Définition de la température
C’est une grandeur physique mesurée à l’aide d’un thermomètre et étudiée en thermométrie. Dans la vie courante, elle est reliée aux sensations de froid et de chaud, provenant du transfert thermique entre le corps humain et son environnement. En physique, elle se définit de plusieurs manières : comme fonction croissante du degré d’agitation thermique des particules (en théorie cinétique des gaz), par l’équilibre des transferts thermiques entre plusieurs systèmes ou à partir de l’entropie (en thermodynamique et en physique statistique). La température est une grandeur physique macroscopique qui permet de rendre compte de l’état thermique d’un corps. Elle est un indicateur de l’agitation des particules constituant le corps. Plus la température est élevée et plus les particules ont des mouvements agités.
Les causes de la sécheresse
Le manque d’eau est la principale cause de la sécheresse. Lorsque l’hiver ou le printemps n’a pas été suffisamment pluvieux, les réserves d’eau ne sont pas assez remplies. Le manque d’eau accompagné de températures élevées va accentuer le phénomène de sécheresse car il y aura d’avantage d’évaporation et de transpiration des plantes (évapotranspiration) ce qui assèche les sols. Pour être dans des configurations de sécheresse, il faut donc qu’un certain type de temps persiste. Les dépressions sont des phénomènes climatiques (des masses d’air froides et humides ascendantes) qui engendrent des précipitations. Les anticyclones (masses d’air descendantes) vont favoriser l’apport d’air chaud et sec, donc pas de précipitations. Ainsi, pour être dans un état de sécheresse, il faut qu’un anticyclone soit présent pendant une certaine période de temps. Le manque d’eau et les températures élevées sont donc des causes naturelles de la sécheresse. Les activités humaines vont accentuer la sécheresse. En effet, le manque d’eau va créer un déficit dans les réserves et si ces dernières sont mal gérées, alors la sécheresse sera d’autant plus marquée. L’agriculture, les usines, et les habitations nécessitent un apport important en eau. Seulement, tout n’est pas « nécessaire » à l’homme et parfois, les consommations sont excessives. Ainsi, des restrictions d’eau doivent être mises en place pour ne pas abaisser encore plus le niveau des nappes phréatiques et les cours d’eau qui étaient déjà déficitaires.
Les conséquences des sécheresses
Bien que prévisible, la sécheresse est la catastrophe naturelle la plus coûteuse et la plus meurtrière de notre époque. La décision d’en atténuer les effets relève en dernier ressort du pouvoir politique. Les principales conséquences de la sécheresse sont : Sur la population, la santé des enfants et des personnes âgées est très fragile et sensibles aux fortes chaleurs car ils n’ont pas le réflexe, ni l’envie de boire pour lutter contre leur déshydratation qui peut tue Sur les forêts, la sécheresse va rendre les arbres plus secs et déshydratés ce qui peut causer leur mort. De plus, une végétation très sèche sera propice aux départs de feux ; Sur l’agriculture, l’irrigation des cultures est affectée par la sécheresse car les réserves d’eau sont faibles ; Sur les sols, en automne, les sols asséchés, qui ont pourtant besoin de se recharger en eau, ne vont plus pouvoir absorber les précipitations, créant des inondations et glissement de terrain ; Sur les réserves d’eau potable, l’alimentation et l’évacuation des eaux ménagères ne se font pas correctement, car le niveau des rivières, des fleuves et des nappes est très bas. Dans certaines zones rurales, l’eau est rationnée ou coupée ; Sur la production d’électricité, l’eau est utilisée pour refroidir certaines centrales nucléaires, elles sont donc coupées pendant les sécheresses et périodes de canicule alors que la demande en électricité augmente : climatisation, ventilateur, réfrigérateur qui nécessitent beaucoup d’électricité. Les conséquences de la sécheresse peuvent perdurer longtemps après le retour des pluies : denrées alimentaires rares et chères, ressources en eau peu abondantes, sols érodés et bétail affaibli, sans parler des conflits juridiques et sociaux qui peuvent persister des années durant. Les sécheresses sont souvent suivies d’inondations de grande ampleur qui surprennent les populations au moment où elles sont les plus vulnérables, entraînant un surcroît de souffrances. Enfin, la sécheresse assèche les sols et altère le bon développement des plantes. Ainsi, les incendies sont souvent nombreux en période de sécheresse, et vont émettre des gaz nocifs qui vont polluer l’atmosphère et accentuer l’effet de serre. Avec le changement climatique planétaire, les phénomènes de sécheresse sont de plus en plus récurrents, il est donc important de savoir comment gérer les réserves dans ce cas et surtout, comment s’adapter à un climat qui change extrêmement vite.
Environnement
Ensuite, on observe des dégâts au niveau environnemental; ceux-ci se répercutent directement sur la population, notamment au niveau de l’agriculture. La destruction des cultures et les pertes animales sont presque inévitables, et engendrent des pertes financières, des problèmes de malnutrition et de migration (lien avec les conséquences décrites précédemment). Mais les impacts des inondations ne sont pas tous négatifs et destructeurs. Une inondation constitue un processus naturel qui permet le maintien des écosystèmes et le support de la vie dans les estuaires des côtes, dans les lacs et les zones humides. De plus, ce processus joue un rôle important dans l’évolution géomorphologique du Finalement, les inondations causées par la montée du niveau de la mer ont aussi un impact néfaste sur les forêts de mangroves. En réduisant la taille de ces forêts, l’environnement ainsi que la population sont mis en danger car ces forêts permettent de réduire la force des tempêtes et l’érosion côtières. Enfin, ces inondations d’eau de mer causent l’intrusion d’eau salée dans les nappes aquifères profondes et peu profondes. Ce problème est aggravé par la surexploitation des eaux souterraines qui cause l’affaissement du sol, rendant les régions encore plus vulnérables aux inondations.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LA TEMPERATURE
CHAPITRE I : NOTION GENERALE SUR LA TEMPERATURE
I.1. Présentation et définition de la température
I.1.1.Définition de la température [1] [2]
I.1.2.La température en météorologie [3]
I.2.Mesure de la température [4]
a)- le thermomètre
b)- Le thermomètre à résistance platine
I.2.1.Les échelles de température [5]
I.2.2. Unité de la température
I.3.Temperature atmosphérique [6]
I.3.1.Définition de l’atmosphère
I.3.2.Composition et couches de l’atmosphère
I.3.2.1.Composition de l’atmosphère [24]
I.3.2.2.Couches de l’atmosphère [25]
CHAPITRES II : LES CATASTROPHES CAUSEES PAR L’EVOLUTION DE LA TEMPERATURE DANS LA VILLE DE NOSY BE
II.1.Sécheresse
II.1.2.Définition de la sécheresse [7]
II.1.3. Les différents types de sécheresse [8]
a)-La sécheresse météorologique
b)- La sécheresse agricole
c)-La sécheresse hydrologique
II.1.4.Les causes de la sécheresse [9]
II.1.5.Les mesures à mettre en place en cas de sécheresse [10]
II.1.6.Les conséquences des sécheresses [11]
II.2.Les cyclones
II.2.1.Définition [12]
II.2.2.Caractéristiques des cyclones
II.2.3.Les types des cyclones
a-Cyclones tropicaux
b-Cyclone extratropical
c- Cyclone subtropical
d-Cyclone polaire
II.3.Les inondations
II.3.1.Définition [13]
II.3.2.Les différentes types d’inondations [14]
a-Les inondations lentes (inondation étendue)
b- Les inondations rapides
c- Les Inondations par ruissèlement
d)- Les inondations par submersion marine
II.3.3.Conséquences des inondations [15]
a-Vie et Santé [16]
b-Économie
c-Environnement [17]
CHAPITRE III : MESURES ADOPTEES DANS LA GESTION ET LA REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES
III.1.Gestion des risques des catastrophes
III.1.1.La phase préventive ou avant la catastrophe
III.1.2. La phase réactive ou pendant la catastrophe
III.1.3.La phase d’apprentissage ou après la catastrophe
III.2.Analyse des dégâts apportés par les catastrophes
III.3.Analyse des dégâts apportés par les catastrophes
III.3.1Rester en situation d’alerte
III.3.2.Reste dans la vigilance
III.4.Réduction des risques des catastrophes
III.4.1.Introduction [18]
III.4.2.Processus de la Réduction des risques de catastrophe
III.5.La Sensibilisation de la Population
III.5.1.Préparation
III.5.2.Mitigation
III.5.3.Prévention
PARTIE II: METHODOLOGIE D’ANALYSE DES DONNEES DE TEMPERATURE
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES DONNEES ET METHODES UTILISEES
IV.1.Délimitation de la Zone d’Etude [19]
IV.2.Données de température
IV.3.Méthodes utilisées
IV .3.1.MATLAB [20]
IV.3.2.La Moyenne arithmétique [21]
IV.3.3.Moyenne globale [26]
IV.3.4.Moyenne climatologique
IV.3.5.Anomalie de la température
IV.3.6.Cumul
IV.3.7.La moyenne mobile [22]
IV.3.8.Equation de régression linéaire [23]
CHAPITRE V: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
V.1.Résultats et interprétations
V.1.1.Température moyenne journalière
V.1.2.Température moyenne mensuelle
V.1.3.Température moyenne annuelle
V.1.4.Température Cumulée
V.1.5.Anomalie de la température
V.1.6.Moyenne mensuelle climatologique
CONCLUSION GENERALE
Webographie
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