Evaluation de l’impact de ces prélèvements sur la biodiversité et la santé des consommateurs

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

PRODUITS D’ORIGINE ANIMALE

Disponibilité des sources de protéines d’origine animale

La République du Bénin reste largement dépendante des importations de viande et produits carnés qui sont commercialisés à grande échelle.
Les importations de viandes et abats comestibles ont évolué de 2.590 tonnes en 1996 à 31.929 tonnes en 2003 avant d’amorcer une baisse progressive qui s’affiche à 20.800 tonnes en 2006 (KPEDJO, 2015). De ce fait, le niveau de consommation de protéines d’origine animale au Bénin a été estimé à 8,41 kilogrammes par habitant et par an. C’est un niveau de consommation qui est inférieur au seuil de consommation minimale recommandé, fixé par la FAO à 21 kg/an de protéines. Environ 22% de cette consommation totale de protéines sont fournis par les produits avicoles. Contre 58% par les bovins, 13% par les ovins/caprins et 7% par le porc.

Productions conventionnelles

Il s’agit des produits d’élevage d’animaux domestiques et des produits de la pêche.

Bovins

C’est la première source de protéines animales utilisée. L’élevage bovin est étendu sur tout le territoire national avec une prédominance au nord et au centre du pays. Le cheptel bovin est estimé à 2 111 000 têtes de bovins (DE, 2013). Elle est caractérisée par une production locale importante dominée par la transhumance (75% de la valeur de la production bovine nationale), mais insuffisante d’où sa complémentarité avec une importation sous forme de carcasses ou d’animaux sur pied. Les différentes races couramment rencontrées sont : les races locales (le Borgou, la Lagunaire, la Somba, la Pabli), les races bovins adaptées localement (Zébu Mbororo, le taurin Ndama, le taurin Méré, le Zébu Gudali et Djilli, le Zébu White Fulani, la Brune des alpes, la Gir et la Girlando) (CCN, 2002).

SITUATION DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE AU BENIN III.1 INSECURITE ALIMENTAIRE AU BENIN

En termes de développement humain, le Bénin figure parmi les pays les moins développés. Il se classait 166ième sur 186, sur l’indice de développement humain (IDH) publié en 2013. En 2015, selon la banque mondiale le Bénin est classé en 20ième position dans la liste des 25 pays qui produisent le moins de richesse par habitant soit 4 places en dessous du niveau de 2014. La proportion de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté a été estimée à 53,1% en 2011 par la banque mondiale et à 35,2% selon le PAM en 2014.
Au niveau national, 11% des ménages font face à une insécurité alimentaire sévère (< 1%) ou modérée (11%). Soit un de total, 1,1 million d’habitant en situation d’insécurité alimentaire. C’est ainsi que ces ménages ont une consommation alimentaire déficiente ou ne peuvent assurer leurs besoins alimentaires minimums sans avoir recours à des stratégies d’adaptation irréversibles (PAM, 2014).
Le taux d’insécurité alimentaire est plus élevé dans les zones rurales (15%) que dans les zones urbaines autres que Cotonou (8%). Plus particulièrement dans le centre (Le Couffo 29%, le Mono 28%) et dans le nord (l’Atacora 25%) où sévissent les forts taux d’insécurité alimentaire dans les ménages. Dans les moindres taux (entre 10 et 15%) nous avons : le Zou (10%), l’Alibori (12%), le Borgou (13%) et La Donga (15%) (PAM, 2014).
La situation est vraiment très critique dans certaines communes du pays ou plus de 50% des ménages ont une consommation alimentaire pauvre ou limitée. On peut citer entre autres : les communes de Toucountouna (81%), Boukoumbé(78%), Matéri (78%), Tanguiéta (65%), Cobly (54%) et Natitingou (50%) dans l’Atacora, des communes de Bopa (56.8%), Comé (54.4%) et Dogbo (50%) dans le Mono et des communes de Lalo (62%) dans le Couffo et de N’Dali (51%) dans le Borgou (Figure 4).
Ainsi nous remarquons qu’une très grande proportion des ménages vivants en insécurité alimentaire est située dans le nord Bénin plus précisément dans l’Atacora.

DIFFERENTS MOYENS D’ADAPTATION DE LUTTE CONTRE L’INSECURITE ALIMENTAIRE

Recherche de produit d’origine végétal

Le Bénin est un pays côtier et est l’un des pays ayant une verdure importante (forêts). Ces atouts lui confèrent donc une disponibilité en ressources végétales dont certaines sont utilisées dans l’alimentation humaine et animale (feuilles, fruits,…) à savoir : le karité, le baobab, le faux fromager, le Moringa, etc.
Mis à part cela, la vente des éléments issus donc de ces ressources végétales permet aussi de créer des revenus au sein de nombreux ménages pauvres (surtout la gente féminine). L’utilisation de bois mort pour le bois de chauffage, le charbon de bois, les madriers contribue donc à la sécurité alimentaire en créant des revenus.

