Evolution spatio – temporelle du littoral de mahajanga i « 1965 – 2015 »

Madagascar, une île avec une superficie de 596 000 km2, présente environ 5600 km de côte abritant une part significative de la richesse économique, écologique et culturelle. C’est à la fois un potentiel immense et très menacé pour le développement futur du pays. D’une manière générale les littoraux, composés des plages sableuses, des côtes rocheuses et des zones marécageuses (mangroves), se trouvent à l’interface d’actions et pressions naturelles et/ou anthropiques et les plages sableuses sont les plus convoitées et les plus menacées. Elles sont présentes à l’échelle temporelle et spatiale et se caractérisent par l’expression de processus morphodynamiques affectant l’interface Terre – Mer et Atmosphère. Tandis que les côtes rocheuses affectées par l’érosion littorale, sous forme de dégradation mécanique, se manifeste par un recul du trait de côte. La côte à mangrove, lieu de rencontre exclusif entre les faunes aquatique et terrestre, joue un rôle très important au niveau national et international. Selon l’article n°4 de la Résolution VIII.32 de la convention de Ramsar sur la conservation des écosystèmes de mangroves (voir annexe 1), les mangroves constituent un patrimoine naturel exceptionnel, en raison de leur richesse biologique et des fonctions naturelles.

GENERALITES

LA ZONE D’ETUDE

Avant d’entrer directement dans le corps du travail, c’est mieux de délimiter et de décrire tous les contextes liés à la zone d’étude.

Historique (ORTB, 2015)
Mahajanga se situe sur la côte ouest de Madagascar, au bord de l’estuaire de la Betsiboka, ancien province de Mahajanga, Région Boeny. Elle fut fondée au XVIIème siècle par les Antalaotry, un métissage de Sakalava, d’Arabes et d’Africains.

Le mot : BOENY vient du mot :
– BOE : mot Swahili ce qui veut dire « Cailloux »
– NY : suffixe local = « là où il y a »

BOE + NY = là où il y a des cailloux blanc.

Ce qui explique les noms : Boeny Aranta, Boeny Ampasy, Ambato-Boeny, jusqu’à Kandreho, Soalala, Tsaratanana, Maintirano.

Le mot : MAHAJANGA est un mot Swahili :
– Mji : Cité
– Angaia : Fleur

Mahajanga = Mji Angaia = Cité des Fleurs.

Le nom s’est développé à partir de 1740 quand les notables du Royaume « les Sakalava Antalaotse » résidants dans la baie de Boeny transféreront leur capital, de l’ile Antsohoribory à Marovoay. Ce qui devient une ville marchande d’échange des esclaves, des pierres précieuses, des épices avec les autres iles avoisinantes.

La population du Boeny est appelée « SAKALAVA » Le SAKALAVA fait partie des 18 ethnies de Madagascar. L’une des particularités du SAKALAVA est la vénération des ancêtres dans les lieux appelés « DOANY » qui s’organise cultuelles et culturelles : FANOMPOAMBE, SOBAHYA festival d’ANGONOKY entre autre.

Port de Mahajanga :
Le premier port de Mahajanga est construit en 1895 par CHEV Vuillemin avec 154 mètres de longueur et un magasin qui a une capacité de stockage de 8000 tonnes. Dès cette date, en effet, Mahajanga était détrôné par Mananjary, qui devint alors le second port du Royaume de Madagascar. Et il fallut l’intervention de l’administration coloniale de Gallieni, pour faire retrouver à Mahajanga sa place initiale. Etant donné la nécessité de développer les échanges de la colonie avec la métropole, et en vue d’assurer les liaisons entre Antananarivo et les ports d’évacuation des denrées, il fallait à la fois construire des routes et ouvrir deux ports comme débouchés des régions des Hautes-Terres Centrales, car tant au point de vue commercial qu’au point de vue militaire, il était indispensable de doubler le port de Tamatave. Mahajanga se dotera d’un vrai port, d’un port en eau profonde susceptible d’agrandissements successifs. Ce port devait comprendre :
– une digue de 1000 mètres de longueur à laquelle devait être accolé un môle de 50 mètres de largeur avec quai présentant 180 mètres de front d’accostage par des fonds de 10 mètres.
– Une digue intérieure limitant un terre-plein de batelage de 2 hectares, bordé par un cordon d’enrochements et présentant un quai de 30 mètres avec fonds de 2 mètres.
– Ce port devait être relié à la ville de Mahajanga par une route de 8 mètres de large.

Seule la digue aval « digue Schneider » put être construite, barrant la Betsiboka comme une immense cuiller en travers de son courant limoneux. Alors que la digue amont, qui devait protéger le port contre l’alluvionnement, ne put être commencée. (R. RAHARINARIVONIRINA, 1947).

Géographique et Administratif 

La ville de Mahajanga se situe à 570km Nord – Ouest de la ville d’Antananarivo en suivant la Route Nationale numéro 4 et fait partie dans la Région de Boeny, District Mahajanga I, Commune Urbaine Mahajanga I et Ancienne capitale de la Province de Mahajanga. La ville s’étend sur 53km2 de superficie.

Sols et Reliefs

Le terrain est constitué d’une partie basse à sol sablo – argileux et d’une partie plus élevée, rocailleuse (Mangarivotra) et argileuse (Plateaux de Tombes – Ampisikina). Découpée en deux parties bien distinctes « le site interne et le site externe (selon la monographie de Mahajanga 2008) » séparées par une zone inondable très basse, constituées par le Vallon Metzinger et la mangrove d’Antsahambingo.
– Le Site interne, partie ouest de la ville, limité à l’Est par le Vallon Metzinger : essentiellement urbain et suit un schéma de développement organisé s’étendant sur Majunga Be et Mangarivotra ;
– Le Site externe, zone d’extension de l’agglomération vers l’Est et le Nord-Est à partir de la rive gauche du Vallon Metzinger : caractérisé par un sous-développement très prononcé avec des quartiers désorganisés sans plan d’urbanisme, créés dans les années 70 alors que la ville connaît un important flux migratoire.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES
I-1. LA ZONE D’ETUDE
I-1.1 Géographique et Administratif
I-1.2. Sols et Reliefs
I-1.3. Contexte géologique
I-1.4. La pédologie
I-1.4. La végétation
I-2. LES CONDITIONS DYNAMIQUES
I-2.1. Hydrologie
I-2.2. Climatologie
I-2.2.1. Température
I-2.2.2. Pluviométrie
I-2.3. Le Vent
I-2.4. Les Cyclones
CHAPITRE II : MATERIELS ET APPROCHES METHODOLOGIQUES
II-1.METHODE UTILISEE
II-1.1. Acquisition des données
II-1.1.1. Préparation du terrain
a. Recherches bibliographique
b. Téléchargement des outils nécessaires
II-1.1.2. Collecte des données sur terrain
II-1.2. Matériels
II-1.2.1. Les cartes
II-1.2.2. Présentation des Outils
a. Google Earth Pro 7
b. Présentation du Logiciel ERDAS Imagine 14
c. Présentation du logiciel ArcGIS 10.1
d. Lakes Environmental WRPLOT
II-2. METHODOLOGIE D’APPROCHE
II-2.1. Phase des recherches méthodologiques
II-2.4. Traitement d’image
CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III-1.RESULTATS ET INTERPRETATIONS D’APRES L’OBSERVATION SUR TERRAIN
III-1.1. Description du littoral de Mahajanga d’après l’observation sur terrain
III-1.1.1. Typologie côtière de MAHAJANGA
a. Côte sableuse
b. Côte rocheuse
c. Côte marécageuse
III-1.1.2. Interprétation générale du littoral de Mahajanga I
a. Côte d’érosion
b. Côte d’accumulation
III-1.2. Représentation des zones potentiellement sensibles
III-1.2.1. L’ensablement de la BETSIBOKA au niveau du Port
a. Le port de MAJUNGA
b. Rapport hauteur de fond et temps
III-1.2.2. Les zones inondables
a. Les bassins versants
b. Les zones à basse altitude
c. Les effets cycloniques
III-1.2.3. Les problèmes liés à l’urbanisation
III-2. RESULTATS ET INTERPRETATIONS DES IMAGES PAR TECHNIQUE DE TELEDETECTION
III-2.1. Indice de végétation « NDVI »
III-2.2. Signature spectrale
III-2.3. Classification
III-2.3.1. Résultats des classifications supervisées et non-supervisées
III-2.3.2. Rapport entre chaque classe pour les années 1995 et 2015 pour la classification supervisée
III-2.4. Evolution de la ligne des côtes
IV-1.2.4. Calcul de l’évolution de la côte
a. Côte 1965 – 1995
b. Côte 1995 – 2015
III-3. QUALITE DES RESULTATS
CONCLUSION

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