Exploration du signifiant lexical espagnol. Structures, mécanismes, manipulations, potentialités

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »

« Un mot très bien fait […] pourra survivre à un besoin éteint ; on lui confiera même de nouvelles fonctions »

« On ne peut traquer le caché sans considérer le visible » . Avec ces mots, Wilfrid Rotgé pointait en 1996 ce à quoi quelques groupes de chercheurs ont décidé d’accorder une primauté : le signifiant. Face visible du signe, l’on ne saurait trop entreprendre d’y déceler quelque moyen de rationalisation linguistique. Voilà pourtant bien un terrain miné que celui de la motivation et de l’iconicité. Les champs qu’elles couvrent sont pourtant incommensurables. Philippe Monneret en fait prendre la mesure dans l’introduction au premier numéro des Cahiers de Linguistique Analogique : En première analyse, l’iconicité est une propriété qui concerne toutes les polarités du triangle sémiotique : la relation entre signifiant et signifié (motivation relative saussurienne), la relation entre signifié et référent (iconicité des linguistiques cognitives), la relation entre signifiant et référent (symbolisme phonétique). Cette propriété, prise en son sens le plus large, peut être définie par le fait qu’au moins l’une des trois relations qui viennent d’être mentionnées possède un caractère non aléatoire, ce qui implique, en d’autres termes, qu’il y a quelque chose à penser de la nature même de ces relations.

On ne pourra donc omettre de prendre en compte le rôle du visible, que cela soit au niveau de la morphologie, du lexique, de la syntaxe ou du texte. Compte tenu de cela, nous pouvons revenir aux sources et penser que le but premier du linguiste est de se mettre en quête du signifié, de tenter une approche pour recouvrer ce qui est précisément invisible. Or, si le lien existe entre le visible et l’invisible et que les deux s’influencent l’un l’autre, le signifiant peut apparaître comme une des voies d’accès au signifié. Nous avons opté ici pour une étude du système lexical en application à l’espagnol. Plus encore que la grammaire, du fait de sa porosité, des particularités de sa constitution et de son inexorable mouvance – tout cela à des degrés divers en fonction des synchronies – le lexique impose de ne prétendre ni à l’exhaustivité ni à la systématicité. L’on se doit pourtant de détacher des tendances, des tendances que le visible ne saurait omettre de déclarer.

Cela nous amène à l’expression d’un premier postulat fondamental : rien de fortuit dans une forme ou dans un « sens » attestés. Il n’est pas de hasard dans la sémiologie. On songe alors ici à Gustave Guillaume pour qui : « [l]es opérations fondamentales de la langue sont, essentiellement, des opérations simples  extrêmement simple– et peu nombreuses, constamment répétées à l’endroit de leurs propres résultats […] ». De fait, considérer le signifiant comme un résultat suppose de trouver la raison de tel ou tel signifiant et, par conséquent, la raison d’une analogie ou d’une dysanalogie. Or les concepts même d’analogie ou de dysanalogie supposent également de considérer le signe dans l’organisme où il s’insère, notamment pour le lexique. Ainsi que l’expose en effet Maurice Molho :

Cet appareil [le langage] forme un système, ce qui signifie qu’aucun des signifiants qu’il intègre n’existe (et n’est repérable) en dehors de la solidarité qui le lie aux autres signifiants de la langue : tout signifiant implique donc à travers la donnée élémentaire qu’il constitue, la totalité des systèmes auxquels il appartient. .

C’est ce qu’il a tenté de démontrer avec l’aide de Jean-Claude Chevalier et de Michel Launay. Or, un autre guillaumien s’en est également chargé dans une perspective plus lexicologique : Pierre Guiraud.

Guiraud, notamment lexicologue, étymologiste et stylisticien, a tenté une approche structurelle originale du lexique français en postulant que la relation signifiante entre les mots « n’est pas soumise au hasard ou à la fantaisie individuelle, mais définie par un certain nombre de conditions et de caractères précis et constants, dans la mesure où ils se répètent – c’est-à-dire par des lois. » Il existerait donc des traits pertinents, des phénomènes récurrents, des procédés d’intégration d’un mot dans un paradigme, etc. Guiraud, en créant la méthode de l’étymologie structurale, a amorcé l’identification par structuration de nombreux modèles sur lesquels se fondent la création, la motivation et l’actualisation sémantique lexicales.

La tâche qui nous incombe ici est grande. Dans la continuité des travaux de Guiraud, de Chevalier, Launay et Molho et en nous inspirant aussi d’ouvrages plus récents sur l’iconicité et la motivation au sens large, nous tenterons une approche structurelle du lexique espagnol en accordant une priorité à la sémiologie. Ce signifiant – possible vecteur d’actualisation du signe tout entier – peut être considéré comme lisible de diverses manières, et chacune d’entre elles constitue le point d’ancrage d’une structure. Guiraud lui-même admet cependant des difficultés au moment de choisir entre une étymologie et une autre lorsque les deux possibilités font entrer les mots dans des structures pertinentes. Il est en effet malaisé de trancher entre certaines hypothèses de composition ou de dérivation, comme par exemple : cali-bourder (préfixe augmentatif) et caller x bourder (composition tautologique ). L’ambiguïté d’une hypothèse tient en général à une analyse incomplète, mais parfois elle peut être inhérente au mot et faire alors partie de son étymologie. Ainsi on pourra hésiter à interpréter dans le lexique français :

Bamb – ouler ou bamber + bouler
Tri(m) – baler ou traîner + baller
Bis – tailler ou bisser + tailler
Har – icoter ou harier + coter
Gaf – ouiller ou gaffer + fouiller
Pat – ouiller ou patter + touiller .

Mais l’auteur précise, à raison croyons-nous, que « les deux conjectures sont peut-être exactes l’une et l’autre et [qu’elles] entrent conjointement dans les impulsions sémantiques qui ont créé le mot et l’ont propagé. » (Ibid.) Ce phénomène, Guiraud le nomme la « dérivation composite ».

Deux principes saussuriens : arbitraire et linéarité du signe. Bibliographie critique et perspectives 

« Rappelons que substantia traduit traditionnellement ousia –qui est essentia ; qu’Aristote disait que l’ousia est eidos ; et que forma traduira aussi bien eidos et ousia que morphè. »

« Le remplacement progressif du principe φΰσει par le principe θήσει va de pair avec la transformation graduelle de l’acte physique en « pur » signe. »

À notre sens, l’exploration du signifiant lexical ne peut se faire sans un récapitulatif théorique des différentes manières de le concevoir en rapport au signifié mais également aux autres signifiants. Pour cela, les deux principes de l’arbitraire et de la linéarité du signe apparaissent fondamentaux. Ainsi, sans pour autant dresser une historiographie linguistique exhaustive héritée du débat millénaire du physei / thesei, nous allons, dans un premier temps, rendre compte de quelques théories fondatrices. Elles pourront alors nous servir a posteriori à l’élaboration de notre propre méthode. En l’occurrence, notre attention sera portée essentiellement sur le rapport signifiant / signifié sans que ne soit écartée ponctuellement la question de l’objet phénoménal, en tant que partie intégrante du signe. S’ensuivra une étude des postulats et des courants issus de la psychomécanique guillaumienne, parfois très engagés (directement ou indirectement) dans l’évolution de ce débat. Nous insisterons enfin sur les implications que peuvent avoir le principe de la linéarité pour le signifiant et les différentes lectures linéaires ou non que l’on peut en faire.

De la consubstantialité du signe : mises en regard des premières théories fondatrices modernes 

Sur cette question, certains penseurs du langage ont nettement fait évoluer le débat tels Humboldt, Saussure (à qui nous consacrerons le plus long développement), Benveniste, Peirce, Jakobson ou Fónagy. Leurs théories seront donc étudiées de manière plus ou moins approfondie, à la lumière notamment des travaux de Monneret, dont l’ouvrage Le sens du signifiant. Implications linguistiques et cognitives de la motivation, Paris, Honoré Champion, 2003 (désormais Monneret, 2003b). Mais auparavant, dans une sous-partie inaugurale, il convient de dresser un premier repère terminologique et notionnel en précisant comment nous concevons concept, signifiant, signifié et référent, et pour quelles raisons.

Élucidations liminaires. Que nommons-nous concept, signifiant, signifié et référent ?

Posons tout d’abord trois niveaux dont les deuxième et troisième sont inspirés de Benveniste (1966b : 225) et que nous analyserons en 1.2.3.1 : le niveau pré sémiotique impliquant un concept, le niveau sémiotique du signifiant-signifié et le niveau sémantique correspondant au sens détectable en discours.

Le concept
Nous nommerons ici concept l’idée relevant du niveau profond de la pensée et qui donc s’avère antérieur à la sémiotisation. C’est donc le niveau du pré-signifiant et du présignifié, et non celui des signifiant et signifié linguistiques. Un concept pourra à ce titre subsumer plusieurs signes. Cela correspond à ce que Bohas nomme une notion générale et Philps, une notion (cf. 2.3.1 et 2.3.2.2, respectivement). Par ailleurs, en tant que situé en amont du niveau linguistique, il sera considéré comme plus ou moins universel.

Le signifiant
Il est possible selon nous de définir le signifiant comme une partie du signe linguistique rattachée à un signifié et servant à l’expression ; donc par là même sujet à des modifications, à des (re)motivations, à des altérations auxquelles les sujets parlants contribuent collectivement et inconsciemment ou bien, dans un cadre poétique, parfois individuellement et consciemment. Il est ainsi soumis aux lois, aux règles et autres contraintes dues au système, et devient un signal. Pour autant, le signifiant, s’il ne correspond pas uniquement au mot, il n’est ni un simple matériau ni un phonème. Seul le morphème est apte puisque associé à un signifié. C’est ce que précise Delport dans l’article inaugural de la revue Chréode : Par une confusion terminologique indue le signifiant est assimilé aux éléments, distinctifs et non significatifs, avec lesquels chaque langue construit ses unités significatives, ses morphèmes, ses signifiants minimaux; assimilés par conséquent aux phonèmes qui, précisément, ne sont pas les signifiants mais le matériau dont sont faits ces signifiants.

Le morphème-signifiant constitue alors un repère car tout ce qui se situera en amont ne sera précisément pas signifiant mais aura un statut différent que nous avons déterminé comme conceptuel. Par ailleurs, le signifiant lexical doit être distingué du signifiant grammatical comme vu en introduction, car le lexique ne semble posséder ni la stabilité ni la systématique du système grammatical (cf. 2.2.2, la notion de « plus grande suffisance expressive » selon Guillaume), ou plutôt pas selon les paramètres qui lui sont usuellement appliqués. Le signifiant demeure, de notre point de vue et pour toutes ces raisons, un des meilleurs prismes d’analyse du signe tout entier et du système dont il fait partie.

Le signifié 

Le signifié, membre du signe, est ce qui tolère l’ensemble des emplois discursifs conjointement avec le signifiant. Son statut est donc tout aussi linguistique que la face visible. En outre, comme l’écrit Marie-France Delport : [f]açonné en sorte qu’il puisse contribuer à référer, en combinaison discursive, à la multiplicité des cas que l’expérience produira, il faut qu’il dise bien peu de ce qui caractérise chacun de ces cas et que ce peu soit commun à tous. Il faut imaginer un signifié « léger », aussi éloigné que possible des matières à la saisie desquelles il prêtera son concours, aussi abstrait que possible par rapport à elles, extrêmement simple sans doute et d’autant plus que ses pouvoirs seront plus étendus.

Ainsi, le signifié apparaît comme « la représentation d’une ou plusieurs propriétés communes aux conceptualisations d’expérience que le signifiant suffit à évoquer. » Nous souscrivons à cette idée et il sera donc conçu ici comme toujours uni au signifiant et mêmement unique.

Référent et référence 

Le terme de référent, ou l’expression objet phénoménal renverront comme traditionnellement à ce à quoi réfère un signe donné, concrètement ou abstraitement. La notion de référence représentera, quant à elle, l’ensemble des référents auquel renverra ledit signe par un processus de désignation précis. Nous utiliserons donc la terminologie de capacités référentielles mais également de celle de sens. (cf. 1.2.3.4).

Or, si nous allons avoir dans ce travail un usage parfois spécifique des notions cvidessus, quelques-unes d’entre elles avaient déjà été perçues par Wilhem von Humboldt (1767- 1835) et évoquées sous une autre terminologie. Cela l’a amené à être le premier à l’époque moderne à prendre le parti du signifiant.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
AVANT-PROPOS
INDICATIONS DÉFINITOIRES
CHAPITRE PREMIER : Deux principes saussuriens : arbitraire et linéarité du signe.
Bibliographie critique et perspectives
1.1 De la consubstantialité du signe : mises en regard des premières théories fondatrices modernes
1.1.0 Élucidations liminaires. Que nommons-nous concept, signifiant, signifié et référent ?
1.1.0.1 Le concept
1.1.0.2 Le signifiant
1.1.0.3 Le signifié
1.1.0.4 Référent et référence
1.1.1 L’« anti-sémiotique du langage » ou l’approche humboldtienne de l’iconicité linguistique
1.1.1.1 Le signe en fonction de l’idiome où il est généré
1.1.1.2 Le « mot comme signe et comme image » : quelques procédés iconiques établis par Humboldt
1.1.2 Le thème de l’arbitrarité du signe dans le Cours de Linguistique Générale de Ferdinand de Saussure: aperçu critique
1.1.2.1 Non-pertinence de la souscription à l’idée d’un signe radicalement arbitraire
1.1.2.2 Lien nécessaire entre signifiant et signifié et décalage de l’arbitraire absolu
1.1.2.3 Degrés de limitation par structuration à l’arbitraire du signe
1.1.3 La théorie du signe selon Peirce en regard avec les écrits de Saussure
1.1.4 Démonstrations jakobsonienne et « fonaguienne » de la récurrence de l’iconicité au sens large et de sa nécessité
1.1.4.1 Des éléments en deçà du morphème : les phonesthèmes (ou idéophones)
1.1.4.2 Du lien iconique entre son et sens. Implication nécessaire du symbolisme phonétique
1.1.4.3 Apports et limites du « mimétisme du référent »
1.2 Portée de quelques postulats de la psychomécanique du langage pour la motivation du signifiant lexical
1.2.1 Préliminaires. Signifiant et signifiés selon Gustave Guillaume
1.2.1.1 La « loi de convenance (ou de suffisance) expressive »
1.2.1.2 Vers un traitement de l’unicité du signe
1.2.1.3 Entre lexique et grammaire
1.2.1.4 Guillaume et Saussure. Relecture du rapport hiérarchique entre arbitraire relatif et arbitraire absolu
1.2.2 La position de Pierre Guiraud vis-à-vis du débat physei / thesei : arbitraire évolutif et arbitraire sélectif
1.2.3 La priorité accordée au signifiant : le rejet de l’« homonymie », de la « synonymie » et de la « polysémie » de langue
1.2.3.1 Les deux niveaux du sémiotique et du sémantique
1.2.3.2 Limitation et extension des capacités référentielles par la signifiance
1.2.3.3 De la notion fondamentale de référent conceptuel
1.2.3.4 Le traitement de la poly-référentialité (« homonymie » et « polysémie ») et de la co-référentialité (« synonymie »)
1.2.3.5 Extrapolation à un rejet de l’« antonymie » linguistique
1.2.3.6 Les cas de paronymie, des manifestations de l’économie linguistique
1.2.4 Partir de la motivation du signe. Apports de la neurolinguistique cognitive
1.2.4.1 Maurice Toussaint et l’étude de la « motivation interne par ordination opérative »
1.2.4.3 Prolongement de la problématique de l’arbitraire dans le domaine psychocognitif. Postulat du non-isolement de la « sphère motrice » du langage
1.2.5 Synthèse déductive. Perspectives d’une plus grande extension du champ de la motivation lexicale
1.1.5.1 Extension majorée du champ de la motivation relative. Motivation directe vs. indirecte (Genette) et « mécanismes de motivation »
1.2.5.2 Degrés de motivation et d’immotivation lexicales : comparaisons et déductions
1.2.5.3 Diachronie et « ajustement » du signifiant au signifié
1.3 La linéarité du signe : questionnements théoriques et utilisations discursives
1.3.1 Saussure et la genèse linéaire du signifiant
1.3.1.1 Une confusion dans l’énoncé du principe ?
1.3.1.2 À propos de la linéarité des unités lexicales
1.3.2 Le domaine pré-linguistique : non spécification de la linéarité
1.3.3 Paragrammes et anagrammes dans le texte : Saussure, puis Kristeva
1.3.3.1 De l’aspect « polyphonique » d’ensembles versifiés
1.3.3.2 Kristeva : une extension de la portée des paragrammes
1.3.4 L’@ [arobase / arroba] et son exploitation en tant que « morphème épicène » en espagnol
1.3.4.1 Présentation et brève introduction historique
1.3.4.2 Exploitations du glyphe @ dans le système espagnol
1.3.5 Le verlan et le vesre : témoignages de phénomènes systématiques d’inversion
1.3.5.1 Description du processus sémiogénétique et matérialité
1.3.5.3 Le vesre argentin (« revés al revés »)
1.3.6 Déductions. Un signe linéaire mais des usages discursifs autorisant une certaine flexibilité
CHAPITRE DEUXIÈME : Dimensions réticulaires du signifiant lexical : structurations, corrélations et détections des unités formatrices
2.1 Problèmes et méthode de l’étymologie structurale de Pierre Guiraud
2.1.1 Postulats et définition de la méthode
2.1.2 Compte-rendu critique de l’approche : aspects morpho-sémantiques
2.1.2.1 Les structures morphologiques
2.1.2.2 Les structures sémantiques
2.1.2.3 Les structures paronymiques, les champs morpho-sémantiques et les structures sémiques
2.1.2.4 Un attachement guillaumien : protosémantismes et lexicogénie
2.1.3 De la « structuration onomatopéique » en étymologie structurale
2.1.3.1 La structure en T. K.
2.1.4.2 La structure des racines labialisées
2.1.4 Le rejet de plusieurs oppositions de la linguistique traditionnelle
2.2 De quelques approches complémentaires à l’étymologie structurale : les formes que prend parfois l’analogie
2.2.1 Possibilités multiples de réalisations formelles selon François Nemo.
2.2.1.1 La polymorphie du signifiant et les corrélations postulées
2.2.1.2 L’« extensibilité » de la forme selon Nemo : une corrélation synthétique / analytique
2.2.2 De l’approfondissement de la structuration onomatopéique par André Eskénazi
2.2.3 Pour une macro-signifiance de la (ré)duplication
2.2.3.1 Définitions et propriétés de la duplication
2.2.3.2 La duplication comme mécanisme : un exemple du point de vue du croisement structurel
2.2.3.3 Fonction corrélatoire de la duplication
2.2.3.4 Pour une non-limitation de la duplication au niveau du phone
2.3 Prise en compte de l’iconicité : possibilités de structurations articulatoires et submorphémiques
2.3.1 De la théorie des « Matrices et étymons » appliquée aux langues sémitiques : structuration, notion et énantiosémie
2.3.2 D’autres « structurations élémentaires du lexique » : submorphémique et marqueur sub-lexical
2.3.2.1 Vers une reconnaissance ontologique du sous-morphème (submorpheme)
2.3.2.2 Le marqueur sub-lexical, un sous-morphème particulier
2.3.2.3 Démarche heuristique de la quête du marqueur sub-lexical
2.3.3 Les « idéophones lexicaux » selon Bottineau : vers plus de flexibilité analytique
2.3.3.1 Des idéophones lexicaux ainsi que théorisés par Bottineau
2.3.3.2 Des variantes formellement plus flexibles
2.3.3.3 De la problématique du symbolisme phonétique. Question de l’adaptation aux langues romanes
2.3.4 Formants et cognèmes : mises en regard et implications dans la production du sens lexical
2.3.4.1 Définitions de la notion de formant et de ses relations avec la « submorphémique »
2.3.4.2 Critique de la notion de formant
2.3.4.3 Dépassement du formant : les cognèmes de Bottineau
2.3.5 Toussaint et la « structuration infraphonématique » : une application intéressante à la co-référentialité
2.3.5.1 Analyse des deux co-référentiels anglais little et small
2.3.5.2 Considérations pour la mise en regard avec big (« gros »)
2.3.6 Vers la prise en compte de la syntaxe des éléments du signifiant lexical
2.3.6.1 Des contraintes morpho-phonologiques
2.3.6.2 Des positions et des découpages sémiosyntaxiques. Une implication sémanticocognitive
2.3.6.3 Du facteur mémoriel dans la sémiosyntaxe
2.4 Pour une tentative de rationalisation du signifiant graphique
2.4.1 Les bénéfices d’une « graphématique autonome » complémentaire
2.4.1.1 Postulats et méthode du « plurisystème » dans une application au français
2.4.1.2 De quelques « formes canoniques graphiques » de l’espagnol
2.4.2 L’exemple du graphème k en espagnol
2.4.2.1 Mots à double graphie k / qu ou k / c
2.4.2.2 Mots dont le graphème k a été conservé en diachronie
2.4.2.3 Observations
2.4.3 Synthèse : signifiances simple vs complexe
CONCLUSION GÉNÉRALE

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