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JUSTIFICATION DU THEME ET DE LA ZONE D’ETUDE
Depuis longtemps, l’agriculture a été un secteur incontournable pour le développement des pays (70% de la population s’adonnent à cette activité). Aujourd’hui, le contexte d’urbanisation accélérée pose la problématique de l’agriculture urbaine et périurbaine au cœur des préoccupations, en termes de production saine et suffisante pour l’approvisionnement des villes mais aussi en termes d’environnement et de santé publique notamment sur l’ensemble des contaminations issues des pratiques agricoles (utilisation des produits chimiques) (Cissé I., 2007).
Partie intégrante des Niayes, la zone de Tivaoune-peulh Niague, du fait de sa position côtière est au cœur de cette problématique. En effet, elle constitue une zone incontournable pour l’approvisionnement en produits maraîchers frais pour la région de Dakar. Pour nourrir une population urbaine en croissance exponentielle, et pour augmenter leur plus-value, les producteurs adoptent tous les moyens pour augmenter leur rendement. Ils recourent à cet effet de manière exagérée à l’usage de produits agrochimiques en particuliers les pesticides qui contribuent à l’entretien des productions agricoles, d’où l’existence de risques énormes sur l’environnement naturel et la santé humaine. Toutes ces raisons nous ont poussé à nous intéresser sur : L’exploitation maraîchère dans la zone périurbaine de Tivaoune Peulh-Niague et l’utilisation des pesticides dans la zone.
Définition de quelques concepts
Afin d’avoir une vision claire des concepts ou des mots clés que nous allons utiliser tout au long de notre travail de recherche, il est nécessaire de les cerner, de se pencher sur leur sens et de les définir pour ne pas créer de confusion dans leur utilisation. Ainsi nous porterons notre choix sur certains concepts qui sont directement rattachés à notre thème de recherche.
-Zone Périurbaine : L’analyse de la zone périurbaine est très complexe à mener dans la mesure où elle se situe aux franges de deux espaces eux-mêmes dynamiques.
R. Brunet, et H. Thierry dans les mots de la géographie soutiennent que : « le périurbain…est ce qui est autour de la ville et en réalité fait partie de la ville par les activités et les modes de vie des habitants…il comprend tout l’espace d’urbanisation nouvelle par des lotissements et constructions nouvelles, même au prix du mitage…le terme est souvent synonyme de banlieue, espace majeur des navettes, espace de desserrement de la ville, front avancé d’urbanisation, zone de contact…».
L’espace périurbain dans le cas de notre étude va désigner la zone située à la périphérie de la ville, donc cette zone appartenant à la banlieue lointaine et qui est le lieu de transformations profondes sur le plan démographique, économique, social, politique et culturel.
Exploitation maraîchère dans la zone périurbaine de Tivaouane-Peulh Niague : analyse géographique de l’utilisation des pesticides et leur impact sur l’environnement et la santé
Analyse : le mot est défini dans le robert comme la décomposition d’une substance en ses principes constituant. C’est l’ensemble des travaux comprenant l’étude détaillée d’un problème, la conception d’une méthode précise de traitement.
La géographie analyse les conditions offertes par le milieu ou groupes humains dont elle examine la mise en place, l’évolution spatiale, en même temps que les formes d’action sur ce milieu du point de vue de l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol.
-Pesticide : Le terme pesticide est utilisé pour définir tous les produits chimiques qui sont utilisés par les maraîchers pour prévenir ou combattre les maladies et fléaux des végétaux. Les pesticides sont utilisés pour protéger les récoltes contre les maladies et les prédateurs.
Les principaux pesticides employés par les maraîchers sont : décis, tamaron, malathion, lannate diméthoate…. Les maraîchers utilisent ces produits pour le traitement des plantes attaquées par les organismes nuisibles (pucerons, vers de terre, chenilles, mouches blanches…).
-Environnement : Depuis plusieurs années, le terme environnement à fait l’objet de multiples études et interrogations. De nos jours, vu son importance il a suscité de forts engagements de la part des universités et de grandes écoles. En fait le terme environnement est polysémique, il recouvre plusieurs acceptions.
