EXTERNALITES D’UN PORT POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Définitions du changement

             La notion de changement introduit l’idée de passage d’une situation à une autre. Le dictionnaire Petit Robert (2014) le définit comme « état de ce qui évolue, se modifie, ne reste pas identique. » Raynal (2003) le considère comme « un phénomène interactif entre un acteur, un système et un environnement. Ce phénomène est déclenché par un stimulus provoquant un écart, un décalage, une rupture ou un déséquilibre ». Bateson (2009) distingue cependant deux types de changements dans les systèmes humains :
– Celui qui intervient à l’intérieur d’un système, qui lui permet de maintenir son équilibre par la mise en place de mesures correctrices d’adaptation, assurant par-là même la permanence de ce système (Type 1).
– Celui qui affecte et modifie le système, qui correspond à des bouleversements aboutissant à l’évolution de ce système (Type 2).
Selon James (2011), c’est un processus continu de réflexion visant à étudier le changement en profondeur et comment il se produit, et ce que cela signifie pour les organisations dans un contexte, un secteur particulier et/ou un groupe de personnes.

Définitions d’un port

                 Un port a beaucoup de définitions, allant d’un espace géographique à un lieu de déchargement et de débarquement des marchandises, selon les considérations de quelques auteurs :
– Le Petit Robert (2014) : un port est un abri naturel ou artificiel aménagé pour recevoir les navires, pour l’embarquement et le débarquement de leur chargement.
– Wayne Talley (2009) : Un port ou port maritime est un lieu où le transfert de marchandises et de passagers se produit vers et depuis les cours d’eau et les rives. Les transferts sont effectués vers et à partir de navires.
– Patrick Alderton (2008) : Les ports sont les plus vieilles formes d’infrastructures de transport qui sont encore d’usage et sont vitales du point de vue social et économique pour les Régions d’un pays.
– O’kelly (1998), Robinson (2003) : Un port est un lieu caractérisé par la fonction essentielle de l’échange de marchandises entre le navire et la terre, et il peut être considéré comme un nœud spécial situé de manière à faciliter la connectivité entre les lieux d’interactivité.
– Weigend (1958), Hayuth (1985), Notteboom (1998) : Au sens classique du terme, le port est une zone de transit, une porte maritime par laquelle transitent des voyageurs et des marchandises. En tant que tel, le port est une interface entre la mer et la terre, un point de rencontre et d’imbrication de lignes de transport terrestres et océaniques, un lieu de convergence intermodal.
– Loi N°2003-025 du 05 septembre 2003 portant statut des ports à Madagascar, Art. 1 : Un port est un ensemble d’espaces terrestres, eaux maritimes et installations qui, situés sur les rivages ou les rives de fleuves, réunissent les conditions physiques, naturelles, et d’organisation, qui permettent l’exécution d’opérations d’exploitations portuaires.
– Rodrigue et al (1997) : Un port peut aussi être considéré comme un lieu de transbordement où les routes maritimes d’alimentation sont connectées entre eux et avec les routes principales pour aller voyager dans l’océan. Les compagnies maritimes de ligne ont mis beaucoup d’efforts dans l’établissement de connexions avec des ports pour améliorer leurs opérations de transbordement.
– Martin Stopford (1997) : Les ports sont l’interface cruciale entre terre et mer. Un port est une zone géographique où les navires sont amenés aux côtés du terrain pour charger et décharger la cargaison, généralement une zone d’eau profonde à l’abri, comme une baie ou embouchure de la rivière.
– IAPH (1996) : En proposant des services logistiques à valeur ajoutée, les ports cherchent à s’approprier une large part de la valeur ajoutée créée tout au long de la chaîne des produits. Les ports maritimes modernes ne sont donc plus de simples centres de transbordement mais sont devenus un maillon d’un système logistique
– Kearney et Wendling, (1993) : Les points d’accès que constituent les grands ports maritimes présentent un certain nombre de potentialités en termes de logistique à valeur ajoutée, cette dernière intégrant les chaînes de production et de distribution.
