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Caractéristiques hydrologiques
Phénomène de marées
* Les crues hivernales et printanières des oueds charrient d’importantes charges des matériaux dont une partie peut être acheminée versle chenal.
* Les courants côtiers entraînent du sable dans les zones mortes de chenal (transfert littoral) et les vents violents du secteur Ouest et Nord-Ouest transportent du sable, qui le dépose dans le chenal (transport éolien).
Pour mettre fin à se problème d’ensablement, il est recommandé de :
• Rectifier le profil (notamment la fermeture des accès aux marécages).
• La mise en place d’un moyen de protection dunaire par la plantation d’espèces d’arbres locales, afin de limiter les transferts éoliens et réduise le phénomène d’érosion au niveau des bords.
• Établir un système de régulation hydraulique afin de permettre une augmentation des échanges mer-lac.
Donc, un plan d’aménagement rigoureux faisant appel aux biologistes, aux hydro-géologues et aux hydrauliciens est nécessaire à présent.
Entre le manteau et la masse viscérale se trouve la cavité palléale au sein de laquelle débouchent l’anus et les conduits génitaux. Le système nerveux est constitué d’un anneau nerveux autour de l’œsophage avec au moins deux pai res de cordons nerveux (trois chez les bivalves) (Ruppert et al., 2004). La plupart des mollusques ont perdu toutes traces de métamérisation. Ils ont une symétrie bilatérale, mais qui peut être altérée par une torsion du corps (par exemple chez les Gastéropodes). Leur tégument est mou. Il contient de nombreuses glandes qui sécrètent du mucus. Les mollusques sont des cœlomates mais leur cœlome se limite à un péricarde, c’est-à-dire que l e cœur est situé dans une cavité creusée dans du tissu d’origine mésodermique. La cavité générale des mollusques est plus ou moins oblitérée par du tissu conjonctif, à l’exception d’une partie qui enveloppe le cœur (péricarde) et d’une autre partie, en relation avecles deux autres, qui constitue les organes excréteurs (néphridies).
► Anatomie générale Leur: corps se subdivise en trois parties :
– La tête qui contient les organes sensoriels et la bouche qui contient la radula. Elle est absente chez les bivalves.
– Le pied ou sole pédieuse est un organe musculeux, typique des mollusques, destiné à la locomotion. Il revêt des formes très diverses suivant les espèces. Il est peu développé chez les Solénogastres et les Caudofovéates mais devient plus important chez les Eumollusques. Il forme la couronne de tentacules qui permet la prédation chez les Céphalopodes.
– La masse viscérale, comme son nom l’indique, contient les viscères. Elle est contenue dans une mince tunique qu’on appelle le manteau. C’ est le manteau qui sécrète la coquille de la plupart des mollusques, qui leur sert de protection et/ou de squelette et/ou de régulateur de la flottaison (exemple de la seiche) .Entre le manteau et la masse viscérale, le bourrelet palléal constitue une cavité palléalequi protège les organes respiratoires, et où débouchent les métanéphridies (organes excréteurs),l’intestin et les conduits génitaux.
► Coquille : Des glandes du manteau des Eumollusques se regroupent et sécrètent généralement une coquille calcaire, qui comprend, ed l’extérieur vers l’intérieur :
– Une cuticule diversement colorée;
– Une couche prismée, formée de prismes calcaires perpendiculaires à la surface;
– Enfin, une couche lamelleuse formée de lamelles alternantes de carbonate de calcium et de substance organique (conchyoline). Cette couche interne, lorsque les lamelles sont suffisamment minces pour diffracter la lumière, constitue la nacre, et, indirectement, les perles fines.
► Système nerveux : Le système nerveux typique d’un mollusque comprend des ganglions cérébroïdes (qui peuvent fusionner pour ormerf un cerveau) reliés d’une part à des ganglions pédieux, d’autre part à des ganglions viscéraux, par un double collier périœsophagien.
► Cycle reproductif : Les sexes sont généralement séparés. Quelques espèccourantes sont hermaphrodites comme l’huître. Les œufs sont p lus ou moins riches en vitellus, et l’éclosion a lieu après un stade plus ou moins avancé de développement. Le début du développement embryonnaire est un clivage ou segmentation en spirale ce qui permet de classifier les Mollusques aux côtés des Annélides parmi les Spiralia. Quand il y a larve libre (trochophore, véligère), celle-ci ressemble beaucoup à la trochophore des Annélides (Haqward et al 1998).