Aujourd’hui, les scientifiques donnent au concept d’environnement un caractère global. Le Cid, le définit comme un ensemble de milieux d’influences, milieux humains, naturels, économiques, qui agissent sur l’individu à tous les instants de sa vie quotidienne et détermine en grande partie son vécu. Notre définition du terme « environnement » englobe donc le milieu complexe, tant artificiel que naturel où l’homme vie.
-Santé : La santé peut être considérer comme un état de bien être physique mental et social complet d’un groupe et non pas la simple absence de maladie ou d’affection. La santé comprend non seulement le fait d’être fort et de se sentir bien, mais aussi le fait d’être à l’abri de maladies évitables, un environnement physique sain, l’accès à l’énergie, à une eau saine et à une atmosphère propre.
La position du problème : les questions de recherche
La communauté rurale de Tivaouane Peulh-Niague, du fait de sa position littorale et de sa localisation dans les Niayes, abrite des activités maraîchères. La croissance exagérée de la population urbaine dakaroise et par conséquent, la forte demande en fruits et légumes, encourage les producteurs à recourir à des pesticides pour multiplier leur rendement et augmenter leur production. Toutefois, le manque de maîtrise et l’utilisation incontrôlée de ces produits phytosanitaires exposent d’abord les producteurs, l’environnement naturel et les populations qui vont se procurer les récoltes en l’occurrence les consommateurs à des risques non négligeables. Plusieurs cas d’intoxication sont signalés dans les zones exploitées. D’après L’OMS, le nombre de cas par an est chiffré à plus de 500 000 cas dans le monde, dont 20 000 sont mortels. La majorité des victimes se trouve dans les pays en développement. En outre, au-delà des ces accidents, d’énormes risques environnementaux liés aux fortes pollutions sur les ressources en eau, la contamination des sols et de leurs effets sur la santé, existent. C’est à la suite de l’ensemble de ces remarques qu’il est urgent pour nous, de nous demander :
-Avec les potentiels géographique et climatique, comment l’activité maraîchère se déroule-t-elle globalement à Tivaouane Peulh-Niague ?
-Quels sont les impacts de l’usage des pesticides sur l’environnement naturel et la santé des usagers (producteurs et consommateurs) ?
-Quels sont les moyens adoptés pour réduire ou faire face aux risques liés à l’usage de ces produits agro-chimiques ?
Pour répondre à ces différentes interrogations, notre étude s’est fixée des objectifs.
LES OJECTIFS ET LES HYPOTHESES DE RECHERCHE
Pour mener à bien notre étude, nous avons fixé des objectifs et émis des hypothèses.
Les objectifs comprennent un objectif général subdivisé en objectifs spécifiques.
LES OBJECTIFS
OBJECTIF PRINCIPAL :
Notre objectif principal est de montrer comment la zone périurbaine de Tivaoune-Peulh Niague est le théâtre d’une intense activité maraichère peu soucieuse des normes environnementales dont la prise en charge mènera à l’insertion de l’activité dans un cadre de développement durable.
OBJECTIFS SECONDAIRES
Présenter globalement l’activité maraîchère dans la zone de Tivaouane Peulh-Niague.
Dégager les impacts de l’usage des pesticides sur l’environnement naturel et la santé
Déterminer les stratégies mises en œuvre par les usagers (producteurs et consommateurs) pour juguler les effets désagréables ou néfastes des pesticides sur l’environnement et la santé humaine et proposer des stratégies d’approches pour faire du maraîchage une activité économique durable.
LES HYPOTHÈSES CORRESPONDANTES
L’exploitation maraîchère dans la zone de Tivaoune-peulh Niague, du fait du cadre physique favorable représente une activité socio-économique déterminante
L’activité maraîchère dans cette zone induit une utilisation importante de produits phytosanitaires souvent dangereux pour l’environnement et la santé
Des moyens ont été mis en œuvre par les producteurs et les consommateurs pour faire face à ces risques sociaux-environnementaux.
METHODOLOGIE
Elle tourne autour de trois points essentiels à savoir : la recherche documentaire, la collecte et le traitement des données.
LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Pour mener à bien notre recherche et atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, il est indispensable de visiter les différents services et structures disposant d’éléments scientifiques nécessaires à notre thème de recherche. Nous avons aussi effectué une descente de prospection dans notre zone d’étude. Cependant, cette visite nous a permis de nous entretenir avec les autorités de la localité à savoir : les conseillers ruraux, les chefs de villages et le président de l’association des maraîchers.
En ce qui concerne notre revue documentation nous avons visité :
• La bibliothèque de la salle de travail du département de géographie
• La bibliothèque centre de l’UCAD (BU)
• La bibliothèque de l’IFAN
• La bibliothèque de l’ISE
• La bibliothèque de l’ENEA
• Le centre de suivi écologique (CSE)
• L’institut de recherche pour le développement (IRD)
• L’institut national de pédologie (INP)
• L’institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA)
La collecte des données
Elle comprend essentiellement la phase de terrain. Nous avons procédé de deux manières. Dans un premier temps, nous avons effectué une enquête auprès des maraîchers de la localité. Pour cela, au préalable nous avons élaboré un questionnaire soumis à un échantillon dégagé à partir de la taille des populations cibles. Ensuite, dans un second temps, nous allons procéder à un guide d’entretien qui sera soumis au niveau des différentes structures et services gouvernementaux ou privés et ayant un rapport direct avec notre étude.
• L’enquête de terrain
Dans le but de confirmer ou d’infirmer les hypothèses avancées, nous allons effectuer une enquête. A cet effet, nous allons élaborer un questionnaire que nous allons administrer à une population bien ciblée, c’est-à-dire à un échantillon de la population. Celui-ci sera constitué des producteurs maraîchers dans les villages de Tivaoune Peulh-Niague, zone qui appartenaient à la communauté rurale de Sangalkam et érigée en communauté rurale avec le nouveau découpage de cette communauté rurale en 2011. Il permettra de savoir leur mode d’usage par rapport aux pesticides mais aussi de déceler leur perception par rapport à la connaissance des effets de pesticides sur la santé et l’environnement. L’échantillon devra comprendre également les vendeurs et les consommateurs des produits maraîchers. Le questionnaire abordera les points suivants:
– Les types d’exploitation
– Les formations subies
– Le niveau de protection
– Le niveau d’instruction
– La connaissance des effets des pesticides sur l’environnement et sur la santé.
• Echantillonnage
Pour déterminer notre échantillonnage, nous avons choisi comme critère, la taille de la population agricole. Ce choix répond au fait que la totalité des villages de notre localité sont concernés par le phénomène. Avec le nouveau découpage, la communauté rurale de Tivaouane Peulh-Niague dispose de 3 villages. Le risque de ne pas obtenir les données récentes de population concernant ce nouveau découpage, font que, nous avons préféré nous en tenir à celles enregistrées dans le dernier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-2002) 1 . Après avoir obtenu la taille de la population à enquêter, proportionnellement à la taille de chaque village, nous avons décidé de choisir 10 % de la population maraîchère de chaque village. La population à enquêter figure dans le tableau ci-dessous.
LE TRAITEMENT DES DONNEES
Le traitement de ces informations nécessitera l’utilisation de logiciels tels qu’Excel et Sphinx. Nous aurons également recours à un logiciel de cartographie (Arc Gis). Ces outils nous permettront de dresser les tableaux et tracer les figures nécessaires à l’analyse des données. Les questionnaires seront dépouillés et traités avec le logiciel Sphinx.
PLAN DE RECHERCHE
Suite à nos questions de recherches, aux objectifs et hypothèses, notre document comprendra deux grandes parties.
Dans la première partie nous allons faire la présentation physique de la zone de Tivaoune-peulh Niague.
D’abord, nous avons étudié la morphopédologie, l’hydrographie et possibilités en eau de la zone, les données climatiques et la végétation.
Ensuite nous allons faire une analyse sur le maraîchage proprement dit avec la typologie des exploitations classées en fonction des systèmes de production. Il fallait également passer en revue les structures agricoles qui ont eues à intervenir dans la zone afin de mesurer leur influence sur l’activité.
Toujours dans la même optique, nous avons caractérisé la main d’œuvre en étudiant certains paramètres tels que le genre, l’âge, l’ethnie, le niveau d’instruction en français et la situation matrimoniale. Les spéculations recensées durant les périodes de nos enquêtes, montrent que les parasites causaient d’énormes pertes aux cultures. Et face à ces menaces, les maraîchers avaient recours aux produits chimiques de synthèse pour neutraliser ces parasites. Ainsi une liste de parasites ravisseur des cultures dans la zone a été dresser et celle des pesticides utilisés pour les tuer.
Ces pesticides ont fait l’objet d’une analyse minutieuse concernant leur fréquence d’utilisation, le mode de protection, le mode d’utilisation, le mode d’épandage et le niveau de protection des maraîchers qui les utilisent. Nous terminerons cette partie en faisant une étude globale sur la filière maraîchère de la récolte à la consommation en passant en revue les différents facteurs contraignants.
Dans la deuxième et dernière partie, nous allons s’intéressé aux risques de ces pesticides sur l’environnement physique et la santé des populations. Ainsi, nous avons évalué les risques écologiques mais aussi les contaminations toxicologiques sur les populations.
Dans le souci de vouloir apporter plus d’informations susceptibles de mieux éclairer cette étude il a fallu sortir du cadre géographique. C’est ainsi que les recherches des certains chimistes et des résultats de chercheurs de la FMPOS (Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odontologie) ont étés à notre porté.
Notre dernière analyse porte sur l’évaluation de la durabilité de l’activité maraîchère et les stratégies à mettre en place pour la rendre plus durable.
MORPHOPEDOLOGIE
TOPOGRAPHIE
La CR de Tivaoune-peulh Niague est un sous ensemble de la zone des Niayes de Dakar. Cette zone est recouverte par une quinzaine de mètre d’épaisseur de sable, part de la presqu’île du cap vert en passant par la zone de Bargny et le littoral Nord, jusqu’à Saint-Louis. Cette zone est caractérisée par un modelé de dunes continentales fixes (Ogolien) issues d’anciens cordons dunaires orientés NE-SO (Bassel M 1996). Ces dunes peuvent atteindre une vingtaines de maitres. Cette zone présente un relief essentiellement plat sillonné de bas-fonds et de vallées très favorables aux activités maraîchères.
SOLS
La CR de Tivaoune-peulh Niague est caractérisée par une pédogenèse qui est fortement liée à la pluviométrie (BASSEl, 1996). Cependant la faible pluviométrie au cours de ces dernières années et l’utilisation excessive des engrais chimiques dans les spéculations ont entrainé la dégradation des sols dans la zone.
Dans la zone étudiée, différents types de sols se déterminent plus ou moins en fonction des unités morphologiques : les sols ferrugineux tropicaux non lessivés, les sols hydromorphes, les sols minéraux bruts et les sols halomorphes.
• Les sols ferrugineux tropicaux non lessivés
Ils occupent les sommets et les versants des dunes ogoliennes. Ce sont des sols de texture sableux, à sesquioxyde de fer, à faible teneur en matière organique (moins de 0,1% selon Senagrosol consult) : dans la terminologie locale ce sont les sols dior. Leur non lessivages s’explique par la faiblesse des précipitations dans ce milieu.
• Les sols hydromorphes
Ce sont des sols « deck » (dans la terminologie locale) ces sols sont localisés dans les cuvettes des Niayes. Leur évolution est liée à l’importance de la production végétale mais surtout à la nappe phréatique qui provoque un engorgement total ou partiel, permanent ou temporaire de leur profil en rapport avec leur disposition topographique.
Ces sols sont très riches en matière organique et en humus en raison de l’accumulation des détritus. Dans la zone, trois types de sols hydromorphes se distinguent en fonction des conditions d’hydromorphies : les sols à hydromorphie partielle de profondeur, les sols à hydromorphies temporaire et les sols à hydromorphies totale permanente.
• Les sols à hydromorphies partielle de profondeur
Les sols à hydromorphie partielle de profondeur ou sols de sommet de pente ou sols dior-deck sont caractérisés par une texture sableuse en surface, un horizon humifère peu riche, une certaine capacité de rétention d’eau et une faible teneur en matière organique (2%) (Jean Marc Chastel 1982). Ces sols sont de couleur gris-foncé ou gris-brun situés sur les pentes douces des cuvettes dior et les sols à hydromorphie totale.
• Les sols à hydromorphie totale temporaire
Plus ou moins inondés en saison des pluies, leur évolution est tributaire de la nappe stabilisée à faible profondeur (1 mètre environ) ou, dans certaines zones, de l’interférence entre une nappe de surface et une nappe de profondeur. A cause de leur hydromorphie temporaires, les matières organiques y sont moins nettement moins importantes.
• Les sols à hydromorphie totale permanente
Ce sont des sols organiques tourbeux ou semi-tourbeux dans les bas-fonds des cuvettes. Submergés en permanence ou pendant une bonne partie de l’année par une nappe subaffleurante (0,60 mètre), ils sont très riche en matière organique et offre un potentiel cultural considérable.
• Les sols minéraux bruts
Ces sols sont d’apports éoliens, jeunes, sableux, instables, perméables et bien drainés, situés sur lez dunes littorales (dunes jaunes et dune blanches). Ils sont pauvres en matière organique et en éléments minéraux bruts utilisables par les plantes. Les rares traces de matière organique proviennent de la décomposition des filaos et de quelques plantes rustiques.
Cependant, les sols minéraux bruts sont encore à l’abri du péril salin contrairement aux sols halomorphes.
• Les sols halomorphes
La formation de ces sols est étroitement liée à la présence des sels sodiques ou magnésiens principalement sous forme de chlorure et de sulfate.
Dans la plupart des Niayes, l’holomorphie résulte d’une communication périodique des cuvettes avec la mer ou alors de la remontée des sels de la nappe sous-jacente à la nappe douce.
HYDROGRAPHIE ET POSSIBILITE EN EAU DE LA ZONE
En 1968, le Sénégal, à l’instar du sahel, est entré depuis quelques décennies dans une phase cyclique de sécheresse. La question de l’eau est devenue une préoccupation centrale pour les pouvoirs publics en général, et des ruraux en particulier. Tandis que le Sud du pays continue d’enregistrer d’importante quantité de pluies, avec 1500 mm/an en basse Casamance, le Nord reçoit à peine 300mm/an.
LES EAUX DE SURFACE
Le réseau hydrographique de cette zone, avec les sécheresses de ces dernières décennies a presque disparu car les quelques cours d’eau qui existaient se sont asséchés et restent des voies de ruissellement pour les eaux pluviales.
LES EAUX SOUTERRAINES
Dans la région de Dakar, les eaux souterraines sont représentées par le système maestrichtien qui est constitué par deux nappes superposées : la nappe phréatique et la nappe maestrichtienne du bassin sédimentaire Sénégalais. (BASSEL .M. 1996)
La nappe phréatique est grossièrement constituée par « les ressources naturelles mobilisables » sans rupture d’équilibre à moyen ou long terme, offertes par les aquifères des terrains de socle, dépendent de trois variables de leur dynamique : les flux d’apport, la part des flux sortant qui peut être détournée en pratique, le rôle régulateur du réservoir. Ces nappes phréatiques sont alimentées par les eaux de pluies. Comme l’ont souligné Malou et al 2005, la fluctuation du niveau de ces nappes est un bon enregistreur de l’évolution de la pluviométrie de ces dernières décennies. Leurs études montrent que les nappes phréatiques se chargent pendant l’hivernage et se déchargent lors de la période hivernale. C’est ce qu’ils appellent le « processus de stockage et de déstockage ». Autrement dit, l’alimentation pluviométrique est un facteur déterminant de la dynamique d’une nappe. Cependant la diminution de la pluviométrie ces deux dernières décennies associée à la forte demande en eau de la population, occasionnent « la baisse des nappes phréatiques et la remontée de la langue salée à l’intérieur des terres » (CCNUCC.1999)
La plus grande réserve en eau du Sénégal est le Maestrichtien. Elle a un volume supérieur à 3 milliards mm3. Sa profondeur varie entre 200 et 400m selon les endroits. Elle couvre tout le basin sédimentaire Sénégalo-mauritanien. La nappe apparait sur le « long des côtes à falaises » mais également « sur une partie de la zone de Tivaoune-peulh Niague » KANE.M.2007. Aujourd’hui elle fait l’objet d’une exploitation plus ou moins importante avec l’implantation de certains forages dans la zone.
LES DONNEES CLIMATIQUES
Située entre les isohyètes 300 et 600, la CR Tivaouane Peul Niague a un climat subsaharien doux et caractérisé par l’alternance de deux saisons peu contrastées :
• Une saison sèche sous l’influence du vent frais: l’alizé maritime qui souffle de novembre à mai avec des températures variant entre 20 et 27°C. C’est ce vent qui favorise la formation des dunes du nord au nord ouest.
• Une saison pluvieuse ou hivernage durant laquelle souffle un vent venant du sud : la mousson qui occasionne des précipitations relativement faibles et d’intensités variables. Cette saison est marquée par une instabilité des températures qui sont en fonction de la pluviométrie enregistrées. La pluviométrie varie d’un mois à l’autre. Cette fluctuation est aussi notée d’une année à l’autre. Exemple, les quantités de pluies enregistrées annuellement varient de 387,8 à 304,6 mm respectivement en 1994 et 2003 selon le chef du CADL.
LES FACTEURS AEROLOGIQUES
Les vents qui soufflent en surface dans cette zone sont issus des alizés et de la mousson qui est un alizé de l’hémisphère Sud et qui en traversant l’équateur subit l’influence de la force de Coriolis puis change de direction. Cependant on note une forte domination des vents d’alizés provenant des Açores qui justifient la présence de l’humidité dans la zone durant presque toute l’année.
• L’alizé
L’alizé est un flux issu d’une cellule anticyclonique de hautes pressions tropicales qui s’écoule vers l’équateur météorologique sans traverser l’équateur géographique.
Dakar est sous influence des alizés issus de l’anticyclone des Açores et de la cellule anticyclonique thermique libyenne, présente au sol, seulement en hiver. Les trois variantes de l’alizé touchent la région de Dakar :
L’alizé maritime : il vient de l’anticyclone des Açores et fait un parcours essentiel océanique jusqu’à Dakar. Cette influence océanique est bien ressentie dans notre zone d’étude du fait de sa position par rapport à l’océan. Cette zone est caractérisée par des valeurs thermiques du à la présence fréquente de l’alizé maritime.
L’alizé maritime continentale : il s’agit de l’alizé né de l’anticyclone de Açores qui, après un parcours océanique, a pris une trajectoire continentale avant d’arriver sur la périurbaine.
L’alizé continental : ce flux provient de la cellule thermique Libyenne et qui a une trajectoire essentiellement continentale. Cet alizé est un vent chaud et sec du fait de sa traverser du désert de Sahara. Il concerne surtout notre zone d’étude durant les mois de transition entre les saisons chaudes et les froides.
• La mousson
C’est un flux d’alizé de l’hémisphère sud, qui traverse l’équateur géographique et change de direction par la force de Coriolis. Cependant ce flux de mousson reste dans le même hémisphère météorologique.
La mousson qui touche le Sénégal provient de l’anticyclone de Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud. Sa longue trajectoire sur l’Atlantique et la forêt équatoriale lui confère une humidité considérable. La mousson arrive au Sénégal en Avril mais n’atteint Dakar qu’au mois de juillet. Ainsi de juillet à Octobre, le micro-climat de la zone des Niayes s’explique par le fait que celle-ci est, alternativement, soumise à la mousson et l’alizé maritime.
En somme, la circulation des vents de surface est dominée par les alizés. De juillet à Septembre les alizés se relayent avec les flux de mousson qui restent toutefois dominantes.
LES FACTEURS THERMIQUES
LA TEMPERATURE
Dans la région de Dakar les températures sont assez particulières. La présence de l’océan se manifeste par la présence des amplitudes thermiques faibles. (Niayes, 2006).
Du fait de sa position, les températures moyennes mensuelles ont varié entre 21,4°C et 28,0°C avec une moyenne annuelle qui oscille entre 23,7°C et 25,9°C.
