Exploration fonctionnelle et détente verticale chez les sportifs de haut niveau

Par son examen le médecin du sport tente de répondre aux interrogations du sportif en apportant sa contribution à la poursuite d’un double objectif :
-D’une part améliorer la santé .
-D’autre part réaliser des performances.
L’examen médical permet de réduire les risques pour la santé en écartant momentanément ou définitivement les sujets porteurs d’affections organiques. En plus d’un examen clinique habituel complet et orienté, il est important d’explorer les principales fonctions qui participent à l’exercice musculaire. La radiographique thoracique est un examen courant qui permet d’apprécier l’état des poumons et le volume cardiaque. La spiromètrie, quand à elle permet de mesurer les volumes pulmonaires et les débits bronchiques. Ces mesures simples constituent des données biométriques de référence et peuvent parfois nous fournir des renseignements sur l’aptitude des sujets et peuvent déceler d’éventuels anomalies. En particulier, l’hyper réactivité bronchique observée dont l’asthme peut être détectée grâce à la spiromètrie. Les accidents cardiovasculaires lors d’activités sportives chez les athlètes, peuvent être à l’origine de morts subites ce qui justifie la recherche systématique de facteurs de risque cardiovasculaire chez tout sujet désirant pratiquer un sport. Un examen approprié comportant une bonne anamnèse et un examen cardiovasculaire soigneux, permet d’orienter vers une éventuelle pathologie qui sera confirmé par la réalisation d’examens complémentaires d’ou l’electrocardiogramme (25).

Rappels sur la respiration

Définition de la fonction respiratoire

La fonction respiratoire est définie comme l’ensemble des processus qui assurent l’apport d’oxygène aux cellules et l’élimination du gaz carbonique Ces processus ne sont pas limités aux échanges externes au niveau des surfaces respiratoires mais ils incluent aussi les transports internes vers des cellules, l’ensemble constituant le « système des échanges gazeux »(11).

Physiologie de la respiration 

La Ventilation 

C’est un processus qui va permettre les échanges gazeux entre l’air et les alvéoles pulmonaires. La réserve d’O2 dans la poumons est à peine suffisante pour couvrir les besoins de l’organisme pendant 2 minutes. Au bout de deux minutes, on va avoir des lésions plus ou moins importantes de certains organes et surtout au cerveau. Il faut renouveler l’air en permanence contenu dans les poumons. Cette fonction de ventilation doit se faire sans arrêt tout au long de la vie, elle est vitale. La fonction de ventilation est dite automatique. Elle est sous la dépendance de cellules nerveuses appelées centres respiratoires.

❖ Les Centres Respiratoires :
Ils sont situés au niveau du bulbe rachidien et de la protubérance annulaire. On distingue les Centres inspiratoires et les centres expiratoires. Ces deux centres sont sous la dépendance d’afférences venant des centres supérieurs et de la périphérie et contrôlent les activités des muscles respiratoires et muscles lisses bronchiques.

La ventilation se fait grâce à l’augmentation et à la diminution du volume de la cage thoracique qui permet l’introduction et le rejet de l’air par différences de pression (pour que l’air puisse entrer jusqu’aux alvéoles pulmonaires, il faut que la pression qui règne à l’intérieur des poumons devienne plus basse que la pression de l’atmosphère).Un adulte a en moyenne 16 mouvements ventilatoires par minutes. L’air inhalé qui arrive aux alvéoles est appelé alvéolaire. Il n’a plus la même composition que l’air ambiant.
➤ Composition air ambiant
-Oxygène : 21%
-Azote : environ 79%
-Dioxyde de carbone : des traces
➤ Air alvéolaire
-Oxygène : 14%
-Azote : environ 79%
-Dioxyde de carbone 5 à 6 %
L’activité des centres respiratoires sur les muscles permet de mobiliser un certain nombre de volumes.

