Évolution et répartition des effectifs chevalins en Afrique et au Sénégal

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Conduite d’élevage des races locales au Sénégal

Le mode de conduite varie principalement selon la saison et le sexe. L’étalon est privilégié par rapport à la jument ; car, en plus des opérations culturales, il est utilisé dans le transport tout en demeurant un sujet prisé dans le vol de bétail. L’étalon est en stabulation permanente toute l’année au niveau de l’exploitation alors que les juments pâturent librement en saison sèche (DIOUF, 1997).

Le logement

Très peu d’animaux bénéficient d’un logement ou quand il existe, le logement exclusivement réservé aux étalons est réduit à sa plus simple expression à savoir : un toit en chaume ou confectionné avec des tiges de mil et des branchages, soutenu par quatre pilotis. Les paravents latéraux sont inexistants. Ainsi constitué, cet abri sommaire appelé mbaar en wolof ne protège pas l’animal contre les vents, les pluies et la poussière. Le sol n’a aucun revêtement et la litière est absente.
Dans la plus grande majorité des cas, les animaux sont attachés à un piquet près d’un arbre dont le feuillage sert de toit de fortune. Pire, dans d’autres cas, les animaux sont attachés à un simple piquet, à l’air libre, sans aucune couverture.
Logement et abri de fortune sont nettoyés régulièrement et les déjections entassées en vue de les répandre dans les champs comme engrais organique. La valorisation de ces déjections est favorisée par la détention d’une charrette (DIOUF, 1997).

La reproduction

En général, les juments donnent leur premier poulain à quatre ans. Elles sont laissées en liberté et errent autour du village où elles sont saillies dans la nature par des étalons, bien ou mal conformés selon le hasard des rencontres (WADE, 2006).
Cependant, il existe une autre forme de reproduction dite contrôlée. Dans ce cas, les détenteurs de juments choisissent un étalon dont le phénotype est « porte bonheur » et après saillie une somme symbolique de 1 000 à 3 000 FCFA est remise au propriétaire de l’étalon qui est souvent un parent ou un ami du même village (DIOUF, 1997). L’argent n’est utilisé que récemment car du mil appelé gafaka en wolof, du nom de la sacoche de mil accrochée au cou de l’étalon était offert pour renforcer l’alimentation. La tradition locale véhicule que sans cette offrande, l’opération de saillie ne réussit pas.
D’autres propriétaires se rendent aux haras pour améliorer la génétique de leurs chevaux par des races étrangères moyennant 18 000 à 25 000 FCFA selon le haras et la durée du séjour de la femelle. Dans ces structures, l’insémination peut se faire de façon artificielle (IA) ou par monte naturelle après détection des chaleurs grâce à un étalon souffleur ou par examen des voie génitales et des ovaires.

La détection des chaleurs par un étalon souffleur

Test effectué par l’étalonnier, il consiste à faire promener un étalon dit souffleur derrière la clôture des juments. Cette incite les juments en chaleur à se rapprocher du mâle. Lorsque la jument est effectivement en chaleur, elle piétine, s’agite et hennit doucement, redresse la queue, se campe, découvre les lèvres de la vulve qui sont gonflées et congestionnées. Ces signes peuvent aussi attirer l’attention de l’éleveur qui fait appel à l’étalon souffleur. Mais ces manifestations ne sont pas toujours nettes, c’est pourquoi il est plus prudent de procéder à l’examen minutieux des ovaires, du vagin et du col de l’utérus (CIRIER, 2004).

La détection des chaleurs par examen des ovaires

La palpation des ovaires par une fouille rectale permet de se rendre compte de la présence d’un ou parfois de plusieurs follicules évolutifs par la petite élevure de 1cm de diamètre formée à la surface de la gonade. Le degré de fluctuation annonce l’imminence de la libération de l’ovule (BAZAROUSANGA, 1995).

La détection des chaleurs par examen du col de l’utérus et du vagin

Chez la jument en chaleur, le col de l’utérus augmente de volume et acquière une couleur rosée, puis rouge qui tranche avec la pâleur, l’œdème et la congestion des plis du col sont nets. Le col triple de volume au moment de l’ovulation, sa congestion s’intensifie et il s’affaisse sur le planché du vagin. Une glaire abondante et filante est alors observée (DJIMADOUM, 1994).

