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Le budget
La seconde cause est le montant restreint du budget ainsi que sa répartition.
Avec un petit budget, les organisateurs négligent certains points. La plupart du temps, ce sont les frais de déplacement non maîtrise et non détaillés ainsi que les charges externes, à savoir les fournitures de bureau tels que les papiers, les boissons et les goûters qui, additionnés les uns aux autres fassent tout le calcul des organisateurs. Par conséquent, le bénéfice est très maigre.
Le choix de l’artiste
La troisième raison, qui n’est pas des moindres, c’est d’avoir choisi l’artiste qu’il ne fallait pas. Des organisateurs ne tiennent pas compte des goûts et de la mentalité de leur public cible, c’est-à-dire les jeunes fianarois. Ils invitent leur artiste préféré qui, la plupart du temps n’est pas au goût des spectateurs.
Le choix de la date
Il existe, hélas, des organisateurs inconscients qui choisissent des dates impossibles pour des spectacles comme mes jours entre le 10 et 20 du mois: une période pendant laquelle certaines personnes sont fauchées car l’argent de la dernières part commence à s’épuiser et salaire suivant est encore très loin, ou encore, la période de la préparation des examens : un moment pendant lequel les jeunes n’ont pas la tête à s’amuser.
En optant pour une de ces dates, ces organisateurs n’ont pas eu la moindre chance de réussir un spectacle rentable.
Le prix d’entrée
Visant trop haut et trop gourmand, des organisateurs fixent leur prix d’entrée à 2.500 Ar pour des artistes qui n’ont pas la taille de MAHALEO ou de LOLA, etc. … Par conséquent, les jeunes bondent le spectacle donné et l’échec total.
Les billets d’entrée
Diminuant fortement les bénéfices, l’apparition defaux billets et les billets de faveurs offerts aux amis et à la famille (entrée gratuite) faussent le total de recettes brutes.
Publicité
Un budget trop restreint force certains organisateurs à négliger la publicité. Ils misent sur la fidélité de leur relation et des amis de leur famille pour la bouche-a-oreille. Malheureusement, cette publicité ne suffit pas à remplir tout un stade de spectateurs et le total des prix de leurs billets ne peut pas rembourser les dettes contractées.
La sécurité
Pour faire un peu plus de bénéfice, des organisateurs rechignent sur le nombre des agents à engager. Débordés, ils ne peuvent pas assumer correctement leur travail. Résultat l’insécurité règne sur le lieu du spectacl et ceci rend l’atmosphère lourde.
Les agents de sécurité qui ne fouillent pas les spectacles à l’entrée et qui ne circulent pas pendant la durée du spectacle incitent ses chahuts, les jets de tessons et des cailloux ainsi que ses bagarres.
APERÇU GÉNÉRALE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
Sur le plan économique
Ce projet est un système économique dont le but est de satisfaire les besoins de l’homme en créant des richesses, des biens et services à partir des ressources culturelles, humaines, … relativement rares. Cette caractéristique différencie nettement ce projet des autres projets. L’environnement économique de Madagascar est caractérisé par une dépréciation rapide du pouvoir d’achat de la population et une nausse rapide du prix des produits de première nécessité. La filière spectacle permet, d’une part d’augmenter le revenu annuel de l’exploitation par le bénéfice obtenu en rapport aumontant global des investissements.
Mais pendant la saison mort c’est-à-dire la saison d’examen ; le mois de janvier-février. En effet, en faisant de spectacle à ce moment là, l’activité culturelle dégagera un rapport minimum de recette. Ainsi le projet ne sera pas confronté au problème de déficit budgétaire, cas généralement observé dans les petites exploitations. Le déficit constitue un blocage pour leur développement.
