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FACTEURS FAVORISANTS
Facteurs intrinsèques
-Le sexe : il y’avait une prédominance des hommes pour la lithiase calcique, mais cette différence s’atténue progressivement.
-L’âge : le pic maximum de fréquence des premières manifestations lithiasique se situe dans la troisième décennie chez la femme et la quatrième chez l’homme.
-Facteurs héréditaires et familiaux : Certaines lithiases métaboliques (oxalose primaire, cystinurie, acidose tubulaire congénitale) ont une transmission génétique. Il existe des formes familiales d’hyper calciurie idiopathique. Il semble qu’un facteur familial intervienne dans la lithiase calcique, mais il est difficile de faire la part, dans une famille, entre ce qui est d’origine génétique et ce qui est lie à l’environnement ou aux habitudes alimentaires.
-Facteurs ethniques : Les prétendues différence observées entre certaines ethnies (moins de lithiases chez les noirs et les bantous) seraient en fait liées à des facteurs socio-économiques, à des habitudes alimentaires différentes.
Facteurs extrinsèques
-Facteurs climatique : la lithiase rénales est plus fréquente chez les sujet originaire des pays tempères qui séjournent dans les zones tropicales ou subtropicales, vraisemblablement en raison de la diminution de leur diurèse.
Il existe d’autre part une recrudescence des lithiases en période de ramadan chez les musulmans en raison de la diminution de l’apport hydrique dans la journée.
-Variations saisonnières : la recrudescence des épisodes lithiasiques l’été, est probablement lié à une réduction du volume de la diurèse du fait de l’augmentation des pertes d’eau par transpiration.
-Variations géographiques et régionales : ces variations semblent essentiellement liées facteurs climatique aux facteurs climatique socio-économique et alimentaires. Il ne semble pas que la teneur en calcium des eaux se boissons, qui varie selon les régions, influence la fréquence des lithiases.
-Facteurs socioprofessionnels : L’association d’une profession sédentaire, d’une surnutrition, d’une vie citadine favorise la survenue des lithiases essentiellement par des mécanismes d’ordre alimentaire.
Facteurs nutritionnels :
La grande majorité des lithiases relève d’anomalies métaboliques urinaires induites par des comportements nutritionnels inadaptés, toutes les enquêtes épidémiologiques visant à expliquer les variations de fréquence de la lithiase urinaires montrent que l’alimentation est l’une des principaux facteurs modulant le risque de formation de calculs.
Ces facteurs sont prépondérants dans le déterminisme de la lithiase. Dans les pays industrialisés, les modifications des habitudes alimentaires qui ont accompagné le passage de l’état de pauvreté à celui de suralimentation ont d’une part entrainé la fréquence le des lithiases calciques.
Ces modifications alimentaires sont caractérisées par une augmentation de la consommation de protéines animales, de purines de graisse, de sucre de sel et par une diminution de l‘apport en fibres végétales.
RAPPEL ANATOMOQUE DU REIN
LE REIN
Le rein (figure 1) est un organe vital qui a de multiples fonctions : sécrétion des hormones, régulation de la tension, et détoxication. Il assure, la filtration et l’excrétion urinaire, l’équilibre hydro électrolytique (homéostasie) du sang et de l’organisme en général [42].
Situation et morphologie
Situation
Le rein (figures 1 et 2) est un organe pair, de couleur rouge brunâtre, plein situé dans l’étage sous diaphragmatique, en rétro péritonéale, et de part et d’autre de la colonne vertébrale :
Le rein gauche est plus haut situé que le rein droit, il se projette entre le bord supérieur de la 11éme vertèbre dorsal ou thoracique, et la 3éme vertèbre lombaire.
Le rein droit est situé entre le bord inférieur de T11, et le bord inférieur de Les reins sont des organes suspendus mais très bien retenus protégés par trois couches tissulaires, le fascia rénal, la capsule adipeuse et la capsule rénale.
Ainsi, ils sont premièrement fixés aux organes adjacents de la cavité abdominale par le fascia rénale composé d’une fine couche de tissu conjonctif.
Deuxièmement, des coussins adipeux, aussi appelés capsules adipeuses maintiennent les reins fermement en place dans une loge derrière le péritoine, ainsi ils sont rétropéritonéaux.
Morphologie externe
Le rein a la forme d’un haricot, avec 12 cm de longueur 6 cm de largeur, 3 cm d’épaisseur et pèse environ 150 grammes. Il présente extérieurement [35,42] :
• Deux faces convexes, l’une antéro-externe et l’autre postéro-interne.
