Evolutions technologiques des réseaux cellulaires

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General Packet Radio Service (GPRS)

Le GPRS est un service supplémentaire rajouté au réseau GSM existant, qui permet la transmission des données par paquet avec un débit élevé [2]. Le GPRS est une technologie greffée sur l’infrastructure GSM. Utilisant le réseau d’accès de ce dernier, il se sert de la même fréquence 900/1800/1900MHz, seul l’architecture est sensiblement modifiée.
GPRS optimise les infrastructures existantes tout en minimisant le nombre de nouveaux équipements à installer pour développer le service de transmission des données. Elle offre un débit de données plus élevé, de l’ordre de 40 kbit/s (pour un maximum théorique de 171 kbit/s). Par conséquent, un certain nombre de  » modules  » est ajouté au réseau GSM sans changer le réseau existant : le noeud de service ou le SGSN, le noeud de passerelle ou le GGSN.

Enhanced Data rates for GSM Evolution (EDGE)

La technologie EDGE est issue de la constatation que, dans un système cellulaire, tous les mobiles ne disposent pas de la même qualité de transmission. En réalité, la technologie fait correspondre à chaque condition radio rencontrée le schéma de modulation et de codage, ou MCS (Modulation and Codage Scheme), le plus approprié en regard de la qualité de service requise sur la liaison. Ces améliorations se traduisent par un débit maximal théorique de 384 kbit/s. En pratique, on est plus proche des 100 kbit/s. L’architecture du réseau EDGE se repose en général sur une architecture GPRS existant mais il existe tout de même des modifications au niveau des entités du réseau d’accès pour supporter les nouvelles techniques utilisées [1] [2] [3].

Troisième génération (3G)

L’évolution des services mobiles vers des accès haut débit à l’internet mobile s’est engagée depuis la norme UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). L’utilisation des réseaux 3G est désormais largement répandue, accompagnée d’une augmentation constante de la diversité des services disponibles sur les mobiles et des performances des évolutions successives de l’UMTS [4].

Universal Mobile Telecommunications System (UMTS)

Elle utilise la technologie W-CDMA (Wideband Code Division Multiple Access) qui est basée sur une technique d’accès multiples CDMA et supporte les deux schémas de duplexage FDD (Frequency Division Duplex) et TDD (Time Division Duplex). Son débit maximal est limité à 384kbits/s dans le sens montant et descendant. Il connait donc deux évolution majeurs tels que le HSPA (High Speed Packet Access) et le HSPA+ (High Speed Packet Access +).
 Architecture.
L’architecture générale d’un réseau UMTS est composée de trois domaines : L’équipement usager : UE.
Le réseau d’accès universel : UTRAN (Universal Terrestrial Radio Access Network)
Le réseau coeur : CN (Core Network).
Ces trois domaines réalisent des opérations spécifiques et sont séparés par des points de référence Uu et Iu qui jouent le rôle d’interface, c’est-à-dire une limite commune à deux systèmes permettant des échanges entre eux.

High Speed Packet Access (HSPA)

Il concerne le passage d’une commutation de circuit sur l’interface radio à une commutation par paquet où la station de base décide dynamiquement le partage des ressources entres les terminaux disponibles. En plus, il y a l’introduction de la modulation 16QAM (Quadrature Amplitude Modulation) en voie descendante offrant un débit jusqu’à 14,4Mbit/s et la modulation QPSK (Quadrature Phase Shift Keying) en voie montante offrant un débit jusqu’à 5,8Mbit/s. Il existe deux variantes du HSPA tels que le HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) et le HSUPA (High Speed Uplink Packet Access).

High Speed Packet Access +

Il y a l’introduction de la modulation 64QAM en voie descendante et la modulation 16QAM en voie montante. Une cellule pouvait aussi transmettre des données à un utilisateur sur deux porteuses simultanément en voie descendante, à l’aide de la fonctionnalité DC-HSDPA (Dual Carrier – High Speed Downlink Packet Access) et permettant un débit théorique de 21Mbit/s en téléchargement, soit 42 Mbit/s en DC et jusqu’à 84Mbit/s en mode DC+MIMO 2×2; 11,5 Mbit/s en liaison montante avec des terminaux compatible [1] [2] [3].