Recherche de protéine d’origine animale

Contribution directe de la faune sauvage à la sécurité alimentaire

« La sécurité alimentaire est définie comme la possibilité physique et économique d’accéder pour tous et en tout temps aux produits alimentaires » (HOSKINS, 1990). Au Sommet mondial de l’alimentation de 1996, la sécurité alimentaire fut désignée comme une situation dans laquelle tous les individus ont, en tout temps, un accès physique, social et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive qui satisfait à leurs besoins et préférences alimentaires et leur permet de mener une vie saine et active.
La participation de la faune sauvage est très importante dans la lutte contre l’insécurité alimentaire car elle intervient de deux façons à savoir directe (par consommation directe de la viande de brousse) et indirecte (grâce aux revenu qu’elle procure aux différents acteurs pour satisfaire leurs besoins).

Faune sauvage, ressources alimentaires

D’après YAA (1998), l’importance de valoriser la faune sauvage a été reconnue dès les années 1950 et 1960.
La viande de brousse, étant l’une des principales sources d’aliment, voire pratiquement la seule source de protéines d’origine animale des populations préhistoriques, a connu au fil des millénaires et dans de nombreuses parties du globe, une diminution nette avec l’avènement de la civilisation et du développement agricole. Mais pas pour autant, car elle contribue encore de façon marquée aux disponibilités en protéine animale totale dans de nombreux pays d’Afrique. Dans de nombreux pays, la viande de gibier occupe une place de choix dans l’alimentation des populations. Pour les 30 millions de personnes vivants dans les forêts d’Afrique centrale, la consommation est de 1,1 millions de tonnes de viande chaque année, soit un peu moins de 40.000g de viande/personne/an. Ce qui est l’équivalent d’environ 4 millions de têtes de bétail (FA et al, 2009). Dans le bassin du Congo, la consommation de viande de chasse est estimée actuellement à 4,9 millions de tonnes par an et les taux de prélèvement peuvent varier de 50 à 897 kg/km2 (VANDER HOEVEN et al., 2004) ; (LAURANCE et al., 2006).
Au Gabon, la consommation en viande de chasse a été estimée à 120.000 tonnes en 2009 par ABEMETHY et al (2009). Au Ghana, les gibiers les plus appréciés sont les rongeurs et certains ongulés sauvages. Les rats, les chats et les chiens peuvent à certaines occasions passer pour gibiers. En France, la consommation la plus faible (BOYTE, SD), est de 300 à 350 grammes par an et par habitant.
Dans les pays comme le Botswana, la RDC où une grande partie de la viande consommée vient des animaux sauvages et dans la majorité des Etats de l’Afrique de l’ouest c’est la viande préférée. Elle est très vitale en période de disette et de famine, parfois principal revenu familial grâce aux recettes de la chasse, l’artisanat et le commerce des produits dérivés. Elle est même considérée comme présentant des vertus spirituelles, culturelles et thérapeutiques par certaines (MBETE, 2012).
Nous avons aussi, le tourisme et la vente des produits de chasse qui fournissent un apport substantiel à l’économie nationale (PIB) de nombreux pays d’Afrique (le Congo, la Centre Afrique, le Gabon, etc.). Ces produits de chasse sont vendus au détail sur les marchés urbains, à valeur commerciale dépassant même les viandes d’animaux domestiques (YAA, 1998).
Au Bénin près de 2 592 espèces d’insectes, 449 espèces de poissons marins, 180 espèces de poissons d’eaux douces et saumâtres, 04 espèces de tortues marines, 02 espèces de crocodiles nains à mâchoire étroite, 14 espèces de grandes antilopes, 123 espèces d’algues marines, 10 espèces de primates, plusieurs espèces d’oiseaux, etc. sont utiliser au Bénin à de nombreuse fins (FAO Bénin., 2012)