L’insémination par monte naturelle

La jument en chaleur et l’étalon sont parqués jusqu’à ce qu’aucun signe d’intérêt sexuel ne soit noté de part et d’autre. Au moment des accouplements, l’étalonnier qui dirige la monte ne va intervenir que pour diriger la direction de la verge ou soutenir le cheval quand il s’enlèvera de terre, on parle de monte en main qui est de loin la plus employée. La monte est dite libre lorsque l’étalon est mis en liberté avec un troupeau de juments ; ce système permet d’améliorer la fécondité en élevage traditionnel (NDOYE, 1988).

L’insémination artificielle

L’insémination artificielle chez le cheval présente les mêmes avantages et les mêmes limites générales que dans les autres espèces où elle est couramment pratiquée. Cette technique de reproduction est largement utilisée au Japon, aux USA, en Allemagne, en Pologne et reste encore au stade expérimental en France.
Au Sénégal, son utilisation à Dahra date de 1958. La récolte de sperme est faite à l’aide d’un vagin artificiel de type Laplaud et la semence mise en place par une seringue de type POURET (AKPO, 2004).

La gestation

La gestation dure en moyenne 11 mois et nécessite beaucoup d’hygiène avant le cinquantième jour ; période au cours de laquelle les risques de résorption embryonnaire sont élevés et constituent 76% des échecs de gestation chez la jument. Au cours de la gestation il est recommandé de supplémenter la ration avec des minéraux, vitamines et en énergie.
A la naissance, le poulain a une taille d’environ 90 cm et un poids de 30 kg. Le sevrage des poulains a lieu à 6 mois avec un poids moyen de 100 kg (BENSINNOR, 2004).
Cependant quelle que soit la forme de reproduction choisie et le capital génétique du cheval, une bonne alimentation est nécessaire pour couvrir ses besoins d’entretien et de production.

L’alimentation

Les aliments habituellement utilisés pour les chevaux sont principalement d’origine végétale (fourrages, grains, résidus de cultures et sous-produits de l’industrie agroalimentaire) et en bien moindre quantité d’origine animale (farine de viande, graisse animale, lait et sous-produits).
La qualité des aliments dépend non seulement de la nature chimique et des teneurs de leurs constituants, mais aussi de leurs structures, définies par l’organisation de ces différents constituants entre eux. Ces caractéristiques physiques et chimiques définissent en effet :
• les qualités organoleptiques : odeur, goût et structure propre de chaque aliment, qui conduit le cheval à rechercher, accepter ou rejeter les aliments ;
• l’ingestibilité : quantité d’un aliment que le cheval peut spontanément consommer lorsqu’il est offert à volonté ;
• la valeur nutritive : capacité d’un aliment à fournir de l’énergie et de l’azote après digestion (MARTIN, 1990).

Comportement alimentaire des chevaux

Avec un estomac réduit et un gros intestin très développé, le cheval est un monogastrique herbivore qui a une bonne aptitude à ajuster le niveau de sa consommation volontaire de fourrage en vue de couvrir ses besoins énergétiques. Consommateur lent, quelque peu gaspilleur, le cheval apprécie les rations facilement ingestibles et digestibles à base de fourrages jeunes, de matières premières sucrées. Il préfère les présentations en granulés plutôt que les farines.
La prise de nourriture doit se faire dans une ambiance calme pour permettre à l’animal de nature nerveux et inquiet de maintenir son équilibre psychique favorable à la bonne digestion (SY, 2004).

Composition chimique des aliments

La composition chimique des aliments varie en fonction de nombreux facteurs que sont : caractéristiques de la plante, conditions agronomiques, mode de récolte et le traitement technologique.
L’apport d’éléments nutritifs dépend de la composition chimique des aliments et leurs transformations dans l’appareil digestif du cheval (MARTIN, 1990).

Besoins nutritionnels

Les chevaux ont des besoins en éléments nutritifs et en eau qui résultent de leurs dépenses physiologiques. Pour couvrir les dépenses de leur organisme, les chevaux comme toutes les autres espèces animales, ont besoin d’éléments nutritifs qui leur sont fournis par la digestion des aliments consommés. Ces besoins se résument en besoins d’entretien et en besoins de production (FONTAINE, 1995; CADORE, 1995).

