EVALUATION ENVIRONNEMENTALE STRATEGIQUE D’UN PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT

L’environnement

Définition On pense toujours que l’environnement c’est l’eau et la forêt. Cette pensée est une illusion car l’environnement n’est pas seulement défini par ces 2 éléments mais c’est l’ensemble des éléments naturels ou artificiels qui nous entourent.. Trois éléments fondamentaux constituent l’environnement :
Elément physique : L’eau : l’homme a besoin de l’eau pour son agriculture,la quantité et la qualité d’eau fournissent des ressources pour le développement .Le sol tient aussi une place importante pour cette agriculture , son caractère fertile entraîne un meilleur rendement de récolte. L’air qui est aussi le facteur de santé et de productivité de travail contribue à notre développement. A Madagascar, le facteur polluant l’environnement est les gaz d’échappements.
Eléments biologiques : Ces éléments constituent la faune et la flore. Ce sont des richesses de Madagascar car 80% sont des espèces endémiques d’après les statistiques de l’ANGAP Maintenant, plusieurs bailleurs s’intéressent à la protection de l’environnement due à cette forte endémicité de la faune et la flore que possède notre pays.
Eléments humains : C’est l’homme qui est le principal acteur dans l’environnement .Il est le seul qui peut protéger ou dégrader l’environnement. Il peut mettre en relation les 3 domaines inséparables précités. Il peut protéger l’environnement en tenant compte la comptabilité économique et social. L’homme Vu la grande importance de l’environnement, nous allons entamer la politique environnementale qui est la source de développement durable de notre pays et voir le cas d’une région. La pratique de la politique environnementale régionale est différente de celle de la nation .On va se baser dans la monographie de la région afin de voir les politiques correspondantes pour le développement régional.

Les forêts naturelles

   Il s’agit de la forêt dense humide sempervirente de type ombrophile formant le corridor forestier de l’Est. La canopée est fermée avec une hauteur de 15 à 25 mètres. Les émergeants peuvent dépasser 30m de hauteur. C’est une forêt pluristratifiée composée de trois strates ou plus. Les essences les plus fréquemment rencontrées sont : Hintsina, Nanto, Kijy, Varongy, Rotra, Palissandre, Ramy.… Les sous-bois sont très riches en orchidées. Ces forêts ne cessent de reculer à cause de la pratique du Tavy et des exploitations abusives de bois (charbons ou bois d’œuvres). De par sa richesse en forêt, la zone regorge d’espèces floristiques endémiques innombrables :
96 familles avec plus de 700 espèces dont 77% endémiques
141 espèces d’orchidées
114 espèces de plantes médicinales utilisées
– Mammifères :
• Primates : 12 familles, 10 genres et 12 espèces dont 100% endémiques

Elevage

La Région possède deux Circonscriptions d’élevage :
– CIREL Ambatondrazaka : elle s’occupe des districts d’Ambatondrazaka, d’Amparafaravola et d’Andilamena
– CIREL Moramanga : couvre les districts de Moramanga et d’Anosibe An’Ala
L’effectif de cheptel par spéculation en terme d’élevage est résumé dans le tableau suivant : Les volailles sont constituées essentiellement par les oies dans l’Alaotra et des poulets dans le Mangoro. L’élevage bovin se pratique surtout du coté d’Andilamena et d’Amparafaravola. Le nombre considérable du cheptel bovin dans le district d’Ambatondrazaka s’explique par le fait que même si l’élevage bovin n’est pas une activité à part comme dans les districts d’Andilamena et d’Amparafaravola, presque chaque famille rurale dispose de quelques têtes de zébus pour des fins agricoles : traits, fumier, piétinage des rizières, moisson… L’élevage bovin se présente sous trois formes d’exploitation :
– Au Nord, dans le district d’Andilamena et à l’Ouest d’Amparafaravola, il s’agit d’élevage extensif, de faible productivité. En fait, c’est une zone de passage qui fournit la plaine d’Ambatondrazaka en animaux de trait.
– Au Centre, dans la plaine du Lac Alaotra, la partie sud du district d’Amparafaravola et du district d’Ambatondrazaka, l’élevage est surtout destiné à la traction animale requise pour la riziculture sur quelques 40 000 ha. L’effectif du cheptel est ainsi lié aux variations des surfaces rizicoles et non à la densité de population. Les animaux sont mis en pâture dans les rizières en contre-saison..
– Au Sud, dans le district de Moramanga, l’élevage bovin est moins extensif mais lié aux travaux agricoles, et destinés à la boucherie. Les pâturages sont limités du fait des reboisements et des forêts, les bœufs restent ainsi en semi-liberté à proximité des villages. En contre-saison, ils peuvent brouter les repousses de riz. L’élevage laitier est peu développé.