Sur le plan socio- culturel
Cette analyse nous permet d’émettre des hypothèses sur le taux ou le degré ou la fréquence de l’acte des consommateurs à travers l’achat d’un donné. Il est aussi vrai que la culture varie d’un pays à l’autre, il y a des points communs entre deux cultures. Nous sommes actuellement en transition vers la culture étrangère, mais d’autres ne veulent pas se détacher de la culture malgache. La mondialisation provoque l’acculturation, c’est-à-dire, l’adaptions d’un individu à une culture étrangère avec laquelle il est en contact. Malgré tout cela, dans la plupart des cas, les malgaches ont l’habitude d’assister à un spectacle.
Sur le plan juridique
Quelque soit la nature des entreprise à Madagascar, elles doivent être régies par le droit commun. Il en est de même pour ce projet.
La société paiera un impôt professionnel dû en raison de l’exercice d’une activité lucrative.
Selon les avantages fiscaux prévus par le code général des impôts, des investisseurs et par des lois de Finances, les entreprises nouvellement créées possédant un agrément, sont exonérées d’impôts annuels sur les bénéfices de société (IBS) dès leur création jusqu’à la 5é année d’exploitation.
Sur le plan politique
Les politiciens n’arrivent pas à considérer les artistes mais à moment de la propagande, c’est l’artiste qui est le premier facteur à réunir des personnes donc il ne faut pas les négliger. Cela indique déjà que l’artiste ou spectacle joue de grand rôle.
Sur le plein micro-économique
Fianarantsoa est une région en voie de développement car le niveau de vie est très bas et la source de revenus est insuffisante. C’est la raison pour laquelle le spectacle n’est pas rentable à Fianarantsoa.
LES DIFFÉRENTES CONTRAINTES
Plusieurs contraintes doivent être bien étudiées pour un bon développement d’un spectacle, à savoir :
l’insécurité
Pour qu’un spectacle réussisse, la sécurité est l’un des facteurs de non réussite, pour la sécurité de l’artiste mais pour celle des spectateurs.
Sécurité de l’artiste
Les artistes célèbres s’assurent de leur sécuritéavant de se présenter en scène. Si elle est inquiétude, ils imposent souvent d’en renforcer les mesures, et si l’organisation a du mal à la maîtriser, ils interrompent le contrat.
la sécurité des spectateurs
Il y avait une mauvaise histoire de spectacle à Fianarantsoa lors d’un spectacle de REBIKA à l’époque. Les spectateurs s’engouffrent dans le portail en se précipitant avec violence. Il y avait eu des victimes en ce moment là. L’organisation à l’entrée et à la sotie et pendant le spectacle doit être bien assuré.
Notre projet consiste à vérifier tous les détails concernant la sécurité qui est une contrainte majeure d’organisation.
Insuffisante du budget
La contrainte de financement est une cause d’échec d’un spectacle. L’organisateur se contente de ne pas dépenser trop pour gagner plus alors que plusieurs dépenses sont indispensables. Donc, il faut bien savoir le budget nécessaire pour le spectacle.
Choix de la date
La stratégie du choix de la date du spectacle est une contrainte à ne pas négliger. Une représentation artistique qui arrive au mauvais moment ne rapporte pas à l’organisateur.
Les mauvais moments des spectacles sont :
– La saison des pluies (octobre-janvier) : le mois de janvier est le plus déconseillé parce que pendant ce mois, les gens n’ont pas encore l’intention de se distraire après la fête de fin d’année et de nouvel an.
– Les jours entre le 10 et le 20 d mois car la plupart des gens n’ont pas d’argent pendant cette période.
– La période des examens scolaires ou universitaires : les élèves et étudiants sont en majorité des spectateurs.
Les moments à conseiller sont :
– La saison sèche (à partir du mois de mars jusqu’au mois de novembre) sauf les dates déconseillées susmentionnées.
– Pendent les vacances scolaires.
Prix d’entrée
Suivant l’endroit (capacité d’accueil, éloignement par rapport à la ville), la célébrité de l’artiste, et le niveau de vie ou pouvoir d’achat de la population, on doit fixer le prix d’entrée dans un spectacle. Donc, la stratégie du prix d’entrée est une condition à remplir pendant la phase de préparation.
Contrainte culturelle
La plupart des parents fianarois ont encore une mentalité culturelle basée sur la présentation ou fidélité de l’artiste, et qui entraîne l’empêchement de leurs jeunes pour ne pas présenter aux types de l’artistes qui ne leur conviennent pas, donc il faut choisir l’artiste qui est à l’opportunité et satisfaisant de tout le monde.
Les produits et services
On appelle le produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon a y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoins. Ce peut être un article tangible, un service, une personne, un endroit, une organisation, une idée (sécurité routière, planning familiale). Tout produit s’analyse à 5 niveaux :
– Le noyau : Avantage que le consommateur cherche
– Le produit générique : Défini par l’offre.
– Le produit attendu : Correspond aux attributs espérés par le consommateur.
– Le produit global : Ensemble des services et avantages associées au produit.
– Le produit potentiel : A toutes les améliorations envisageables.
Gérer les produits : La tâche de responsable marke ting n’est pas de vendre des « caractéristiques », mais bien des « ava ntages ».
Le type de besoin concerné : il s’agit du besoin fondamental sur lequel vient se greffer le produit. Dans le cas de l’assurance, la sécurité.
La famille de produit : regroupe toute les catégories de produits sui satisfont au même besoin. Dans notre exemple, l’épargne ou les différents types de revenu.
La catégorie de produit : Tous les produits qui au sein d’une même famille, présentent une certaine cohérence fonctionnelle. Exemple : les placements financiers.
La gamme des produits : Il s’agit des produits appartenant à la même catégorie et étroitement liés entre eux parce qu’ils fonctionnent de la même façon ou sont vendus aux même type de clients, dans les même points de vente ou dans des zones de prix simi laires.
Le type de produit : correspond aux articles qui, au sein d’une gamme, représentent une forme donnée de produit. La marque : C’est le nom associé à un ou plusieurs articles de la gamme qui permet d’identifier l’origine ou le caractère. L’article : C’est l’unité de base, caractérisée par une taille, un prix un aspect ou autre élément de différenciation.
L’entreprise doit également décider elle souhaite utiliser ou non des marques, les siennes ou celles des distributeurs, une marque multi produits ou des noms spécifiques. Il faut enfin choisir le conditionnement qui apportera protection, économie, et commodité en même temps qu’il d’outil de promotion. Un étiquetage approprié permettra d’identifier le produit, ses caractéristiques et son mode d’utilisation.
Gérer les services
Historiquement, le marketing s’est d’abord développé autour des produits tangibles : l’alimentaire, l’automobile ou les biens d’équipements. Pourtant, l’une de tendances les plus significatives de notre époque est la prodigieuse croissance des activités de service. Non seulement le secteur tertiaire (hôtel, banques, distribution, etc…), mais également tous ceux qui, dans un contexte industriel, assurent des prestations de service (par exemple un médecin d’entreprise ou un service de formation).
La nature et la classification des services
On appelle un service un service, une activité ou une prestation soumise à l’échange, essentiellement intangible et qui donne lieu à aucun transfert de propriété. Un service peut être associé ou non à un produit physi que. L’offre d’une entreprise sur le marché comporte le plus souvent un élément de service qui peut être plus ou moins déterminant.
– Le simple produit : L’offre se limite à un bien tangible (savon, pâte dentifrice).
– Le produit accompagné de plusieurs services : L’entreprise propose alors un produit central entouré de services périphériques (une voiture qui s’accompagne d’une garantie, d’un service d’entretien, etc…). Plus un produit est technologiquement avancé, plus sa vente dépend de al qualité et de la disponibilité des services qui l’accompagnent.