Besoins d’entretien

Les besoins d’entretien servent à assurer dans les conditions normales d’élevage le juste nécessaire en énergie pour accomplir les mouvements spontanés, l’activité des tissus, le renouvellement cellulaire et les fonctions vitales (respiration, circulation sanguine, sécrétions,…). Globalement, les besoins augmentent avec le poids vif de l’animal. Mais il existe aussi une variation importante entre les animaux selon le sexe, la race, et le tempérament. Ces variations doivent être prises en compte dans les apports alimentaires recommandées (FONTAINE, 1995; CADORE, 1995).

Besoins de production

Les besoins de production dépendent de la nature et de l’intensité de la production. Il s’agit de production d’énergie pour le travail musculaire, élaboration de fœtus, production laitière, croissance et engraissement (ou production de viande).
Les besoins totaux de chaque animal correspondent à la somme des besoins d’entretien et de production (FONTAINE, 1995).

Races présentes au Sénégal et rôles socio-économiques du cheval

Ce chapitre présente les races chevalines retrouvées au Sénégal, mais aussi, leurs rôles dans la vie économique et sociale en milieu urbain comme en milieu rural. Ensuite des utilisations alimentaires et médicales du cheval sont évoquées.

Races de chevaux présentes au Sénégal

Le cheptel chevalin sénégalais comporte différentes races de tailles et de conformations variables, avec des normes proches de la descendance des chevaux foutanké qui tirent leur origine du Barbe nord africain et des poneys qui sont des Mbayar et des Mpar. De nos jours, avec l’introduction de races européennes et des processus de métissage, les chevaux sont classés en races locales, races exotiques, races croisées ou races améliorées (TOUKAM, 2008).

Les races locales

Les races locales ont subi beaucoup de croisements aussi bien entre elles qu’avec les races importées qu’il est, de nos jours, difficile de définir une pureté raciale pour les chevaux autochtones (TOUKAM, 2008). Néanmoins, certains éléments phénotypiques permettent de distinguer plus ou moins le Foutanké, le Mbayar et le Mpar.
• Le Foutanké
Avec une taille au garrot de 1,42 m, le Foutanké est issu du croisement entre l’étalon du Sahel et la jument Mbayar. C’est un cheval généralement gris truité, gris foncé ou gris clair, voire très clair. Il est longitudinal avec un poids compris entre 300 et 350 kilogrammes. Le cheval Foutanké est en général un sujet harmonieux, de grande taille, aux membres fins, énergétique, aux allures brillantes, à la tête fine et rapide (NDIAYE, 1978).
• Le Mbayar
Originaire de la localité dont il porte le nom, il est connu comme étant un cheval rustique et endurant. Sa tête est grosse, l’encolure courte et épaisse, la poitrine large et profonde, la croupe arrondie et fortement musclée et des jarrets bien articulés et larges. Ce cheval peut être utilisé pour la selle mais il est plus apte au trait avec une taille variant entre 1,36 m et 1,40 m au garrot. Sa zone d’élevage est le Baol (AKPO, 2004).
• Le Mpar
Animal décousu, le Mpar a un dos long, une poitrine plate, des aplombs défectueux et des membres grêles. Le cheval Mpar est endurant et d’une rusticité remarquable. Elevé dans le Cayor, sa taille varie entre 1,25 m et 1,35 m au garrot (NDIAYE, 1978).

