EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET

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Description de la zone géographique cible

Dans le cadre de la recherche d’une croissance soutenue de l’économie et dans la perspective de la politique de réduction de la pauvreté dans les régions à proximité, même dans les zones d’influence indirecte, ce pont contribue à la stratégie du développement du secteur des transports. L’étude de l’impact des transports sur la pauvreté intervient dans le contexte physique, humain et socio-économique dans la zone traversée par cet ouvrage.
De par sa situation géophysique, l’axe routier des RN 34 et RN 35 traverse une zone rurale essentiellement tournée vers l’agriculture et doit, par conséquent, contribuer à l’amélioration des conditions de circulation des biens, des personnes et des informations et doit aider à rompre des populations rurales concernées en facilitant l’accès aux services de base, tel que l’enseignement, la santé, l’eau potable, etc.

Contexte physique et humain

contexte physique

Reliefs et paysages

Nombreux sont les îlots et bancs de sable qui séparent la côte de la haute mer, à savoir (du Sud vers le Nord) :
 Entre Andranompasy et Belo/Mer, les îlots d’Andriamitoraka, Mahelohelo et d’Andriangory,
 Entre Belo/Mer et Morondava :
 L’îlot d’Andravoko ;
 Le banc de sable d’Ankaramasy ;
 La fosse de Morondava ;
 Entre Morondava et Belo/Tsiribihina :
 Les bancs de sable de Cordelière-Moines – Marjolaine et la fosse de la Tsiribihina.
Le littoral est formé de mangroves ayant une importance capitale pour la population vivant de la cueillette, en particulier :
 La chasse aux crabes, la pêche traditionnelle ou artisanale.
 L’utilisation de bois pour le chauffage et les constructions (habitations, et mâts de pirogues à voile).
Les mangroves couvrent presque la totalité de la superficie du littoral.

Types de sols

Quatre grands types de sols occupent la zone d’influence du projet en fonction de la nature des matériaux sous-jacents et du régime des eaux de surfaces :
 Les sols ferrallitiques issus de l’altération des roches éruptives et métamorphiques. Il s’agit des sols de couleur rougeâtre, d’épaisseur variable en fonction du matériau et de la topographie. Ces sols occupent les abords de la RN 41, de la RN 35 Est et de la RN 35 Centrale.
 Les sols minéraux bruts d’érosion se rencontrent notamment sur substrat gréseux et argileux fortement décapés par l’érosion : descente de Janjina (RN 35 centrale), montée du Besabora (RN 35 ouest), par exemple. Ces sols sont de texture très grossière.
 Les sols ferrugineux tropicaux sont issus de l’altération des matériaux d’origine sédimentaire ; ils sont de couleur jaune à rouge et d’épaisseurs variables (quelques cm à 2 m). la grande plaine côtière de Morondava est couverte en grande partie de sols ferrugineux.
 Les sols récents d’apport alluvial sont caractéristiques des plaines de divagation des cours d’eau telles que notamment le fond du couloir de Betsiriry où s’écoule la rivière Sakeny. Les sols de ce type bordent en grande partie la RN 34.

Régime climatique:

Les tronçons concernés par le projet traversent trois grands types de climat rencontrés à Madagascar :
 Climat tropical humide d’altitude, caractéristique des Hauts Plateaux malgaches, avec deux saisons contrastées tant du point de vue pluviométrique que thermique. La pluviométrie moyenne est généralement supérieure à 1500 mm, principalement étalée entre les mois de novembre et avril, mais sans véritables mois secs. La durée de la saison pluvieuse diminue vers l’ouest (climat de type « moyen ouest »). Les températures moyenne annuelles sont inférieurs à 15°C, avec une forte différence entre l’hiver (saison sèche) et l’été (saison humide), différence qui augmente logiquement avec l’altitude. Ce type de climat concerne la RN 41, la RN 35 Est et la RN 35 Centrale.
 Climat tropical humide type, rencontré dans le couloir de Betsiriry, à deux saisons très contrastées du point de vue pluviométrique mais peu du point de vue thermique. Les pluviométries moyennes sont comprises entre 1000 et 1500 mm qui tombent à plus de 80% entre décembre et mars, les mois de mai à septembre étant pratiquement secs. Les températures moyennes annuelles sont élevées : supérieures à 25°C. L’altitude faible explique des écarts réduits entre les maximales (janvier et février) et les minimales (juillet et août) : approximativement 15°C d’amplitude thermique. Ce type de climat concerne la RN 34 et les premiers km de la RN 35 Ouest.
 Climat tropical sec de la plaine côtière de Mahabo, caractérisé par une saison humide courte et très marquée et une longue saison sèche. A Morondava, la pluviométrie moyenne est voisine de 600mm tombant à plus de 80% entre décembre et février. Les températures moyennes sont élevées (approximativement 25°C) avec de faibles variations entre les maxima et les minima : écart d’environ 10°C à Morondava et de 15°C à Mahabo. Ce type de climat concerne la RN 35 à partir d’Ankilizato vers Morondava.

Vents

Le vent marin chargé d’humidité souffle vers l’intérieur de la terre, est arrêté par le massif de Bongolava, à l’Est de la région : ceci explique l’humidité optimale plus ou moins persistante de l’Ouest de la région alors que la région est reconnue semi-aride.
En Septembre – Octobre souffle un vent desséchant, qui tarit tous les fleuves et rivières réduisant ainsi le niveau des nappes phréatiques (période conseillée pour le creusement des puits).
En haute mer, il est à noter l’existence de vent périodique qui, en saison de pluie, souffle du Nord vers le Sud, agitant ainsi la mer et rend impossible le cabotage en boutre; le fait inverse se produit en saison sèche : la plupart du temps, la mer est calme et les activités marines (pêche de tous genres et voyage en boutres) peuvent avoir lieu.

Caractéristiques hydrologiques

La Région dispose d’une potentialité hydraulique énorme en eaux de surface et de profondeur. D’importants et nombreux plans d’eau sont localisés dans la partie Nord et Est de la Région (lacs, étangs et mares) ; aussi, des fleuves et rivières traversent des diverses plaines en méandres pour déposer des riches alluvions au bénéfice des cultures vivrières de la Région.

Les fleuves et rivières (du nord au sud)

 Le Manambolo : il prend naissance dans le massif de Bongolava, arrose toute la partie Nord de Miandrivazo, traverse le plateau de Bemaraha, sépare la région de Menabe de celle de Maintirano, et trouve son embouchure dans la partie Nord de la commune de Belo/Tsiribihina.
 Le Tsiribihina (grossi de la Mania, de Sakeny et de la Mahajilo) prend également sa source du massif de Bongolava, débouche dans la commune de Miandrivazo, au niveau du Chef lieu de la Commune d’Ankotrofotsy (pont de la Mania). Il traverse et arrose une plaine très riche et connue mondialement pour la production de haricot, alimente le fameux lac de Betsiriry, très poissonneux et levier économique de la région. Il continue sa course sur le plateau de Bemaraha et prolonge son trajet dans la commune de Belo/Tsiribihina, laissant de part et d’autre d’immenses plaines arrosées par plusieurs lacs, poissonneux également (lacs Andranomena, Hima, Serinamo) et se disperse dans la vaste mangrove d’Andimaka, au Nord de la ville de Belo/Tsiribihina, avant de rejoindre le Canal de Mozambique.
 La Morondava prend sa source dans le massif de Makay, arrose la partie centrale de la sous-préfecture de Mahabo, continue son trajet dans la sous-préfecture de Morondava, presque en parallèle à la Route Nationale 35 ; de nombreux affluents tels que Sakamaly, Maroalika, Fanikay arrosent la sous-préfecture de Mahabo avant de se jeter dans le fleuve Morondava.
 Les rivières Andrangory et Mahaniso (Mandabe), fonctionnelles depuis leur source jusqu’au niveau de la commune de Befasy (sauf à la saison pluvieuse exceptionnellement) ;
 Les rivières Laompolo, Maintitapaka et Tsianihy collectent les eaux de ruissellement de bassins versants du Massif de Makay avant de se diriger vers la mer ;
 La rivière Ianandrano, seule, déverse son eau dans le fleuve Mangoky pour continuer sa course vers la mer ;
 Enfin, le fleuve Mangoky, arrose toute la partie Sud-Est de la sous-préfecture de Manja ;

