Évolution de la qualité de l’habitat

ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DE L’HABITAT DE L’ORIGNAL (Alces alces) EN FORÊT FEUILLUE

Les savons écologiques traditionnels (SET) des communautés autochtones font l’objet d’un intérêt grandissant depuis quelques décennies (e.g., Gadgil et al., 1993; Cheveau et al., 2008; Uprety et al., 2012). Les SET sont 1 ‘accumulation d’un ensemble de connaissances, de pratiques et de croyances évoluant par un processus adaptatif, transmises de génération en génération par la culture, concernant les relations entre les organismes vivants et leur environnement (Berkes, 2008). L’intérêt pour les SET découle des limites de la science occidentale à relever à elle seule les défis environnementaux, ainsi que de l’exigence de la certification forestière à prendre en compte les intérêts des populations autochtones (Tikina et al., 2010). En effet, les autochtones qui ont un lien à la fois culturel et social avec la forêt possèdent une connaissance fine du fonctionnement des écosystèmes forestiers, incluant les habitats fauniques (Berkes et al., 2000; Watson et al., 2003; Polfus et al., 2014). Ces connaissances sont à la fois cumulatives et dynamiques, car s’appuyant sur 1′ expérience des générations précédentes et s’adaptant aux changements techniques et socioéconomiques du présent (Gadgil et al., 1993; Stevenson, 1996, Boillat et Berkes, 2013). À cette fin, documenter les SET afin de les utiliser dans la planification et la mise en œuvre de 1’ aménagement forestier constitue une voie prometteuse vers des pratiques forestières socialement acceptables en milieu autochtone (Parsons et Prest, 2003; Wyatt, 2008; SaintArnaud et al., 2009).

En 1987, la Commission mondiale pour l’environnement et le développement reconnaissait que les peuples autochtones devaient être impliqués dans la gestion des ressources naturelles (WCED, 1987). Depuis lors, la reconnaissance des SET s’est accrue à l’échelle internationale. Au Canada par exemple, la valeur des SET a été soulignée par l’établissement de mesures, parfois légales, qui encouragent l’implication des autochtones dans la co-gestion des ressources naturelles (Berkes et Henley, 1997). Toutefois, la prise en compte des SET et l’harmonisation des usages forestiers demeurent timides (Lathoud, 2005; Kant et Brubacher, 2008; Cheveau et al., 2008, Portier et al., 2013). Dès lors, des changements de mentalités et de visions politiques restent nécessaires avant de voir une participation entière des communautés autochtones et une incorporation effective des SET dans la planification forestière (Wyatt et al., 201 0). L’acceptabilité sociale des pratiques forestières en milieu autochtone demeurera probablement un défi aussi longtemps que la reconnaissance et 1 ‘intégration des SET ne seront pas effectives (Wyatt, 2008; Beaudoin, 2012; Germain, 2012). Pourtant, plusieurs études concluent que les SET et la science peuvent être complémentaires (e.g., Huntington et al., 2004; Berkes, 2008). Par exemple, certaines études suggèrent qu’une prise en compte des SET dans la gestion et la conservation de la faune peut conduire à des décisions plus efficaces (O’Flaherty et al. 2008; Gagnon et Berteaux, 2009; Jacqmain et al., 2012; Polfus et al., 2014) .

La forêt canadienne, 1 ‘une des forêts au monde contenant encore des portions naturelles intactes (Burton et al., 2003), abrite une variété d’espèces fauniques. Parmi cellesci, l’orignal (Alces alces), a un intérêt socio-économique et culturel important (Condon et Adamowicz, 1995; Crichton et al., 2007), particulièrement pour les communautés autochtones (Jacqmain et al., 2005, 2008; Hébert, 2007; Reeves et McCabe, 2007). En effet, l’orignal est le gibier le plus recherché par les chasseurs québécois et canadiens et la chasse à ce cervidé génère au Québec des retombées financières annuelles estimées à plusieurs dizaines de millions de dollars (Lacasse, 2003; Lamontagne et Lefort, 2004; Lemay et Adam, 2006; St-Louis et Bastille-Rousseau, 2011; Savard et al., 2013) en plus d’être une ressource significative pour les populations autochtones et rurales. Déjà, avant 1’ arrivée des colons européens en Amérique du Nord, l’orignal était considéré parmi les espèces fauniques qui permettaient aux populations autochtones de survivre (Crête et Marzell, 2006) et constituait probablement la composante la plus importante dans l’alimentation de plusieurs populations (Reeves et McCabe, 2007). Encore aujourd’hui, l’orignal occupe une place prépondérante dans le régime alimentaire des populations autochtones (Regelin et Franzmann, 1998; Titus et al., 2009).

Sélection de l’habitat par l’orignal 

La sélection d’habitat est un processus hiérarchique qui s’opère dans 1 ‘espace et dans le temps (Johnson, 1980), par lequel un animal utilise préférentiellement ou occupe de manière non aléatoire une portion des habitats disponibles (Morris, 2003; Nikula et al., 2004; Leclerc, 2013). À cette fin, la sélection d’habitat permet de comprendre comment les individus d’une espèce se répartissent et s’adaptent dans le paysage (McLoughlin et al., 2010; Morris, 2011).

L’orignal est une espèce qui s’est adaptée à la rigueur des conditions climatiques nord-américaines (Schwartz, 1992). La sélection de l’habitat de l’orignal est un comportement adaptatif qui traduit un compromis entre la satisfaction des besoins et la prise en compte des contraintes du milieu environnemental (Dussault et al., 2005b; Basille et al., 2013). En effet, le déplacement de l’orignal dans le milieu forestier est motivé par la recherche de nourriture, d’abri, d’aires de repos, de protection contre la prédation, et d’aires de reproduction (Peek et al., 1976; Proulx et Joyal, 1981; Grosman et al., 2009; Herfindal et al., 2009). L’orignal évite parfois les milieux ouverts, comme les coupes récentes, jusqu’à ce que la régénération atteigne 2,5 rn de hauteur (Girard et Joyal 1984; Courtois et al., 2002; Potvin et al., 2004). Les zones d’accumulation importante de neige sont aussi évitées à cause de la vulnérabilité à la chasse et à la prédation (Rettie et Messier, 2000; Dussault et al., 2005b). L’orignal sélectionne son habitat dans un large éventail de peuplements forestiers, chacun contribuant à fournir une partie des ressources nécessaires à sa survie (Samson et al., 2002). Toutefois, on reconnaît à l’orignal des préférences spécifiques pour les forêts mixtes où les densités sont plus importantes (Courtois, 1993; Romito et al., 1999; Patterson et al., 2013). Dans de telles forêts, l’orignal trouve un couvert d’abri fourni principalement par les résineux matures, de la nourriture issue des essences feuillues en régénération et des milieux humides pour la nourriture aquatique (Samson et al., 2002). L’entremêlement entre nourriture et couvert d’abri est un critère important de la sélection de l’habitat de l’orignal (Dussault et al., 2004a). Au Québec, par exemple, l ‘orignal est davantage abondant dans les domaines bioclimatiques de la sapinière à bouleau jaune et de la sapinière à bouleau blanc (Potvin, 1984; Courtois et al., 2002), mais l’ espèce est également présente dans les érablières plus au sud et dans les pessières plus au nord (Figure 1.1).

Composantes de l’habitat de l’orignal

L’orignal se déplace en moyenne sur de grandes superficies (80 km2 pour le mâle et 60 km2 pour la femelle), à la recherche de nourriture et de couvert. L’habitat sélectionné par l’orignal varie selon les saisons (Osko et al., 2004; Dussault et al., 2005a; Michaud et al., 2012; Wattles et DeStefano, 2013). Au début de l’hiver (novembre-janvier), après la chute des feuilles, l’orignal recherche des sites qui offrent une grande concentration en nourriture (Peek et al., 1976; Courtois et al., 1996a). L’ orignal sélectionne alors les peuplements mixtes matures et peu denses ainsi que les feuillus jeunes et matures (30 ans et plus) (Joyal, 1987; Thomson et Euler, 1987) et accorde une importance marginale aux peuplements résineux (Courtois et al., 1996b). La nourriture durant cette période est majoritairement composée de ramilles des feuillus et de sapin baumier (Abies balsamea) (Courtois, 1993).

La deuxième partie de l’hiver (février-avril), généralement marquée par une forte accumulation de neige, peut être contraignante pour l’orignal, qui diminuera ses déplacements pour éviter les dépenses énergétiques durant certains hivers particulièrement neigeux (Doyon et al., 2003; Dussault et al., 2005b ). L’orignal se confine alors en petits groupes dans des ravages en bas de pentes, sous couvert résineux dense (Neu et al., 1974; Peek et al., 1976; Courtois et Crête, 1988; Edenius et al., 2002). Le confinement est observé davantage dans les peuplements mixtes puisqu’ils permettent de subvenir en même temps aux besoins d’abri et de nourriture (Berger, 1993). Cependant, la nourriture est peu abondante durant cette période, obligeant 1 ‘orignal à puiser dans ses réserves pour maintenir son apport en énergie (Desrosiers et al., 2013). À la fin de l’hiver, 1 ‘orignal migre vers les zones bénéficiant d’un meilleur rayonnement solaire (Leblond et al., 2010). La sélection de sites d’alimentation sous couvert dense est toutefois essentielle pour réduire le stress thermique (Allen et al., 1987; Dussault et al., 2004b). Le stress thermique peut survenir chez l’orignal lorsque la température excède un seuil critique de- 5 °C en hiver et 14 ac en été (Renecker et Hudson, 1986; Dussault et al., 2004b). Toutefois, ce seuil de tolérance peut varier selon les zones d’étude (Lowe et al., 2010).

Le mois de mai coïncide avec la période de mise bas des ongnaux. Les femelles parturientes sélectionnent des sites isolés susceptibles de réduire les risques de prédation des faons (Chekchak et al., 1998; Doyon et al., 2003). L’orignal détecte plus facilement les prédateurs à partir des sommets de collines, des îles et des rives des lacs (Scarpitti et al., 2007). Les peuplements mixtes et résineux matures sous couvert dense sont sélectionnés en l’absence de sites topographiques favorables pour la mise bas (Chekchak et al., 1998).

Pendant la période estivale (juin-août), l’orignal sélectionne les sites riches en essences feuillues (Joyal et Bourque, 1986; Courtois, 1993; Ball et al., 2001) et en plantes aquatiques (Peterson, 1955; MacCracken et al., 1993; Morris, 2002; Peek, 2007). Cette période est favorable à 1 ‘accumulation de réserves lipidiques, de protéines et de sels minéraux (Schwartz et Renecker, 2007; Samson et al., 2002). L’alimentation est principalement composée des feuilles d’essences telles que l’érable à épis (Acer spicatum), le bouleau blanc (Betula papyrifera), le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides), les saules (Salix spp.), le sorbier d’Amérique (Sorbus americana), les amélanchiers (Amelanchier spp.), de même que des plantes aquatiques comme les nénuphars (Nuphar spp.) et les potamots (Potamogeton spp.) (Peek et al., 1976; Fraser et al., 1980; Courtois, 1993; Samson et al., 2002). La nourriture aquatique permet de combler les pertes en sels minéraux et en protéines attribuables à la lactation, à la mue, à la croissance des bois et à 1 ‘alimentation d’hiver déficiente (Jordan et al., 1973; Fraser et al., 1982; Ceacero et al., 2014). L’orignal se repose dans les broussailles ou dans les sous-bois denses de conifères offrant plus d’ombrage pour éviter un stress thermique (Courtois, 1993; Dussault et al., 2004b;). Les milieux récemment perturbés (10-15 ans), riches en régénération, sont fréquentés par l’orignal pour la nourriture (Crête, 1977). L’automne (septembre-octobre) coïncide avec la période de rut de l’orignal qui peut s’étendre jusqu’à la fin novembre (Courtois et al., 1996c, 2003; Schwartz, 2007 ). Durant cette période, l’orignal utilise les milieux ouverts et les couverts de fuite dominés par des essences résineuses et mixtes (Courtois et Crête, 1988).

En général, l’habitat de l’orignal devrait être constitué d’une mosaïque de jeunes peuplements feuillus et mixtes pour 1 ‘alimentation entremêlés de peuplements résineux matures comme couvert de protection (Courtois, 1993). La mosaïque forestière optimale pour l’orignal comporte 40% de peuplements en régénération (< 20 ans), 5% de peuplements d’épinette et de sapin, 50% de peuplements mélangés et feuillus (> 20 ans) et 5 %de milieux humides (Allen et al., 1987). En effet, l’entremêlement des sites d’alimentation et de protection influence la sélection de l’habitat de l’orignal, tant à l’échelle du domaine vital que du paysage (Dus sault et al., 2006). Toutefois, les proportions peuvent varier selon le domaine bioclimatique compte tenu de la disponibilité de l ‘habitat.

Indice de qualité d’habitat de l’orignal

Au Québec, les efforts de conservation des habitats fauniques ont été identifiés comme interventions prioritaires pour le maintien des espèces et leur utilisation rationnelle (Crête, 2003). Depuis quelques années, les gestionnaires de la faune et les aménagistes  forestiers travaillent à la mise en place de pratiques d’aménagement forestier adaptées au maintien de l’intégrité biologique (Briand, 2008), bien que la conciliation de l’exploitation forestière et de la gestion des habitats fauniques ne soit pas tâche aisée (Puttock et al., 1996; Dettki et al., 2003). Des outils de gestion ont été développés pour évaluer la capacité des habitats fauniques à répondre aux besoins des différentes espèces. C’est le cas des indices de qualité d’habitat (IQH) qui sont des modèles mathématiques permettant d’évaluer la capacité d’un territoire donné à subvenir à l ‘ensemble des besoins d’une espèce (Allen et al., 1987; Courtois, 1993; Dettki et al., 2003; Koitzsch, 2002; Dussault et al., 2006). Les premiers IQH ont été élaborés aux États-Unis au début des années 1980 pour évaluer les conséquences pour la faune de la modification des écosystèmes par les activités anthropiques (Hepinstall et al., 1996; Roloff et Kernohan, 1999).

En s’inspirant de ces travaux, le gouvernement du Québec a développé des IQH pour une dizaine d’espèces fauniques d’intérêt, dont l’orignal (Courtois, 1993; Crête, 2003). En effet, 1 ‘importance économique et culturelle accordée à 1’ orignal justifiait 1 ‘élaboration d’un IQH spécifique pour cette espèce (Courtois, 1993). Le développement des outils géomatiques et informatiques a simplifié le calcul des IQH (Dettki et al., 2003). L’IQH élaboré pour l’orignal au Québec se base sur les cartes écoforestières produites à partir des données des inventaires forestiers décennaux (Labbé et al., 2012; Massé et al., 2013). Les valeurs d’IQH se situent entre 0 (qualité nulle) et 1 (qualité élevée ou habitat optimum). Les variables utilisées dans le calcul de l’IQH de l’orignal concernent la nourriture et le couvert d’abri, l’âge des peuplements et la superficie des milieux improductifs (MRNF, 2009). Afin de répondre adéquatement aux préoccupations de gestion forestière ou d’aménagement des espèces fauniques, l’IQH doit être validé (Courtois, 1993), sans quoi il pourrait mener à des interprétations erronées (Dussault et al., 2006; Joanisse et al., 2013). La validation de l’IQH peut se faire par une analyse de concordance entre la valeur de l’IQH et les variables liées à l’utilisation de l’habitat (Hébert et al., 2001; Crête, 2003). L’IQH de l ‘orignal développé par Dussault et al. (2006) en forêts mixtes et résineuses n’ajusqu’à présent été validé que par une seule étude en forêt feuillue (Joanisse et al., 2013). Par conséquent, son utilisation dans ce type de forêt devrait se faire avec prudence.

Objectifs de l’étude 

L’utilisation de l’habitat de l’orignal n’est pas bien connue dans toute son aire de répartition. Les chasseurs autochtones, qui utilisent le territoire ancestral depuis des siècles, ont des savoirs traditionnels fins des habitats fauniques qui peuvent être utilisés conjointement avec l’IQH pour obtenir un portrait de la qualité de l’habitat de l ‘orignal. L’objectif de cette étude était de comparer les SET et l’IQH en ce qui a trait à 1 ‘évaluation de la qualité de 1 ‘habitat de l’orignal en forêt feuillue. Plus spécifiquement, il s’agissait : (1) de calculer l’IQH de l’orignal pour une portion du domaine bioclimatique de l’érablière à bouleau jaune; (2) de recueillir, à l ‘aide d’entrevues semi-dirigées, la perception des chasseurs autochtones de la qualité de l’habitat de l’orignal sur leurs terrains de trappe familiaux; (3) de comparer l’évaluation de la qualité de l’habitat de l’orignal obtenue par les SET et par l’IQH; et (4) d’évaluer l’évolution de la qualité de l’habitat de l’orignal durant les deux dernières décennies. La majorité des études réalisées sur la grande faune en collaboration avec les autochtones utilisent des colliers GPS pour comprendre la sélection d’habitat (Jacqmain et al., 2008; Polfus et al., 2014). Notre étude se démarque par le fait de combiner les données spatiales avec les SET.

CONCLUSION GÉNÉRALE 

Les grands mammifères sont d’un intérêt particulier dans le cadre de la conservation faunique parce que ces espèces utilisent de grandes superficies (Crooks, 2002). L’orignal retient l’attention des gestionnaires de la faune et des communautés autochtones au Québec en raison de la taille de son domaine vital et de son importance culturelle et économique. Or, l’indice de qualité de l’habitat de l’orignal (IQH) validé en forêts mixtes et résineuses (Allen, 1987; Dussault et al., 2006), ne 1 ‘a été que par une seule étude en forêt feuillue (Joanisse et al., 2013). Les chasseurs autochtones, qui utilisent le territoire depuis des siècles, ont une connaissance fine de l’habitat de l’orignal. Les savoirs écologiques traditionnels (SET) peuvent être utiles pour documenter la sélection d’habitats par la faune (Jacqmain et al., 2008; Berkes et Berkes, 2007; McGregor, 2009). L’objectif de notre étude était de comparer la qualité de l’habitat de l’orignal en forêt feuillue telle que déterminée par l’IQH et par les savoirs traditionnels autochtones.

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Table des matières

CHAPITRE 1 INTRODUCTION GÉNÉRALE 
1.1 Sélection de l’habitat par l’orignal
1.2 Composantes de l’habitat de l’origna1
1.3 Indice de qualité d’habitat de 1′ orignal
1.4 Objectifs de 1′ étude
CHAPITRE II ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DE L’HABITAT DE L’ORIGNAL (Alces alces) EN FORÊT FEUILLUE BASÉE SUR LES CONNAISSANCES TRADITIONNELLES ET  SCIENTIFIQUES
2.1 Introduction
2.2 Méthodologie
2.2.1 Aire d’étude
2.2.2 Indice de qualité de l’habitat de l’origna1
2.2.3 Savoirs écologiques traditionnels sur la qualité de 1 ‘habitat de 1 ‘orignal
2.2.4 Concordance de jugement entre 1 ‘IQH et les savoirs autochtones
2.2.5 Évolution de la qualité de l’habitat de l’ origna1
2.3 Résultats
2.3.1 Indice de qualité d’habitat
2.3.2 Les autochtones et la chasse à l’orignal
2.3.3 Accord entre IQH et SET
2.3.4 Les sources de désaccord entre IQH et SET
2.3.5 Évolution de la qualité de l’habitat
2.4 Discussion
2.4.1 Concordance IQH-SET
2.4.2 Évolution de la qualité de l’habitat
2.5 Conclusion
2.7 Références
CHAPITRE III CONCLUSION GÉNÉRALE

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