– Goss (1990) : Le terme « port » est utilisé pour couvrir un lieu organisé où sont échangés des marchandises et des passagers entre les navires et la côte et est donc distinct d’un aéroport. Pour le même auteur, une définition juridique, est la suivante : Port désigne une zone à l’intérieur desquelles chaque navire est chargé avec et / ou déchargé des cargaisons et comprend les endroits habituels où les navires attendent leur tour ou sont commandés ou obligés d’attendre leur tour, peu importe la distance de cette zone.
– Branch (1981) : Un « port » a été défini comme un terminal et une zone dans laquelle les navires sont chargés avec et/ou déchargés des cargaisons et comprend les endroits habituels où les navires attendent leur tour, peu importe la distance de cette zone. Habituellement, il dispose d’une interface avec d’autres modes de transport et, ce faisant, fournit des services de liaison.
– Bastie et Dezert (1980) : les ports sont non seulement des portes ouvertes sur le monde, mais aussi un espace de transit des marchandises et des passagers. Le port est une zone géographique, une communauté de professionnels, une zone industrielle et logistique, ainsi qu’un lieu d’échanges et d’informations.
– Winkelmans (1973) : Certains ports maritimes sont devenus de véritables complexes industriels abritant un vaste éventail d’activités industrielles connexes, aussi appelés zones maritimes de développement industriel (MIDA).
– Convention de Genève de 19232 : un port maritime est un lieu ménagé pour permettre le chargement et le déchargement des navires.
– Commission Européenne : le port est comme une superficie de terrain et d’eau comprenant des aménagements et des installations permettant principalement la réception des navires de mer, leur chargement et leur déchargement, le stockage des marchandises par des moyens de transport terrestre et pouvant comporter également des activités d’entreprises liées aux transports maritimes.

Hinterland ou arrière-pays

              L’Hinterland ou arrière- pays est une zone à partir de laquelle chaque demande pour le mouvement de la cargaison est générée ; ce qui représente le plus grand marché du monde pour l’expédition maritime (Lun et Quaddus, 2009). L’hinterland désigne la zone d’influence et d’attraction économique d’un port, c’est-à-dire la zone qu’un port approvisionne ou dont il tire ses ressources. En principe, plus le port n’est pas important, plus le trafic avec son hinterland est différent de son trafic maritime, aussi bien en volume qu’en type de marchandises. En effet, les marchandises importées dans un port ne vont pas toutes dans son hinterland car elles sont, soit directement exportées par voie maritime en fonction de hub du port, soit transformées dans le port comme le charbon transformé en électricité. De même, les marchandises exportées par voie maritime ne proviennent pas forcément de l’hinterland puisqu’elles peuvent être produites dans le port, par exemple des produits métallurgiques produits à partir de minerais et de charbon importés par voie maritime. Il y a aussi le cas de marchandises provenant de l’hinterland, transformées dans le port et exportées dans une autre catégorie de marchandises. C’est sur l’hinterland notamment que se joue la concurrence entre les grands ports nationaux, européens, voire internationaux.

Diversification des activités

                La diversification des activités est la pratique de plusieurs activités en parallèle ou successives au sein de l’exploitation. Elle comprend la diversification des activités agricoles et des activités extra-agricoles (Zoundi, 2003). La diversification est reconnue comme une stratégie permettant de développer la production ou la commercialisation de plusieurs produits au sein d’une exploitation (Belton et al., 2002). La diversification des activités représente la principale stratégie des exploitations familiales malgaches (MinAgri, 2009). Elle est reconnue comme un élément majeur de la gestion du risque lorsque les marchés du crédit et de l’assurance sont imparfaits (Ellis, 2000). Elle permet d’atténuer les risques agricoles (Dalila, 2013). Cependant, le degré de diversification augmente avec la richesse de l’exploitation. L’exploitation pauvre présente un faible degré de diversification tandis que l’exploitation riche est caractérisée par un degré de diversification élevé (Ranaivoson, 2010 ; Randrianomanana, 2013).

