
La technique adoptée ici est un assemblage de deux méthodes d’extraction : la sonication et l’hydrodistillation.
Le mode opératoire se fait en deux étapes :
La sonication
La procédure à suivre est la même que celle décriteprécédemment, sauf que le solvant utilisé est l’eau. On s’arrête à la sonication donc, pas de filtration ni évaporation.
L’hydrodistillation
Après la sonication, on passe à l’ hydrodistillatio n.
La matière végétale soniquée dans l’eau est transvasée dans un ballon de 2 litres. On procède ensuite à une simple hydrodistillation.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I. SYNTHÈSE DES RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I. GÉNÉRALITÉS SUR LA PLANTE A ÉTUDIER
I. BOTANIQUE DE Solanum mauritianum
I.1. Systématique
I.2. Description botanique
I.3. Cycle de reproduction
I.4. Ethnobotanique et utilisation traditionnelle
II. TRAVAUX ANTÉRIEURS SUR Solanum mauritianum ET LES PLANTES DU MÊME GENRE
II.1. Travaux antérieurs sur Solanum mauritianum
II.2. Études sur d’autres genres Solanum
Chapitre II. LES HUILES ESSENTIELLES
I. DEFINITION ET HISTORIQUE
I.1. Définition
I.2. Historique
II. LES TECHNIQUES D’EXTRACTION
II.1. L’hydrodistillation
II.2. L’extraction par solvant organique
II.3. L’extraction assistée par ultrason ou sonication
III. COMPOSITION CHIMIQUE DES HUILES ESSENTIELLES
IV. CARACTÉRISATION DES HUILES ESSENTIELLES
V. NORMES, GRADES ET QUALITÉS DES HE
VI. ANALYSE CHROMATOGRAPHIQUE
VI 1. Chromatographie sur couche mince
VI 2. Chromatographie en phase gazeuse
VII. CRIBLAGE PHYTOCHIMIQUE
Chapitre III. TEST ANTIOXYDANT ET COMPOSTAGE
I. ÉVALUATION DE LA PROPRIÉTÉ ANTIOXYDANTE
I.1. Le radical stable DPPH
I.2. Principe: réaction entre le radical libre DPPH et l’antioxydant
II. LE COMPOSTAGE
PARTIE II. MATERIELS ET METHODES
Chapitre I. MATÉRIELS
I. Les plantes utilisées
II. Matériels de laboratoire pour les travaux chimiques
Chapitre II. MÉTHODES
I. Extraction de l’HE et de l’extrait aromatique
I.1. Extraction par hydrodistillation
I.2. Extraction par solvant organique
I.3. Extraction par solvant organique assisté par ultrason ou sonication
I.4. Extraction par hydrodistillation assistée par ultrason
II. Détermination des rendements d’extraction
III. Caractérisations physique et chimique
III.1. Caractéristiques physiques
III.2. Propriétés chimiques
IV. Criblage phytochimique
IV.1. Préparation d’extrait pour le criblage phytochimique
IV.2. Identification des familles chimiques
V. Analyse chromatographique de l’HE et des extraits organiques
VI. Test de l’activité antioxydante
VII. Valorisation des éléments minéraux
VII.1. Méthode de compostage selon Indore
VII.2. Détermination des éléments minéraux
PARTIE III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
Chapitre I. LES HUILES ESSENTIELLES
I. EXTRACTION DES HUILES ESSENTIELLES
I.1. Hydrodistillation
I.2. Hydrodistillation assistée par sonication
II. ANALYSE DES HUILES ESSENTIELLES
II.1. Caractéristiques
II.2. Analyse chromatographique
Chapitre II. LES EXTRAITS PAR SOVANTS ORGANIQUES
I. CRIBLAGE PHYTOCHIMIQUE
I.1. Barème d’appréciation des résultats pour le criblage
I.2. Résultats du criblage phytochimique
II. EXTRACTIONS ET ANALYSES
II.1. Détermination du temps d’extraction
II.2. Cas des extraits hexaniques
II.3. Cas des extraits méthanoliques et éthanoliques
II.4. Bilan général des extractions et des analyses
Chapitre III. VALORISATION DES SOUS-PRODUITS D’EXTRACTION
I. Résultat sur le compostage
II. Résultats sur l’analyse du compost
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
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