EVALUATION STATISTIQUE DES HAUTEURS DE VAGUES

Variations saisonnières de la température

               La position de la terre par rapport au soleil induit des changements dans la quantité d’énergie solaire reçue Solstice d’hiver par les points de la surface du globe. Le soleil émet des rayonnements électromagnétiques dont la lumière en fait partie qui se propagent dans le vide sans être absorbés. En revanche dans l’atmosphère les rayonnements les plus énergétiques sont absorbés en totalité. Plus la couche d’atmosphère traversant est épaisse et moins il y a d’énergie qui parvient à la surface par rayonnement. La terre tourne autour d’elle-même selon l’axe de ses pôles (1). Elle tourne également autour du soleil dans un plan incliné de 23,5° par rapport à l’équateur que l’on appelle plan de l’écliptique (5). Les rayonnements solaires (6) parviennent à la terre. L’épaisseur d’atmosphérique qu’ils doivent traverser pour parvenir à la surface du globe (7) n’est donc pas la même selon la latitude. Les pôles reçoivent une quantité d’énergie bien plus faible que l’équateur. La direction de l’axe des pôles restant fixe dans l’espace au cours de la Solstice d’été rotation de la terre autour du soleil, cette épaisseur dépend également de la position de la terre par rapport au soleil, c’est à dire de la saison (voir schéma ci-contre). Les saisons sont alors inversées entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud. Les schémas ci-contre représentent les solstices d’hiver et d’été pour l’hémisphère nord. La durée pendant laquelle un point de la surface de la terre est éclairé par le soleil (donc pendant lequel le sol se réchauffe) dépend également de la latitude et de la saison. Le schéma fait apparaître les zones de nuit (2) et de jour (3). Seuls les points de l’équateur (4) ne sont pas soumis aux saisons et aux variations de durée des jours et nuits (12 h / 12 h). Inversement les pôles sont soumis à une alternance de 6 mois de jour et 6 mois de nuit.

La naissance d’une vague

             Différents phénomènes expliquent la naissance de la vague, les principaux sont la remontée du fond marin, les marées et le plus important, le vent. La rencontre d’une masse d’air chaud et d’une masse d’air froid forme une dépression. La rotation de cette dépression crée du vent. Mais la croissance du vent est encore de nos jours mal connus. La forme des vagues, dépend de la force, de l’étendue (Fetch : Surface de l’eau sur laquelle le vent souffle, générant ainsi des vagues ou de la houle) et de la durée du vent. Il existe trois (3) types de vagues
• La vague scélérate [5] : Elles sont des vagues océaniques très hautes, soudaines, qui sont considérées comme très rares. Elles croisent avec l’amplitude ; cependant, lorsque la vague atteint le rivage, son amplitude varie en fonction du relief sous-marine et de la configuration du rivage La hauteur de vagues scélérate et deux à trois (3) fois de vagues normaux forment des séquences d’onde régulière
• La vague déferlante [5] : Les vagues peuvent déferler pour deux raisons
1. par l’effet du vent, ce qui est généralement le cas lorsqu’il est supérieur à 6 sur l’échelle de Beaufort en pleine mer.
2. Par rencontre de la masse d’eau en déplacement avec une remontée des fonds marins, comme c’est le cas sur la plupart des rivages. La combinaison de ces deux facteurs augmente la puissance de la vague (en fonction de la hauteur de la houle), et peut être responsable d’une surcote.
• Le tsunami : [6] C’est une série d’ondes de très grande période se propageant à travers un milieu aquatique (océan, mer ou lac), issues du brusque mouvement d’un grand volume d’eau, provoqué généralement par un séisme, un glissement de terrain sous-marin ou une explosion volcanique, et pouvant se transformer, en atteignant les côtes, en vagues destructrices déferlantes de très grande hauteur.

COMPARAISON DES HAUTEURS DE VAGUES

              L’étude qu’on fait, c’est d’estimer théoriquement les zones susceptibles des pêches illégales dans les côtes Malagasy. La hauteur de vague de chaque région d’étude est mieux analysée par un histogramme pour déterminer les zones probables d’existence de la pêche illicite à Madagascar.

