Examen endoscopique et résection transurétrale
Morphologie extérieure :
Elle dépend également de l’état de la vessie.
– A l’état de vacuité, la vessie est aplatie de haut en bas et d’avant en arrière de forme prismatique triangulaire et présentant donc :
• une face postéro inférieure ou base vésicale de forme triangulaire à sommet antéroinferieur correspondant à l’orifice urétéral à base postérieure recevant les uretères au niveau de ses angles latéraux.
• Une face antéro-inférieure convexe en avant, également triangulaire à sommet supérieur prolongé par l’ouraque.
• une face supérieure triangulaire à sommet antérieur se prolongeant également par l’ouraque.
• un bord postérieur séparant la base de la face supérieure ; dirigé en arrière.
• deux bords latéraux, mousses séparant la face supérieure de la face antéro- inférieure. Lorsqu’elle est pleine, ses faces antéro-inférieure et supérieure se distendent et elle prend alors une forme ovoïde, globuleuse et devient sus pubienne, par contre la base vésicale garde une forme sensiblement constante.
On doit donc opposer deux parties très différentes :
1. La base vésicale, caractérisée par sa profondeur, sa fixité c’est le trigone vésical.
2. Calotte vésicale ou dôme vésical : une partie supérieure formée par la face antéroinférieure et la face supérieure, c’est une partie mobile extensible et dont l’abord chirurgical est plus aisé.
Les lymphatiques de la vessie :
Les lymphatiques vésicaux prennent leur origine à partir de la musculeuse et de la muqueuse. Ceux de la face antérieure présentent quelques ganglions para-vésicaux et vont se jeter dans les ganglions iliaques externes.Les lymphatiques de la partie postérieure de la vessie se rendent aux ganglions de la bifurcation de l’iliaque interne. Les lymphatiques du col vésical longent les lames sacro-rectogénito-pubiennes pour gagner les ganglions du promontoire. D’où l’intérêt en matière de curage ganglionnaire dans la cystectomie radicale de faire un curage extensif qui constituent un facteur pronostic lors de la procédure.
Les nerfs de la vessie :
Double, extrinsèque elle provient d’une part des troisième et quatrième nerfs sacrés, d’autre part et surtout du plexus hypogastrique et intrinsèque. Il s’agit des terminaisons nerveuses sensitives et motrices situées dans la paroi de la vessie et qui sont sous contrôle des centres nerveux constitués de noyaux médullaires et de centres supra médullaires eux-mêmes sous contrôle de structures corticales.
Chimiothérapie :
Plusieurs agents cytotoxiques ont montré une efficacité dans le traitement des tumeurs de vessie infiltrantes métastatiques. Les produits les plus utilisés sont le Cisplatine, le Méthotrexate, la Vinblastine, l’Adriamycine, Cyclophospahamide et Doxorubicine .
Le Méthotréxate et le Cisplatine sont considérés comme les 2 agents les plus efficaces en matière de chimiothérapie des tumeurs urothéliales, chacune de ces drogues utilisées isolémment paraît en mesure d’induire 25 à 35% de rémission, ces durées de réponses sont habituellement courtes et les rémissions complètes exceptionnelles. La polychimiothérapie associant diversement ces drogues obtient des taux de réponses bien élevés allant jusqu’à 70%. Le protocole MVAC est actuellement le protocole le plus actif dans les cancers urothéliaux métastatiques avec 70% environ de réponse objective.
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Table des matières
INTRODUCTION
RAPPEL ANATOMIQUE
PATIENTS ET METHODES
RESULTATS
I. EPIDEMIOLOGIE
1- Fréquence
2-AgeAntécédants
4- Facteurs de risque
4-1-Intoxication tabagique
4-2-Exposition professionnelle
4-3-Agents infectieux
II. DIAGNOSTIC
1 – ETUDE CLINIQUE
1-1Circonstances de découverte
1-2 Examen physique
2- Bilan paraclinique
2-1 Bilan biologique
a) NFS
b) ECBU
c) Fonction rénale
2-2- Echographie sus pubienne
2-3- Urographie intraveineuse
2-4- Cytologie urinaire
3- Examen endoscopique et résection transurétrale
3-1 Cystoscopie
a) Siège
b) Nombre
c) Aspect
d) Taille de la tumeur
3-2 Résection transurétrale
4- Anatomopathologie
4-1 Type histologique
4-2 Stade Grade
5- Bilan d’extension
6-Classification des tumeurs
III. TRAITEMENT
1- Traitement chirurgical
1-1 Résection transurétrale de tumeur de vessie
1-2 Traitement radical
a) Pelvectomie antérieure
b) Dérivations urinaires
2- Traitement non chirurgical
2-1 Les instillations endovésicales
2-2 La radiothérapie
2-3 La chimiothérapie
IV- EVOLUTION
1. Tumeurs n’infiltrant pas le muscle vésical
2. Tumeurs infiltrantes
DISCUSSION
I. Epidémiologie
1. Incidence
2. Mortalité
3. Age
4. Facteurs de risques
4.1. Tabac
4.2. Exposition professionnelle
4.3. Bilharziose
4.4. Autres facteurs de risque
a) Facteurs environnementaux
b) Facteurs liés à l’hôte
II. Diagnostic
1. Clinique
1.1. Circonstances de découverte
1.2. Examen physique
2. Etude paraclinique
2.1. Echographie
2.2. Cystoscopie et résection transurétrale
2.3. Anatomopathologie
2.4. Cytologie urinaire
2.5. Urographie intraveineuse
3. Bilan d’extension
3.1. Bilan locorégional
a) Tomodensitométrie
b) Imagerie par résonnance magnétique
c) Curage ganglionnaire
3.2. Bilan général
III. Facteurs pronostiques
IV. Modalités thérapeutiques
1. Traitement non chirurgical
1.1. Instillations endovésicales
1.2. Radiothérapie
1.3. Chimiothérapie
1.4. Le laser
1.5. La photothérapie
2. Traitement chirurgical
2.1. Traitement conservateur
a) Résection transurétrale
2.2. Traitement radical
a) Cystectomie totale
b) Dérivations urinaires
2.3. Traitement palliatif
V. Indications
1. Tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle
1.1. Tumeurs à faible risque
1.2. Tumeurs à risque intermédiaire
1.3. Tumeurs à haut risque
2. Tumeurs vésicales infiltrantes
2.1. Tumeurs infiltrantes sans envahissement ganglionnaire, sans métastases T2N0M0
2.2. Tumeurs à haut risque de progression métastatique T3,Nx ou N1-2
2.3. Tumeurs avec métastases M+
VI. EVOLUTION ET SURVEILLANCE
1. Tumeurs n’infiltrant pas le muscle vésical
2. Tumeurs infiltrantes
CONCLUSION
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE
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