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L’apport sédimentaire
L’apport sédimentaire permettant la formation puis le développement de la flèche provient essentiellement d’un transport longitudinal de matériaux provoqué par un courant de même sens. Cette dynamique est appelée dérive littorale. Il faut donc en amont-dérive un réservoir sédimentaire important pour permettre une évolution constante de la flèche. Cette source de sédiment est variée et change suivant l’environnement :
Le plateau continental est généralement la source première de matériel sédimentaire. Ce stock sédimentaire provient de la dernière glaciation quand le niveau marin était plus bas que l’actuel. Une grande quantité de sédiments continentaux s’est déposé sur ces étendues libres avant d’être recouverte lors de la dernière transgression. Ce stock sédimentaire est remobilisé et transporté vers la côte par les courants de marée et la houle. Il participe indirectement au bilan sédimentaire de la flèche (Carter, 1988).
L’apport fluvial peut jouer un rôle dans l’alimentation en matériel de la plate-forme avoisinante et ce malgré son caractère saisonnier. En période de crue, la charge solide libérée par la rivière sera importante et se répandra sur la plate-forme. Cependant, le débit liquide beaucoup plus important aura tendance à éroder la flèche. C’est en période d’étiage que la flèche peut de nouveau se développer du fait d’un courant moins important au niveau de l’embouchure (Van Rijn, 1998).
Des falaises situées sur le littoral amont et subissant des phénomènes d’érosion par les agents hydrodynamiques ou climatiques peuvent alimenter la flèche en quantité suffisante pour induire sa croissance.
Outre l’apport longitudinal de sédiments, la flèche peut être alimentée par le rattachement de barres dites de swash, présentes sur le delta d’embouchure. Leur rattachement la haute plage libère une quantité importante de sédiments et peut être à l’origine d’une avancée significative du trait de côte le long de la flèche (FitzGerald, 1984 ; Smith & FitzGerald, 1994 ; Kana et al., 1999 ; Gaudiano & Kana, 2001).
De cet apport sédimentaire, seule une partie sera déposée à l’extrémité de la flèche (Gassiat, 1989 ; Hequette & Ruz, 1991). Pour les flèches évoluant en contexte ouvert, une importante quantité de sédiments continuera son déplacement au-delà d’un point de non-retour où il ne pourra pas être repris par un courant inverse. Pour les flèches évoluant dans un contexte d’embouchure, une partie de cet apport sédimentaire est stocké dans les deltas de jusant et de flot et une autre est expulsée du système par les courants de jusant.
Incidence de la houle
L’angle de la houle à la côte est un facteur important dans les différentes formules de quantification du transport littoral (Komar et al., 1970 ; LCHF, 1979 ; Bailard, 1984 ; Kamphuis, 1991 ; CERC 1998). La dérive littorale augmente lorsque la houle incidente est oblique jusqu’à un maximum de 45° (Ashton et al ., 2001, Murray et al., 2001). Pour des angles d’incidence de la houle plus grands, le taux de transport littoral diminue.
Vers l’extrémité de la flèche, du fait d’une courbure généralement plus prononcée, l’angle d’approche de la houle augmente. Si le transport longitudinal est le facteur dominant de l’apport sédimentaire global à l’extrémité de la flèche, celle- ci pourra s’enrichir et prograder seulement si l’angle d’approche des vagues est supérieur à 45° (Petersen et al., 2001). Si l’angle est inférieur à 45°, le transport sédimentaire à l’extrémité est plus fort que celui en amont et induit une érosion. Néanmoins, le transport sédimentaire est également fonction de la hauteur des brisants qui varie à la baisse de manière longitudinale, en allant vers l’extrémité de la flèche.
Le développement des flèches par incidence très oblique de la houle à la côte a également été reconnu par Zenkovitch (1967). Si l’angle d’incidence de la houle à la côte est moindre, cela signifie que l’apport cross-shore associé à la dérive littorale joue un rôle prépondérant dans l’évolution de la flèche.