Espèces et variétés d’animaux sauvages consommés

La presque totalité des animaux sauvages sont comestibles en Afrique en commençant par les vertébrés comme les mammifères (éléphants, antilopes, lions, singes, etc.), les rongeurs (rat géant, les reptiles (serpent, varan, lézard, etc.), oiseaux (francolins ; canards, pigeons, etc.) aux invertébrés entre autres : les mollusques (escargots, moules, etc.), les insectes (termites aillés, chenilles, criquets, etc.) (BOUPANA, 2002). Certaines de ces viandes sont taboues pour un groupe tandis que pour d’autres ce sont des mets délicieux.
La viande de brousse est consommée sous de nombreuses formes : fraîche, fumée, salée ou séchée au soleil (biltong). Le fumage est la forme de conservation la plus répandue. On trouve de la viande de brousse fumée sur les marchés urbains de la plupart des pays africains.
L’exploitation est limitée par les restrictions imposées sur la chasse (une période bien déterminée et le classement des animaux) dans chaque pays. Les rongeurs sont les plus pris à cause de l’absence de normes sur leur capture dans de nombreux pays et de leur capacité élevée de reproduction. Les insectes ont un caractère saisonnier quant à eux (YAA, 1998).

Contribution indirecte de la faune sauvage a la sécurité alimentaire

Faune sauvage et création de revenus

Le commerce de la faune sauvage et des produits dérivés, ainsi que les industries, contribuent de façon considérable à la sécurité alimentaire familiale et nationale en créant des ressources financières utilisables directement pour se procurer de la nourriture ou pour développer et améliorer les systèmes de production alimentaire. La plus grande contribution de la faune sauvage aux PIB des pays africains vient du tourisme et des activités récréatives axées sur la faune (la chasse), et des industries qui lui sont associées. Les ménages bénéficient aussi directement des recettes tirées de la chasse, du commerce de la viande de brousse, des trophées, des cuirs et des peaux ainsi que de la vente d’animaux sur pieds et de l’artisanat axé sur les produits des animaux prélevés. La viande de brousse est souvent échangée contre les aliments riches en glucide et des articles ménagers de première nécessité.
Les marchés de viande de brousse et d’autres produits tirés de la faune sauvage contribuent à stimuler les économies rurales et assurent des sources de revenus en espèces aux collectivités qui, souvent, n’ont guère d’autres moyens d’en réaliser et qui bénéficient de ces recettes pour satisfaire leurs besoins quotidiens (MBETE, 2012).

Tourisme et récréation

Au plan national nous avons le safari qui permet de renflouer les caisses de l’Etat par les frais d’autorisation d’entrée dans le parc, les frais pour prendre des photos et la vente des objets d’art (les cornes et cranes d’animaux, ou bien des colliers ou bracelets faits à base des morceaux d’ivoire…).
Mise à part cela, nous avons des taxes sur l’hébergement des touristes, la location des véhicules pour la visite.
Au plan individuel, ce sont les guides touristiques qui en bénéficient par les taxes de visite fixées aux touristes.

Revenus provenant de la chasse

Autrefois les chasseurs africains chassaient pour nourrir leur famille. Aujourd’hui la plupart d’entre eux sont des chasseurs commerciaux et beaucoup préfèrent vendre leur gibier et acheter pour leurs familles des denrées riches en protéines mais moins chères comme le poisson, utilisant l’argent restant pour satisfaire d’autres nécessités de base du ménage. Certains élèves dont les parents manquent de moyens pour acheter les fournitures scolaires ou pour satisfaire certains de leurs besoins, s’adonnent à la chasse dans le but de vendre leurs prises. Cette chasse se fait donc clandestinement en raison des restrictions imposées sur l’exploitation de la réserve faunique. Rares sont aujourd’hui les personnes en Afrique qui vivent uniquement de la chasse ; la plupart des chasseurs consacrent une partie de leur temps à des activités comme l’agriculture et l’artisanat, ne pratiquant la chasse qu’occasionnellement.
Outre le revenu direct tiré de la viande de brousse, la chasse assurait aussi un emploi et un revenu à d’autres personnes comme les aides, les porteurs et une chaîne de commerçants.

Commerce de la viande de brousse

Les animaux sauvages prélevés peuvent être consommés, vendus localement ou transportés jusqu’aux marchés urbains ou ils sont écoulés à des prix plus élevés que ceux des viandes domestiques (bovins, ovins, caprins, porcs…). Parmi les facteurs qui déterminent le choix des espèces vendues ou consommées figurent la taille de l’animal, les préjugés culturels, les préférences des consommateurs et la demande.