– Le service accompagné de produits ou d’autres services :
– Ainsi le transport aérien de compose d’un service de base (transport) comprenant plusieurs produits (nourriture, boissons, journaux et magazines) et service complémentaires.
– Le pur service : Par exemple l’assistance d’un avocat ou le concours d’un psychologue.
– Les quatre caractéristiques majeures des services influençant l’élaboration des actions marketing.
– L’intangibilité : Pour réduire son incertitude, l’acheteur cherche activement des signes démontrant la qualité du service. Il attache une signification à tout ce qu’il voit : les locaux, le personnel l’équipement, l’information, les logos et les prix.
– L’indivisibilité : Un service est fabriqué en même temps qu’il est consommé.
– La variabilité : Un service est éminemment variable selon les circonstances qui président à sa réalisation.
– La périssabilité : Les services ne stockent pas. Quand la demande fluctue cela crée des problèmes d’infrastructure.
Le marketing de services
Le marketing des services n’est pas seulement externe mais également interne et interactif afin de mobiliser les employés qui fournissent le service. Les clients jugent à la fois les performances techniques et fonctionnelles des services, aussi les entreprises doivent-elles se différencier en cherchant à améliorer qualité et productivité.
Les services attachés aux produits :
Le mix de service comprend à la fois l’avant vente (assistance technique, livraison) et l’après vente (entretient, formation). Une société qui fournit, autour de son produit, des services de haute qualité peut espérer l’emporter sur la concurrence.
La fixation des prix
Quand elle lance un nouveau produit, s’attaque à un nouveau marché ou circuit de distribution, ou encore répond à un appel d’offre, l’entreprise est confrontée à problème de fixation initiale de prix. De nombreux facteurs interviennent dans l’élaboration d’un prix.
Une politique de prix
La politique de prix sert jusqu’ à six objectifs :
– La survie : Pour maintenir ses employés en activité et diminuer ses stocks, une entreprise aura tendance à baisser les prix, en espérant que le marché réagira.
– La maximisation des profits : le modèle élaboré par les économistes, suppose connus et constants les effets de coût et de demand e et ne tient pas compte des autres variables du mix, de la réaction de la concurrence et du cadre réglementaire. Il a ses limites mais, fournit un point de départ.
– La maximisation du chiffre d’affaires : Lorsque les coûts sont mal connus ou difficile à répartir, on se sert du revenu comme un indicateur de conquête de part de marché et de rentabilité.
– La maximisation de la croissance : Pour optimiser cette approche, il faut : a) un marché sensible au prix ; b) des coûts de production et de distribution à l’unité baissant fortement lorsque le volume s’accroît ; c)un prix bas décourage la concurrence d’entrer ou de maintenir dur le marché.
– L’écrémage : A chaque nouvelle progression de la photo instantanée, Polaroïd a pratiqué un prix supérieur, ultérieurement réduit pour élargir le marché. Un prix d’écrémage de justifier si :
La demande est attentive aux innovations .
Les économies d’échelle ne sont pas très prononcées dans la fourchette de production considérée.
Un prix élevé n’a pas pour effet d’attirer la concurrence : Il est supporté par la supériorité perçue du produit.
– La recherche d’image : Une entreprise eut souhaité avant tout défendre son image exclusive par une politique de prix élevés (Le parfum Joy de Jean Patou qui s’enorgueillit d’être » le parfum le plus cher du monde « ).
L’évaluation de la demande
En principe, plus le prix est élevé moins il y a de demande. Dans le cas de produits de prestige, la relation peut s’inverser. Le prix est alors interprété, dans certaines limites, comme un symbole de qualité. Neuf facteurs affectent la sensibilité au prix :
– L’originalité du produit : Plus un produit ne se différencie des autres, les acheteurs sont sensibles.
– La connaissance du produit de substitution.
– La facilité de comparaison : Plus les comparaisons sont aisées, plus la sensibilité au prix s’accroit.
– Le période de la dépense.
– Le poids du prix dans le coût total.