► Évolution : On pense que les Mollusques descendent d’animaux semblables à des Annélides de par les traces de métamérie découvertes chez les Monoplacophores. On estime leur apparition à au moins 500 Millions d’années à partir d’un ancêtre commun (radiation adaptative). La fonctionnalité qui semble avoir conditionné les mollusques primitifs paraît être la radula : un organe fonctionnant comme une râpe, sorte de langue porteuse de dents chitineuses, qui permet à l’animal de se nourrir plus efficacement. Par rapport aux « vermiformes » primitifs, qui ne peuvent que gober une nourriture fragmentaire, la radula donne un avantage adaptatif, dans la mesure où elle permet d’arracher de la nourriture sur des proies cohérentes. Les mollusques ont ainsi inventé l’art de brouter. L’autre fonctionnalité caractéristique des mollusques est le blindage, permettant de se protéger de prédateurs actifs : acquisitionl’ de plaques calcaires protégeant le dos. Ces mollusques primitifs devaient donc ressembler à des polyplacophores (une sorte d’escargot qui peut se rouler en boule comme un hérisson ou un cloporte), mais ce type est à présent très marginal.
En s’adaptant à différentes formes de vie, ils ont progressivement conquis tous les types de milieu : surtout présents en milieu marin, les Gastéropodes et les Bivalves ont ensuite réussi à s’adapter à l’eau douce. Dans leur radiation adaptative, les mollusques ont donné naissance aux classes importantes suivantes :
– Les Gastéropodes continuent à ramper, et se caractérisent par une céphalisation plus avancée. La seule innovation que leur a apportée évolutionl’ est que cette reptation se fait sur un organe spécialisé, le pied. Les plaques calcaires de la carapace primitive se sont simplifiées au fil du temps, ce qui a conduit à ces coquillages généralement spiralés. Les premiers gastéropodes à respiration pulmonaire ont conquis les milieux terrestres au cours du Carbonifère. Mais les escargots modernes, du genre Helix ne sont apparus qu’au Crétacé.
– Les Bivalves sont devenus sédentaires et ont misé urs la protection que leur apporte la coquille calcaire, au point de ne pratiquement plus se déplacer. Leur mode de vie se rapproche de celui des anémones, voire des éponges,consistant à filtrer l’eau ambiante. Dans cette évolution, ils ont perdu leur tête, devenue inutile, et les yeux ne sont plus présents que sous forme dégénérée, dans quelquespèces. Les bivalves constituent un cas intéressant où une régression fonctionnelle (pertedu déplacement propre aux structures vermiformes) se traduit par un succès évolutif. Les bivalves ont perdu leur radula, caractère qui avait été la cause de l’explosion radiative initiale des mollusques.
– Les Céphalopodes ont appris à nager, et sont des prédateurs. La capacité d’attraper des proies qui peuvent chercher à s’échapper met une contrainte évolutive forte sur ce qui caractérise ce groupe : de bons yeux, et un cerveauperformant capable de coordonner les mouvements de chasse. La coquille commune des invertébrés, que l’on retrouve chez l’argonaute, tend à se profiler en pointe, se réduire comme chez la seiche, voire disparaître totalement comme chez le poulpe (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mollusca).
– Solénogastres (350 espèces connues vivant dans toutes les mers).
– Caudofovéates (100 espèces connues vivant dans toutes les mers du globe).
– Polyplacophores (900 espèces connues vivant entre 0 et 3000 m).
– Monoplacophores (15 espèces connues vivant dans les fosses océaniques).
– Gastéropodes (103 000 espèces connues ayant une épartition mondiale).
– Céphalopodes (786 espèces connues toutes marines, dans toutes les mers sauf la Mer Noire).
– Bivalves (12 000 espèces vivant en eau douce et dans toutes les mers du monde).
– Scaphopodes (400 espèces toutes marines).
Les Solénogastres et les Caudofovéates étaient anciennement regroupés dans une même classe : les Aplacophores. Au contraire, les Eumollusques regroupent tous les mollusques à l’exception des Solénogastres et des Caudofovéates.Les Conchifères sont un sous-embranchement regroupant tous les Eumollusques sauf les Polyplacophores. Les Amphineures sont le deuxième sous-embranchement des Mollusques et regroupent les Aplacophores et les Polyplacophores (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mollusca).
Classe : Bivalves (Linné, 1758),
Sous-Classe : Hétérodontes (Neuymar, 1884),
Ordre : Vénéroïdes (Adams & Adams, 1953),
Sous-Ordre : Lucinina (Dall, 1889),
Famille : Cardiidae (Goldfuss, 1820),
Genre : Cerastoderma (Linné, 1758),
Espèce : glaucum (Bruguière, 1789).
Synonymes : Cardium lamarcki Reeve, 1844. Noms vernaculaires : Angleterre : Olive green cockle, Espagne : Berberecho verde, France : Coque glauque, Algérie : Coque.
L’échantillonnage des sédiments a été effectué auébutd du printemps (mars 2010), où 33 stations ont été échantillonnées systématiquement telled manière à couvrir l’ensemble de l’étendue (Fig. 10). Le prélèvement du sédiment est assuré grâce à utilisationl’ d’une benne Van Veen. Pour des raisons de maniabilité et d’efficacité, il est indispensable d’utiliser ce type de benne dans des fonds à sédiments mous et peu profonds (< 10 m). La mise à l’eau de la benne s’effectue verticalement e n raison de son propre poids (environ 15 kg), tout en maintenant ces deux mâchoires ouver tes jusqu’au fond grâce à un dispositif de blocage. La fermeture se fait après le relâchement de ce dernier, et la traction du câble à la remontée. On récupère ainsi une portion suffisante (1000 – 500 g) pour l’ensemble des analyses sédimentaires envisagées (granulométrie, eneurst en pélites, en matières organiques sédimentaires et en carbonates totaux).
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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS
1. Milieu d’étude
1.1. Position géographique
1.2. Description de la lagune
1.3. Caractéristiques hydrologiques
1.3.1. Courants
1.3.2. Phénomène de marées
1.3.3. Houles
1.4. Texture sédimentaire
1.5. Chenal de communication avec la mer
1.6. Exploitation aquacole de la lagune
2. Embranchement des mollusques
2.1. Caractères généraux
2.2. Intérêt environnemental
2.3. Classification des Mollusques
3. Écologie et biologie de la coque Cerastoderma glaucum
3.1. Position systématique
3.2. Morphologie générale
3.3. Mode de vie et distribution
3.4. Alimentation
CHAPITRE II : MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL
1. Introduction
2. Analyses physico-chimiques
2.1. Choix et localisation des stations
2.2. Mesures physico-chimique
3. Analyses sédimentologiques
3.1. Choix des stations et prélèvement
3.2. Analyses sédimentaires
3.2.1. Évaluation des pélites
3.2.2. Analyse granulométrique
2.2.3. Évaluation de la teneur en matière organique sédimentaire (M.O.S)
3.3. Expression des résultats
3.3.1. Histogrammes de fréquence
3.3.2. Courbes cumulatives semi-logarithmiques
3.3.3. Indices granulométriques
4. Étude de la malacofaune
4.1. Échantillonnage
4.2. Traitement des échantillons
4.2.1. Conservation
4.2.2. Tri et identification
4.2.3. Expression des résultats
5. Étude de la faune associée
6. Espèce potentiellement exploitable : la coque Cerastoderma glaucum
6.1. Cartographie spatiale 6.1.1. Choix des stations 6.1.2. Étude de l’abondance 6.1.3. Étude de la biomasse et estimation du stock naturel existant 6.2. Dynamique de la coque C. glaucum |
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6.2.1. Plan et technique d’échantillonnage 6.2.2. Densité et biomasse 6.2.3. Indice de condition 6.2.4. Fréquences de tailles 6.2.5. Croissance 7. Analyses statistiques |
CHAPITRE III : RÉSULTATS
1. Introduction
2. Caractéristiques physico-chimiques
2.1. Température, salinité et pH
2.2. Transparence des eaux et teneurs en matières en suspension
3. Cartographie sédimentaire
3.1. Teneurs en pélites
3.2. Granulométrie
3.3. Cartographie sédimentaire
3.4. Teneurs en matière organique sédimentaire (M.O.S)
4. Description de la faune malacologique et des espèces accompagnatrices
4.1. Inventaire des espèces récoltées
4.2. Variations spatio-temporelles
4.2.1. Richesse spécifique, densité et fréquence
4.2.2. Dominanc
4.2.3. Variations de la biomasse
4.2.4. Structure et organisation
4.3. Faune associée aux mollusques
5. Espèce potentiellement exploitable : la coque Cerastoderma glaucum
5.1. Cartographie et estimation du stock naturel
5.2. Variations de la densité et de la biomasse
5.3. Variations de l’indice de condition
5.4. Structure des tailles et détermination du recrutement
5.5. Croissance
CHAPITRE IV : DISCUSSION
1. Physico-chimie
2. Sédimentologie
3. Malacofaune
4. Faune associée
5. Structure et organisation de la coque Cerastoderma glaucum
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
RÉSUMÉS
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUE
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