Exigence de la fève et féverole
Effet de la date de semis sur la production de la fève et de la féverole
L’effet de la date de semis commence à se faire remarquer pendant la période de floraison et de remplissage de gousse. Lorsqu’on sème deux fèves ou féveroles de printemps avec une différence de 20 jours, la culture semée 20 jours plus tôt fleurit en 75 jours alors que celle semée 20 jours plus tard fleurit en 50 jours. La fève semée précocement est plus vigoureuse que celle semée tardivement .La première gousse apparait après 100 jours dans le cas du semis précoce tandis que pour le semis tardif il faut seulement 60 jours pour que la première gousse apparaisse. Le nombre de graine par gousse des deux dates de semis semble ne pas afficher une différence notoire.
Le semis précoce donne des plantes qui ont beaucoup de gousses contenant de graines de grande taille comparées à celles des gousses du semis tardif(3). De nombreuses études ont montré que le semis retardé augmente le risque d’exposition des cultures au stress hydrique ce qui présente un impact négatif sur la maturité et réduit le rendement en conséquence (23,30). Plus le semis est tôt plus on épargnera la plante des attaques de pucerons en Juin au moment de la formation de gousses (30).En Alberta, les graines de V.faba semée dans la première semaine de Mai présentent 85 à 95% de chances de donner des gousses noires (sèches) dans la deuxième semaine de Septembre. Une gousse de V. faba noire à 90% est physiologiquement mature. Elle contient moins de 30% de moisissure et peut être récoltée(30). Par contre le retard de semis jusqu’à mi ou à la fin Mai, la culture arrive à la deuxième semaine de Septembre avec de gousses présentant une maturité de moins 45%. Avec cette teneur de maturité des gousses, les graines contenues dans ces dernières sont vertes car très humides avec une forte possibilité de contenir des teneurs importances de moisissures. Vers la fin de Septembre la chaleur intense gène la maturation et conduit à une baisse de rendemen.Les plantes ne réalisent leurs potentiels de production qu’avec les semis précoces car certaines intempéries surviennent à la fin des cycles de développement de la plante là où elle ne craint rien quant à sa productivité. Cela dit, lors du premier semis, Vicia faba donne un grand nombre de rameaux par pied,un grand nombre de gousses par pied et finalement un rendement en grains très élevé par rapport à ce que l’on observe chez le deuxième semis.
Effet du génotype sur la production de la fève et de la féverole.
Le rendement d’une culture est toujours la résultante des aptitudes génétiques des végétaux et de leurs réactions aux conditions complexes et variables du milieu à toutes les échelles.
Effet de la date de semis et du génotype sur la production des populations locales de fève et de féverole .La superficie totale occupée pour la production de la fève dans le monde a chuté de 57% (5.4 à 2.3 millions d’hectares) de 1961 à 2012, mais le rendement moyen a augmenté d’environ 2 fois (0,9 à 1,7 t/ha) pendant la même période (29) (figure 5). Cela est la preuve irréfutable qui montre comment les efforts de sélection ont été couronnés de succès. Cependant les rendements de V faba sont considérés comme instables. Cette instabilité de rendements a été attribué à de nombreuses causes, y compris la dépendance partielle sur les insectes pollinisateurs, et le manque général d’amélioration de la sélection pour la résistance à de nombreuses contraintes environnementales (stress biotiques = maladies et abiotiques= sécheresse) . Du fait que V. faba a été cultivée depuis longtemps dans des régions agroclimatiques diverses, les variétés locales offrent de nos jours un choix d’alternatives et une grande diversité génétique. L’importance de cette richesse génétique, pour le développement de variétés améliorées est incontestable et nécessite des actions de sauvegarde en vue de diminuer les effets de l’érosion génétique.Les variations de rendements observables dans les génotypes de fèves sont dues à la capacité de ceuxci à s’adapter et maintenir un minimum de production et d’équilibre entre les paramètres de production. (12). Des études faites ont montré que la densité des plantes joue un rôle considérable pour l’obtention de meilleurs rendements quand on a utilisé un bon matériel végétal. Dans la même optique ces études ont révélé qu’une densité de 42 plants/m2 est la plus prometteuse de meilleurs rendements(13).