Les races importées

Avec l’introduction des disques et des machines à semer, les paysans ont senti la nécessité d’aller plus vite et de cultiver de plus vastes surfaces. C’est ainsi que le cheval, grâce à sa force et sa vitesse, a, petit à petit relayé les ânes et les bœufs dans les travaux champêtres et le transport des personnes et du matériel agricole (LHOSTE, 1981). Les races barbe, haflinger et cob normand ont été introduites au Sénégal en vue de l’amélioration génétique des races locales pour leur force de travail et particulièrement dans les travaux agricoles (FAYE, 1988).
Cependant, avec le développement de l’industrie des courses et des activités touristiques liées au cheval, les races pur-sang anglaise, arabe et anglo-arabe sont ensuite importées. Plus récemment, avec le lancement du Programme de Développement de La Filière Equine (PRODEFE) au Sénégal en 2004, d’autres races étrangères comme le cheval de selle français, le trotteur français, le Haflinger et le Cob normand ont été introduites par les responsables du programme.
• Le pur-sang arabe
Le pur-sang arabe est une race extrêmement ancienne, d’origine orientale. Son sang coule dans beaucoup de races de chevaux. Il a une morphologie caractéristique que l’on retrouve dans beaucoup de lignées. Le pur-sang arabe est un cheval de petite taille de 1,45 m à 1,53 m au garrot en moyenne, fin, élégant, rasé, au dos court et, la croupe plate, au chanfrein plus ou moins concave, aux grands yeux, aux petites oreilles, aux membres fins et secs, et à l’attache de la queue haut placée ; la queue est souvent portée en panache. Le pur-sang arabe est utilisé dans les courses d’endurance qu’il domine largement, les concours de beauté ou les show et la selle (TOUKAM, 2008 ; ANSF, 2008).
• Le pur-sang anglais
Race d’importance mondiale, ce sont les critères de performance à la course qui ont orienté les choix de sa sélection. Il est un splendide animal de course, à la musculature puissante, très longiligne et extrêmement rapide. Cette race comporte trois types : le sprinter (haut et allongé, très rapide), le stayer (petit, meilleur en fond) et l’intermédiaire (court, apte aux obstacles). Le pur-sang anglais est élevé pour les courses de vitesse, mais aussi pour le saut d’obstacles. Cette race a servi à améliorer la plupart des races et a en créer de nouvelles (ANSF, 2008 ; AFCB, 2008).
• L’anglo-arabe
L’anglo-arabe est issu du croisement des pur-sang anglais et arabe. Ce cheval est de taille moyenne ou grande, de type fin, harmonieux, élégant et racé avec une belle tête, mais rapide, puissant et résistant. Il combine la vitesse du pur-sang anglais et l’endurance du pur-sang arabe. Cheval réactif voire difficile, l’anglo-arabe est très attachant : «il s’identifie avec celui qui le monte, répond à sa pensée et devance ses désirs». La robe surtout grise aux origines, est maintenant baie, alezane ou grise. L’anglo-arabe est un cheval de sport polyvalent, surtout apprécié en concours complet, mais aussi en endurance ou en équitation d’extérieur. Il mesure 1,45 m à 1,60 m au garrot (AFBC, 2008).
• Le selle français
Le cheval de selle français est issu du croisement entre des juments normandes et des pur-sang anglais. Il a une forte charpente, est bien musclé et a des membres aux articulations marquées. Sa robe est alezane, baie, et plus rarement aubaine, rouanne ou grise. Ce cheval peut atteindre jusqu’à 1.78 m au garrot. Le cheval de selle français est un animal des hautes compétitions (AFCB ,2008).
• Le Barbe
Le cheval barbe est originaire du Maghreb et se caractérise par une tête assez forte, un front bombé, des naseaux effacés, de petites oreilles bien plantées et des yeux effacés en raison de la convexité frontale. Il a des crins abondants et épais. Sa taille varie entre 1,45 m et 1,56 m au garrot. Sa robe est grise, baie ou alezane. Le barbe est un cheval très rustique et doué d’une endurance remarquable. Outre le service sous la selle et l’utilisation comme cheval de spectacle, la race est adaptée à des tractions aux champs et est donc un excellent cheval d’attelage (LAROUSSE, 2009).
• Le Haflinger
Le cheval Haflinger est un poney autrichien dont les ancêtres avaient été améliorés avec du sang arabe. Il est petit mais puissamment bâti, résistant avec la sûreté de pied qui sied aux races de montagne et avec les allures actives de ses ancêtres arabes. Il mesure 1,37 à 1,48 m au garrot et sa robe est alezane avec des crins lavés. Son corps est fort et profond, son arrière-main puissant et ses membres solides avec des pieds excellents. Ils sont de bons poneys de selle et d’attelage.
• Le Cob normand
Le Cob normand est un cheval de taille moyenne de 1,60 m à 1,65 m au garrot, sa robe est baie ou alezane, sa tête et sa physionomie le rapprochent du cheval de selle français, bien membré et étoffé. Le Cob normand est très utilisé dans les travaux agricoles (HELLOW, 2007).
• Les autres races
Outre les races déjà citées, on rencontre au Sénégal mais en faible nombre, des chevaux espagnols, allemands, italiens, et des poneys. On retrouve également divers produits de croisement obtenus à partir des étalons importés et des juments locales. Contrairement aux chevaux locaux, les races importées et métissées sont plus prisées dans le milieu des courses et des loisirs.

Le cheval dans les sports et les loisirs

L’importance du cheval dans le domaine des sports et loisirs n’est plus à démontrer. En effet, ils sont utilisés dans les courses avec le Pari Mutuel Urbain (PMU), les sauts d’obstacles et autres sports équestres. En 2000 au Sénégal, environ 0,1% de l’effectif équestre était dans le milieu sportif. Dans le loisir, les chevaux sont présents lors des spectacles (cirques), les danses traditionnelles et les randonnées touristiques. Les chevaux sont aussi appréciés comme animaux de compagnie (HELLOW, 2007).
Au Sénégal, il y a une tradition multiculturelle de pratique équestre. Les grandes cérémonies étaient l’occasion d’étalage de talent des cavaliers. Les chevaux danseurs du Cayor, constituent un régal pour le public. L’attirance indéniable du grand public aux multiples réunions hippiques, aux fêtes données par des sociétés rurales et urbaines montre bien le réel intérêt pris pour ces manifestations (AKPO, 2004). La pratique de l’équitation moderne dans ce pays, quant à elle, remonte à la période coloniale. Le premier club civil a été créé en 1943; il s’agit du Cercle de l’Etrier de Dakar (CED) et le premier concours de saut d’obstacles a été organisé en 1949 au camp Borgnis-Desbordes 6eme RAC, actuellement camp Dial DIOP (NDOYE, 1988).
Cependant, dans la plupart des pays africains en général et au Sénégal en particulier le rôle du cheval est plus ressenti à travers la traction des machines agricoles et des charrettes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: LE CHEVAL DANS LA VIE SOCIALE ET ECONOMIQUE AU SENEGAL
CHAPITRE 1 : Le cheval dans le monde, en Afrique et au Sénégal
1.1 Évolution et répartition des effectifs chevalins en Afrique et au Sénégal
1.2 Répartition du cheptel équin sénégalais
1.3 Conduite d’élevage des races locales au Sénégal
1.3.1 Le logement
1.3.2 La Reproduction
1.3.2.1 La détection des chaleurs par un étalon souffleur
1.3.2.2 La détection des chaleurs par examen des ovaires
1.3.2.3 La détection des chaleurs par examen du col de l’utérus et du vagin
1.3.2.4 L’insémination par monte naturelle
1.3.2.5 L’insémination artificielle (IA)
1.3.2.6 La gestation
1.3.3 L’Alimentation
1.3.3.1 Comportement alimentaire des chevaux
1.3.3.2 Composition chimique des aliments
1.3.3.3 Besoins nutritionnels
A. Besoins d’entretien
B. Besoins de production
1.3.3.4 Nature des besoins
1.3.3.5 Digestion des aliments
1.4 Principales pathologies des chevaux
1.4.1 Maladies bactériennes
1.4.2 Maladies parasitaires et fongiques
1.4.3 Maladies virales
1.4.4 Autres affections
CHAPITRE 2 : Les races présentes au Sénégal et les rôles socio-économiques du cheval
2.1 Races de chevaux présentes au Sénégal
2.1.1 Les races locales
2.1.2 Les races importées
2.2 Le cheval dans les sports et les loisirs
2.3 Rôle socio-économique de la traction animale
2.3.1 En milieu urbain
2.3.2 En milieu rural
2.4 Hippophagie et utilisation thérapeutique du cheval
2.4.1 La viande de cheval
2.4.2 Le lait de jument et l’équithérapie
2.4.3 Le sérum de cheval
CHAPITRE 3: Races présentes au Sénégal et rôles socio-économiques du cheval
3.1 Le vétérinaire équin
3.2 L’ostéopathe équin
3.3 La maréchalerie
3.4 Le commerce du cheval
3.4.1 Les négociants
3.4.2 Les agences
3.5 Les métiers du domaine des courses
3.5.1 Les éleveurs de chevaux
3.5.2 Le palefrenier
3.5.3 Le sellier
3.5.4 Le conducteur d’attelage
3.5.5 Le technicien de reproduction
3.5.6 Le moniteur d’équitation