Effets de l’entraînement sur la fonction respiratoire 

L’augmentation de la consommation maximale d’oxygène, consécutive à un entraînement à l’exercice intense et prolongé est concomitante d’unemeilleure adaptation respiratoire à l’exercice(16).Les possibilités fonctionnelles ventilatoires sont améliorées par l’entrainement. Cela est déjà manifeste au repos lors des épreuves de ventilation forcée : le débit ventilatoire instantané de pointe, la ventilation maximale par minute sont augmentés. En revanche, l’amélioration de la capacité vitale est plus discutée. Elle est plus évidente chez les enfants que chez les adulte. Au repos l’équivalent respiratoire n’est pratiquement pas modifié.

Lors de l’exercice sous maximal, à métabolisme égal, l’individu entraîné à un débit ventilatoire et par conséquent un équivalent respiratoire plus bas. Cette diminution du niveau ventilatoire d’exercice est à rapprocher de la diminution du rôle de certains stimulus humoraux de contrôle ventilatoire tel que les stimulus O2, CO2 et H+. Lors de l’exercice maximal, la ventilation est supérieure à celle observée avant entraînement. Il existe d’ailleurs une relation étroite entre Vo2 max. ( et par conséquent l’aptitude) et la ventilation maximale.

Rappels sur l’électrocardiogramme (ECG) normal 

L’électrocardiogramme correspond à l’enregistrement, via des électrodes cutanées, de l’activité électrique qui traverse le cœur. Au repos les cellules cardiaques sont polaires c’est à dire qu’elles présentent une charge électrique positive à leur surface. Sous l’effet d’une stimulation, la surface cellulaire se dépolarise, ce qui donne lieu à un courant électrique qui génère la contraction. On peut assimiler l’activité électrique des différentes cellules cardiaques à celle d’une seule cellule qui serait parcourue par un dipôle électrique (influx) présentant des orientations successives variées en fonction des structures qu’il parcourt.

Fréquence cardiaque

Lorsque le rythme est régulier, la fréquence est facilement déduite de la durée séparant deux événements consécutifs de même nature (deux ondes P, deux complexes QRS). Cette fréquence est généralement comprise entre 50 et 100 batt / min.

Fréquence cardiaque maximale théorique (Fc max. théorique): Fc max. théorique = 220 – Age du sujet(ans) ± 10 batt / min.

La séquence de base

Quelque soit le mode d’enregistrement, l’électrocardiogramme normal comporte la même séquence.

a- Onde P :
C’est l’activité électrique engendrée par l’activation de l’oreillette, on dit aussi la dépolarisation auriculaire. C’est la première onde du cycle cardiaque. L’onde P est positive avec un sommet arrondi ou anguleux, elle dure 100 milli seconde (ms).
b- Le complexe QRS :
C’est l’activité électrique traduisant la dépolarisation ventriculaire. Par définition l’onde Q est la première onde négative, l’onde R est la première onde positive et l’onde S est l’onde négative suivant l’onde R. La durée de QRS chez l’homme est d’environ 80 ms et peut atteindre 100 à 120 ms. L’axe de QRS : +30° à +110°
c- Onde T :
C’est la repolarisation ventriculaire. Elle est parfois suivie d’une petite onde U, dont la signification n’est pas connue. L’onde T est asymétrique. Sa durée est d’environ 270 ms = 0,27s
d – Espace PR :
C’est l’intervalle de temps séparant l’onde P du complexe QRS. Il correspond au temps que met l’influx électrique pour aller des oreillettes aux ventricules. La durée de l’intervalle PR chez l’homme sain varie entre 130 et 160ms, les variations extrêmes normales allant jusqu’à 250 ms.
e- Le Segment ST :
Il correspond à l’intervalle entre la fin du complexe QRS et le début de l’onde T. Il représente le temps qui sépare la fin de la dépolarisation au début de la repolarisation ventriculaire. On peut observer un sus-décalage du point J et du segment ST (fréquent) et un sous-décalage du segment ST (rare). Le segment ST est isoélectrique.
f- L’Intervalle QT :
Il est mesuré du début du QRS à la fin de l’onde T. Sa durée varie en fonction de la fréquence cardiaque, ce qui fait que l’on apprécie plutôt la valeur du QT corrigé (QTc) QTc= QT /√RR QTc est exprimé en seconde. La valeurs de QTc ne doivent pas dépasser 0,39 seconde chez l’homme et 0,44 seconde chez la femme.

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Table des matières

I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION  
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME

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