Les étapes de l’évolution du développement durable

              Depuis les années 1968 à ce jour, le concept de développement durable au niveau mondial a connu une évolution à travers 9 étapes que nous allons détailler ci-après :
a. Le club de Rome : En avril 1968, sous l’impulsion d’Aurelio Peccei et d’Alexander King, universitaires, chercheurs, économistes et industriels de cinquante-trois pays se retrouvent pour une conférence dans la capitale italienne et fondent alors le Club de Rome. L’objectif est de réfléchir à des problèmes planétaires globaux afin de proposer des solutions aux dirigeants nationaux. Les travaux du Club de Rome sont souvent cités comme point de départ. Dans un rapport publié en 1972 avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et sous la direction de Meadows et Forester, intitulé « Halte à la croissance », ou rapport Meadows, le danger que représente une croissance économique et démographique exponentielle du point de vue de l’épuisement des ressources naturelles, de la pollution et de la surexploitation des systèmes naturels a été dénoncé. Les conclusions de cette première recherche internationale sur les ressources de la planète constituent un ouvrage de référence dans l’approche des problèmes environnementaux et annoncent le concept de développement durable.
b. La conférence de Stockholm de 1972 : En 1972, les Nations Unies organisent à Stockholm la première conférence internationale sur l’environnement, qui aboutit à la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). A cette occasion apparaît le concept « d’éco-développement », qui s’attache à réconcilier deux approches apparemment antagonistes, celle du développement et celle de l’environnement, indissociables l’une de l’autre, et contribue à remettre en cause les modes de développement du Nord et du Sud, générateurs de pauvreté et de dégradations environnementales. La conférence de Stockholm qui devait, à l’origine, être consacrée à l’environnement, s’ouvre donc modestement aux questions du développement. La notion d’éco-développement aura cependant une vie courte puisqu’elle est condamnée officiellement par Henry Kissinger lors de la conférence de Cocoyoc (1974) ; elle sera désormais écartée du vocabulaire institutionnel international. L’idée d’un développement qui ne soit pas uniquement guidé par des considérations économiques, mais également par des exigences sociales et écologiques va faire son chemin. La notion d’éco- développement fera, en effet, l’objet d’une réappropriation par les AngloSaxons qui lui substitueront la notion de “Sustainable Development”.
c. Le rapport Brundtland de 1987 : L’expression « sustainable development », traduite de l’anglais d’abord par « développement soutenable » puis aujourd’hui plutôt par « développement durable », apparaît pour la première fois en 1980 dans la Stratégie mondiale de la conservation, une publication de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Quelques années plus tard, elle se répandra dans la foulée de la publication, en 1987, du rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, Notre avenir à tous (aussi appelé rapport Brundtland, du nom de la présidente de la commission, Mme Gro Harlem Brundtland). C’est de ce rapport qu’est extraite la définition reconnue aujourd’hui : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
d. Le Sommet de Rio de 1992 : En 1992, les Nations Unies organisent à Rio la deuxième conférence sur l’environnement et le développement, également appelée « Sommet de la terre ». Les 173 chefs d’Etat présents s’engagent sur 4 textes :
– La Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement,
– La Convention sur les changements climatiques, avec engagement pour les pays riches de ramener en 2000 leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau de 1990,
– La Convention sur la biodiversité, engageant tous les pays l’ayant ratifiée (ce que les EtatsUnis n’ont pas fait) à favoriser la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique, ainsi que le partage juste et équitable des avantages découlant de son exploitation,
– La Déclaration des principes relatifs aux forêts.