Le nombre de graines par gousse est indépendant du génotype mais aux régimes hydriques différents, le poids de graines entre génotypes distincts est différent (14). Par contre, les autres paramètres comme,la hauteur de la plante, la longueur d’une gousse, nombre de tige/plante, nombre de gousse/plante ainsi que le poids de 100 grains sont hautement variables et influencés par les génotypes et contribuent au rendement en grains /m2 (12,14, 15, 17,22). Les périodes de floraison et de maturation dépendent aussi des génotypes ce qui signifie que la date de semis y joue un rôle incontestable.
Sauf, pour les variétés résistantes, la diminution d’eau réduit le nombre de gousses ce qui aboutit à la diminution du rendement. Le génotype de haute taille réduit fortement les pertes de rendement car leur récolte est facilement mécanisable(17). L’importance du nombre de gousse s’accentue avec l’augmentation du nombre de tiges par pied ainsi que leur hauteur ce qui augmente le nombre de graines par pied et par conséquent augmente le rendement en général .
Au Soudan, une étude menée sur 10 variétés améliorées a révélé des résultats spectaculaires. D’importantes différences entre génotypes ont été notées au niveau des hauteurs des plantes; du nombre de gousses par plante; du poids de 100 graines et enfin, au niveau du rendement allant de 4,5qx/haà 24,9 qx/ha.Le paramètre du temps de floraison pour ces 10 génotypes fut aussi largement variable : 55 à 63 jours.
Les variétés à maturité précoce sont très meilleures car elles échappent aux températures rigoureuses ainsi que d’autres contraintes qui s’y rapportent en complétant précocement leur cycle de développement (12, 31,32). La connaissance du matériel végétal pour les programmes de sélection est crucial dans la mesure où elle permet de jeter un regard sur la déficience du matériel utilisé dans le passé afin d’aller vers l’avant en sélectionnant des variétés sur de donner de bons rendements.
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Table des matières
Sommaire
Liste des tableaux
INTRODUCTION GENERALE
I. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Généralités sur la fève et féverole
1.1. Description de la plante
1.2. Classification systématique
1.3. Exigence de la fève et féverole
2. Place de la fève et féverole dans le monde
2.1. Importance spatiale de la culture de V. faba
2.1.1. Intérêt agronomique
2.1.2. Intérêt alimentaire
3. Contraintes à la production des fèves
3.1. Contraintes abiotiques
3.1.1. Stress thermique
Stress dû à la haute température
3.1.2. Stress salin
3.1.3. Stress hydrique
3.2. Contraintes biotiques
3.2.1. Maladies cryptogamiques
3.2.2. Déprédateurs.
Nématodes
3.2.3. Orobanche
4. Effet de la date de semis sur la production de la fève et de la féverole
5. Effet du génotype sur la production de la fève et de la féverole
II.DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
1. Objectif de ce travail
2. Site expérimental
Données pédoclimatiques
Pluviométrie du site expérimental
3. Matériel végétal
4. Protocole expérimental
4.1. Dispositif expérimental
4.2. Notations et observations
4.2.1. Les composantes du rendement
4.2.2. La biomasse totale
4.2.3. Le rendement grain
4.2.4. Le poids du grain
4.3. Analyse des données
2. Résultats et discussion
2.1. Effet de la date de semis sur le rendement en grain
2.2. Effet de la date semis le rendement en biomasse totale
2.3. Effet de la date du semis sur l’indice de récolte
2.4. Effet de la date de semis sur le poids de 100 graines en gramme
2.5. Effet de la date de semis sur le nombre de rameaux par plante
2.6. Effet de la date de semis sur le nombre de gousses par plante
2.7. Effet de la date de semis sur le nombre de graines par plante
2.8. Effet du génotype sur le rendement en grain
2.9. Effet du génotype sur le rendement en biomasse
2.10. Effet du génotype sur l’indice de récolte
2.11. Effet du génotype sur le poids de cent graines
2.12. Effet du génotype sur le nombre de rameaux par plante
2.13. Effet du génotype sur le nombre de gousses par plante
2.14. Effet du génotype sur le nombre de graines par plante
2.15. Effet de l’interaction Semis*population
16. Analyse des corrélations entre les paramètres
CONLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Annexes
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