– Le partage des coûts.
– Les achats déjà amortis.
– La qualité perçue : le prestige ou le caractère exclusif d’un produit.
– Le stockage : L’acheteur est moins sensible au prix d’un produit qu’il ne peut stocker.
L’estimation des coûts
Le prix de vente doit au moins couvrir le coût tot al unitaire : coût fixe + coût variable pour un niveau donné de production. Au Japon, beaucoup de firmes partent d’un prix de vente permettant une conquête agressive du marché e t s’organisent ensuite en interne de façon à respecter ce prix.
L’analyse de la concurrence
Entre le prix plafond issu de la demande et le prix planché imposé par les coûts, les prix pratiqués par les concurrents constituent un troisième pôle de référence. Le prix doit exprimer le positionnement concurrentiel du produit : à qualité semblable, prix semblables.
Le choix d’une méthode d’une de tarification
Il y a trois facteurs-clé dans l’élaboration d’un prix. Les coûts déterminent le prix minimal, la concurrence et les produits de substitution fournissent un pole de référence et la spécifique perçue du produit fixe la limite supérieure. On distingue six approches :
– Le « coût-plus-marge » : Le prix est défini à partir d’un taux de marque (marge) standard ajouté au coût total. Les marges varient considérablement selon les produits et les points de vente.
– Le point mort et la rentabilité : Le prix de vente est déterminé de façon à obtenir un taux de rentabilité donné, compte tenu du volume de vente attendu. Il faudrait, en ce cas tester différents niveaux de prix et estimer leur impact probable sur le volume et le bénéfice.
– La valeur perçue du produit par le client. Une entreprise élabore un positionnement en tenant compte d’une cible particulière et de la qualité du produit offert. Ce positionnement fournit une première indication de prix.
– Le prix à la valeur : La politique du prix à la valeur consiste à vendre moins cher un produit de haute qualité. Elle s’appuie sur un programme de réingénierie de l’entreprise et de ses procédés de façon à concilier coût réduit et haute qualité.
– Le prix du marché : L’entreprise décide de vendre plus cher, moins cher ou au même prix que son concurrent principal. Lorsqu’il e st difficile de mesurer les coûts, on ne considère que le prix du marché traduise la sagesse collective de l’industrie pour dégager une rentabilité satisfaisante.
– Le prix de soumission : Dans le cadre d’une procédure d’appel d’offre ou d’adjudication, chaque entreprise fait une soumission qui est fonction de son appréciation des soumissions des concurrents.
Le choix final
Il faut optimiser le prix final en tenant compte :
– Des dimensions psychologiques du prix (nombreux sont les consommateurs qui considèrent le prix comme un indice de qualité).
– De l’influence des autres variables du marketing-mix : le prix choisi doit également tenir compte de la marque et de l’effort publicitaire.
– De la politique générale de tarification : Une société considérée comme « leader » dans le domaine des prix, ne pourrait brader des produits sans nuire à son image.
– Des autres intervenants comme : les distributeurs, revendeurs, la force de vente, les pouvoirs publics.
Les variations de prix
Une entreprise ne fixe pas un prix de façon isolée, mais définit toute une cascade de tarifs.
– Les remises et rabais les principaux types sont :
Les escomptes : réduction dont bénéficie le client qui s’acquitte immédiatement de son achat (par exemple : 2% à 10 jours).
Les remises pour quantité : ayant pour but d’inciter l’acheteur à concentrer ses achats sur le même fournisseur (par exemple : cartes de fidélité, ristournes de fin d’années).
Les remises fonctionnelles : offertes en échange de la prise en charge d’une activité qui reviendraient normalement au vendeur (exemple : prix emporté).
Les rabais saisonniers et les soldes Réduction prix consentie à un acheteur qui achète hors saison.
Les reprises et avoirs Ce sont des réductions accordées pour des raisons particulières : reprise d’un ancien article en échange d’un nouveau, défaut dans la marchandise.