Les Etats présents à Rio ont également signé un document de propositions, non juridiquement contraignantes, mais faisant autorité, “ l’Agenda pour le XXIème siècle ”, dit Agenda 21. L’Agenda 21 a en effet le mérite de déterminer les responsabilités qui incombent à chacun des acteurs de la société civile dans l’application du principe de développement durable. Les États, notamment, sont invités à agir en réalisant des Agendas 21 nationaux et les collectivités locales en mettant au point des Agendas 21 locaux.
e. Le protocole de Kyoto, 1997 – 2005 : En décembre 1997, la Convention sur les changements climatiques signée à Rio est complétée par le « protocole de Kyoto », qui impose aux pays industrialisés de réduire jusqu’en 2012, leurs émissions de gaz à effets de serres d’au moins 5% en moyenne par rapport au niveau de 1990. La Russie ayant ratifié le protocole fin 2004, le seuil de couverture de 55% étant atteint, le protocole est officiellement entré en vigueur en 2005 (non ratifié par les Etats-Unis).
f. Les objectifs de développement du millénaire, 2000 : Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD, Millennium Development Goals en anglais), sont huit objectifs adoptés en 2000 à New York (États-Unis) avec la Déclaration du millénaire de l’Organisation des Nations unies par 193 États membres de l’ONU, et au moins 23 organisations internationales, qui sont convenus de les atteindre pour l’année 2015. Ces objectifs recouvrent de grands enjeux humanitaires : la réduction de l’extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre plusieurs épidémies dont le SIDA, l’accès à l’éducation, l’égalité des sexes, et l’application du développement durable.
g. Le Sommet de Johannesburg, 2002 : En septembre, plus de cent chefs d’État, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d’ONG ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Il a été constaté un bilan alarmant de l’état de la planète : épuisement des ressources naturelles, pollution, réchauffement climatique, mais aussi sous-alimentation, manque d’eau dans de nombreux pays …les contrats signés en 1992 à Rio n’ont pas été respectés. En même temps, la mobilisation d’un certain nombre d’entreprises tend à faire penser que le développement durable est aussi devenu un marché.
h. RIO + 20, 2012 : Vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio, en 1992, « Rio+20 » est une nouvelle occasion de regarder vers l’avenir que nous voulons pour le monde dans les vingt prochaines années. A cette Conférence « Rio+20 », les dirigeants mondiaux, des milliers de participants venus du secteur privé, des ONG et d’autres groupes se sont réunis pour déterminer comment réduire la pauvreté, promouvoir la justice sociale et assurer la protection de l’environnement sur une planète qui est de plus en plus peuplée. Cette occasion historique a permis de dégager des pistes pouvant mener à un avenir durable, un avenir porteur de davantage d’emplois, de sources d’énergie non polluantes, d’une plus grande sécurité et d’un niveau de vie convenable pour tous. A l’issue du Sommet les États Membres de l’ONU ont adopté le Document final de Rio+20, « L’avenir que nous voulons ».