CONCLUSION

               Cet ouvrage présente les fruits d’une étude sur les évaluations statistiques des hauteurs de vague et leurs rapports avec les pêches illicites. Le choix du sujet de l’étude vient de la perception de la variabilité des hauteurs de vague, de l’amplification des phénomènes naturels dans l’océan. Il est crucial de tenter d’anticiper dans lesquelles de ces zones d’étude, les pêches illégales sont susceptibles de se produire. Au cours de cette étude nous avons tenté d’approfondir notre connaissance sur les particularités et la nature statistique des hauteurs de vagues, grâce à la théorie des valeurs moyennes. Les principaux résultats que nous avons obtenus sont les rapports des hauteurs de vagues et les zones susceptibles d’existence des pêches illégales. Même en connaissant la hauteur de vagues, il est difficile de discerner leur tendance car tout changement climatique peut modifier la fréquence et l’intensité de vagues. L’analyse des résultats obtenus nous montre que l’Ouest et le Nord-Ouest de Madagascar sont les zones probables d’existence des pêches non déclarée et non réglementée. Elle nous démontre aussi que les prévisions des hauteurs de vagues sont indispensables à sécurité marine. Pour conclure, face à la hauteur moyenne de vagues dans nos côtes maritimes, la continuité de l’étude concernant leur cause peut s’avérer primordiale. Une analyse plus approfondie à leur égard permettant de les prévoir est indispensable. Ces études seraient plus avantageuses si elles sont effectuées dans toutes les cotes maritimes Malagasy. Néanmoins, l’accomplissement de ces recherches nécessite l’utilisation de différentes ressources. De ce fait, il est crucial que l’Etat contribue au financement des telles recherches en implantant des stations d’observations marines plus denses et équipées dans toutes les cotes de Madagascar.

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Table des matières

INTRODUCTION
PRESENTATION DE CRFIM
PREMIERE PARTIE : GENERALITE
CHAPITRE I
1. CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE
1.1. OBJECTIF DE L’ETUDE
1.2. METEOROLOGIE MARITIME
1.2.1. Définition [1]
1.2.2. Le but
1.3. PRESSION
1.3.1. Définition [2]
1.3.2. Dépression [2]
1.3.3. Anticyclone [2]
1.4. LE VENT [4]
I.1.4.1 La force de gradient de pression de pression
1.4.2 La force de Coriolis [3]
1.4.3 Les forces de frottements
1.4.4 Les brises de bord de mer [4]
1.5.LA TEMPERATURE
1.5.1 Variations saisonnières de la température
1.5.2 Variations locales de la température
1.6.LA VAGUE [5]
1.6.1. La naissance d’une vague
1.7. HOULE : [6]
1.8. Marée [6]
CHAPITRE II – PHENOMENES METEOROLOGIQUES
1-LES FACTEURS AFFECTANT LES ANOMALIES DES HAUTEURS DE VAGUES
1.1.1-La Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT) [8]
1.1.2- Le phénomène El niño
1.1.3. Le Cyclone
DEUXIEME PARTIE : DONNÉES ET MÉTHODES
CHAPITRE I
1-PRESENTATION DES ZONES D’ETUDES
1.1- COTE NORD-EST
II.1.1.1-Présentation de côte Nord-Est de caps-d ’Ambre à Toamasina
1.1.2- Climatologie
1.2- COTE CENTRE EST
1.2.1- Présentation de cote TOAMASINA à TAOLAGNARO
1.2.2- climatologie
1.3- COTE SUD
1.3.1- Présentation de cote TAOLAGNARO à MOROMBE
1.3.2- climatologie
1.4-COTE CENTRE OUEST
1.4.1- Présentation de cote MOROMBE à BESALAMPY
1.4.2- climatologie
1.5-COTE NORD – OUEST
1.5.1- Présentation de côte de BESALAMPY à CAP D’AMBRE
1.5.2- climatologie
Chapitre II
1-DONNEE METEOROLOGIQUE
1.1-SOURCE DES DONNEES
1.2-LIMITATION
1.3-DESCRIPTION DE DONNEES
Chapitre III : METHODE
1-METHODE DE CORRELATION : [10]
2- METHODE DE L’ANALYSE DE COMPOSANTE PRINCIPALE
III.3-TESTE DE COMPARAISON [10]
TROISIEME PARTIE : RESULTAT ET INTERPRETATION
Chapitre I : Evaluation des hauteurs de vague de chaque zone étudiée
1-LES ANALYSES DES COMPOSANTES PRINCIPALES
I.1.1-Calcul de l’ACP
Chapitre II : INTERPRETATION DE DONNEE AU RAPPORT DE PECHE ILLICITE
1-COMPARAISON DES HAUTEURS DE VAGUES
2-INTERPRETATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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