Quatrième génération (4G)

La quatrième génération de réseaux mobiles ou 4G rassemble les technologies régies par les spécifications de l’IMT-Advanced [4] [5]. Parmi ces spécifications, on peut citer :
 Une architecture réseau qui doit être entièrement basé sur IP ;
 Des débits pouvant aller jusqu’à 100 Mbps en situation de grande mobilité et jusqu’à 1 Gbps pour les utilisateurs en faible mobilité ;
 Une utilisation plus dynamique des bandes de fréquence (5 à 20 Mhz par canal) ;
12
 Une meilleure efficacité spectrale par cellule (15 bits/s/Hz en DL et 6,75 bits/s/Hz en UL).
1.3.4.1 LTE (Long Term Evolution) /EPC (Evolved Packet Core)
Le LTE (Long Term Evolution) désigne les évolutions de l’accès radio définies pour répondre aux exigences des réseaux de quatrième génération. Les changements requis par rapport aux systèmes précédents ne se limitent toutefois pas à l’accès radio mais aussi une évolution du réseau coeur désignée par les termes SAE (System Architecture Evolution) ou EPC (Evolved Packet Core) a été nécessaire [4]. Il sera donc préférable de faire référence à l’architecture LTE/EPC. Notons que l’ensemble LTE (pour l’accès radio) et EPC (pour le réseau coeur) est aussi appelé EPS (Evolved Packet System).
D’un point de vue physique, l’architecture LTE/EPC est composée de trois domaines :
 L’UE ou User Equipment
 Le réseau d’accès appelé LTE ou E-UTRAN (Evolved UMTS Terrestrial Radio Acces Network)
 Le réseau coeur appelé EPC.

LTE-A (LTE Advanced)

Il contient des innovations techniques, on peut en citer par exemple l’agrégation des porteuses, MIMO amélioré, les noeuds relais (RN) [6].
Dans le but de satisfaire l’objectif imposé par IMT-Advanced, et atteindre la cible de 4G fixée à 1 Gbps comme débit maximal en Downlink, le besoin vers une bande spectrale plus large que celle employé en LTE s’avère indispensable.
Pour le moment, elle supporte une largeur de bande qui s’étend jusqu’à 20 MHz, ceci malheureusement ne permet pas d’atteindre le débit requis. Donc, la seule solution est d’introduire une extension sur la largeur de bande du canal jusqu’à 100 MHz, dans le concept d’agrégation de porteuses (Carrier Aggregation : CA).
Le CA permet de garder la compatibilité du réseau avec les terminaux mobiles de LTE, en construisant la bande de 100 MHz de LTE-Advanced avec un ensemble de bandes élémentaires de largeur adéquate, ces bandes sont nommées Component Carrier.
Dans le but d’augmenter remarquablement la capacité de la cellule, l’adoption d’un facteur de réutilisation de fréquence égal à un 1 s’avère souhaitable, en d’autres termes, les mêmes ressources spectrales doivent être employées dans chaque cellule. Par conséquence, ce plan de fréquence défavorise les utilisateurs situés sur les bordures de la cellule, car il engendre une dégradation de leurs performances à cause des interférences provenant des cellules adjacentes, ce phénomène est appelé l’interférence entre cellules (Inter Cell Interference : ICI).
La coordination entre les cellules peut être une solution pertinente pour ce genre de problème, dans le sens où les cellules négocient entre elles l’exploitation des ressources partagées dans un but commun, qui consiste à réduire le niveau d’interférence global dans la zone de coopération.

Briques technologiques qui permet d’atteindre les objectifs :

 Technologie Massive MIMO, elle se caractérise par l’utilisation d’un nombre élevé d’antennes « intelligentes », situées sur le même panneau. L’attrait de l’utilisation du massive MIMO est double : d’une part, elle permet d’augmenter les débits, grâce au multiplexage spatial ; d’autre part, elle permet de focaliser l’énergie sur un terminal.
 Bandes millimétriques : l’utilisation de bandes millimétriques constitue l’une des technologies de rupture de la 5G. Cette appellation correspond aux fréquences supérieures à 6 GHz qui n’ont encore jamais été prises en compte pour le déploiement des réseaux mobiles pour des raisons de maturité technologique et de qualité de propagation. Pour répondre à l’incessante augmentation des débits et des volumes de données échangés, il est nécessaire d’utiliser de nouvelles bandes disposant de très larges canalisations (plus de 100 MHz par utilisateur).
 Full Duplex : Dans les systèmes classiques, l’émission et la réception se font soit sur des bandes de fréquences différentes (duplexage en fréquences dit FDD soit à des instants différents (duplexage temporel dit TDD. Le full duplex ambitionne de permettre l’émission et la réception simultanée d’information, sur les mêmes fréquences, au même moment et au même endroit.

Du SU MIMO vers le MU MIMO

Les avantages qu’apportent la technologie MIMO lui offrent une place importante dans les futurs réseaux sans fil. Le système MIMO conventionnel mono-utilisateur (SU-MIMO : Single User Multiple Input Multiple Output) a été généralisé à un scénario multi-utilisateur (MU-MIMO : Multi User Multiple Input Multiple Output) où l’accès multiple par répartition dans l’espace (SDMA – Spatial Division Multiple Access) permet une communication simultanée, tout en partageant les mêmes ressources temporelles et fréquentielles, via l’utilisation appropriée de la dimension spatiale [10] [11].
En raison de contraintes d’espaces, les UEs (User Equipment) ne peuvent avoir qu’un petit nombre d’antennes, généralement un ou deux, ce qui limite, en conséquence le gain en capacité du système SU-MIMO dans les réseaux cellulaires. Le système MU-MIMO offre la possibilité de surmonter cette limitation, en desservant plusieurs UEs simultanément. En fait, ceci a pour effet d’augmenter efficacement la dimension du canal dans le domaine spatial et par conséquent fournir un gain de multiplexage spatial proportionnel au nombre d’antennes de la station de base, même avec une seule antenne à chaque UE. Ainsi, le système MU-MIMO abroge la nécessité de plusieurs antennes au niveau des UEs, ce qui permet de remédier à la limite pratique dans leurs conceptions. Ce schéma de transmission nécessite l’exploitation d’une connaissance du canal au niveau de l’émetteur (CSIT). Cette dernière est une ressource à la fois chère et cruciale.
Les figures 2.05 et 2.06 montrent la liaison descendante (DL : Down Link) et la liaison montante (UL : Up Link) en MIMO multi-utilisateurs où la station de base possède M antennes et sert K utilisateurs simultanément.
C’est-à-dire, la station de base utilise ses antennes pour diriger chaque signal vers le récepteur désiré en DL et pour séparer les signaux multiples reçus en UL. Si le terminal est équipé de plusieurs antennes, elles servent plus à supprimer les interférences et à augmenter le SNR que d’envoyer plusieurs flux de données. Dans ce mémoire, on considère que les UEs sont équipés d’une antenne.

Augmentation de la capacité et de l’efficacité énergétique

Avec l’aide du multiplexage spatial nous pouvons augmenter la capacité jusqu’à 10 fois plus que le MIMO classique. La raison est que plusieurs dizaines de terminaux sont servis simultanément dans la même fréquence et la ressource en temps, augmentant ainsi l’efficacité spectrale. En concentrant l’énergie avec une netteté extrême, nous pouvons en petites zones, augmenter l’énergie jusqu’à 100 fois.

Composants peu coûteux et de faible consommation

Le système MIMO Massif peut être construit avec des composants bon marché ; les amplificateurs de 50 Watt, montés en ultras-linéaires sont remplacés par des centaines d’amplificateurs à bon marché qui a la puissance de sortie de l’ordre de milliwatt. Le MIMO massif repose sur la loi des grands nombres qui concluent que les évanouissements, le bruit et l’imperfection des matérielles sont annulés lorsque les signaux sont transmis à partir de nombreuses antennes. MIMO massif diminue la consommation d’énergie 2 fois moins par rapport à la MIMO classique.

Réduction de la latence

Le système MIMO massif présente beaucoup moins de temps de latence. En effet, le système MIMO Massif s’appuie sur la loi des grands nombres et de la formation de faisceaux afin d’éviter les évanouissements qui augmentent le temps de latence.

Robustesse contre le brouillage

MIMO massif est très robuste contre le brouillage, ceci est réalisé en répartissant les données dans le domaine des fréquences, ce qui le rend difficile à décoder.

Points importants concernant Massive MIMO

Traitement linéaire des signaux

Le nombre d’antennes à la station de base et le nombre d’utilisateurs étant élevé, le traitement du signal aux niveaux des terminaux doit faire face à de grandes dimensions de matrices et vecteurs. Ainsi, le traitement du signal simple est préférable [14]. De plus, dans le système MIMO Massif, le traitement linéaire est presque optimal.

Mode de duplexage TDD

Pour M très grand devant K, TDD permet une estimation de pilote seulement dans UL et la longueur du pilote devient min(M;K) = K, la longueur du pilote est indépendante du nombre d’antennes de la BS. En utilisant FDD, l’estimation de canal dépend du nombre d’antenne M à la station de base. Or, le nombre d’antenne M est très nombreux en MIMO massif, de plus le mode FDD nécessite une estimation en UL et DL. Par conséquent, l’utilisation de la technique TDD est préférable [15].
Par exemple, si l’intervalle de cohérence est T = 200 symboles (correspondant au bande passante de cohérence de 200 kHz et de temps de cohérence de 1 ms). Alors, en utilisant le système FDD, le nombre d’antenne à la station de base et le nombre d’utilisateur sont limité par M+K<200, tandis que pour le système TDD, la limite de M et de K est 2K <200.

Estimation de canal

Elle se base sur l’insertion dans la trame de symboles connus appelés symboles pilotes ou symboles de référence. Un symbole connu de l’émetteur et du récepteur émis sur une sous-porteuse est appelé symbole pilote. Une séquence d’apprentissage ou ”training sequence” est constituée d’un ensemble de symboles pilotes et un préambule désignera un symbole pilote ou une succession de symboles pilotes émis. Cette technique est simple à mettre en oeuvre à l’émission et en réception [16].
Dans un système TDD, les liaisons montantes et descendantes des transmissions utilisent le même spectre de fréquences, mais de différents intervalles de temps. Si le temps de commutation entre l’UL et la DL est inférieur au temps de cohérence du canal, les canaux de liaison montante et descendante sont réciproques, on peut effectuer l’estimation dans une seule direction.
Comme une séquence envoyée par la station de base doit avoir une longueur M alors que l’association de séquence pilote envoyée par l’antenne des UEs a une longueur K alors pour Massive MIMO avec M très grand ; il est plus facile d’estimer le canal quand les terminaux envoient des signaux à la station de base (en UL). Et pour la DL, il n’y a pas d’estimation car le système exploite la réciprocité du canal.

Propagation favorable

Elle signifie que la matrice de canal entre le réseau d’antenne de la station de base et des utilisateurs est bien conditionnée. En effet, lorsque M est très grand, la BS bénéficie de propagation favorable qui rend les directions des canaux des UEs presque orthogonales. En MIMO Massif, la propriété de propagation favorable tient compte de la loi des grands nombres.

Protocole de transmission

Les ressources temps-fréquence sont divisées en trame de taille TC secondes et WC Hz. Dans l’intention de faire de chaque canal utilisateur sensiblement statique et uniforme dans la trame, on prend TC plus petit ou égal au temps de cohérence de tous les UEs et WC plus petit ou égal à la bande passante de cohérence de tous les UEs. Chaque trame se réfère à un intervalle de cohérence [17]. Le nombre de symboles de transmissions qui est adapté dans l’intervalle de cohérence est S= TCWC. Comme Massive MIMO opère sur le mode TDD et exploite la réciprocité de canal, chaque intervalle peut contenir à la fois les transmissions en UL et DL. Pour permettre l’estimation de canal à la BS, B symboles sont dédiés à la transmission du séquence pilote d’UL (B≥K) tandis que S-B symboles peuvent être alloués arbitrairement pour la transmission de charge utile entre UL et DL. Notons ?(??) et ?(??) sont respectivement les fractions de transmissions de UL et DL. C’est-à-dire UL contient ?(??)(?−?) symboles de données et DL contient ?(??)(?−?) symboles par intervalle. Ces fractions satisfont les conditions : ?(??) + ?(??)=1 et ?(??)(S-B), ?(??)(S-B) sont des entiers positives. Aucun signal pilote est supposé en DL dans ce protocole.

Disposition des antennes de la BS

Chaque antenne est reliée séparément au transceiver. Le système peut accéder à chaque signal reçu sur chaque antenne et aussi sélectionner un signal pour être transmis par une ou plusieurs antennes. La disposition de ces antennes peut avoir une géométrie linéaire, rectangulaire, cylindrique. Notons qu’aucun modèle de disposition géométrique est exploité en Massive MIMO alors les antennes peuvent être déployées arbitrairement sans calibration de disposition géométrique.

Précodages/combinaisons utilisés en Massive MIMO

Ces méthodes ont pour objectif d’améliorer la qualité de la transmission tout en exploitant la dimension spatiale. Elles ont besoin de la connaissance de l’état du canal pour pouvoir fonctionner efficacement [13] [18].
On appelle précodage, une technique appliquée à l’émission pour optimiser la performance du Canal [9].
Le principe des techniques de précodage est que, lorsque la connaissance du canal est disponible à l’émetteur, le signal d’émission est multiplié par une matrice de précodage de sorte que l’interférence entre symboles est fortement réduite. Cette connaissance des caractéristiques du canal permet d’anticiper les éventuelles dégradations causées par la propagation afin d’obtenir un canal de transmission favorable à la communication.

Méthode de combinaison à la réception

L’objectif de la combinaison en réception est de faire que le niveau du signal désiré soit plus fort que la somme des interférences et du bruit. Pour ce faire, le vecteur de combinaison dépend du canal estimé par la BS, il peut aussi dépendre des autres canaux si la BS espère supprimer les interférences intra et intercellulaire.
La combinaison linéaire consiste à multiplier le signal reçu par le vecteur de combinaison afin de détecter le signal déstiné pour lui. Soit y est le signal reçu et g est le vecteur de combinaison alors le signal combiné est : gy.
L’estimation de l’état du canal h est réalisée avec MMSE à partir de la séquence pilote.
La signalisation pilote reçu par la BS est : ?=√????+? (2.01).

Contamination de pilote

Les réseaux cellulaires en pratique se composent de nombreuses cellules. Le spectre de fréquence est limité alors de nombreuses cellules doivent partager les mêmes ressources temps-fréquence. Les séquences orthogonales doivent être réutilisées d’une cellule à l’autre, les séquences pilotes assignées à tous les UEs ne sont pas alors toutes orthogonales. D’où l’estimation de canal obtenue sera contaminée par des pilotes transmis par des UEs dans d’autres cellules utilisant les mêmes séquences. C’est la contamination de pilote où la station de base n’arrive pas à distinguer les UEs utilisant les mêmes séquences pilotes. Elle se présente ainsi comme une interférence entre utilisateurs possédant les mêmes séquences de pilote.

Propagation défavorable

Massive MIMO fonctionne dans des environnements de propagation favorable, cependant dans la pratique il peut y avoir des canaux qui ne sont pas orthogonaux. Par exemple dans les environnements de propagation où le nombre de diffuseurs est faible par rapport au nombre d’UEs. Ce problème peut être résolu en distribuant de manière adéquate les antennes de la BS.

De nouvelles normes et modèles sont requis

Il sera très efficace si Massive MIMO peut être déployé dans des systèmes actuels tels que LTE. Cependant, la norme LTE ne permet que jusqu’à 8 ports d’antenne à la BS. En outre, LTE utilise l’information de canal qui est assumée. En revanche, Massive MIMO utilise le CSI qui est estimé. Par conséquent, de nouvelles normes sont nécessaire.

Solutions pour réduire les interférences

Réutilisation de pilote non-universelle

La transmission dans une cellule j donnée est influencée par les signaux pilotes réutilisés dans d’autres cellules. La dégradation de la qualité de l’estimation de CSI dû à la contamination de pilote sont causées par les interférences venant des cellules utilisant la même séquence de pilote que la cellule j. L’atténuation de canal s’accroît avec le rapprochement des cellules interférents, alors elles doivent être le plus loin possible de la cellule j et cela pour toutes cellules utilisant les mêmes pilotes.
Pour supprimer la contamination, il faut augmenter le facteur de réutilisation et créer des groupes de cellules appropriés [21]. Le facteur de réutilisation de pilote, β est dit universel si β=1 et dit non universel si β>l.

Nouvelle technique de précodage et d’algorithme de combinaison

L’évolutivité et les performances du système massive MIMO sont limités par les interférences. Contrairement aux schémas de précodage conventionnels qui suppriment uniquement les interférences intracellules, on veut créer de nouveau traitement qui supprime activement les interférences intercellulaires, sans partage d’informations concernant l’état de canal (CSI) entre station de base [15]. De plus, on veut chercher une balance entre l’augmentation du niveau de signal désiré et la suppression des interférences.

Définition de l’efficacité spectrale

L’efficacité spectrale est le débit réalisable par unité de fréquence. Mathématiquement, l’efficacité spectrale est le rapport entre le débit et la bande passante du canal. ES [bit/s/Hz] = ?[???/?]??[??] (3.01).
Où D : le débit et BP : la bande passante.
L’efficacité spectrale exprimée par l’équation 3.01 permet de juger l’utilisation de la bande passante du canal. Le débit représente la quantité d’information transmise par seconde. L’information binaire est représentée par le « bit » et le débit binaire s’exprime en bit/s.

Importance de l’amélioration de l’efficacité spectrale

Le réseau cellulaire conçu au début pour la transmission sans fil de la voix est dominé aujourd’hui par la transmission de données, le débit par zone est alors un paramètre de mesure de performance approprié pour la future génération de réseau cellulaire [14].
Donc pour assurer l’augmentation très rapide du trafic, l’objectif clé de la cinquième génération de réseau mobile est l’amélioration du débit de données par zone. Le débit par zone mesuré en bit/s/km2 est défini comme suit : D/cell = BP × densité cell × ES (3.02).
Où, D/cell est le débit par cellule en [bit/s/km2], BP est la bande passante en [Hz], densité cell est la densité cellulaire en [cell/km2] et ES est l’efficacité spectrale en [bit/s/Hz/cell].
Cette formule montre qu’il y a trois éléments principaux à améliorer pour obtenir un débit par zone plus élevé. On peut allouer plus de bande passante pour le 5G, ajouter plus de station de base, améliorer l’efficacité de transmission pour une bande de fréquence.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 EVOLUTION DES RESEAUX CELLULAIRES
1.1 Introduction
1.2 Concept cellulaire
1.3 Evolutions technologiques des réseaux cellulaires
1.3.1 Première génération (1G)
1.3.2 Deuxième génération (2G)
1.3.3 Troisième génération (3G)
1.3.4 Quatrième génération (4G)
1.3.5 Cinquième génération (5G)
1.4 Conclusion
CHAPITRE 2 SYSTEME MASSIVE MIMO
2.1 Introduction
2.2 Systèmes antennaires
2.2.1 Système SISO
2.2.2 Système MISO
2.2.3 Système SIMO
2.2.4 Système MIMO
2.2.5 Du SU MIMO vers le MU MIMO
2.3 Système Massive MIMO
2.3.1 Définition
2.3.2 Potentiels du Massive MIMO
2.3.3 Points importants concernant Massive MIMO
2.3.4 Précodages/combinaisons utilisés en Massive MIMO
2.3.5 Défis du Massive MIMO
2.3.6 Solutions pour réduire les interférences
2.4 Conclusion
CHAPITRE 3 ETUDE DE L’EFFICACITE SPECTRALE
3.1 Introduction
3.2 Définition de l’efficacité spectrale
3.3 Importance de l’amélioration de l’efficacité spectrale
3.4 Etude de l’efficacité spectrale
3.5 Moyens pour améliorer l’efficacité spectrale
3.5.1 Augmenter la puissance d’émission
3.5.2 Augmenter la densité cellulaire
3.5.3 Obtenir un gain de puissance
3.5.4 Multiplexage spatial
3.6 Efficacité spectrale du système Massive MIMO
3.6.1 Modèle de canal
3.6.2 Liaison montante
3.6.3 Calcul du terme d’interférence ????????
3.6.4 Liaison descendante
3.7 Conclusion
CHAPITRE 4 ETUDE D’UN NOUVEL ALGORITHME DE COMBINAISON/PRECODAGE EN TERME D’EFFICACITE SPECTRALE ET COMPARAISON AVEC ZF, MR ET P-ZF
4.1 Introduction
4.2 Modèle de canal
4.3 Présentation du logiciel Matlab
4.4 Optimisation de l’efficacité spectrale
4.4.1 Etude d’un nouvel algorithme de détection/précodage en terme d’ES
4.4.2 Analyse asymptotique
4.4.3 Analyse comparative des différents précodeurs/détections
4.5 Conclusion
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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