Evolution du statut de la femme au dix-neuvième siècle 

Organisation de la communauté scientifique

Le « Grand Amateur »

Au début du XIXe siècle, la communauté scientifique en Grande-Bretagne était composée d’amateurs éclairés que les historiens des sciences Allan Chapman et Bernard Lightman appellent Grand Amateur : grand, dans la mesure où ces hommes et femmes de science aspiraient à effectuer un travail de qualité qui permettrait de faire avancer les sciences, et amateur en référence à l’étymologie latine du verbe amare, celui qui aime et qui cultive les sciences, sans en rechercher un avantage pécuniaire. Comme le souligne Chapman, le mot « amateur » présente souvent aujourd’hui une connotation péjorative qui n’existait pas à l’époque et qui apparut au fur et à mesure que le monde scientifique se professionnalisait durant l’ère victorienne, pour être ensuite largement assimilée après 1880.
On comptait parmi ces Grand Amateurs en grande majorité des hommes – car la culture scientifique était encore très masculine – issus de la classe moyenne et de la gentry essentiellement, parfois de l’aristocratie mais rarement de la classe ouvrière ou paysanne.
Eux-mêmes se définissaient comme des « philosophes de la nature » (natural philosophers), au sens antique du terme, ou encore « cultivateurs de science » car le mot « scientifique » (scientist) pour désigner un homme de science ne fut inventé par le polymathe et historien des sciences William Whewell (1794-1866), qu’en 1834. C’est en effet dans un article paru dans le magazine The Quarterly Review où il faisait l’éloge du livre On the Connexion of the Physical Sciences de Mary Somerville que Whewell proposa que le terme scientist, par analogie avec le mot « artiste », désignât toute personne qui s’adonnait aux sciences et remplaçât alors celui de « philosophe », jugé trop large.
La quasi-totalité de ces amateurs éclairés soit disposaient d’une fortune personnelle qui les dispensaient de travailler et leur permettait de se consacrer à leurs occupations scientifiques, soit exerçaient une profession ou un ministère qui leur procurait des revenus mais leur laissait aussi suffisamment de temps libre pour conduire leurs travaux et lectures scientifiques. Ils étaient alors médecins, maîtres d’école, juristes, officiers militaires, ou membres du clergé de l’Eglise d’Angleterre qui échangeaient entre eux et avec leurs collègues plus fortunés leurs idées et leurs observations sur un pied d’égalité.
En effet, il n’existait alors quasiment pas d’emplois scientifiques rémunérés tels que nous pouvons les concevoir aujourd’hui, à l’exception de celui d’Astronome royal à l’observatoire de Greenwich, de quelques chaires de professeurs de mathématiques et d’astronomie dans les universités d’Oxford, de Cambridge, et les quatre universités d’Ecosse, et de quelques postes d’enseignement de la navigation et de la cartographie dans les écoles d’officiers de la marine, de l’armée et de la Compagnie des Indes orientales. Ce n’est qu’à partir des années 1850 qu’apparurent véritablement des postes scientifiques rémunérés.
Ainsi par exemple, Thomas Young (1773-1829), qui travailla sur les interférences des ondes lumineuses mais aussi déchiffra les hiéroglyphes en concurrence avec Champollion était médecin praticien, tandis que Charles Darwin (1809-1882) put effectuer ses recherches sur la sélection naturelle des espèces et publier ses ouvrages grâce à sa fortune personnelle et n’occupa aucun emploi rémunéré de toute sa vie.
L’acceptation au sein de cette communauté scientifique reposait donc sur les capacités intellectuelles des personnes et leur esprit scientifique, leur « compatibilité sociale » (pour reprendre l’expression de Chapman) avec les autres membres de la communauté et leur indépendance financière.

Les femmes et la science

Evolution du statut de la femme au dix-neuvième siècle

En 1854, le poète Coventry Patmore (1823-1896) publia « The Angel of the House », un poème narratif dédié à sa femme Emily, dont il vantait les qualités et qu’il présentait comme le modèle de l’épouse idéale.
La femme décrite dans ce poème est innocente, docile, dévouée à son mari et à son foyer, totalement dépendante des sages conseils de son époux pour tout ce qui ne concerne pas sa maisonnée; elle est une fleur délicate qu’il faut protéger et chérir. The Angel of the House fut relativement peu remarqué à sa sortie, mais au cours des décennies suivantes, son succès alla en grandissant, et il devint l’un des poèmes les plus populaires de l’ère victorienne. La femme ainsi célébrée fut projetée comme le modèle de la féminité pour la classe moyenne britannique mais les qualités féminines exaltées dans cette œuvre lyrique étaient déjà celles admises par la société de l’époque.
En 1931, dans une allocution prononcée lors d’une réunion de la Women’s Service League et intitulée « Professions for Women », Virginia Woolf évoqua les difficultés qu’elle avait rencontrées pour embrasser la carrière d’écrivain et comment pour s’affirmer et vaincre ses propres réticences il lui avait fallu se débarrasser de l’Ange du foyer, ce fantôme victorien lui apparaissant sous les traits d’une gracieuse jeune fille. «  et politique du pays, et la sphère féminine, privée, dans laquelle les femmes se voyaient assignées un rôle d’épouse et de mère, de gardienne du foyer et des bonnes mœurs, et dont les interventions à l’extérieur de la maison devaient se limiter aux œuvres sociales.
Cette distinction des rôles entre les hommes et les femmes resta plus floue parmi les classes laborieuses (working class) où le travail des femmes et des filles dans les champs, les fabriques ou les mines n’était pas considéré comme une émancipation mais comme une nécessité. Comme les filles des classes moyennes et supérieures étaient destinées à se marier et à rester au foyer, et que les emplois non-manuels ouverts aux femmes demeuraient quasiinexistants, leur éducation n’était en général pas considérée comme une priorité. Celle-ci se limitait souvent aux apprentissages fondamentaux (lire, écrire et compter), accompagnés de leçons domestiques et artistiques.
Il ne fallut toutefois pas attendre l’ère victorienne pour entendre des voix s’élever contre cette représentation de la femme. L’écrivaine et philosophe anglaise Mary Wollstonecraft (1759-1797), dans son livre Vindications of the Rights of Women paru en 1792, critiquait les valeurs de la société contemporaine qui considéraient que les femmes étaient moins capables que les hommes physiquement et intellectuellement. Appuyant son analyse sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, elle s’attaqua à la définition de la nature et du rôle social des femmes défendue par des penseurs et philosophes tels que Rousseau.
Comme le résume Françoise Barret-Ducrocq, professeure de civilisation britannique:
Elle déduit de l’égalité naturelle entre tous les êtres humains, l’égalité entre les femmes et les hommes et, à partir du postulat selon lequel la civilisation a été « très partiale » vis -àvis des femmes, elle réclame des mesures fortes destinées à éradiquer cette injustice.

La femme scientifique: une exception

Dans un pays où les femmes n’eurent accès à l’université qu’à partir des années 1870, et où les préjugés et le statut social et légal de celles-ci constituèrent autant d’obstacles à surmonter, conduire des travaux scientifiques n’était pas quelque chose qui allait de soi. Seul un tout petit nombre de femmes de science au XIXe siècle menèrent des carrières indépendantes, la plupart d’entre elles travaillant en collaboration avec un scientifique qu’elles avaient épousé ou avec qui elles avaient des liens de parenté. C’était le cas par exemple des naturalistes et géologues Mary Buckland (1797-1857) et Charlotte Murchinson (1788-1869), mais aussi de l’astronome Margareth Lindsay Huggins (1848-1915) ou de la physicienne Herta Marks Ayrton (1854). Toutes étaient déjà engagées dans des travaux scientifiques avant de rencontrer leurs futurs maris.
Le cas de Charlotte Murchison est assez intéressant, car c’est elle qui l’introduisit dans l’univers des fossiles et de la géologie et qui l’incita à entreprendre une carrière de géologue dans laquelle elle l’épaula toute sa vie. Elle l’aida à rédiger son premier article qu’il lut en 1825 à la Geological Society, l’accompagna sur le terrain en Grande-Bretagne et à l’étranger pour collecter des fossiles et des minéraux pour lui mais aussi pour sa propre collection dont elle prêta certains spécimens à d’autres savants.
Elle dessina également des planches des spécimens collectés qui furent publiées dans les ouvrages de son époux. Pourtant, lorsqu’elle rencontra Murchison en 1815 avant de l’épouser quelques mois plus tard, il ne s’intéressait absolument pas à la science : c’était un officier de cavalerie passionné de chevaux et de chasse à courre. Il quitta cependant l’armée en 1815 à la défaite de Napoléon et ne s’occupa que de chevaux durant les cinq années qui suivirent.
Lors d’un grand voyage sur le continent en 1816, les Murchison séjournèrent à Rome et fit la connaissance de Mary Somerville avec qui ils restèrent amis. Celle-ci nota des années plus tard dans ses Mémoires.

Contribution des femmes à la vulgarisation de la science

L’essor de la vulgarisation scientifique au XIXe siècle en Grande-Bretagne fut certes l’œuvre de scientifiques communicateurs, d’amateurs éclairés et de journalistes intéressés par
les sciences, mais les femmes y contribuèrent également pour une part non négligeable. Il est vrai que peu de femmes de science jouirent d’une réputation et d’une reconnaissance par leurs pairs égales à celles de Mary Somerville ou de Herta Ayrton et dont les articles et les ouvrages s’adressaient plutôt à un public relativement spécialisé. De nombreuses femmes cependant acquirent une certaine notoriété grâce à la publication d’ouvrages de vulgarisation scientifique, souvent destinés à l’éducation d’un public jeune ou féminin. Beaucoup d’auteures rédigèrent des livres sur la botanique et la zoologie, comme les sœurs Kirby, citées plus haut, ou encore Jane Loudon (1807-1858) qui publia avec succès une série de manuels sur la botanique et le jardinage richement illustrés par elle-même dans les années 1840-1850. Margareth Gatty (1809-1873) écrivit de nombreux livres pour les enfants comme son best-seller Parables from Nature (1855) ou Aunt Judy’s Tales (1859) mais aussi British SeaWeeds (1863) un guide reconnu sur les algues marines pour un public plus large. Arabella Buckley (1840 1929), qui fut l’assistante du géologue Charles Lyell de 1864 jusqu’à sa mort en 1875, entreprit ensuite une carrière de vulgarisatrice des sciences (géologie et botanique) pour les enfants, racontant la science sous forme d’histoires et de contes de fées dans Fairyland of Science (1879) ou initiant les enfants à la diversité de la faune et de la flore dans Life and Her Children (1880), Winners in Life’s Race (1883), Insect Life (1901), By Pond and River (1901) ou encore Plant Life in Field and Garden (1901). Lydia Becker (1827-1890) qui fut une ardente militante pour les droits des femmes, en particulier celui à l’éducation scientifique, était également une excellente botaniste – elle reçut en 1864 la médaille d’or de la Horticultural Society of South Kensington – et entretenait une correspondance avec Charles Darwin à qui elle adressa de nombreux spécimens de plantes ainsi que son livre Botany for Novices (1864).
Il faut d’ailleurs souligner que dans cet ouvrage, Lydia Becher se démarquait de la plupart des autres auteures dans sa structure narrative en ne reprenant pas le schéma classique des petites histoires ou contes de fées, ou celui de conversations entre une figure maternelle – une mère ou une gouvernante – qui répond aux questions de ses enfants ou de ses élèves. Dans un langage scientifique accessible mais non simpliste, son livre s’adressait à un large public, sans considération d’âge ou de genre.
La contribution des femmes à la diffusion de la connaissance scientifique ne fut pas limitée au seul domaine de sciences naturelles. Jane Marcet (1769-1858) et ses livres de Conversations qui mettent en scène une gouvernante, Mrs B. qui répond aux nombreuses questions de ses deux élèves Emily, 13 ans et sa jeune sœur Caroline, furent réédités de nombreuses fois. Ils servirent d’ouvrage d’introduction à la chimie, à l’économie politique, aux sciences naturelles ou à la botanique à plusieurs générations de jeunes gens.
Son lecteur le plus célèbre fut le chimiste et physicien Michael Faraday qui lut ses Conversations on Chemistry alors qu’il était un jeune apprenti dans une librairie où il se formait à la reliure des livres. Issu d’un milieu modeste et n’ayant fait que très peu d’études, l’ouvrage fut pour lui une révélation. Il assista aux conférences de Davy, devint son assistant, puis son successeur à la Royal Institution. Il ne manqua jamais tout au long de sa brillante carrière de rendre hommage à Jane Marcet, comme le rappela dans ses mémoires Mary Somerville qui était son amie.

Science et Education

L’enseignement primaire et secondaire

L’enseignement de la science en Grande-Bretagne, quasi inexistant au début du XIXe siècle, fut lentement introduit dans le système scolaire anglais tandis que celui-ci subissait également un certain nombre de changements. Ce n’est qu’à partir des années 1870 en effet que l’Etat commença à s’impliquer financièrement dans le système scola ire en faisant voter une loi qui prévoyait l’enseignement élémentaire en Angleterre et au Pays de Galles de tous les enfants âgés de 5 à 13 ans et établissait des commissions scolaires (School Boards) chargées de superviser et de compléter le réseau des écoles et de les placer toutes sous une certaine forme de supervision. Jusqu’alors, les écoles et les universités étaient essentiellement aux mains de l’Eglise Anglicane (Church of England), des autres églises protestantes ou des autorités religieuses catholiques ou juives, ou alors fondées et gérées par des personnes privées.
Sans soutien de l’Etat, la scolarité était payante dans toutes les écoles primaires – excepté parfois dans celles accueillant les plus pauvres quelques heures par semaine – et secondaires ainsi qu’à l’université. Les établissements disposaient de moyens très différents les uns des autres, selon qu’ils étaient fréquentés par les enfants (essentiellement les garçons) des classes pauvres, aisées ou riches. Le nombre des enseignements et la qualité de ces derniers étaient également très variés selon les établissements.

QUATRE FEMMES DE SCIENCE EXCEPTIONNELLES

Education et formation

Contexte familial et social

Les quatre femmes de science dont nous allons examiner les parcours étaient issues de milieux sociaux très différents, démontrant que les sciences pouvaient intéresser des femmes de toutes conditions, même s’il est vrai que Mary Anning et Ada Lovelace, situées à chaque extrémité de l’échelle sociale, constituent, pour des raisons différentes, des exemples encore plus hors-normes que ne l’étaient Mary Somerville et Elizabeth Garrett, originaires de la classe moyenne. Mary Anning (1799-1847) et Ada Lovelace (1815-1852) vécurent et menèrent leurs activités scientifiques dans la première moitié du XIXe siècle. La carrière de Mary Somerville (1780-1872), qui eut une longue vie bien remplie, s’effectua essentiellement aussi avant 1850, même si elle continua de travailler à ses écrits jusqu’à la fin de sa vie. Elizabeth Garrett (1836-1917) exerça la médecine dans la deuxième moitié du XIXe siècle mais le chemin pour atteindre son objectif fut long et sinueux, et même si des décennies séparent sa carrière de celles des trois autres femmes, les difficultés et les oppositions qu’elle rencontra n’en furent pas moins grandes, loin s’en faut. Mary Anning naquit le 21 mai 1799 dans une famille pauvre de Dissidents vivant dans la petite ville côtière de Lyme Regis dans le Dorset, dans le sud -ouest de l’Angleterre.
Elle était le deuxième enfant survivant, avec son frère aîné Joseph, des dix enfants de Richard etMolly Anning, une situation qui n’était pas inconnue à une époque où la mortalité infantile était très élevée. Le père de Mary Anning était ébéniste et menuisier. Il avait déménagé quelques années plus tôt avec sa famille de Colyton dans le Devon à Lyme Regis probablement pour profiter de la prospérité croissante de la ville comme station balnéaire. Les bains de mer devinrent en effet populaires au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, recommandés par les médecins pour guérir toutes sortes de maladies comme les rhumatismes, le scorbut, les maladies de peau ou la goutte. Lyme Regis, bien que beaucoup plus petite et moins à la mode que d’autres villes comme Bournemouth, Southampton, Weymouth ou Brighton, vit néanmoins le nombre de ses visiteurs augmenter sensiblement au tournant du XIXe siècle. Ils pouvaient séjourner dans les quelques gîtes et auberges abordables et confortables établis dans la partie haute de la ville où la vue était « charmante », et selon un carnet de voyage de 1809, « they could find all the amusements of the place on one spot », c’est-à-dire « an assembly-room, a card-room and a billiard-room ».
Comme on peut le lire dans les documents originaux exposés au Musée Lyme Regis, les touristes pouvaient profiter des bains chauds et froids dans les piscines intérieures et ceux qui préféraient se baigner dans la mer pouvaient louer des machines à bain (bathing machines) dans les commerces de la ville.
Au cours de longues promenades le long du rivage, les visiteurs ramassaient des cailloux, des coquillages et des fossiles tels que des bélemnites, des ammonites ou des berniques ou en achetaient chez les vendeurs locaux. Lyme Regis se dresse sur une falaise dans ce qu’on appelle aujourd’hui la côte jurassique du Dorset, un site du patrimoine mondial qui  s’étend sur environ 153 km. Bien sûr, les fossiles, et en particulier les fossiles de Lyme Regis, étaient connus dans la région depuis des générations. Sans discrimination, on les appelait des curiosités (curios) et on les collectionnait ou les achetait pour leur beauté ou leur forme étrange. Ils demeuraient malgré tout « an embarrassing mystery », nul ne sachant expliquer clairement leur présence car à l’époque le récit biblique de la création du monde n’étaitpas remis en cause.

Carrière et contributions scientifiques

Vie professionnelle et vie privée

La profession de collecteur de fossile (fossile hunter) que choisit Mary Anning alors qu’elle était encore très jeune n’était pas facile, et n’avait rien à voir avec les promenades sur la plage en été pour chercher des coquillages ou des galets insolites que pouvaient faire les touristes de Lyme Regis. Pour elle il s’agissait de se rendre, armée d’un seau, d’un piolet et d’un marteau, tous les jours de l’année et par tous les temps, sur la plage et les rochers découverts à marée basse situés au pied des falaises de Lias bleu qui longent la côte duDorset.
C’était en général après une grande tempête, souvent en hiver, lorsque la furie des vagues avait arraché des morceaux de roches à la falaise, que les chances de trouver des fossiles nouveaux et intéressants étaient les plus grandes et Mary Anning était toujours parmi les premières sur place, avant même que le temps ne se fût calmé. A ces conditions difficiles s’ajoutaient des dangers bien réels : une mauvaise chute, comme celle que son père avait faite,se laisser surprendre par la marée montante, un glissement de terrain ou un éboulement de la falaise sous lesquels elle pouvait se retrouver ensevelie.
Durant toute sa carrière, qui s’étendit de 1812, date à laquelle elle trouva son premier grand fossile, jusqu’en 1847 où elle décéda d’un cancer du sein, Mary Anning découvrit d’innombrables ammonites, belemnites, et  autres fossiles, et surtout plusieurs squelettes de dinosaures marins, dont cinq en particulier marquèrent l’histoire de la géologie et de la paléontologie.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. LA SCIENCE DANS LA GRANDE-BRETAGNE VICTORIENNE 
1. Organisation de la communauté scientifique
a. Le « Grand Amateur »
b. Vers une professionnalisation de la science
2. Les femmes et la science
a. Evolution du statut de la femme au dix-neuvième siècle
b. La femme scientifique : une exception
3. La vulgarisation de la science dans la société victorienne
a. Une science présente dans la culture britannique
b. Contribution des femmes à la vulgarisation de la science
4. Science et Education
a. L’enseignement primaire et secondaire
b. Les universités et la science
c. L’éducation des femmes
II. QUATRE FEMMES DE SCIENCE EXCEPTIONNELLES
1. Education et formation
a. Contexte familial et social
b. Education
c. Soutien ou désapprobation de la famille
2. Carrière et contributions scientifiques
a. Vie professionnelle et vie privée
b. Relation avec la communauté scientifique
c. Publications
3. Opinion publique et prises de position
a. Notoriété
b. Normes sociales : acceptation ou non-conformisme
c. Militantisme et cause des femmes
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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