VALEUR NUTRITIONNELLE DE LA VIANDE D’ANIMAUX SAUVAGES

Il ressort d’un grand nombre d’études menées sur la valeur nutritionnelle de la viande d’animaux sauvage qu’elle est comparable à celle d’animaux domestiques et dans certains cas meilleur. L’un des principaux avantages de la viande de sauvages par rapport à la viande domestique c’est sa faible teneur en matières grasse. Selon LEDGER, rapporté par CHARDONNET et al (1995), la matière grasse représente 2 à 4% du poids brut pour les ongulés sauvages contre 15% à 20% du poids brutes pour les ongulés domestiques. Tout comme les rongeurs, les escargots, les chenilles, les criquets, les grillons nombreux études ont été réalisés sur ces derniers du faite de leur consommation dans le monde. Leurs teneur en matières grasse est faible seulement 1,3% avec une contenance en fer de 12,2mg/100g de la carcasse comestible, la valeur nutritionnelle des escargots serait comparable à celle de la viande de bœuf (AJAYI et al., 1978).
En revanche, la viande de lapin est très intéressante pour sa faible teneur en sodium, la viande de lapin peut ainsi être proposée par les professionnels de la santé pour des personnes qui ont besoin d’une alimentation hyposodée.
Si l’on compare avec la viande de bœuf, qui contient au maximum 6,8µg/100g de Sélénium selon les morceaux, la viande de lapin est réellement intéressante pour sa teneur en sélénium. De ce fait, la viande de lapin pourrait être conseillée pour les personnes carencées en sélénium, les sportifs de haut niveau et les personnes âgées par exemple.
De plus, 100 g de viande de lapin crue non dégraissée couvrent plus de 15% des besoins en acide gras alpha-linoléique (oméga 3). La consommation de viande de lapin permet donc, de par sa forte teneur en oméga 3, de rétablir le rapport oméga 6 / oméga 3 de notre alimentation, souvent mal équilibré.
« Aujourd’hui, nous pouvons donc confirmer que la viande de lapin se caractérise par une teneur appréciable de protéines (20%), une teneur limitée en lipides (12% sur viande non dégraissée, 10% sur viande dégraissée) et en cholestérol pour une valeur énergétique modérée. De plus, la viande de lapin apporte des acides aminés indispensables en quantités tout à fait satisfaisantes. »
Selon DEFOLIART (1992), comparés au bœuf ou au poisson, les insectes possèdent une part élevée de protéines, de matières graisses et sont donc extrêmement énergétiques. La FAO en 2004 a noté une forte teneur en protéique chez les insectes comestibles favorisant ainsi leur incorporation dans les farines pauvres en protéine afin de lutter contre la malnutrition infantile. MALAISSE (2004) a estimé que le taux de protéines des adultes ailés des termites se situe entre 35% et 42% par rapport à la matière sèche. Cette teneur est similaire à celle de Macrotermes bellicossus (38,36%) mais supérieur aux teneurs en protéine pour la larve d’Oryctes rhinoceros (30,15%) et Rhynchophorus pheonicis (22,06%) obtenue par (Ekpo et al., 2009). La valeur énergétique de la farine des termites ailés est évalué à 581,5 Kcal/100g de matière sèche (NIABA et al., 2011).
Mise à part cela, il est conseillé de consommer les larves de Rhynchophorus et d’Oryctes dans la mesure où les larves d’O. rhinoceros sont majoritairement composés d’acides gras insaturés en comparaison aux acides gras saturés (55,8% contre 44,29%) de même chez les larves de R. phoenicis. Or les acides gras insaturés permettent d’améliorer le métabolisme lipidique chez l’homme puisqu’ils réduisent le taux de cholestérol et des triglycérides dans le sang (HOLUB et HOLUB, 2004).
C’est ainsi que les vers à soie Anaphe venata, mangées en grande quantité dans les campagnes du Nigéria, contenaient d’avantage de protéine brute que d’autre type de viande comme l’agneau et le porc (YAA, 1998).
Le tableau VI et VII récapitulent la composition approximative (g/100g) de la viande de certaines espèces animales sauvages et domestiques désirées.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRPHIQUE
CHAPITRE I : Généralités sur le Bénin
I.1. Présentation générale du bénin
I.1.1. Climat et hydrométrie