3.5.7 L’instituteur d’équitation
3.5.8 L’animateur équestre
3.5.9 Le gestionnaire de manège équestre
3.5.10 Le professeur d’équitation
3.5.11 L’entraineur
3.5.12 Le jockey
3.6 Les métiers du domaine du tourisme et des loisirs
3.7 Les structures publiques et les organisations privées de l’élevage équin
3.7.1 Le bureau du cheval
3.7.2 Le Centre de recherches Zootechniques de Dahra
3.7.3 Le Haras national de Kébémer
3.7.4 La Fédération Sénégalaise des Sports Equestres (FSSE)
3.7.5 La Fédération Sénégalaise des Courses Hippiques (FSCH)
3.7.6 L’Escadron monté de la gendarmerie
3.8 Les causes d’échec de la politique antérieure
3.8.1 Les connaissances sur les ressources
3.8.2 Les contraintes économiques
3.8.3 Les contraintes géographiques et climatiques
DEUXIEME PARTIE : COMMERCIALISATION DU CHEVAL AU SENEGAL
CHAPITRE 1 : Méthode de recherche
1.1 L’approche globale
1.1.1 Le concept de filière
1.1.1.1 Les agents économiques
1.1.1.2 Un marché
1.1.1.3 Les différents types de marchés
1.1.1.4 L’économie informelle
1.1.1.5 Etude des stratégies des acteurs
1.1.1.6 La rentabilité des activités et choix des acteurs
1.2 Zone d’étude
1.2.1 Présentation de la région de Louga
1.2.2 Présentation de la région de Thiès
1.2.3 Présentation de la région de Kaolack
1.2.4 Présentation de la région de Saint-Louis
1.2.5 Région de Dakar
1.3 Cibles de l’enquête et échantillonnage
1.4 Déroulement des enquêtes et support
1.5 Limites de l’étude
1.5.1 Période d’enquête
1.5.2 Circuits suivis par les chevaux et marchés hebdomadaires
1.5.3 Pratiques de vente et étude des comptes des acteurs
CHAPITRE 2 : Présentation des résultats
2.1 Historique et organisation des marchés ruraux
2.1.1 Les marchés hebdomadaires de la région de Louga
2.1.1.1 Sagatta Gueth
2.1.1.2 Dahra Diolof
2.1.1.3 Sagatta Dioloff
2.1.2 Les marchés hebdomadaires de la région de Thiès
2.1.2.1 Touba Toul
2.1.3 Les marchés hebdomadaires de la région de Kaolack
2.1.3.1 Mabo, Missirah, Dingiraye et Mbirkilane
2.1.4 Les marchés hebdomadaires de la région de Saint Louis
2.1.4.1 Mpal
2.1.5 Région de Dakar
2.2 Prix du cheval en fonction du marché de l’âge et du sexe
2.3 Les réseaux d’acteurs
2.3.1 Les ethnies
2.3.2 Les castes
2.3.3 Âge des acteurs du commerce de chevaux
2.4 Les comptes des agents : charges, marges et excédents
2.4.1 Les charges directes des propriétaires de chevaux
2.4.2 Les marges et excédents des propriétaires
2.4.3 Les charges et marges des intermédiaires
2.4.4 Les charges et marges des convoyeurs
2.5 Les critères de choix des chevaux et croyances africaines
2.5.1 Robes
2.5.2 Marques
2.6 Les circuits suivis par les chevaux
CHAPITRE 3 : Discussions et recommandations
3.1 Discussions
3.1.1 Prix du cheval et facteurs de variation
3.1.2 Classification des marchés
3.1.3 Organisation et revenus engendrés par le commerce de cheval dans les marchés hebdomadaires
3.1.4 Rôle socio-économique de la filière équine
3.2 Recommandations
3.2.1 Nécessité d’une formation aux métiers du cheval
3.2.2 Acheteurs
3.2.3 Vétérinaires et éleveurs privés
3.2.4 L’Etat et la DEq (Direction de l’Elevage équin)
3.2.4.1 Surveillance épidémiologique
3.2.4.2 Sensibilisation des acteurs et organisation de la filière
3.2.5 Aux autorités municipales et du commerce
3.2.6 Instituts de formation en santé animale
3.2.7 Promotion de la filière équine
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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