i. ODD, 2015 : Les huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) forment un plan approuvé par tous les pays du monde et par toutes les grandes institutions mondiales de développement. Ils ont galvanisé des efforts sans précédent pour répondre aux besoins des plus pauvres dans le monde et arrivent à expiration à la fin 2015. Pour leur succéder, l’ONU a travaillé avec les gouvernements, la société civile et les différents partenaires pour exploiter la dynamique dégagée par les OMD et élaborer un programme ambitieux pour l’après-2015. Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Il s’articule autour de 17 objectifs mondiaux pour le développement durable ou ODD, qui devraient être opérationnels au 1 janvier 2016. Au lieu de traiter les dimensions du développement séparément, les ODD adopteront une approche qui intègrera les dimensions sociales, économiques et environnementales dans un programme de développement véritablement durable.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1 ETAT DE L’ART ET METHODOLOGIE
Introduction
1.1 Etat de l’art
1.1.1 Théorie du changement
1.1.1.1 Définitions du changement
1.1.1.2 Les éléments d’une théorie du changement
1.1.1.3 Conduite du changement
1.1.1.4 Théories du changement et modèles logiques
1.1.1.5 Les approches de la théorie du changement et l’évaluation
1.1.2 Système portuaire
1.1.2.1 Définitions d’un port
1.1.2.2 Idées de port
1.1.2.3 Classification des ports
a. Port cargo – Port de passagers
b. Port commercial – Port public
1.1.2.4 Importance d’un port
1.1.2.5 Relation entre ville et port
1.1.2.6 Valeur ajoutée d’un port
1.1.2.7 Evaluation de l’impact socio-économique d’un port
1.1.2.8 Sécurité portuaire et code International pour la Sûreté des Navires et des Installations Portuaires
1.1.2.9 Hinterland ou arrière-pays
1.1.2.10 Tâches et fonctions portuaires
1.1.3 Exploitations agricoles
1.1.3.1 Définitions
1.1.3.2 Exploitation agricole familiale
1.1.3.3 Situation actuelle de l’agriculture familiale dans le monde
1.1.3.4 Revenu de l’exploitation agricole familiale
1.1.3.5 Diversification des activités
1.1.3.6 Les systèmes d’exploitation agricole
1.1.3.7 Modélisation du fonctionnement du système d’exploitation agricole
1.1.4 Externalités
1.1.4.1 Définition
1.1.4.2 Types d’externalités
1.1.5 Le développement durable et son évolution
1.1.5.1 Définitions
 Écodéveloppement
 Développement autre ou société de conservation
 Développement durable (axe conservation)
 Développement durable – Rapport de Brundtland
 Développement durable – Sauver la planète
 Développement durable – Déclaration de Rio
1.1.5.2 Historique
a. Le développement des années 1950
b. Le développement des années 1970
1.1.5.3 Les étapes de l’évolution du développement durable
a. Le club de Rome
b. La conférence de Stockholm de 1972
c. Le rapport Brundtland de 1987
d. Le Sommet de Rio de 1992
e. Le protocole de Kyoto, 1997 – 2005
f. Les objectifs de développement du millénaire, 2000
g. Le Sommet de Johannesburg, 2002
h. RIO + 20, 2012
i. ODD, 2015
1.1.5.4 Les dimensions du développement durable et leurs interactions
1.2 Méthodologie
1.2.1 Présentation de la zone d’étude
1.2.1.1 La Région Anosy
1.2.1.2 Caractéristiques du port d’Ehoala
1.2.1.3 Port d’Ehoala et Carrière Andriambe
1.2.1.4 Fokontany d’Ilafitsinanana – Ambinanibe – Lohalovoky (Carte 3)
1.2.1.5 Communes Rurales Soanierana et Ranomafana
1.2.2 Entretiens avec les personnes ressources
1.2.3 Echantillonnage
1.2.4 Enquête formelle
1.2.5 Techniques d’analyse
1.2.6 Limites de l’étude
1.2.7 Chronogramme des activités
Conclusion partielle
2 EXPLOITATION DES POTENTIALITÉS DU PORT D’EHOALA
Introduction
2.1 Méthodologie
2.1.1 Démarche de vérification de l’hypothèse 1 : « Les activités du port d’Ehoala ont généré des avantages directs, indirects et induits au niveau de la fiscalité, du trafic portuaire et du tourisme »
2.1.2 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 : « Le port d’Ehoala est un moteur de développement pour l’exportation des produits agricoles comme le litchi »
2.2 Résultats
2.2.1 Les retombées économiques du Port d’Ehoala
2.2.1.1 Avantages directs créés par QMM et Port d’Ehoala
a. Recrutement des employés de QMM et Ehoala port
b. Mouvement des navires de 2009 à 2012
c. Impôts et taxes versés à l’Etat en 2011 par le port d’Ehoala
d. Importations – exportations au niveau du port d’Ehoala
2.2.1.2 Avantages indirects générés par le port d’Ehoala
a. Situation de la création d’entreprises à Fort-Dauphin
b. Fréquentation des touristes
c. Infrastructures d’accueil
2.2.1.3 Avantages induits par le port d’Ehoala
a. Achats locaux effectués par QMM et le port d’Ehoala
b. Dépenses en investissement communautaire de QMM
2.2.1.4 Analyse comparative du vieux port de Taolagnaro avec le port d’Ehoala
a. Importations effectuées au vieux port de Fort-Dauphin
b. Exportations effectuées dans le vieux port de Fort-Dauphin
c. Evolution des mouvements des navires au niveau du vieux port
d. Analyse comparative du vieux port et du Port d’Ehoala
2.2.1.5 Analyse FFOM du port d’Ehoala
a. Forces et faiblesses
b. Opportunités et menaces
2.2.2 Le Port d’Ehoala et l’exportation de litchi
2.2.2.1 Les acteurs autour de la filière litchi
a. Inventaire des acteurs
b. Les activités réalisées par les acteurs autour du litchi
 La création du CLA
 La structuration des OP
 La formation des OP
 L’amélioration de la production
 La construction des hangars
 La commercialisation des produits
 La négociation avec les exportateurs
2.2.2.2 Les réalisations autour de l’exploitation des potentialités du litchi
a. Les caractéristiques de la filière litchi de Taolagnaro
b. Augmentation des exportations de litchi
c. Extension du nombre d’exploitants agricoles familiaux
d. Le Passage d’une économie de subsistance à une économie de marché
e. Evaluation du chiffre d’affaires des principaux acteurs de la filière
 Au niveau de la Production
 Au niveau des intermédiaires de vente
 Au niveau des Exportateurs
2.2.2.3 Analyse des problèmes rencontrés
a. État de la route
 État d’esprit des collecteurs
 Concurrence et réglementation
 Stockage des produits
 Qualité des produits
 Goulot d’étranglement de la commercialisation du produit
2.2.2.4 Analyse diagnostic de la filière litchi pour une exploitation du Port d’Ehoala
a. Constat des effets autour de la promotion de la filière litchi
b. Analyse FFOM autour de la filière litchi pour la commercialisation du litchi
2.3 Discussions
2.3.1 Les avantages économiques issus du Port d’Ehoala
2.3.2 Les potentialités en exportation de litchi
Conclusion partielle
3 EFFETS ET IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DU PORT D’EHOALA
Introduction
3.1 Méthodologie
3.1.1 Démarche de vérification de l’hypothèse 1 : «Les exploitations agricoles des communes environnantes évoluent différemment selon leurs pratiques agricoles et leurs moyens de production »
3.1.1.1 La recherche qualitative
3.1.1.2 L’analyse descriptive
3.1.2 Démarche de vérification de l’hypothèse 2 « La situation de la population a changé mais celle- ci ne ressent pas l’impact global positif attendu »
3.1.2.1 Cadre conceptuel de l’impact
a. Résultats
b. Effets
c. Impact
3.1.2.2 Définition de la grille de lecture des effets
3.1.2.3 L’élaboration de la grille multicritère
3.1.3 Démarche de vérification de l’hypothèse 3: «Les moyens d’existence des PAP’S sont devenus précaires malgré les effets et les changements influencés par l’existence du Port »
3.1.3.1 Approche des moyens d’existences durables ou AMED
3.1.3.2 Analyse des effets du port sur les moyens d’existence
a. Elaboration du tableau lexical
b. Lemmatisation
c. Analyse Factorielle de Correspondance
d. Analyse de correspondance lexicale
e. Interprétation de l’analyse statistique textuelle
3.2 Résultats
3.2.1 Typologie des exploitations agricoles
3.2.1.1 Classe1: Jeunes exploitants agricoles locaux, éleveurs de bovins et petits pêcheurs
3.2.1.2 Classe 2 : Exploitants âgés pratiquant la riziculture, la pêche et diversifiant dans l’élevage
3.2.1.3 Classe 3 : Exploitants migrants à activités agricoles diversifiées, pêcheurs et commerçants
3.2.1.4 Classe 4 : Commerçants locaux pratiquant l’élevage et la pêche
3.2.2 Les changements issus des effets de l’existence du port sur les moyens d’existence des ménages
3.2.2.1 Analyse des moyens d’existence durables
a. Biens associés
b. Contexte de vulnérabilité
 Chocs naturels
 Chocs démographiques
 Chocs économiques
c. Tendances d’évolution de la pauvreté
d. Structure et processus
 Tendances sur les appuis publics/privés
 Environnement politique de l’exploitation
3.2.2.2 Perceptions des évolutions par les PAPs
3.2.2.3 Détermination des effets sur la population des communes environnantes
a. Evaluation par les personnes- ressources
b. Inventaire des résultats obtenus par la création du port d’Ehoala
c. Les effets engendrés par les actions entreprises sur les moyens d’existence des PAPs
 Construction de route
 Ouverture du port
 Ouverture aux marchés internationaux pour les exportateurs
 Promotion du tourisme
 Création d’emplois
 Ressources financières de l’Etat
3.2.3 Détermination de l’impact
3.2.3.1 Lecture des effets et des changements dans la grille multicritère
3.2.3.2 Les changements significatifs sur les moyens d’existence pour la détermination de l’impact
3.3 Discussions
3.3.1 Les différences entre les types d’exploitants agricoles
3.3.2 Analyse des moyens d’existence durable
3.3.3 Analyse des effets avec la grille multicritère
Conclusion partielle
4 MESURE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA REGION ANOSY
Introduction
4.1 Méthodologie
4.1.1 Méthode des Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)
4.1.1.1 Les indicateurs de l’échelle de durabilité agro- écologique
4.1.1.2 Les indicateurs de l’échelle de durabilité socio- territoriale
4.1.1.3 Les Indicateurs de l’échelle de durabilité socio- économique
4.1.2 Prises en compte des différentes dimensions de la durabilité
4.2 Résultats
4.2.1 Durabilité des exploitations selon la méthode IDEA
4.2.1.1 Durabilité des exploitations de la classe 1 : les jeunes exploitants
4.2.1.2 Durabilité des exploitations de la classe 2 : Les riziculteurs
4.2.1.3 Durabilité des exploitations de la classe 3 : Les exploitants à diversification agricole
4.2.1.4 Durabilité des exploitations de la classe 4 : Les pêcheurs
4.2.1.5 Synthèse des résultats sur la durabilité des exploitations
4.2.2 Appréciation du développement durable
4.2.2.1 Viabilité du développement
4.2.2.2 Vivabilité du développement
4.2.2.3 Reproductibilité environnementale des écosystèmes
4.3 Discussions
4.3.1 La durabilité des exploitations agricoles
4.3.1.1 Situation agro-écologique et durabilité des exploitations agricoles
4.3.1.2 Situation socio-territoriale et durabilité des exploitations agricoles
4.3.1.3 Situation socio-économique et durabilité des exploitations
4.3.2 Evaluation du développement durable à travers la méthode IDEA
4.3.2.1 Quelle viabilité du développement pour les PAPs
4.3.2.2 Quel développement vivable pour les PAPs
4.3.2.3 Reproductivité environnementale des écosystèmes
Conclusion partielle
5 DISCUSSIONS GENERALES
Introduction
5.1 Les retombées économiques du Port d’Ehoala
5.2 Effets et impact de l’existence du Port d’Ehoala
5.3 Analyse des Moyens d’Existence Durable
5.4 Analyse des effets et de la grille multicritère
Conclusion partielle
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *