Exploitation des produits forestiers

Exploitation des produits forestiers 

Elle concerne essentiellement le bois de chauffe et les produits non ligneux (fruits, feuilles, racines, écorces, etc.) qui sont utilisés pour la consommation (PNDS, 2014).

Tourisme

Considéré comme l’une des plus belle baies du monde, le delta du Saloum accueille un nombre important de touristes comme en témoigne les nombreux hôtels et campements installés dans la zone. Cependant, le PNDS qui renferme en son sein des zones importantes et très fréquentées par les touristes (exemple l’ile aux oiseaux) bénéficie peu des revenus en provenance de cet activité.

Autres activités
Il s’agit de la chasse, de l’exploitation des coquillages, de l’exploitation du miel, etc.

Flore et faune

La flore 

La strate arborée et la mangrove 

Au total 188 espèces ligneuses (9% des espèces végétales ligneuses et herbacées du Sénégal) regroupées dans 50 familles (30% des familles des plantes supérieures du Sénégal) ont été identifiées au niveau du PNDS. Cette végétation est représentée par des espèces soudaniennes et soudano-guinéennes (Diop et al, 2011 ; DPN, 2014). Les espèces introduites sont Anacardium occidentale, Azadirachta indica, Mangifera indica, Jatropha curcas, Lawsonia inermis, et Moringa oleifera. La mangrove est principalement représentée par six espèces réparties en trois familles (Diouf et al, 1998).
– les Rhizophoracées (Rhizophora racemosa, R. mangle et R harisonnii) qui colonisent la bordure des bolongs ;
– les Avicenniacées représentées par Avicennia africana encore appelée A nitida, se situent en arrière des rhizophoracées ;
– les combrétacées (Laguncularia racemosa et Conocarpus erectus) occupent les domaines qui ne sont immergées qu’aux marées de vives eaux.

Les formations des cordons et les terrasses sont dominées par Elaeis guineensis, Cocos nucifera, Detarium senegalensis, Parinari macrohylla (Diop et al, 2001 ; PNDS, 2014).

La strate herbacée et la strate arbustive
Outre ses principaux types de végétations, il est également noté la présence de prairies à halophytes qui colonisent la limite supérieure de l’influence des marées appelées tannes herbues. Les espèces caractéristiques sont : Sesuvium portulacastrum et Philoxerus vermicularis.

La faune 

Crustacés et mollusques 

Les mollusques sont constitués par les crevettes dont l’espèce la plus pêchée est le Penaeus notialis et des crabes (Callinectes sp, Cardiosoma armatum), qui ne sont pratiquement pas exploités.

Les mollusques sont très exploités surtout par les femmes. Les principales espèces sont : les huîtres (Crassostrea gasar), les Cymbium (Cymbium spp.), les Touffa (Murex spp, Thais spp.), les seiches (Sepia officinalis) et les arches (Anadara senilis).

Poissons
Dans l’ensemble de l’estuaire, 114 espèces appartenant à 52 familles sont dénombrées. Les familles les plus diversifiées sont respectivement : les Carangidae (11 espèces), les Mugilidae et les Sciaenidae (chacune 7 espèces), les Haemulidae (6 espèces), les Cichlidae et les Clupeidae (chacune 4 espèces) suivies des Ariidae, des Cynoglossidae, des Dasyatidae, des Ephippideae, des Polynemidae, des Soleidae et des Sparidae (DPN, 2014 ; Bousso, 2000). Cependant, les peuplements sont dominés aussi bien en effectif qu’en biomasse, par un petit nombre d’espèces (4 à 5) appartenant aux familles des Clupeidae (Sardinella maderensis, Ethmalosa fimbriata), des Pristigasteridae (Ilisha africana), des Gerreidae (Gerres nigri), des Carangidae (Chloroscombrus chrysurus) et des Mulgilidae (Liza grandisquamis) (DPN, 2014).

Reptiles
Six (06) espèces de tortues ont été noté : la tortue verte (Chelonia mydas) qui est l’espèce la plus répandue ; la tortue caouane (Caretta caretta), fréquente au large de Djifer et de Béttenty ; la tortue luth (Dermochelys coriacea), rencontrée plus fréquemment entre la pointe de Jackonsa et l’île aux oiseaux ; la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) signalée dans la partie Nord, vers la pointe de Sangomar ; la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) répartie entre Palmarin et la Pointe de Jackonsa et la tortue de Kemp (Lepichelys kempii) dont des observations sporadiques ont été notées au large de Béttenty (Diop et al, 2011 ; DPN, 2014). Toutes les espèces de tortues marines présentes au PNDS sont classées annexe I dans la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES) (Diop et al, 2011). Ce qui signifie que le commerce international de ces espèces et de leurs produits dérivés est interdit. Cependant, ces espèces sont victimes de braconnage dans certains îlots. Diverses espèces de serpents sont aussi notées de même que le varan du Nil et le crocodile du Nil.

La faune aviaire
La RBDS remplit largement les critères de zone humide d’importance internationale. Elle reçoit en effet plus de 1% des effectifs totaux de 21 espèces d’oiseaux d’eau et elle est par ailleurs considérée comme le premier site mondial de reproduction de sternes royales (Dia, 2003). Le nombre d’espèces d’oiseaux recensées lors des Décomptes Internationaux des Oiseaux d’Eau (DIOE) est de 96 en 2016 (DPN, 2016), 80 en 2017 (DPN, 2017), 80 en 2018 (DPN, 2018) et 88 en 2019 (DPN, 2019).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Présentation du Parc National du Delta du Saloum (PNDS)
I.1. Historique de la création du PNDS
I.2. Structure et gestion
I.3. Caractéristiques physiques
I.4. Activités socio-économiques
I.4.1. Agriculture
I.4.2. Elevage
I.4.3. Pêche
I.4.4. Exploitation des produits forestiers
I.4.5. Tourisme
I.4.6. Autres activités
I.5. Flore et faune
I.5.1. La flore
I.5.1.1. La strate arborée et la mangrove
I.5.1.2 La strate herbacée et la strate arbustive
I.5.2. La faune
I.5.2.3. Crustacés et mollusques
I.5.2.4. Poissons
I.5.2.2. Reptiles
I.5.2.5. La faune aviaire
I.5.2.1. Mammifères
I.6. Présentation du site de nidification du grand cormoran
II. Présentation du grand cormoran, Phalacrocorax carbo lucidus
II.1. Position systématique
II.2. Caractères morphométriques
II.3. Alimentation
II.4. Reproduction
CHAPITRE II MATERIELS ET METHODES
I. Matériels
II. Méthodes
II.1. Localisations des dortoirs du grand cormoran
II.2. Inventaire du grand cormoran
II.3. Suivi de la reproduction
II.4. Limites de l’étude
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
I. Résultats
II. Discussions
CONCLUSION, PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références des organismes
Webographie
ANNEXES

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