Explorations radiologiques des lombosciatiques dans le service de radiologie et d’imagerie médicale

Epidémiologie

   La lombosciatique est une maladie fréquente mais sa prévalence demeure cependant imparfaitement déterminée. La prédominance adulte entre 30-6O ans est plus fréquente et plus précoce chez l’homme que la femme [10]. L’incidence augmente avec l’âge surtout en période d’activité La prévalence des syndromes douloureux lombaires communs varie de 18 à 50% alors que celle des lombosciatiques d’origine discale dépasserait 9% [9]. Par contre une étude de la lombosciatique au centre hospitalier de Bobo Dioulasso (Burkina Faso] a montré que l’affection est le deuxième motif de consultation dans le service de Neurologie après les céphalées avec une prédominance masculine et un sexe ratio à 1,9 [43/22] pour une moyenne d’âge de 48,8ans.Au mali une étude réalisée par BOUGODOGO.M en 2005 a montré que les lombosciatiques représentaient 5,57% des motifs de consultation rhumatologiques du CHU Point G.

Rappels anatomiques 

La colonne vertébrale : elle est formée de haut en bas par :
– 24 vertèbres mobiles articulées les unes contre les autres. Ce sont :
. 7 vertèbres cervicales,
. 12 vertèbres thoraciques,
. 5 vertèbres lombaires,
– Le sacrum résultant de la fusion des 5 vertèbres sacrées,
– Le coccyx formé par la réunion de 4 à 6 vertèbres coccygiennes.
Dans l’ensemble, la colonne vertébrale présente 4 courbures situées dans le plan sagittal. Ce sont :
– La courbure cervicale, convexe en avant.
– La courbure dorsale, concave en avant (cyphose).
– La courbure lombaire, convexe en avant (lordose).
– La courbure sacro-coccygienne. (Voire figure n°1)
Les vertèbres lombaires Les vertèbres lombaires au nombre de cinq ne sont pas toutes identiques. Une vertèbre lombaire comprend : Le corps, les pédicules, les lames, l’apophyse épineuse, les apophyses transverses ou apophyses costiformes, les apophyses articulaires, le canal vertébral. N.B : L’apophyse transverse de la première vertèbre lombaire est moins développée que celle des autres vertèbres lombaires. Le corps de la cinquième vertèbre lombaire est plus haut en avant et en arrière, et plus volumineux que celui des autres vertèbres lombaires.
Le disque intervertébral C’est un fibrocartilage ayant la forme d’une lentille biconvexe et l’aspect d’une bande blanchâtre transversale et radio transparente.Il répond : En arrière, à la paroi antérieure du canal rachidien En avant et en arrière, il donne l’insertion à deux ligaments longitudinaux antérieur et postérieur. Son épaisseur au niveau lombaire varie de 10 à 15 mm. Le disque intervertébral est constitué de trois parties qui sont :
L’annulus fibrosus en périphérie,
La substance gélatineuse du nucleus pulposus central,
Les plaques cartilagineuses vertébrales interposées entre les corps vertébraux et le matériel discal.

Facteurs de risque

Ils sont multiples :
– antécédent de traumatisme rachidien,
– congénitale ou acquise,
– anomalie transitionnelle lombosacrée (lombalisation de S1 ou sacralisation de L5) bloc vertébral,
– séquelles d’une dystrophie rachidienne de croissance,
– spondylolisthésis secondaire à une lyse isthmique,
– Antécédents familiaux de hernie discale témoignant de l’existence d’une prédisposition génétique
– Activités physiques entraînant des contraintes brutales et/ou répétées, en particulier le soulèvement des charges associé à un mouvement de rotation du tronc.
– Troubles statiques entraînant une surcharge localisée sur le rachis lombaire bas (Scoliose). Ceci explique la grande fréquence de l’affection dans certaines professions.

ETIO-PHYSIOPATHOGENIE

  La lombosciatique résulte le plus souvent d’un conflit disco radiculaire entre L4- L5 ou entre L5- S1. [1] On a deux principales causes de lombosciatique :
– La hernie discale est la cause la plus fréquente des manifestations douloureuses intenses et chroniques ou récidivantes du bas du dos [2].
-Lombosciatique par lésion de dégénérescence ou traumatique ou inflammatoire [16].