Morphologie des flèches
Bien que chaque flèche soit façonnée par des agents physiques aux propriétés différentes, elles présentent des traits morphologiques distincts qui sont généralement identifiables.
Eléments morphologiques d’une flèche
Selon Van Rijn (1998), une flèche peut être divisée en trois unités morphologiques le long d’un profil longitudinal.
La section proximale est le point d’ancrage à la côte. La largeur de la plage y est la plus étroite. En période de faible apport sédimentaire, cette section est érodée par le courant longshore. Les phénomènes de submersion sont les plus fréquents sur cette unité du fait de la présence de dunes relativement basses (1 à 3m), et d’une largeur de flèche plus étroite. Cette unité est la plus fragile. Elle est susceptible de présenter des brèches à l’origine d’une séparation de la flèche avec la côte adjacente.
La section centrale, où des dunes peuvent être présentes, subit des phénomènes d’accrétion ou d’érosion suivant les conditions hydrodynamiques.
La section distale est la zone de dépôt des sédiments. La plage est plus large et des dunes embryonnaires peuvent se former.
Néanmoins, signalons que ce type d’organisation est général et que des cas particuliers peuvent exister. Par exemple, Cloutier & Héquette (1998) observe une diminution de la hauteur du massif dunaire entre la section proximale et distale.
Morphologie de la côte adjacente
Afin de mieux comprendre les phénomènes d’érosion agissant sur la côte à l’amont-dérive des flèches, Udda et Yamamoto (1991) se sont intéressés à l’étude de différents profils topographiques le long de ces corps sédimentaires. Cette étude a permis de trouver des similitudes topographiques entre différents sites dans des environnements hydrodynamiques contrastés (baies et lacs). L’examen des profils révèle la présence d’une pente raide entre les cotes 1 et –0.4 m (en considérant que le niveau moyen de la mer est à zéro) pour la partie amont-dérive. La zone entre les cotes -0.4 m et -0.8 m est plus douce. A l’inverse, l’extrémité de la flèche possède une pente douce entre les cotes 1 m et -0.4 m et raide entre -0.4 m et –1 m. Deux profils aux pentes différentes selon que l’on se situe à l’extrémité de la flèche (pente de profil convexe) ou sur la côte adjacente (pente de profil concave) sont souvent identifiés.
Ces caractéristiques topographiques ont également été mises en évidences sur la flèche du Cap Ferret en Gironde (Gassiat, 1989).
Concept de plate-forme
Grâce à des essais en laboratoire, Meistrell (1966) a pu définir les caractéristiques morphologiques et dynamiques de la plate -forme qui supporte les flèches, ainsi que son rôle dans leur formation et leur évolution. Ces travaux sont en accord avec ceux de Boldyrev et Nevesskiy (1964) en milieu naturel. Il en résulte que :
Les flèches se développent au-dessus d’une plate-forme sédimentaire qui est le prolongement de la plage voisine. Cette plate forme en avant de la flèche est située au-dessous du niveau des plus basses mers et est alimentée par le matériel issu de la dérive littorale.
La pente de la plate-forme est fonction de la granulométrie et des caractéristiques des houles (hauteur et longueur d’onde). Cependant, elle est plus douce que celle de la flèche ou du littoral adjacent. Au fur et à mesure de la progradation de la flèche et de la plate forme, la pente de cette dernière en un point fixe devient plus forte jusqu’à atteindre celle de la plage amont. Néanmoins, la pente de la flèche restera toujours supérieure à celle de la plate forme.
La croissance de la flèche et de sa plate-forme se déroule en alternance sous forme de cycles. Lorsque l’extension de la plate forme augmente rapidement celle de la flèche diminue. Inversement, lorsque l’extension de la plate forme ralentit, la vitesse de construction de la flèche augmente (Nielsen et al., 1988).
La flèche est composée de la fraction grossière du sédiment de la plate-forme.
De manière générale les flèches sont des structures temporaires assujetties aux variations des conditions de houle à l’inverse de la plate forme qui est une structure stable.
Hypothèses de formation des crochets
Les flèches développent dans de nombreux cas à leur extrémité un système de crochets généralement recourbés vers la côte. L’existence et l’évolution de ces crochets sédimentaires sont encore mal connues. Leur présence est expliquée par diverses hypothèses sans réel consensus entre les auteurs. Leur formation semble être due à une grande variété de processus dominants dans un certain cadre physique et morphologique d’avant-côte. Les différentes hypothèses sont les suivantes :
Un changement de direction de la houle au large : Certains auteurs (Zenkovitch, 1959 ; King & McCullagh, 1971 ; Van Rijn 1998) proposent que la partie distale de la flèche s’allonge et pivote suite un changement de direction des houles principales lors d’événements de tempête. D’après Sauvage de St Marc et Vincent (1956 ; in Galichon, 1984), la structure sédimentaire en formation a un axe ayant un angle de 50° par rapport aux crêtes de houles. Si l’angle entre le trait de côte et les crêtes de houle est supérieur à 50°, il peut se développer, à partir de ce point, un nouveau crochet (Galichon, 1984). Cette nouvelle direction de propagation des houles devra être d’autant plus longue temporellement et forte en énergie que la structure et taille de la flèche sont imposantes. Cette hypothèse semble être valide essentiellement pour les petites flèches beaucoup plus mobiles et réagissant rapidement aux variations des conditions d’agitation. Une fois ce crochet en équilibre avec les nouvelles conditions d’agitation, son orientation se stabilise. Cependant, Evans (1969) estime que la provenance de houles de directions différentes provoque surtout un élargissement ou un rétrécissement de la structure sédimentaire sans en changer la direction générale.
La migration des bancs littoraux : Ce principe est exposé par King (1970) en étudiant l’évolution des crochets de la flèche de Gibraltar Point (Grande-Bretagne). Il remarque que ces crochets se développent suite à la migration d’une barre, puis de son attachement le long de la flèche. Lors de leur migration, ces barres peuvent se regrouper et créer de grands ensembles complexes qui viennent s’attacher au haut de plage (Hine, 1975 et 1979 ; Aubrey Speer, 1984 ; FitzGerald, 1984 et 1988 ; Kana et al., 1999 ; FitzGerald et al., 1984 et 2000 ; Borrelli & Wells, 2003). Elles forment alors le corps principal d’un nouveau crochet se traduisant par un allongement de la flèche et une avancée de plusieurs centaines de mètres du trait de côte. Cependant, le rattachement à la flèche de ces « barres dit de swash » ne provoque pas obligatoirement la formation de crochets d’après Balouin (2001).
Réfraction de la houle : La réfraction de la houle au niveau de l’extrémité de la flèche est fréquemment invoquée comme raison principale du pivotement du crochet terminal (Evans, 1942 ; Carter, 1988 ; Van Rijn, 1998 ; Kraus, 1999). L’angle d’approche de la houle vers la partie distale de la flèche augmente et engendre un transport sédimentaire accru vers son extrémité. Simultanément, la hauteur de la houle incidente diminue du fait de la réfraction (Carter, 1988). En se développant, le crochet se dirige vers des zones de plus faible énergie où le transit littoral décroît entraînant un arrêt de l’allongement du crochet. Cependant, aucune explication sur la formation d’un nouveau crochet n’est donnée par ces auteurs. Toutefois, si la courbure de la flèche est suffisamment importante, la dérive littorale suit la direction du littoral amont sous la forme d’un crochet latéral et forme ainsi un nouveau crochet (May & Tanner, 1973 in Fox et al., 1995).
L’étude du rythme de formation des crochets ne permet pas de tirer une périodicité générale. Galichon (1984) a montré sur la pointe d’Arçay (Vendée) qu’il se forme un crochet tous les 11ans. Pour la Pointe de la Coubre (France), elle est de 8 ans ; à Magilligan (Ireland) : 5 ans ; à North West Point (Grande Bretagne) : 2 ans (Galichon, 1984), et à Penn ar C’hleuze (France) 2 à 3 ans (Hallégouët, 1981).
