Description de gousse de vanille
A Madagascar, les planteurs n’utilisent que la culture sous-bois. Prenons par exemple dans la région SAVA, les planteurs utilisent essentiellement la Jatropha comme tuteur ou support des vanilliers. En outre, pour pouvoir obtenir les bonnes productions, la plantation de la vanille nécessite des soins permanents. Il faut procéder au défrichement des champs de vanilles au moins deux fois par an, pour éliminer les mauvaises herbes. Pour les vanilles nouvellement plantés, il faudrait attendre trois ans pour avoir les premières récoltes. La « vitesse de croisière » n’est atteinte qu’à partir de la cinquième année. Il faut également souligner que pendant la phase de dégradation, 5 kilos de vanilles vertes donne un rendement de 1 kilo de vanille préparée c’est-à-dire de vanille exportable. Les cultivateurs doivent assurer le bouturage. Ils contrôlent et assistent le bon accrochage et veillent en particulier à replier la liane de telle façon que les futures gousses puissent se trouver à hauteur d’homme. A propos de la fécondation, elle doit toujours assurée manuellement fleur par fleur. La procédé utilisé est toujours le même que les autres pays utilisent. On le pratique tôt chaque matin car les fleurs ont une vie brève de quelques heures en début de journée et par le temps sec pour éviter la pluie qui peut contrarier la formation du fruit. La fleur est tenue délicatement d’une main, un doigt servant de point d’appui sous la partie centrale de la fleur. Avec un instrument pointu mais non tranchant une épine par exemple.
On déchire le capuchon qui protège les organes sexuels mal ; ensuite on redresse la languette qui sépare les organes femelles de la partie males et l’on rapproche avec des doigts l étamine porteux du pollen vers le stigmate ainsi dégagé en exerçant une petite pression pour assurer un bon contact. Au niveau de la transformation de fruits parfaitement inodores en une épice moelleuse et agréablement parfumée nécessite une préparation minutieuse et méthodique dont les principes ont été développés au Mexique de longue date. Il existe deux méthodes dont : La première est la méthode dite en préparation direct qui consiste à laisser murir la gousse de vanille en alternant les expositions à l’ombre et au soleil mais les résultats sont médiocres. On lui préfère donc la préparation indirecte commençant par un choc brutal qui tue la gousse par un bain d’eau chaude, suivi d’une série d’opération de transformation, de séchage et de tri qui dure de dix mois avant d’aboutir au produit fini de bâton de vanille commercialisable. Ces modes de cultures et ainsi que ces élaborations nécessitent des grands nombres de mains d’oeuvre et beaucoup d’investissement.
Evolution des exportations de vanille
Le tableau ci-après expose l’évolution des exportations de la vanille de Madagascar au cours de l’année 2000 à 2011. L’exportation la plus essentiel venant de la région SAVA. Même, si dix régions de Madagascar sont concernées par la culture de vanille, l’exportation reste encore l’apanage de la Région de SAVA où opèrent les 98% des exportateurs. La quantité des produits exportés des autres Régions est insignifiante. Ce tableau nous montre que pendant les périodes de compagne de l’année 2000 à 2011, les quantités de vanille exportées a connu une remarquable oscillation. Le marché relativement restreint de la vanille, qui vise à satisfaire une demande attachée à l’authenticité naturelle, est soumis aux aléas climatiques et à la spéculation financière. Les cyclones qui touchent fréquemment la côte orientale de Madagascar peuvent en effet détruire une parle importante de la récolte annuelle. Mais la vanille préparée pouvant être conservée plusieurs années. Les groupements de producteurs peuvent consulter des stocks d’attente pour amortir les variables des prix. Selon les sources, en l’an 2000, lorsque notre pays fut touché par les cyclones destructeurs Eléne et Hudah, le prix de la vanille naturelle ont exposé.
Ce mouvement a ensuite été fut durer par la crise politique qui a secoué le pays et perturbé le marché quand en 2002 le Président Didier Ratsiraka a dû laisser le pouvoir à Marc RAVALOMANANA, un industriel qui a fait fortune dans le yaourt et intéressé par le secteur en passant par son propre entreprise. Cette crise a poussé les pays concurrents comme l’Indonésie, l’Ouganda, la Papouasie Nouvelle – Guinée et même le Mexique à relancer cette production très spécialisée. De plus, les cours atteints ont eu un important effet de découragement des utilisateurs et les ont incités à développer la fabrication directe de vanilline par des méthodes de plus en plus variées. C’est au début 2004, les cours mondiaux de la vanille naturelle ne cessaient pas de chuter dans les proportions inquiétantes, son cours passait à 25-70 dollars d’où : 65 à 70 pour le bourbon, 25 à 40 pour les autres variétés. Malgré ces nouveaux prix historiquement bas, les acheteurs continuent à bourder les gousses de vanille naturelle, Madagascar qui produisait le 60% de l’offre globale à baisser à 40% le volume de sa production mise sur le marché mondial. Cela amène l’Indonésie à sa victoire en tenant la première place. Il affecte jusqu’à maintenant leurs conséquences, le prix de vanille n’arrivera plus à surmonter à son état initial en 2003, et incite les autres pays à produire plus.
Concepts Théoriques
Pour bien éclaircir cette section, il existe beaucoup des théories pour étudier l’exportation de la filière vanille. Comme par exemple la théorie des avantages absolus qui est accentuée par Adam SMITH et, puis la théorie des avantages comparatifs selon David Ricardo et S. Mill. L’exportation de la vanille à Madagascar nous favorise d’accueillir des devises mais notre balance commerciale n’apporte pas beaucoup de profit sur ce pays dû à la baisse du prix de vanille par rapport aux autres pays. Dans notre pays, avant les années 80, Madagascar est encore le premier pays exportateur de vanille dans le monde. Alors que les autres exploitent les autres ressources. D’où chaque pays est plus efficace que les autres dans la production d’un bien au moins. Le pays en se spécialisant dans la production d’un bien ce qui signifie l’abandon de la production des autres biens, approfondit la division de travail ainsi la liberté des échanges va accroître le bien-être de l’ensemble des pays. Verrons tour à tour les différentes théories existantes au niveau de la commercialisation. En premier lieu la théorie classique. Adam SMITH qui est le premier fondateur à élaborer une conception théorique de l’économie. Il met l’accent sur la formalisation abstraite de l’échange international entre les divers pays.
THEORIE CLASSIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Notions d’Avantages Absolus Adam SMITH met en exergue la notion de la spécialisation des pays dans la production des produits où ils ont des avantages absolus .Il prenne son exemple sur le blé en Etats-Unis et des tissus de l’Angleterre ; il essayait d’expliquer qu’après l’existence de la spécialisation qu’il y a un accroissement de la production mondiale. Celle-ci explique l’augmentation du prix de vanille en 2002 et 2003.L’échange internationale à travers la spécialisation selon l’avantage absolu a permis au deux pays de gagner en terme de bien-être. Prenons comme exemple le prix de la vanille en 2003, ça incite l’entrée des devises dans notre pays. Et fait augmenter même le pouvoir d’achat de la population, ils puissent satisfaire les besoins produits.
Notre gouvernement pense qui si notre pays Madagascar vend notre vanille moins chère que tous les autres pays y compris l’Indonésie, la Chine … pour en avoir plus d’un avantage absolu. Alors qu’un pays doit se spécialiser dans la production de cette filière pour lesquels il possède cet avantage absolu et acheter tous les autres biens. Alors qu’avec toutes les conditions nécessaires appliquées sur les marchés internationaux Madagascar rencontre des difficultés au niveau d’exportation de cette gousse de vanille. On n’avait pas des moyens suffisants tandis que la théorie des avantages absolus exclut l’échange réciproque entre pays ayant des niveaux très différents de développement. Il y a aussi la distance entre les pays importateurs et notre île. Voici les principaux pays importateurs : les Etats-Unis, la France, Allemagne, Chine, Italie, Japon, Royaume-Uni, Maurice, Singapour, Pays-Bas, Inde, Espagne, Thaïlande, Belgique, Canada et les autres. Ils ont essentiellement les pays des continents d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Près de 70% des quantités exportées de Madagascar sont destinées en France et aux Etats-Unis. Les restes se répartissent dans les pays d’Asie et dans d’autres pays de l’Europe. L’exportation vers les pays asiatiques ne sont pas encore développées : 2,75% pour la Chine, 2,27% pour le Japon, 3,79% pour le Singapour. L’île Maurice seul pays de l’Océan Indien qui figure dans cette liste, ne représente que les 3,68% des exportations Malgaches, malgré sa ^proximité avec la Grande île.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : APPROCHES FILIERES VANILLES
Chapitre I : Description de gousse de vanille
Section 1 : Planteurs
Section 2 : Collecteurs
Section 3:Préparateurs – conditionneurs
Section 4 : Exportateurs
Chapitre II : Les différentes phases de préparation de vanille
Section 1 : Les étapes de préparation de la vanille
Chapitre III : Situation générale de la vanille à Madagascar
Section 1 : Aperçu général sur la production et la demande
Section 2 : Principales zones productrices de vanilles à Madagascar
Chapitre IV : Evolution des exportations de vanille de Madagascar
Section 1 : Evolution des exportations de la vanille Malgache 2000-2011
Section 2 : Les principaux pays producteurs
Chapitre V : Concepts Théoriques
Section I : THEORIE CLASSIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Section II : THEORIE NEOCLASSIQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL
Section III : THEORIE LIBERALES MODERNES DU COMMERCE INTERNATIONAL
PARTIE II : OBSTACLES, PERFORMANCES ET PERSPECTIVES DE LA FILIERE VANILLE
Chapitre I : OBSTACLES DE VANILLE
Section 1 : Obstacles économiques
a- Sur la production
b- Sur le prix
c- Sur la commercialisation
Section 2 : obstacles politiques
Section 3 : Obstacles écologiques
CHAPITRE II : PERFORMANCES DE LA FILIERE VANILLE
CHAPITRE III : PERSPECTIVES D’EVOLUTION DE CE MARCHE
Chapitre IV : QUELQUES NOTIONS LIEES A L’OPERATION D’EXPORTATION
Section 1 : Les ayants droits
1.1. Exigences fiscales
1.2. Les autres exigences de l’activité d’exportation
Section 2 : les différents types de transport
2.1. Le transport par voie aérienne
2.2. Transport maritime
Section 3 : Documents nécessaires à l’exportation
Section 4 : Procédures douanières
4.1. Dédouanement
4.2. Déclaration en douane
Chapitre V: PROPOSITIONS POUR AMELIORER LA PRODUCTION ET LES COMMERCIALISATIONS DES VANILLES
Section 1 : Amélioration de la production
1.1. Encadrement technique
1.2. Sécurité rurale
CONCLUSION
REFERANCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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