Partout dans le monde, l’agriculture est l’un des secteurs clé de l’économie, pour le cas de Madagascar, 80 % de la population sont des agriculteurs. Le principal grenier malgache se trouve à la partie Est de Madagascar dans la région d’Alaotra Mangoro . Cette région a des rizières aménagées sur environ 70000ha. Pour cette raison, il nous est vital d’étudier les variations pluviales qui tantôt faibles et tantôt en excès sur cette partie de la grande île.
Une évaluation de la situation pluviométrique dans cette région nous permettra de contribuer à la sécurisation de la production agricole. Ainsi, on pourra éviter une perte de ressources pour les agriculteurs dans le cas d’une période où l’eau sera en excès ou dans le cas contraire où l’eau sera insuffisante.
GENERALITES SUR L’ETUDE
GENERALITES SUR LA ZONE D’ETUDE
Ce projet est applicable dans beaucoup de régions du monde mais il requiert quelques conditions pour la zone à étudier pour un bon usage de ce dernier. Pour cela, nous allons nous concentrer notre étude sur une région se trouvant dans la partie Est de Madagascar, plus précisément, la région d’Alaotra Mangoro. Le choix de cette région est basé sur le fait que cette région est une zone de production rizicole. C’est la principale activité de la majorité de la population des plaines autour du lac. La production peut être augmentée par l’accroissement du rendement (qui se situe actuellement à 3,64 t/ha) et l’extension des surfaces cultivables car la région dispose de 120 000 ha de rizières dont 35 000 ha irriguées et a une production en paddy tournant autour de 300 000 tonnes par an.
Délimitation géographique
La région Alaotra Mangoro se trouve sur la bordure Nord-orientale des Hauts Plateaux centrale à une distance de 250 km au Nord-Est d’Antananarivo. Selon cette distance, la région à étudier se trouve donc dans la province de Toamasina et cette dernière s’étend sur une superficie de 33.054 km². Alaotra Mangoro compte environ 1 112 550 habitants.
Etant donné la superficie qui la représente, elle comprend cinq(5) districts qui sont :
● Andilamena
● Amparafaravola
● Ambatondrazaka
● Moramanga
● Anosibe An’ala .
Parmi ces cinq ( 5 ) districts, Anosibe An’ala se distingue des autres car il est couvert de forêt pluviale et a ainsi une saison pluvieuse beaucoup plus considérable que les quatre (4) autres [3] alors que cela fait partie des conditions pouvant conduire à l’erreur pour notre étude donc nous allons laisser le district d’Anosibe An’ala qui ne respecte pas les paramètres optés pour ce projet.
Le Relief
Les cuvettes de l’Alaotra, d’Andilamena et de Didy qui sont de vastes plateaux intermédiaires caractérisent le relief du Nord. Elles sont situées au milieu des plateaux de la région centrale de Madagascar avec une altitude moyenne de 700 m. Leurs surfaces sont remblayées par des sédiments lacustres avec une vaste dépression à fond plat s’étendant sur une superficie de plus de 1800 km² (long de 70 km et large de 30 km environ). [3] Dans la zone la plus basse se sont formées les marais ou « zetra » et les eaux libres comme le lac Alaotra et le lac Antsomangana. Les bassins versants sont formés par des massifs latéritiques très friables, sièges d’important phénomène d’érosion avec de multitudes de formations de « lavaka ».
Hydrologie
L’hydrologie est définie comme étant l’ensemble de ressources en eau pour la région. Elle est constituée principalement par des cours d’eau, des chutes et surtout du lac Alaotra.
Les plaines d’Alaotra qui s’étend sur une superficie de 125.000 ha sont constituées par :
● 20.000 ha de lac
● 23.000 ha de marais
● 80.000 ha de rizières qui sont surtout alimentées par les cours d’eau .
Le potentiel hydrographique est caractérisé par un important circuit d’eau douce (rivières, lacs, marécages). L’hydrologie nous permet de savoir quelles seront les potentiels paramètres pouvant faire varier le contenu en eau de la région suivant la connaissance de la superficie hydraulique citée ci-dessus. De ce fait, on peut élaborer une mesure préventive dans les cas où le débit des eaux monte brusquement. Cette variation de débit est surtout liée en générale à la pluviométrie. Généralement, pendant la saison pluvieuse, le débit monte et cela a une conséquence directe aux rivières et aux crues, et pour cela les niveaux de ces derniers montent automatiquement.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 GENERALITES SUR L’ETUDE
1.1 GENERALITES SUR LA ZONE D’ETUDE
1.1.1 Délimitation géographique
1.1.2 Le Relief
1.1.3 Hydrologie
1.1.3.1 Les grands cours d’eau
1.1.3.2 Les lacs et marais
1.1.3.3 Les précipitations et le climat
1.2 Collecte et description des données
1.2.1 Description de la base de données interpolées
1.2.1.1 Contenu
1.2.1.2 Couverture
1.2.2 Validation des données
1.2.2.1 Données journalières
1.2.2.2 Données mensuelles
1.3 Traitement de données
1.3.1 Les outils de traitement de données
1.3.2 Microsoft Excel 2010
1.3.3 Langage de programmation R
1.3.3.2 Installation du logiciel R
1.3.4 SPI SL 6
1.4 Méthodologie
1.4.1 Enquête
1.4.2 Analyse
1.4.3 Action
1.4.4 Evaluation et résultat
1.5 Les influences de la variabilité pluviométrique sur l’agriculture dans la région Alaotra Mangoro
1.5.1 L’irrégularité de la saison pluvieuse
1.5.2 Les fortes ou faibles quantités de pluie
1.5.3 La sécheresse dans la saison pluvieuse
1.6 Application
1.6.1 Traitement des données
1.6.1.1 Les données journalières des précipitations
1.6.1.2 Les données de précipitations mensuelles
1.6.2 Programmation
1.6.2.1 Données journalières
1.6.2.2 Données mensuelles
1.7 Conclusion
CHAPITRE 2 ETUDES ET EVALUATIONS
2.1 Etude des précipitations
2.1.1 Les opérations statistiques
2.1.1.1 La moyenne arithmétique
2.1.1.2 Les quantiles
2.1.1.3 La médiane
2.1.2 Les précipitations moyennes mensuelles de pluie dans la région
2.1.3 Les précipitations moyennes annuelles dans la région
2.1.4 Les dates de début et de fin de la saison pluvieuse
2.1.4.1 Critère de début et de fin de la saison pluvieuse
2.1.4.2 Les dates moyennes de début de la saison pluvieuse
2.1.4.3 Les dates précoces, médianes et tardives de début de la saison pluvieuse
2.1.4.4 Interprétation
2.1.4.5 Les dates moyennes de fin de la saison pluvieuse
2.1.5 La longueur de la saison pluvieuse
2.1.6 Les séquences sèches durant la saison pluvieuse
2.1.7 Récapitulation d’étude saisonnière communale des précipitations dans la région
2.2 Les phénomènes El Niño et La Niña
2.2.1 Définitions et explications
2.2.1.1 Le phénomène El niño
2.2.1.2 Les Téléconnexions
2.2.1.3 Le phénomène La niña
2.2.1.4 Année normale
2.2.2 Remarques
2.3 La situation durant l’épisode El niño
2.3.1 La quantité moyenne mensuelle de pluie dans la région en année El niño
2.3.2 La quantité moyenne annuelle de pluie en année El niño
2.3.3 Les dates de début et de fin de la saison pluvieuse
2.3.3.1 Les dates de début de la saison pluvieuse
2.3.3.2 Les dates de fin de la saison pluvieuse
2.3.4 La longueur de la saison pluvieuse en épisode El niño
2.3.5 Les séquences sèches durant la saison pluvieuse de l’épisode El niño
2.3.6 Récapitulation de la situation pluviométrique de chaque commune en année El niño
2.4 La situation durant l’épisode La niña
2.4.1 La quantité moyenne mensuelle de pluie dans la région en année La niña
2.4.2 La quantité moyenne annuelle de pluie en année La niña
2.4.3 Les dates de début et de fin de la saison pluvieuse
2.4.3.1 Les dates de début de la saison pluvieuse
2.4.3.2 Les dates de fin de la saison pluvieuse durant l’épisode La niña
2.4.4 La longueur de la saison pluvieuse
2.4.5 Les séquences sèches durant la saison pluvieuse durant La niña
2.4.6 Récapitulation de la situation pluviométrique de chaque commune en année La niña
2.5 Conclusion
CHAPITRE 3 COMPARAISON ET INTERPRETATION
CONCLUSION