I.1.2. Relief et hygrométrie
I.2. AU PLAN SOCIO-ECONOMIQUE DU BENIN
I.3. SECTEUR PRIMAIRE
I.3.1. Agriculture
I.3.2. Elevage
I.3.3. Pêche
I.3.4. Chasse
CHAPITRE II : DISPONIBILTES DES DIFFERENTES RESSOURCES ALIMENTAIRES
II.1. PRODUITS D’ORIGINE VEGETALE
II.1.1. Céréales
a) Maïs
b) Sorgho
c) Mil
d) Riz
II.1.2 Tubercules
a) Igname
b) Manioc
c) Patate et taro
II.1.3 Oléagineux
TABLE DES MATIERESxiv
a) Soja
b) Niébé
II.2 PRODUITS D’ORIGINE ANIMALE
II.2.1 Disponibilité des sources de protéines d’origine animale
i) Bovins
ii) Petits ruminants (Ovins, Caprins)
iii) Porcins
iv) Volaille
v) Lait et œufs
vi) Poisson
CHAPITRE III : SITUATION DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE AU BENIN
III.1 INSECURITE ALIMENTAIRE AU BENIN
III.2 DIFFERENTS MOYENS D’ADAPTATION DE LUTTE CONTRE
L’INSECURITE ALIMENTAIRE
III.2.1 Recherche de produit d’origine végétal
III.2.2 Recherche de protéine d’origine animale
III.2.2.1 Contribution directe de la faune sauvage à la sécurité alimentaire
a) Faune sauvage, ressources alimentaires
b) Espèces et variétés d’animaux sauvages consommés
c) Autres produits tirés des animaux sauvages
III.2.2.2 Contribution indirecte de la faune sauvage a la sécurité alimentaire
a) Faune sauvage et création de revenus
b) Tourisme et récréation
c) Revenus provenant de la chasse
d) Commerce de la viande de brousse
III.3 VALEUR NUTRITIONNELLE DE LA VIANDE D’ANIMAUX SAUVAGES
III.4 SANTE ET FAUNE SAUVAGE
III.4.1 Agents responsables de toxi-infections alimentaires
a) Salmonelles
b) Staphylocoques
c) Escherichia coli dite Entérohémorragique
d) Clostridiose
e) Botulisme
f) Campylobactériose
III.4.2 QUELQUES ZOONOSE DUES AUX VIANDES DE BROUSSE
a) Tuberculose (Mycobacterium bovis)
b) Cysticercose
c) Trichinellose
d) Fièvre de Lassa
e) Ebola
f) Trypanosomose
III.4.3 Quelques agents responsable des mortalités dans les élevages
a) Peste des petits ruminants (PPR)
b) Peste porcine
III.5. IMPACTS DES ACTIVITES DE CHASSE SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1. MATERIEL
I.1.1. Présentation de la zone d’étude
I.1.1. 1. Réserve de Biosphère de la Pendjari (RBP)
I.1.1.3. Zone d’étude
I.1.2. Matériel utilisé
I.1.2.1. Population d’étude
I.1.2.2. Matériel
I.2. METHODOLOGIE GENERALE D’APPROCHE
I.2.1. Méthode de recherche
I.2. 1.1 Questionnaire d’enquête
I.2.1.2. Observation désengagée
I.2.1. 3. Réunions de groupes ou ’’focus’’ group
I.2.1. 4. Collectes des données secondaires
I.2.2. Traitement et analyse des données
CHAPITRE II : RESULTATS
II.1. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DES POPULATIONS RIVERAINES
II.1.1. Situation sociale et mode de vie des populations riveraines investiguées
II.1.2. Situation économique des populations riveraines
II.2. CHASSE
II.2.1. Gestion de la viande de brousse en périphérie de la RBP
II.2.1.1. Espèces chassables
II.2.1.2. Prélèvement sur la faune chassable de la périphérie de la RBP
II.2.1.3. Profils des acteurs
II.2.1.4. Les motivations
II.2.1.5. Différents moyens de chasse utilisés
II.2.1.6. Mode de préparation
II.2.2. Evaluation de l’impact de ces prélèvements sur la biodiversité et la santé des consommateurs
II.2.2.1. Impact des prélèvements sur la biodiversité du parc
II.2.2.2. Impact des prélèvements sur la santé des consommateurs
II.2.2.3. Politiques de gestion des prélèvements sur la conservation de la biodiversité
CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION
III.1. DISCUSSION
III.1.1. Evaluation de la méthodologie
III.1.2. Viande de brousse en périphérie du parc national de la Pendjari : espèces chassables, acteurs, motivations, pratiques de chasse et depréparation des viandes de brousse
III.1.3. Impact des prélèvements dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle et sur la santé des consommateurs.
III.1.4. Politiques de gestion des prélèvements sur la conservation de la biodiversité
III.1.5. Limites et difficultés rencontrées lors de l’étude
III.2. RECOMMANDATIONS
III.2.1. A l’Etat
III.2.1.1. Promouvoir l’élevage
III.2.1.2. Promouvoir la profession vétérinaire
III.2.2. Aux populations riveraine de la RBP
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *