Soutenance mémoire
La révolution des nouvelles technologies remue l’économie mondiale, et caractérise le monde moderne. Elle est caractérisée par la vitesse, la connectivité et l’immatérialité ; ces trois facteurs interagissent à l’échelon planétaire et modifient les notions de temps, de matérialité et d’espace. L’Etat malgache, les investisseurs, les entreprises et les individus doivent considérer sérieusement ces changements pour l’élaboration du Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) Pour la réalisation de ce DSRP, le principe fondamental des partenariats publics privés (3P) tient un rôle primordial pour le développement de Madagascar. Par ailleurs, face à la mondialisation et la globalisation de l’économie, le Gouvernement malgache doit faire de place au secteur privé d’où la raison d’être de la Privatisation. Qui dit Privatisation dit désengagement de l’état, donc cession des sociétés publiques aux investisseurs privés que se soient malgaches ou Etrangers. Ainsi, les nombreuses crises économiques dans ces dix dernières années font naître des difficultés de consolidation sur le plan de la stabilisation macro-économique. Dans le cadre de cette privatisation, le gouvernement malagasy s’est mis dans le processus d’ajustement structurel avec l’aide des Institutions financières de BRETTONWOODS et a choisi le développement économique et politique libéral, ce gouvernement encourage ainsi tout un chacun à s’investir dans plusieurs domaines afin de :
• Participer au développement du pays en matière de création d’emploi
• Créer des projets qui cadrent avec les réalités économiques du pays.
Face à l’évolution rapide des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), le contexte général d’ouverture à la concurrence conduit actuellement les entreprises commerciales et de production à améliorer et à renforcer l’utilisation de ces NTIC pour la réalisation de leurs activités. L’informatique peut jouer un rôle très important en aidant un pays à mieux faire face à leurs défis au développement et à être plus compétitifs au niveau de l’économie mondiale. En effet, elle facilite l’accès au savoir, et contribue ainsi à l’amélioration du niveau d’éducation, de vie et de santé de la population. Ce développement des NTIC est aussi une réalité dans notre pays, en particulier l’informatique, grâce à la libéralisation par la privatisation. C’est pourquoi l’idée de créer une entreprise multiservice informatique répond aux attentes du gouvernement, des investisseurs et des bénéficiés.
HISTORIQUE DE L’INFORMAT ’INFORMATIQUE
Définition et notion du mot « informatique »
L’informatique est l’ensemble des théories, des traitements automatiques et scientifiques de l’information. C’est aussi une science qui combine les aspects théoriques, pratiques de l’ingénierie électronique, de la théorie de l’information, des mathématiques de la logique et de l’étude du comportement humain. La programmation, la création de l’architecture des ordinateurs, l’intelligence artificielle et robotique sont les différents aspects de l’informatique. Durant la deuxième guerre mondiale, des scientifiques et des mathématiciens créaient COLOSSES : Un ordinateur géant de 50 tonnes, 25 kilowatts, quelques milliers de position de mémoire, une centaine d’instruction par seconde. On pensait alors qu’il s’agissait du premier ordinateur numérique entièrement électronique. A la fin de l’année 1943, Colosses comprenant 1500 tubes à vide, fut opérationnel. Il fut utilisé pour envoyer les messages radio codés des allemands. L’évolution de l’utilisation de transistor dans les ordinateurs à la place des tubes à vides a permis de développer des éléments plus petits, plus rapides et plus pratiques. Ainsi, on obtenait les ordinateurs dits de deuxième génération avec la micro processeur Pentium (quelques grammes, 25 watts, 8 à 32 Méga octets de mémoire, 100 millions d’instructions par seconde) Durant les années 80, le statisticien américain HERMAN Hollerith eut l’idée d’utiliser des cartes perforées, similaires à celle du français Joseph Marie Jacquard, pour traiter des données. En utilisant un système où les cartes perforées passaient sur des contacts électriques. Hermann Hollerith parvient à compiler des Tabulating Maching Corporation, qui devient plus tard IBM (Informatique Business Machine) BILL Gates, l’homme d’affaire Milliardaire américain, le propriétaire du MICROSOFT, le créateur et concepteur de logiciels le plus utilisés, dans le monde entier, a mis au point une nouvelle version de lecteur multimédia : les WINDOWS MEDIA Player 9.
Au début de l’année 2002, ce logiciel est un outil idéal pour la protection des œuvres contre le piratage et le logiciel WINDOWS XP MEDIA Center qui permet de combiner l’informatique et l’électronique de salon (CD, VCD, DVD, MP3, etc.) Actuellement, l’informatique entre presque dans toutes les branches de notre activité, même les enfants de bas âges commencent à la pratique en jouant. C’est pourquoi nous assistons à une évolution exceptionnelle des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.
Evolution des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication)
Aujourd’hui, les 200 millions d’ordinateurs installés démontrent qu’il serait inconcevable de s’en passer dans la civilisation industrielle contemporaine. Depuis 1995, il se vend dans le monde plus de P.C, que de téléviseurs. Pendant le temps mis à lire ce texte, le nombre d’ordinateurs connectés à l’Internet, le réseau des réseaux, a augmenté de plusieurs milliers. La manière dont l’informatique a révolutionné l’activité intellectuelle et économique n’a pas d’équivalent dans d’autres domaines. Une description purement statique des techniques et des résultats est donc totalement insuffisante pour comprendre l’informatique. Une vision dynamique s’appuyant sur les grandes tendances de l’évolution est indispensable pour comprendre ce qui va se passer même à très court terme. Vers le début des années 60, la stratégie des ingénieurs a donc été extrêmement simple : mettre le maximum de composants et de connexions dans un circuit intégré pour diminuer les coûts. En 1995, on sait mettre 7 millions de transistors dans un Pentium ce qui représente environ 18 millions de connexions. Par des méthodes traditionnelles, il aurait fallu 40 ans à un câbleur pour réaliser ces 18 millions de connexions. Par la miniaturisation et par l’intégration dans un seul circuit intégré, on obtient ce résultat pour quelques centaines de francs.
La taille d’un circuit intégré a peu évolué. L’accroissement du nombre de composants est obtenu principalement par une réduction de la taille des gravures sur les circuits (actuellement environ 0,5 microns) Cette réduction entraîne deux conséquences sur les performances et sur les coûts :
• Les performances s’améliorent constamment. La vitesse maximum de fonctionnement d’un transistor dépend du temps de transit des électrons à l’intérieur du transistor. Plus l’intégration augmente, plus la taille des transistors diminue et plus les performances s’améliorent.
• Le coût marginal de production d’un circuit est à peu près constant : quelques dizaines de francs. La matière première, le silicium est disponible en abondance partout. Le prix unitaire d’un circuit est donc fixé par l’amortissement des études et de l’usine de fabrication. A performances constantes, le coût d’un microprocesseur ou de la mémoire est divisé par 10 tous les 4 ans.
Une évolution exponentielle
Le nombre de composants par circuit est passé, de manière très régulière, de quelques composants à la fin des années 50 à plusieurs millions aujourd’hui. Dès 1964, Gordon Moore, alors directeur de la recherche chez Fairchild avant de créer la société Intel en 1968, fût le premier à prédire que le nombre de composants par circuit continuerait à doubler tous les deux ans comme cela avait été le cas au cours des 5 années précédentes.
Avantages de l’étude de l’informatique
L’évolution de la technologie de l’informatique joue un rôle moteur dans le développement de l’économie mondiale. En général, ce développement technologique qui est l’informatique facilite notre tâche et notre vie quotidienne ; grâce à sa rapidité et sa qualité de service qu’elle nous procure. Historiquement comme nous avons déjà évoqué dans la section précédente ; deux événements presque simultanés se sont produits vers la moitié de XXème siècle. John Von Neumann inventait la forme moderne du programme enregistré. Il a introduit un raffinement important : écrire sous la même forme les instructions pour le traitement des données et les données elles-mêmes. L’instruction et les données étaient ainsi manipulées de la même manière par la machine ouvrant voie à l’ordinateur moderne. Ainsi, l’outil informatique devient de plus en plus un outil moderne indispensable et sollicité par toutes les sociétés développées, grâce à sa qualité supérieure, plus maniable, sa vitesse d’exécution, permet à son utilisateur de travailler dans un cadre illimité (temps et espace), et son coût plus économique. Prenons par exemple que le microprocesseur pentium (très utilisé) comporte sept millions de transistors. La mémoire nécessaire pour les données en contient plusieurs centaines de millions. Les performances s’améliorent constamment. La vitesse maximum de fonctionnements d’un transistor dépend du temps de transit des électrons à l’intérieur du transistor. Plus l’intégration augmente, plus la taille des transistors diminue et plus la taille est plus petite, les performances s’améliorent. C’est pourquoi, on assiste actuellement à des microprocesseurs plus petits et plus performants comme les ordinateurs portables pentium M, le dernier modèle sortant.
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Table des matières
INTRODUCTION
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : Historique de l’informatique
1.1 : Définition et notion du mot « informatique »
1.2 : Evolution des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication)
1.3 : Avantages de l’étude de l’informatique
SECTION 2 : Caractéristiques du projet
2.1 : Contexte juridique
2.2 : Activités du projet
2.3 :Objectifs et intérêt du projet
2.3.1 :Objectifs
2.3.2 : Intérêts
SECTION 3 :Etude environnementale du projet
3.1 : Environnement économique
3.2 : Environnement socioculturel
3.3 : Implantation géographique
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 :Description de marché cible
1.1 :Présentation du marché envisagé
1.2 :Evaluation de la part de marché
SECTION 2 :Analyse de l’offre
2.1 :Caractéristiques du service offert
2.2 : Environnement concurrentiel
SECTION 3 :Analyse de la demande
SECTION 4 :Politique et stratégie de commercialisation à adopter
4.1 : Politique de commercialisation
4.1.1 : La politique de Produit
4.1.2 :La politique de prix
4.1.3 : La politique de placement
4.1.4 : La politique de promotion et de communication
4.2 : Stratégie de commercialisation
4.2.1 : La stratégie « PUSH »
4.2.2 : La stratégie « PULL »
4.2.3 : La stratégie de pénétration
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1 :Les outils d’évaluation
1.1 :Valeur Actuelle nette (VAN)
1.2 :Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1.3 :Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1.4 :L’Indice de Profitabilité (IP)
SECTION 2 :Les critères d’évaluation
2.1 :La pertinence
2.2 :L’efficacité
2.3 :L’efficience
1.1 :Impacts du projet
1.1.1 :Impact économique
1.1.2 :Impact financier
1.1.3 :Impact social
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I :TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 :Identification des matériels
1.1 :Le Bâtiment d’exploitation
1.1.1 :Matériels d’exploitation nécessaires
SECTION 2 :Technique de production envisagée
2.1 :Les fournisseurs
2.2 :Spécialisation de l’activité
CHAPITRE II :CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
SECTION 1 :capacité de production envisagée et Evolution du chiffre d’affaires
1.1 :Capacité de production envisagée
1.2 :Evolution du chiffre d’affaires
SECTION 2 :Aspects qualitatifs et quantitatifs
2.1 :Aspects qualitatifs
2.2 :Aspects quantitatifs
SECTION 3 :Facteur de production
3.1 :Ressources financières
3.2 : Moyens matériels
3.3 :Ressources humaines
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 :L’organigramme propose
1.1 :Définition de l’organigramme
1.2 :Présentation de l’organigramme adopté
SECTION 2 :L’organisation administrative
2.1 :Organisation fonctionnelle
2.1.1 :Gérant(e)
2.1.1.1 :Attribution
2.1.1.2 :Profil
2.1.2 :Assistant de gérant
2.1.2.1 :Attributions
2.1.2.2 :Profil
2.1.3 :Responsable technique
2.1.3.1 :Attributions
2.1.3.2 :Profil
2.1.4 :Responsable de la micro-édition et de l’imprimerie
2.1.5 :Responsable commerciale
2.1.5.1 :Attributions
2.1.5.2 :Profil
2.1.6 :Agent nettoyeur
2.1.6.1 :Attributions
2.1.6.2 : Profil
2.1.7 :Chauffeur coursier
2.1.7.1 :Attributions
2.1.7.2 : Profil
2.1.8 :Agent de sécurité
2.1.8.1 : Attributions
2.1.8.2 : Profil
2.2 : Tableau récapitulatif de qualification du personnel
SECTION 3 : Chronogramme des activités et Calendrier de réalisation du projet
3.1 : Chronogramme des activités
3.2 : Représentation du Calendrier de réalisation du projet
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS
SECTION 1 : Coûts des investissements
1.1 : Coûts de l’équipement informatique
1.2 : Coûts des matériels et mobiliers de bureaux (MMB)
1.3 : Coûts de l’établissement et des installations
1.4 : Coûts des fournitures scolaires, bureautiques et consommables informatiques destinés à la vente
1.5 : Coûts des marchandises dans le service Espatel pour la première Année
SECTION 2 : Plan de financement
SECTION 3 : Tableau d’amortissement
SECTION 4 : Tableau de remboursement des dettes
SECTION 5 : Les comptes de gestion
5.1 : Les comptes de charges
5.1.1 : Matières premières
5.1.2 : Matières et fournitures non stockées
5.1.3 : Charges externes
5.1.4 : Charges de personnel
5.1.5 : Impôts et taxes
5.1.6 : Charges financière
5.1.7 : Dotations aux amortissements
5.2 :Les comptes de produits
CHAPITRE II :ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
SECTION 1 : les comptes de résultats prévisionnels
SECTION 2 : Plan de trésorerie
2.1 : Plan de trésorerie
2.2 :Bilan d’ouverture
SECTION 3 :Tableau de grandeurs caractéristiques de Gestion (T.G.C.G)
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
SECTION 1 : Evaluation économique
1.1 : Notion de valeur ajoutée
1.2 : Projection de la valeur ajoutée
1.3 :Les ratios de performances
SECTION 2 : Evaluation financière
2.1 : Selon les outils d’évaluation
2.1.1 :Valeur actuelle nette (VAN)
2.1.2 :Le taux de rentabilité interne (TRI)
2.1.3 :Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
2.1.4 : Indice de profitabilité (IP)
2.2 :Selon les critères d’évaluation
2.2.1 : La pertinence
2.2.2 : L’efficacité
2.2.3 : L’efficience
2.2.4 : La durée de vie
2.2.5 : Impacts du projet
2.2.5.1 : Impact économique
2.2.5.2 : Impact financier
2.2.5.3 : Impacts sociaux
SECTION 3 :evaluation sociale
3.1 :Création d’emplois
3.2 :Développement social de la région
CONCLUSION
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