Les lacs

Ils incitent les riziculteurs à étendre leurs superficies rizicoles tous les ans, malgré les matériels rudimentaires dont ils disposent ; de plus, ces lacs jouent le rôle de bassins piscicoles produisant de centaines de tonnes de poissons d’eau douce (consommation humaine, production de provende), générant une source de revenu supplémentaire pour la population riveraine (Baraoa, Tilapia, Carpe).
Les principaux lacs se trouvent sur le Betsiriry et le long du fleuve Tsiribihina : Betsiaky (Anosimena), Ankotrevo, Asonjo (Anosimanitsy, Ankotrofotsy), Andranomena (Ankalalobe), Andranomena (Begidro), Hima (Amboloandro), Kinahomby (Andranomandeha, Ambohibary), Iboboka, Sariaka (Masoarivo).
Les lacs servent également d’abreuvoir (élevage traditionnel), de bercail des oiseaux sauvages dont quelques-uns sont jalousement protégés comme le MIREHA (Anas bernierri) dans la zone limite, région Melaky (Maintirano) et celle de Menace, de refuges hospitaliers des reptiles et amphibiens tels que caïmans, tortues d’eau douce, et autres …

Eaux de profondeur

Les principales nappes sont actuellement bien connues et exploitées à savoir :
 la nappe de grès de crétacé, qui, a donné de nombreuses sources d’eau artésienne, comme à Dabara
 la nappe de grès d’Isalo, exploitée à Beroroha
 la nappe des alluvions de Morondava, exploitée par la SUCOMA pour l’irrigation de la canne à sucre et par la JIRAMA pour l’alimentation en eau de la ville de Morondava.
 la nappe des sables superficiels et des plages pour l’alimentation en eau en milieu rural (le littoral en particulier).
Le potentiel en eau souterraine exploitable dans la région du Menabe est en général important à l’exception de quelques zones localisées où les conditions topographiques et hydrologiques ne sont pas favorables.
Ces potentialités en eau souterraine sont utilisées non seulement pour surmonter la pénurie en eau potable mais aussi pour développer les activités agricoles et industrielles locales (SUCOMA) en particulier dans la plaine de Morondava.
Les divers types de nappe dans le bassin de Morondava sont :
 la nappe d’alluvions
 la nappe des sables argileux supérieurs
 la nappe de sable de plage
 la nappe du quaternaire ancien
 la nappe de l’éocène
 la nappe de crétacé.

Démographie

Le milieu physique et humain de chaque District se présente brièvement comme suit :
 Le district de Miandrivazo :
Le district de Miandrivazo s’étend sur une superficie d’environ 13 055 km2 pour une population de 91 960 habitants, avec une densité démographique de 7 habitants par km2.la route
RN 34, sur le tronçon entre Miandrivazo et Malaimbandy, traverse des villages, au milieu d’un paysage varié des savanes, des plaines marécageuses et des vallées habitées par des agriculteurs et des éleveurs.
 Le district de Mahabo :
Traversé par la Route Nationale RN 35 reliant Malaimbandy à Mahabo, en passant par Ankilizato, le district occupe une superficie de 13626 km2 pour une population de 96350 habitants, avec une densité de 7 habitants par km2.Cette population également d’agriculteurs et d’éleveurs vit dans des villages au milieu d’un paysage composé des savanes et des plaines alluvionnaires.
 Le district de Morondava :
Etendu sur une superficie de 5529 km2, avec une population de 89884 habitants et une densité de 16 habitants par km2, le district de Morondava est traversé par la Route Nationale RN 35 reliant
Mahabo et Morondava. La RN 35 traverse ici une plaine alluviale fertile, dont les villages le long de la route sont habités par des cultivateurs et éleveurs également.
Morondava est le seul centre urbain important avec un développement des activités agro-industrielles, artisanales, portuaires et de pêche.
 Fivondroanana de Belo sur Tsiribihina :
D’une superficie de 6633 km, le Fivondronana de Belo sur Tsiribihina a une population de 48314.

Répartition de la population par classes d’âge et par sexe en milieu rural et urbain

Les effectifs de la population du distict de Morondava , Belo sur Tsiribihina, Mahabo, Manja, Miandrivazo
* par classe d’âge,
* par sexe,
* selon le milieu de résidence,

Composition ethnique

La région de Morondava correspond à l’ancien royaume du Menabe, qui s’étend du Mangoky au sud et au Manambolo au nord. Ces fleuves frontières sont à la fois des frontières naturelles et historiques.
Le Menabe est une des régions multiethniques de Madagascar puisqu’on y trouve plus de 10 ethnies, qui vivent côte à côte. Les Sakalava ont été les premiers à occuper le terrain avec leur bétail. Comme la région est une zone d’immigration, les autres ethnies sont venues s’installer ou accumuler des richesses avant de revenir dans la région d’origine.
Les Sakalava du Menabe se distinguent en deux groupes socio-culturels :
Les Vezo, pêcheurs, établissent leurs villages sur le littoral. En contact constant avec l’extérieur, cette population – souvent métissée – s’intègre plus facilement à l’économie du marché (Fivondronana de Morondava).
Les Masikoro, cultivateurs et éleveurs, sont les populations de l’intérieur.
-Les Maroserana, cadets des Maroserana du pays Mahafaly, établissent leur première capitale à Bengy (Sud de la sous-préfecture de Manja). La capitale du royaume de Maroserana se déplacera du sud vers le nord pour finir à Ambiky (sous-préfecture de Belo-sur-Tsiribihina).
Les Antalaotse (groupe islamisé) et les Indiens détiennent depuis longtemps le commerce en pays Sakalava. Les principaux centres d’échanges sont TSIMANANDRAFOZANA et BOSY (au nord de la Morondava).
Les Antesaka venant du Sud-Est, sont majoritaires dans le sud de la sous-préfecture de Manja (Ankiliabo). En plus de la riziculture, ils vont travailler sur les baiboho du fleuve Mangoky pour les cultures sèches comme métayers des Masikoro.
Les Betsileo, majoritaires dans la sous-préfecture de Mahabo, viennent en troisième position après les Antesaka et les Sakalava dans la sous-préfecture de Belo-sur-Tsiribihina et de Miandrivazo. On les appelle alors Antanandro.
Les Bara peuple tout le sud et le centre de la sous-préfecture de Mahabo (Mandabe, Beronono) où, en dehors de l’élevage, ils se consacrent à la culture du riz et de l’arachide.
Les Antandroy et les Mahafaly viennent compléter la main d’oeuvre agricole. Ils émigrent vers le nord. Employés comme ouvriers agricoles ou manoeuvres, leurs migrations temporaires durent 7 à 8 ans.
Les Tanosy et les Merina se trouvent aussi dans les sous-préfectures de Miandrivazo et Manja. Ils sont minoritaires.
Le rôle des immigrés en général a été déterminant dans le développement agricole de la région de Morondava, mais l’installation des Antandroy (fivondronana de Morondava et de Belo-sur-Tsiribihina) est une véritable catastrophe pour le patrimoine forestier qui disparaît avec la culture sur brûlis (Hatsake) du maïs entre autres.
A part quelques rares exceptions, les différentes ethnies cohabitent dans un même village et certaines valeurs assurent cette cohésion. On peut citer notamment : l’entraide, le culte des ancêtres, les traditions communes, le respect des Vieux (Ray aman-dReny)… Parfois cette cohésion s’effrite à cause des conflits fonciers qui commencent à naître dans la région entre les autochtones et les nouveaux immigrants.

Voies d’accès et de communication

Situés dans une région où1 km2 de route desserte 302 habitants pour une superficie de 21 km2, les districts et leurs populations vivent isolés et enclavés. Cette situation rend difficiles les échanges avec les régions limitrophes et constitue un handicap sérieux pour l’écoulement des produits locaux.
De ce fait, l’importance de l’axe routier des RN 34 et RN 35 est capitale puisqu’il est le principal et unique accès permanent vers les régions limitrophes via les hautes terres (carte ci –dessous), mais l’état de ce pont ne permet pas d’assumer convenablement ce rôle surtout pour le Fivondronana de Morondava. Cet ouvrage est important pour le bon fonctionnement des routes nationales RN 34 et RN 35, donc stratégiques pour la région du Menabe car ces routes restent, pour le moment, la seule liaison pérenne et stratégique entre la région du Menabe, et le reste du pays.

Environnement économique

Secteur agricole

L’économie de la zone cible de l’étude repose essentiellement sur le secteur agricole, à l’image de la région. De Miandrivazo à Morondava, la zone dispose d’un potentiel agricole important caractérisé par des vastes plaines cultivables et d’un milieu naturel diversifié favorable aux différents types d’activités telles que l’agriculture (cultures vivrières, cultures de rente, cultures industrielles), l’élevage, la pêche, et l’exploitation forestière.
 Cultures vivrières.
Les cultures vivrières, dont la riziculture irriguée constitue la base de l’agriculture, sont l’activité économique principale. La riziculture occupe près de 15% de la superficie cultivée à Morondava, 37% à Mahabo et 28% à Miandrivazo (PDR, 2006).
Le mode dominant de riziculture est la culture attelée et le piétinage par les boeufs et la technique culturale la plus courante est le repiquage.
Quant au rendement, il est de 1,8 t/ha à Morondava, 1,8 t/ha à Mahabo et de 1,7 t/ha à Miandrivazo, selon la même source documentaire.
 Cultures alimentaires de substitution :
Les autres cultures vivrières telles que le manioc à Miandrivazo, le maïs à Mahabo, Morondava et Miandrivazo, et la patate douce à Miandrivazo, constituent, après le riz, l’aliment de base de la majeure partie de la population.
Quant à leur importance dans la production agricole de la région, le manioc occupe 7000 ha, dont 11% à Miandrivazo, avec un rendement de 5-7 t/ha. Le maïs occupe 4000 ha, dont 24% à Mahabo, 16% à Morondava et 10% à Miandrivazo, avec un rendement de 1 t/ha.
 Cultures de rente.
Les cultures de rente comme le haricot à Miandrivazo, le pois du Cap à Morondava sont à vocation commerciale.
Leur importance dans l’agriculture régionale est représentée par leur superficie cultivée.
Le haricot occupe 2850 ha dont 80% à Miandrivazo, avec un rendement de près de 1 t/ha. Le pois du Cap occupe 110 ha, dont 17% de la superficie à Morondava, avec un rendement de 2 t/ha.
Les cultures en exploitation familiale sont : les brèdes, les tomates, les aubergines, les concombres, les pois (voagnemba), les poivrons, les laitues, les ambériques, l’oignon. Pour les autres légumes (carottes, navets, pommes de terre, petits pois, haricots verts, chou, radis…), les grossistes les font venir soit d’Antsirabe, soit d’Ambositra ou de Fianarantsoa pour compléter leurs besoins.
 Cultures industrielles.
Les cultures industrielles sont principalement représentées par l’arachide à Morondava, Mahabo et Miandrivazo, la canne à sucre à Morondava (production de la SUCOMA d’Analaiva) et le tabac à Miandrivazo (filière régie par le tandem SOCTAM-OFMATA).La canne à sucre occupe 3600 ha, dont 82% à Morondava, avec un rendement de 49 t/ha. L’arachide occupe 2300 ha dont 13% à Morondava, 12% à Mahabo et 8% à Miandrivazo, avec un rendement de près de 1 t/ha. Le tabac ne représente qu’une infime partie de la superficie cultivée.
– Cultures maraîchères.
Les cultures maraîchères sont très limitées dans le Menabe malgré une campagne de distribution de semences organisée par SAFCO et les autres institutions de la région. Cette limitation est due en grande partie au problème d’eau d’irrigation en saison sèche et aussi au manque d’habitude. Les cultures maraîchères constituent une activité qui peu être renforcée surtout autour des grands centres de consommation comme Morondava (les complexes hôteliers) et Mahabo et le long des axes routiers pour faciliter l’écoulement des produits.
– Cultures fruitières.
Du temps de la première république (1968-1969), on a essayé l’implantation d’une orangeraie de 1000 ha à Mahabo : Bezezika. Mais cette tentative a échoué à cause du problème d’eau d’irrigation. Les fruits qu’on trouve actuellement dans la région du Menabe proviennent, soit de l’exploitation familiale, soit de la cueillette, soit des Hautes Terres.
Elevage bovin :
L’élevage des petits ruminants (ovin et caprin) ainsi que le petit élevage (porcin et volailles) est également pratiqué particulièrement à Morondava et Miandrivazo. Cette activité est source de revenus pour acheter des zébus dans la zone.

Les échanges à l’intérieur de la région

On note surtout les échanges résultant de l’approvisionnement des grandes localités en produits vivriers et fournitures en PPN des communes et fokontany de la Région. Les potentialités de la Région sont considérables.
Toutes les sous-préfectures devront être autosuffisantes du point de vue alimentaire si la sécurité rurale est bien organisée. Le facteur limitant des circuits commerciaux est dû au mauvais état des voies de communication à l’intérieur de la zone et vers l’extérieur.
Description schématique des principaux flux de produits agricoles de la région du Menabe
Le schéma ci-dessous résume les échanges commerciaux principaux concernant les produits agricoles de la région du Menabe central.
Les produits d’exportation sont actuellement acheminés par bateau vers Toliara. Avec la réhabilitation du port de Morondava, ces circuits commerciaux peuvent fortement changer.

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Table des matières

PARTIE I : ETUDE SOCIO ECONOMIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE
Chapitre I : GENERALITES SUR LE PROJET
Chapitre II : ETUDE SOCIO ECONOMIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE DIRECTE DU PROJET
Chapitre III : ETUDE DU TRAFIC
PARTI II : ETUDES PRELIMINAIRES
Chapitre I : ETUDE HYDROLOGIQUE
Chapitre II : ETUDE HYDRAULIQUE
Chapitre III : ETUDE GEOTECHNIQUE
PARTIE III : ETUDE DE LA VARIANTE RETENUE
A. ETUDE DE LA SUPERSTRUCTURE
Chapitre I : PROPOSITION ET ANALYSE DES VARIANTES
Chapitre II : LA PRECONTARINTE
Chapitre III : HYPOTHESES DE CALCUL
Chapitre IV : CALCUL DE LA DALLE
Chapitre V : ETUDE DES ENTRETOISES
Chapitre VI : ETUDE DES POUTRES PRINCIPALES
B. ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Chapitre VII : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE L’INFRASTRUCTURE
Chapitre VIII : ETUDE DES APPAREILS D’APPUIS
Chapitre IX : ETUDE DE LA CULEE
Chapitre X : ETUDE DE LA PILE
Chapitre XI : FERRAILLAGES DES PIEUX
PARTIE IV : EVALUATION FINANCIERE ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET
Chapitre I : PHASAGES DES TRAVAUX
Chapitre II : CALCUL DU COEFFICIENT DE MAJORATION DES DEBOURSES
Chapitre III : DEVIS QUANTITATIF
Chapitre IV : SOUS DETAILS DES PRIX
Chapitre V : BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF DU PROJET
Chapitre VI : ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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