Tourisme

  Avec le corridor forestier de l’Est et le lac Alaotra, Alaotra Mangoro dispose de sites touristiques reconnus. Les lieux les plus fréquentés sont :
– les aires protégées,
– le lac Alaotra avec un plan d’eau navigable favorable à la pêche et célèbre par la présence des « onjy » et des « bandro », endémiques dans la zone,
– et d’autres sites comme les marais de Torotorofotsy avec ses grenouilles dorées, le gîte des fanihy du coté d’Amboasary, les chutes d’eau présentes presque sur tous les cours d’eau, …
Les parcs, aires et réserves naturelles de la Région Alaotra-Mangoro sont nombreux et présentent des potentialités énormes pour le développement du tourisme de découverte : Andasibe et Zahamena disposent d’infrastructures d’accueil de renommée internationale pour les touristes. Des circuits, des activités et des guides sont opérationnels et disponibles pour servir les visiteurs.

Mines et industries extractives

   Le principal minerai industriel destiné à l’exportation est le graphite. Les principaux gisements sont localisés à Moramanga. Deux sociétés « Arsène Louys et Cie » et « R. Izouard » s’y adonnent avec une production de 2 500 tonnes par an. Le prix est de 2,5 millions Fmg/tonne mais peut fluctuer. Au niveau d’Ambatondrazaka, on trouve, le gisement de chaux et de pouzzolane d’Ambatosokay. Un grand projet d’exploitation de Cobalt et de Nickel est en cours de mise en œuvre par la société canadienne Dynatec Corporation et la société IMPLATS dans la zone d’Ambatovy et d’Analamay (Moramanga). Ambatovy – Analamay compterait près de 125 millions de tonnes de minerais, avec une teneur moyenne de 1% de Nickel et de 0,6 à 1% de Cobalt et une production annuelle de 60 000 tonnes de Nickel et 5 600 tonnes de Cobalt. Outre les exploitations industrielles, la région dispose d’autres ressources comme le quartz, le cristal, l’or et d’autres pierres précieuses comme le rubis d’Andilamena, qui sont exploitées de manière informelle.

Industries manufacturières

   Sur les 7 féculeries qui ont existé, seule celle de Marovitsika subsiste. Au Nord, il y a prédominance de rizeries et d’unités de décortiqueries. Notons aussi l’existence de l’industrie cartouchière du Ministère de la Défense Nationale à Sahafitahana Moramanga. Dans la partie Sud de la région, l’abondance des ressources forestières explique la prédominance des industries de bois comme FANALAMANGA, TIB, PANOMAD et les petites scieries.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CAS THEORIQUE DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
Chapitre1 : GENERALITES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET L’ENVIRONNEMENT
I L’environnement
1.1- Elément physique
1.2 Eléments biologiques
1.3 Eléments humains
Chapitre 2 : Scoping des orientations du PRD
2.1 Rappel des orientations du PRD
2.1.1. La vision
2.1.2. Axes stratégiques et Objectifs de développement
2.2 Critères de développement durable considérés pour l’évaluation
2.2.1 Concept
2.2.2. Critères de durabilité
2.3 Matrice d’évaluation
2.4. Les pôles de Développement
2.4.1 Pôles de développement économique
2.4.2 Pôles de développement social
Chapitre 3 : Analyse des fonctions environnementales
3.1 Types des fonctions environnementales
3.1.1 Fonction de production
3.1.2 Fonction de signification (ou culturelles)
3..2. Potentialités et problèmes par fonction environnementale
3.2.1. Fonction de production
3.2.2 Fonction de régulation
3.2.3. Analyse des activités causales
3.3 la matrice SEPO
PARTIE II : CAS PRATIQUE
Chapitre I : Présentation de la région
1.1. Situation administrative
1.2 Localisation
1.3 Aspects physico-gégraphique
1.3.1 Géologie
1.3.1.1 Le sol
1.3.2 Le climat
1.3.3 L’Hydrographie
1.3.4 Formation végétale
1.3.4.1 Les forêts naturelles
1.3.4.2 Les forêts secondaires ou Savoka
1.3.4.3 Les forêts artificielles ou plantation
1.5 SANTE
1.6 Education
1.7. Eau et électricité
1.8. Postes, Télécommunications et communication
1.9 ECONOMIE
1.9.1 Le zonage économique
1.9.2 L’agriculture
1.9.3 La pêche et les ressources halieutiques
1.9.4 Elevage
1.9.5 Tourisme
1.9.6 Mines et industries extractives
1.9.7 Industries manufacturières
1.9.8 Infrastructures routières
Chapitre 2 : Evaluation anvironnementale
2.1 Cas des principales fonctions environnementales
2.1.1 Fonction de production
2.1.1.1 District d’ Andilamena
2.1.1.2 District d’Amparafaravola
2.1.1.3 District d’Ambatondrazaka
2.1.1.4 District de Moramanga
2.1.1.5 District d’Anosibe An’Ala
2.1.2 Fonction de régulation
2.1.2.1 District d’ Andilamena
2.1.2.2 District d’Amparafaravola
2.1.2.3 District d’Ambatondrazaka
2.1.2.4 District de Moramanga
2.1.2.5 District d’Anosibe An’Ala
2.2 Analyses des activités causales dans la région d’Alaotra Mangoro
Chapitre 3 : Application de la matrice SEPO
3.1 L’Agriculture
CONCLUSION
ANNEXES

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