• Deux bords, l’un externe, convexe, l’autre interne, concave et échancré à sa partie moyenne, qui répond au hile de l’organe
• Deux pôles, l’un supérieur qui est moins large que le pôle inférieur.
Morphologie interne
Le rein est constitué par du parenchyme recouvert d’une capsule fibreuse lisse, et un hile (sinus) qui contient les vaisseaux, les calices, et +/- une grande partie du bassinet :
La capsule fibreuse : périphérique se continue au niveau du hile avec le tissu conjonctif entourant les calices et le bassinet, elle est lisse, solide, peu extensible et clivable du parenchyme rénal.
La substance médullaire : formé par les pyramides de Malpighi qui sont au nombre de 8 à 10 qui s’ouvrent dans le sinus par des papilles. Ces pyramides sont distinctes les unes des autres par des colonnes de Bertin.
La substance corticale : occupe la périphérie du rein et entoure les pyramides de Malpighi.
Hile (sinus) : Le sinus rénal est une cavité qui contient les ramifications du pédicule rénal et la VES intra-rénale ou intra-sinusale Ses parois sont constituées de parenchyme rénal. Elles sont irrégulières et faites de saillies coniques, les papilles rénales.
Rapports
Face postérieure
On distingue deux segments dans cette face, un segment diaphragmatique en haut et un segment lombaire en bas.
Le segment diaphragmatique répond essentiellement au :
Diaphragme, en regard du ligament arqué latéral et du hiatus costolombaire. Ce hiatus met en communication le corps adipeux para-rénal et le fascia phrénico-pleural.
Sinus pleural costo-diaphragmatique.
11éme et 12éme côte et le 11éme espace intercostal.
Les rapports essentiels du segment lombaire sont :
Le corps adipeux para-rénal.
Le plan musculaire qui comprend :
Le psoas et le fascia iliaca qui le recouvre.
Le carré des lombes recouvert de la lame antérieure du fascia thoracolombaire.
le muscle transverse de l’abdomen.
Plus en arrière, le muscle grand dorsal et les muscle spinaux.
Face antérieure :
Le rein droit :
En haut : la face inférieure du lobe droit du foie.
En bas : l’angle colique droit.
En dedans : la partie externe de la 2éme portion du duodénum.
Le rein gauche :
La partie moyenne est en rapport avec l’extrémité gauche du côlon transverse.
La partie supérieure répond à la rate, à la queue du pancréas et aux vaisseaux spléniques.
La partie inférieure est en rapport avec le mésocôlon descendant et les anses jéjunales.
Bord externe :
À droite : Il répond au diaphragme en arrière, et au bord antérieur du Foie en avant.
À gauche : Il répond à la rate, à l’angle colique gauche et au ligament phrénico-colique.
Bord interne :
La partie moyenne correspond au hile rénal qui sépare les parties supra-hilaire et infra-hilaire.
La partie supra-hilaire :
À droite, elle est en contact avec la veine cave inférieure.
À gauche, elle est en rapport avec la glande surrénale.
La partie infra-hilaire :
Elle est longée par l’uretère qui lui est adhérent.
Plus à distance, elle répond à droite à la veine cave inférieure, et à gauche à l’aorte.
Pôle supérieur :
Recouvert en dedans par la surrénale, il répond au foie et au diaphragme à droite et à la rate à gauche.
Pôle inférieur
Son bord médial est à 5 cm environ de la ligne médiane. Elle est à distance des crêtes iliaques. Cette distance est de 3 cm à droite et de 5 cm à gauche.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
1. EPIDEMIOLOGIE
1.1. EVOLUTION HISTORIQUE ET GEOGRAPHIQUE
1.2. CONSIDERATIONS EPIDEMIOLOGIQUE
1.3. FREQUENCE
1.4. FACTEURS FAVORISANTS
1.4.1. Facteurs intrinsèques
1.4.2. Facteurs extrinsèques
1.4.3. Facteurs nutritionnels :
2. RAPPEL ANATOMOQUE DU REIN
2.1. LE REIN
2.1.1. Situation et morphologie
2.1.2 Rapports
2.1.3 Vaisseaux et nerfs
2.1.3.2 Vascularisation veineuse
2.1.3.3 Vascularisation lymphatique
2.1.3.4 Innervation
2.2 VES intrarénale: calices et pelvis rénal
2.2.1 Morphologie externe
2.2.2 Morphologie interne
2.2.3 Rapports
2.2.4 Vascularisation et innervation
3. LITHOGENESE
3.1.1 La sursaturation urinaire
3.1.2 La germination cristalline
3.1.3 La croissance cristalline
3.1.4 L’agrégation des cristaux :
3.1.5 L’agglomération cristalline
3.1.6 Rétention des particules cristallines :
3.1.7 Croissance du calcul :
3.1.8 La conversion cristalline :
3.2 FACTEURS DE REGULATIONS
3.3 FACTEURS DE RISQUE LITHOGENE
3.3.1 Rôle du pH urinaire
3.3.2 Anomalie morpho-anatomiques des voies urinaires
3.3.3 Facteurs nutritionnels
3.3.4 Syndrome métabolique et lithiase urinaire
3.3.5 Maladie génétique et lithiase urinaire :
3.3.6 Corps étranger urinaire et lithiase :
3.4 TYPES DE CALCULS :
3.4.1 Les différents calculs
3.4.2 Caractéristiques clinico-biologique
3.4.3 Caractéristiques radiologique :
3.4.4 Terrain
4. DAGNOSTIC
4.1 Diagnostic positif :
4.1.1 Circonstances de découverte :
4.1.2 Interrogatoire
4.1.3 Examen physique
4.2 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
4.2.1 Devant la colique néphrétique
4.2.2. Devant les autres causes d’obstructions
4.2.3 Devant une lacune radio-transparente de la voie excrétrice
4.2.4 Devant d’autres types de calcifications
4.3 DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
4.3.1 Enquête clinique
4.3.2 Enquête paraclinique
5. TRAITEMENT
5.1 BUTS
5.2 MOYENS
5.2.1 Mesures hygiéno-diététiques
5.2.2 Traitement médical
5.2.3 Lithotritie extracorporelle :
5.2.4 Traitement chirurgical
5.3 INDICATIONS
DEUXIEME PARTIE
1. Cadre de l’étude
1.1. Le service d’urologie-andrologie A au centre hospitalier universitaire à Rabat est constitué de :
1.2. Le service d’urologie-andrologie du centre hospitalier universitaire Aristide Le Dantec de Dakar est constitué de :
2. Patients et méthodes
2.1 Type d’étude
2.2 Critères d’inclusion
2.3 Critères de non inclusion
3 Résultats au Maroc
3 .1 Aspects épidémiologiques
3.1.1 Prévalence
3.1.2. L’âge
3.1.3 Le sexe
3.1.4 Répartition géographique
3.1.5 Profession
3.2 Aspects cliniques
3.2.1 Distribution des patients selon les motifs de consultation
3.2.2 Antécédents
3.3. ASPECTS PARACLINIQUES
3.3.1 Fonction rénale
3.3.2 L’ECBU
3.3.4 Examens d’imagerie médicale
3.4 ASPECTS THERAPEUTIQUES
3.4.1 Traitement médical
3.4.2 Traitements chirurgicaux, endoscopique et physiques
3.4.3 Aspects des calculs
3.5 Efficacité du traitement
3.6 Complications postopératoires
4. Résultats au Sénégal
4 .1 Epidémiologie
4.1.1 Prévalence
4.1.2. L’âge
4.1.3 Le sexe
4.1.4 Répartition géographique
4.2 Aspects cliniques
4.2.1 Distribution des patients selon les motifs de consultation
4.2.2 Antécédents
4.2.3 Mode de début
4.3. ASPECTS PARACLINIQUES
4.3.1 Fonction rénale
4.3.2 L’ECBU
4.3.4 Examens d’imagerie médicale
4.4 ASPECTS THERAPEUTIQUES
4.4.1 Traitements médical
4.4.2 Traitements chirurgicaux
4.4.3 Aspects des calculs
4.5 Efficacité du traitement
4.6 Complications postopératoires
5. TABLEAUX COMPERATIFS
5.1 Aspects épidémiologiques
5.2 Aspects cliniques
5.3 Aspects thérapeutiques
DISCUSSION
1. Incidence hospitalière et prévalence
2. L’âge
3. Le sexe
4. La Répartition géographique
5. Distribution des patients selon le motif de consultation
6. Antécédents
7. Biologie
9. Topographie
10. Latéralité
11. Traitement
10. Complications post opératoires
9. Aspect et composition des lithiases
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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