– Les prix promotionnels : Dans certaines circonstances, une entreprise est amenée à baisser temporairement ses prix, parfois même en dessous de ses coûts.
– Les prix discriminatoires : Offrir le même produit à plusieurs prix :
Entre clients (exemple tarif différent pour étudiants, militaires, …). Entre produit : version légèrement modifiée d’un même article.
Discrimination d’image : proposer le produit sous des noms différents.
Selon l’endroit : exemple prix des fauteuils au théâtre.
En fonction du temps : exemple les tarifs du téléphone, de l’électricité.
– La fixation des prix d’une gamme de produits : Dans le cas d’une gamme, l’entreprise définit la hiérarchie de prix tenant compte des options, des produits liés entre eux (exemple lames de rasoir), des prix en cascade, des sous-produits et des lots.
Les initiatives et les réactions aux modifications de prix
Lorsqu’une entreprise décide de modifier l’un de ses prix, elle doit anticiper aux réactions des clients et de la concurrence. La réaction des clients est fonction de la signification qu’ils attachent à la variation de prix. On peut les étudier en supposant qu’elles s’inscrivent dans le cadre d’une politique de prix ou bien qu’elles découlent d’une analyse au coup par coup. L’entreprise qui prend l’initiative d’une modification de prix, doit enfin tenir compte des réactions probables des fournisseurs et des intermédiaires. Une société qui se trouve confrontée à une modification de prix décidée par un concurrent doit s’efforcer d’identifier l’objectif de ce dernier et le caractère temporaire ou permanent de sa décision. S’il est souhaitable de réagir rapidement, l’entreprise a intérêt à planifier à l’avance ses décisions face à différentes situations possibles de concurrence par les prix.
La présence
– Les circuits de distribution.
– La mise en place d’un circuit de distribution.
– La gestion d’un circuit de distribution.
– L’évolution des circuits de distribution.
– Coopération, concurrence et conflit.
– Les commerces de gros et détail.
– La distribution physique.
Dans une économie moderne, il est assez rare que le fabriquant vende directement sa marchandise à l’utilisateur final. Une multitude d’intermédiaire, aux noms variés, s’interposent entre le producteur et le consommateur, afin de remplir tout un ensemble de fonctions.
Les circuits de distribution
Ensemble des intervenants qui prennent en charge les activités de distribution, c’est-à-dire les activités qui font passer un produit de son état de production à son état de consommation. Pourquoi a-t-on recours à des intermédiaires ? : Ils se justifient d’abord par plus grande efficacité dans l’accomplissement de certaines fonctions. De par leur spécialisation, leurs contacts et leur niveau d’activité, ils offrent au fabricant une expérience que celui-ci ne pourrait acquérir que progressivement. Ils peuvent également offrir un assortiment cohérent avec les besoins de l’acheteur.
Les fonctions de la distribution : Le recueil d’information, la promotion, la négociation, la prise de commande, le financement, le risque, la distribution physique, la facturation et le transfert de propriété.
Les niveaux d’un circuit de distribution :
La distribution des services : De nombreuses entreprises et organismes ont cherché à se décentraliser sous forme d’unité mobile, au cours de ces dernières années.
La mise en place d’un circuit de distribution
– L’étude des besoins de la clientèle : Il s’agit decomprendre qui achète quoi, où, quand, comment et pourquoi dans le marché visé donc, de connaître : Le volume unitaire d’achat, le délai, l’endroit, le choix, le service.
– La définition des objectifs et des contraintes : Chaque producteur doit concevoir ses objectifs de distribution à partir des principales contraintes qui lui sont imposées par les produits (durée de vie), les intermédiaires et l’environnement.
– L’indentification des solutions : Nature des intermédiaires (imaginer de nouvelles approches : Tupperware), les nombre d’intermédiaires (fonctions du degré de couverture du marché visé), les responsables et engagement des membres du circuit (prix, condition de vente, territoires, prestation de service).
– L’évaluation des solutions envisagées : Après avoir identifié les systèmes de distribution possible, le producteur doit décider en prenant compte trois critères : le coût, le contrôle et la souplesse.
La gestion d’un circuit de distribution
– Le choix des intermédiaires : Un fabricant ne peut accepter que son produit soit associé à des distributeurs défaillant. Il doit s’efforcer de connaître l’expérience des intermédiaires, leur solvabilité, leur aptitude à coopérer et leur réputation.
– La motivation des intermédiaires :
– Il faut non seulement vendre par les intermédiaires, mais également aux intermédiaires.
– L’évaluation des intermédiaires : au moyen de quotas exemple.
– La modification d’un circuit de distribution : qui peut porter sur l’addition ou la suppression de certains membres du circuit, ou l’addition ou la suppression de certains circuits ou la refonte complète du système.
L’évolution des circuits de distribution
– Le développement des systèmes marketing verticaux : Il est constitué de réseaux centralisés et professionnellement gérés, construits de façon indépendante. Trois types de systèmes marketing verticaux peuvent être distingués :
Les systèmes intégrés où les niveaux successifs de productions et de distribution appartiennent à une seule et même s ociété.
Les systèmes contrôlés : les étapes de la production et de la distribution sont coordonnés non par une participation au capital, mais par la prédominance d’une des parties dans le système.
Les systèmes contractuels composés d’entreprises ndépendantesi situées à différents stades du cycle production commercialisation décident, de leur plein gré, de coordonner leurs programmes d’action, afin de réduire leurs coûts et/ou augmenter leur emprise sur le marché. (par exemple coopérative de détaillants).
– Le développement des systèmes marketing horizontaux : typiquement, deux entreprises travaillant dans le même secteur décide nt de former une alliance provisoire ou permanente, ou de fonder une filiale commune, afin d’exploiter ensemble les possibilités du marché et le développement des systèmes multi-circuits. Du fait de la fragmentation des marchés et de la multiplicité des réseaux, de nombreuses sociétés pratiquent une distribution multi-circuits encore appelée multi-marketing.
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Table des matières
LISTE DES ABRÉVIATION, SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION
CHAPITRE I : IDENTIFICATION DU PROJET
SECTION 1 : HISTORIQUE DU PROJET
SECTION 2 : LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET
SECTION 3 : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR LE PROJET
CHAPITRE II APERÇU GENERAL DU PROJET
SECTION 1 : APERÇU GENERAL DE SPECTACLE DÉJÀ ORGANISES JUSQU’A CE JOUR
SECTION 2: APERÇU GENERAL DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
SECTION 3 : LES DIFFÉRENTES CONTRAINTES
CHAPITRE III : LE MIX MARKETING
SECTION 1 : LES VARIABLES CONTRÔLABLES DU MARKETING
SECTION 2 : ORGANISER, METTRE EN PLACE, ÉVALUER, CONTRÔLER
CHAPITRE I : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE DES ACTIVITÉS
SECTION 1 : LA GESTION DE RESSOURCES HUMAINES
SECTION 2 : LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITÉS
SECTION 3 : LA GESTION DES RISQUES
CHAPITRE II : ÉVALUATION DU MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET ÉTATS FINANCIERS
SECTION 1 : NATURE ET COUTS DES INVESTISSEMENTS
SECTION 2 : STRUCTURE DE FINANCEMENT
SECTION 3 : ÉTAT FINANCIERS
CHAPITRE III : ÉTUDE DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL D’UN SPECTACLE EN PLEIN AIR
SECTION 1 : ANALYSE DE L’ÉTAT INITIAL ET SON ENVIRONNEMENT
SECTION 2 : ANALYSE DES EFFETS DU PROJET
SECTION 3 : RAISON DU CHOIX DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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