Evolution des flèches
Classification des processus gouvernant l’évolution des flèches
Grâce aux différentes observations faites sur l’évolution des flèches en contexte naturel (lac, lagon, baie, milieu ouvert) et lors d’expériences en laboratoire, Kraus (1999) dresse une liste de processus gouvernant les principaux paramètres géométriques d’une flèche (Tableau.1). Dans cette classification, les processus court terme et long terme sont dissociés sans pour autant expliciter précisément les pas de temps associés.
Influence de différents processus sur l’évolution d’une flèche
Apport sédimentaire
L’alimentation des flèches est souvent unidirectionnelle s’effectuant de la racine vers la pointe (Carter, 1988). Si l’apport sédimentaire est important, la racine sera en équilibre. Par contre, si un déficit sédimentaire existe, il sera compensé par une érosion de cette unité afin de répondre au déséquilibre sédimentaire (Figure.6). Or, au fur et à mesure que l’avant-côte s’amaigrit, l’amortissement de la houle par celle-ci est moins efficace.
En plus de l’accumulation, ces phénomènes auront pour conséquence de modeler et de faire progresser les sédiments vers une direction de fuite. C’est la convergence des houles, essentiellement due à la réfraction qui accumule les sédiments le long de l’axe de l’abri, appelé ligne de convergence.
Lors de son évolution, les houles les plus obliques tendront à réaligner la queue de comète suivant les nouvelles conditions hydrodynamiques. Si la houle latérale est fortement oblique (au moins à 45°), elle frappera de front l’un des flancs de la flèche et la fera évoluer temporairement comme une accumulation frontale. Cela induira une projection des sédiments les plus gros sur le revers du cordon. Un recul de celui-ci peut alors être observé (Pinot, 1996).
Ces variations, de part et d’autre de la ligne moyenne de convergence des houles, contribuent à l’allongement de la queue de comète. Cependant, les conditions de houles sont rarement symétriques, soit parce que des obstacles entravent l’arrivée de certaines houles (tels que des caps ou d’autres îles), soit parce que le fond n’est pas identique de chaque côté de l’île. Des queues de comètes dissymétriques peuvent alors être observées, plus attaquées d’un côté que de l’autre, et dont les déplacements latéraux dans un sens ne sont pas compensés par des retours de même ampleur dans l’autre sens.
Les matériaux constituants les queues de comète sont représentatifs de l’intensité de la houle ayant contribuée à les construire ainsi que du stock sédimentaire disponible. Généralement, les matériaux les plus grossiers sont proches de la racine (Pinot, 1996).
La nature de ces milieux protège le littoral de l’influence des houles longues venant de l’océan. Il subit seulement l’influence des vagues courtes générées par les vents locaux. Dans les environnements où le régime des vents est variable, une bidirectionnalité en sens inverse du transport sédimentaire sur les côtes est observée. Ce mécanisme est à l’origine de la formation des « cuspate spits » (Figure.9) (Guilcher, 1954 ; Zenkovitch, 1959 ; Rosen, 1975).
La formation sédimentaire constituant les « cuspate forelands » est plus résistante à l’érosion que celles constituant le littoral adjacent (Blackwelder et al., 1982). Cependant, McNinch & Wells (1999) précisent que ces entités sont des formes transgressives et que leur morphologie et évolution ne peuvent être dues à des phénomènes d’érosion.
La position de formation de ces flèches peut être en relation avec la présence de rivières, de deltas ou de caps formés lors des derniers cycles de transgression/régression du niveau marin (Hopkins, 1971 ; Hoyt & Henry, 1971) lequel influence le drainage de la plaine côtière (White, 1966).
La formation de ces entités serait liée à la convergence des cellules de transport sédimentaire côtière à grande échelle (Swift et al., 1972).
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : FLECHES SABLEUSES ET TOMBOLOS : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Etat des connaissances sur la morphodynamique des flèches
II. Environnement morpho-sédimentaire des flèches d’embouchure
III. Les tombolos
IV. Bilan bibliographique et démarche proposée
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE GENERAL DE LA POINTE D’AGON
I. Situation géographique
II. Cadre morphologique de la Pointe d’Agon
III. Les conditions de forçages
IV. La dynamique sédimentaire générale sur la zone d’étude
V. Synthèse
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
I. Introduction
II. Les mesures hydrodynamiques
III. Les mesures topographiques: Le système DGPS (Differential Global Positioning System)
IV. Les mesures de transport sédimentaire: Traceurs fluorescents
V. Synthèse
CHAPITRE IV EVOLUTION D’UNE FLECHE D’EMBOUCHURE EN CONTEXTE MEGATIDAL
I. Evolution séculaire de la Pointe d’Agon (1888-2004)
II. Etapes et rythmes de formation d’une flèche sédimentaire à crochets
III. Evolution récente de la Pointe d’Agon (2004–2006)
IV. Schématisation de l’évolution future de la Pointe d’Agon
V. Conclusions générales sur l’évolution d’une flèche d’embouchure en contexte mégatidal
CHAPITRE V : EVOLUTION MORPHODYNAMIQUE A MOYEN TERME D’UNE BARRE DE SWASH DE DELTA ET DE SON ENVIRONNEMENT
I. Méthodologie
II. Conditions dynamiques générales
III. Evolution morphologique de la barre
IV. Evolution granulométrique de la barre
V. Evolution morphologique de l’environnement autour de la barre
CHAPITRE VI : EVOLUTION MORPHODYNAMIQUE A COURT TERME D’UNE BARRE DE SWASH DE DELTA ET DE SON ENVIRONNEMENT
I. Evolution morphodynamique lors de la campagne AGMD 01 (05/06/04 – 06/07/04)
II. Evolution morphodynamique lors de la campagne AGMD 02 (22/04/05 – 17/05/05)
III. Conclusion générale
CHAPITRE VII : EVOLUTION D’UNE BARRE DE SWASH A L’ECHELLE DU CYCLE DE MAREE
I. Caractérisation des courants moyens
II. Propagation de l’agitation au dessus de la barre
III. Etude des processus agissant sur le déplacement de la barre
IV. Conclusion générale
CHAPITRE VIII : EXPERIMENTATION EN CANAL A HOULE
I. Méthodologie
II. Etude en canal à houle de la variabilité des courants et de la hauteur de la houle sur une barre intertidale de delta
CHAPITRE IX : PRESENTATION DU CADRE GENERAL DE L’ARCHIPEL DE ST PIERRE ET MIQUELON
I. Situation géographique
II. Cadre morphologique de l’archipel de Miquelon-Langlade
III. Les conditions de forçages
IV. Caractéristiques morphologique de l’isthme de Miquelon-Langlade
V. Synthèse générale et axes de recherche
CHAPITRE X : EVOLUTION DE L’ISTHME DE MIQUELON-LANGLADE
I. Méthodologie
II. Evolution résiduelle du trait de côte entre 1949 et 2005
III. Variabilité de l’évolution semi-séculaire de l’isthme entre 1949 et 2003
IV. Evolution actuelle de l’isthme de Miquelon-Langlade (2003-2005)
V. Conclusion
CHAPITRE XI : ETUDE DES PROCESSUS HYDRODYNAMIQUES ET DE LA CIRCULATION SEDIMENTAIRE AU VOISINAGE DE L’ISTHME
I. Caractérisation morpho-sédimentaire de l’avant-côte de l’isthme de Miquelon-Langlade
II. Analyse des processus hydrodynamiques sur la façade ouest
III. La circulation sédimentaire au voisinage de l’isthme de Miquelon-Langlade
IV. Conclusion générale
CHAPITRE XII : HYPOTHESES SUR LA MISE EN PLACE DE L’ISTHME DE MIQUELON-LANGLADE
I. L’environnement préalable à la formation de l’isthme
II. Les étapes de la formation de l’isthme actuel
III. Conclusions sur la formation et la construction de l’isthme de Miquelon-Langlade
CONCLUSIONS GENERALES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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