L’IRM 

  C’est l’examen idéal pour l’étude de la moelle et des espaces péri Médullaires. L’IRM fournit une étude complète du rachis lombosacré et du contenu du sac dural (cône médullaire et racines de la queue de cheval). L’examen comprend au moins des coupes sagittales pondérées en T1 et T2, et des coupes axiales pondérées en T2 orientées su coupes sagittales. L’injection de gadolinium n’est pas faite en routine. Une injection est parfois nécessaire devant une grosse racine pour éliminer un schwannome, en cas de polyradiculalgies inexpliquées et si une pathologie intra durale est découverte De coupes perpendiculaires qui permettent de redresser le diagnostic.  L’IRM fournit une étude complète du rachis lombosacré et du contenu du sac dural (cône médullaire et racines de la queue de cheval). L’examen comprend au moins des coupes sagittales pondérées en T1 et T2, et des coupes axiales pondérées en T2 orientées sur les données cliniques et les coupes sagittales. L’injection de gadolinium n’est pas faite en routine. Une injection est parfois nécessaire devant une grosse racine pour éliminer un schwannome, en cas de polyradiculalgies inexpliquées et si une pathologie intra durale est découverte.  C’est l’examen idéal pour l’étude de la moelle et des espaces péri L’IRM fournit une étude complète du rachis lombosacré et du contenu du sac dural (cône médullaire et racines de la queue de cheval). L’examen comprend au moins des coupes sagittales pondérées en T1 et T2, et des r les données cliniques et les coupes sagittales. L’injection de gadolinium n’est pas faite en routine. Une injection est parfois nécessaire devant une grosse racine pour éliminer un schwannome, en cas de polyradiculalgies inexpliquées et si une pathologie De coupes perpendiculaires qui permettent de redresser le diagnostic.

Diagnostic différentiel

– Lombalgie commune
– Spondylodiscite
– Spondylarthrite ankylosante
– Sciatique en rapport avec une lésion maligne vertébrale ou épidurale
– Tassement vertébral post traumatique
– Canal lombaire étroit
– Douleur projetée d’origine extra rachienne (articulation coxo -fémorale et sacro-iléite).

Résultat Anatomie scanographique 

– Corps vertébral: l’os spongieux est bordé par une corticale fine, hyperdense. A la partie moyenne de sa face postérieure, on peut visualiser l’émergence de la veine basivertébrale avec parfois à l’étage lombaire un petit éperon osseux. A l’intérieur du spongieux, le trajet en « Y » des structures veineuses peut être également bien visualisé. Les différentes portions de l’arc postérieur sont bien identifiables.
– Les articulations inter facettaires ont une orientation variable en fonction de l’étage rachidien: elles se rapprochent
– du plan sagittal au rachis lombaire supérieur et du plan frontal au rachis lombaire inférieur.
– Disques intervertébraux: leur densité est homogène (50 à 120 UH). Il n’est pas possible de dissocier nucleus et annulus. Parfois la périphérie du disque est plus dense (du fait de l’effet volume partiel lié à la concavité des plateaux vertébraux adjacents, de la densification de l’annulus ou de l’hyper hydratation du nucleus). Le bord postérieur des disques est rectiligne ou concave en arrière. Une légère convexité postérieure est possible (notamment en L5-S1).
– Canal rachidien: il est de morphologie triangulaire au niveau lombaire.
– Espace épidural: la graisse a une densité négative (-50 à -100 UH) ; la graisse épidurale antérieure est surtout abondante en L5-S1. La graisse épidurale postérieure est essentiellement retrouvée à l’étage dorsal et lombaire. Le ligament longitudinal postérieur n’est pas dissociable du bord postérieur du disque. Le septum médian peut être identifié (notamment à l’étage lombaire inférieur).
– Les ligaments: les ligaments jaunes ont une densité proche de celle des structures musculaires. Leur épaisseur varie de 3 à 5 mm. Ils peuvent être ossifiés au niveau de leur insertion. Les ligaments inter épineux et supraépineux sont visualisés entre les apophyses épineuses.
– A l’étage lombaire, les veines épidurales antérieures peuvent être visibles sous la forme de petites hypodensités arrondies (parfois paires) ou linéaires qui peuvent être différenciées, au sein de la graisse épidurale, des gaines radiculaires par leur plus petite taille et leur topographie médiane.
– Sac dural et racines nerveuses: le sac dural occupe le centre du canal rachidien. Dans la région lombaire, le fourreau dural et les racines présentent une hypodensité homogène. La visibilité des racines nerveuses dans leur trajet intracanalaire est variable. Les racines lombaires sont longues, verticales avec des radicelles rapidement accolées. Leur trajet intracanalaire peut être facilement identifié dans le canal latéral.
– Les foramens intervertébraux contiennent notamment le ganglion spinal, les racines, la graisse et des structures veineuses. L’injection intraveineuse de produit iodé permet le rehaussement des plexus veineux et l’identification des racines (notamment du ganglion spinal). A l’étage lombaire, les foramens intervertébraux sont riches en graisse, surtout à leur partie inférieure alors que le ganglion spinal de la racine dorsale est situé à la partie supérieure des foramens.

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Table des matières

INTRODUCTION
OBJECTIFS
I.GENERALITES
1. Définition
2. Epidémiologie
3. Rappels anatomique
4. Facteurs de risque
5. Etio-physiopathologie
6. Diagnostics et Formes cliniques
7. Moyens d’imagerie
8. Diagnostic différentiel
II.METHODOLOGIE
III.RESULTATS
IV OBSERVATIONS
V.COMMENTAIRE-DISCUSSIONS
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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