L’évolution des températures y est bimodale avec un maximal principal au mois d’octobre de 28,0°C et un minima principal au mois de févier avec 21,4°C. Le maximum secondaire se situe au mois de mai et le minima secondaire se situe en plaine saison des pluies au mois d’août.
A travers l’analyse des températures pour la période 1980/2009, on peut distinguer deux périodes : Une période de saison froide de novembre à mai, avec des températures douces qui tournent en moyenne autour de 23°C des températures minimales extrêmes moyennes mensuelles inférieures à20°C. Pendant cette période les températures journalières peuvent baisser à Dakar jusqu’à moins 15°C.
Une période chaude, comprise entre juin et octobre, avec des températures moyennes qui tournent en moyenne autour de 28°C avec des extrémités moyennes mensuelles de 32°C. Elle est longue de quatre à cinq mois selon les années, et s étend plus ou moins entre juin et octobre.
L’EVAPORATION
Elle est plus importante durant la saison sèche. L’enregistrement à cette période atteint 2,7mm d’évaporation en moyen par mois, soit plus de 0,9 mm par jour. La plus forte déperdition de l’eau au sol se situe dans la période hivernale ou saison froide.
L’évolution de l’évaporation moyenne mensuelle est bimodale à la station de Dakar-Yoff avec un maximum principal qui se situe au mois de Décembre, tournant de 3,8 mm et un maximum secondaire au mois de juillet, avec 2,6 mm d’eau évaporée. Les minimas principal et secondaire se situent respectivement aux mois de Septembre (1,9 mm) et d’avril (2,3 mm).
L’HUMIDITE RELATIVE
Elle se définie comme la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère. Elle est mesurée en pourcentage (%) de son contenu dans l’air.
La région de Dakar a une humidité relative moyenne supérieure à 70%. Cette humidité est très forte au mois d’Août et septembre avec des pourcentages qui peuvent aller jusqu’à 90%.
LA PLUVIOMETRIE
Appartenant à la région de Dakar notre zone d’étude se située entre les isoheyète300et 600 mm. La moyenne annuelle sur la normale 1980-2009 est de 388,96 mm. Les pluies annuelles sont insuffisantes par rapport au besoin en eau. Leurs répartition dans le temps et dans l’espace et très inégale. La saison des pluies débute pour la plus part du temps au mois de juin, avec des quantités d’eau très faible et se termine en Octobre.
L’insuffisance des ressources en eau au Sénégal s’explique par la rareté et l’irrégularité des pluies. Parallèlement à la station de Dakar, la CR de Tivaoune-peulh Niague qui appartient aux Niayes de Dakar à une pluviométrie relativement faible par rapport aux stations méridionales du pays. La production agricole verrait une forte augmentation dans cette zone si elle disposée d’eau d’appoint en période de contre saison.
CARACTERISTIQUE DE L’ACTIVITE
Le maraîchage est une activité remarquable dans la CR de Tivaoune-peulh Niagua. Elle s’exerce 12mois sur 12 du fait des conditions pédoclimatiques très favorables à son développement, de la proximité des routes, de l’existence de grands marchés de consommation et la forte demande.
La typologie des exploitations maraîchères de la zone fait apparaître une classification des exploitations selon leur taille et selon leur niveau d’équipement en matériel d’exhaure et d’irrigation. Ce critère de classification nous permet de catégoriser les systèmes de productions maraîchères dans cette zone d’étude.
LA TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS
Les superficies exploitées pour le maraîchage, de même que les productions varient d’une année à une autre en fonction des spéculations. Il a été identifié plusieurs types d’exploitations classées en fonction de deux critères : cette classification est faite en fonction de la taille des exploitations puis selon le niveau d’équipement technique.
Classification selon la taille
Une classification des spéculations agricoles au Sénégal selon la direction de l’agriculture d’écrit trois types d’exploitations : les exploitations de types traditionnelles, les exploitations moyennes et les exploitations agro-industrielles.
Les exploitations de types traditionnelles ou familiales
Elles sont caractérisées par de petites tailles 0,2 à 0,5 ha. Elles représentent 80% de la production et sont alimentées en eau par l’eau des nappes de surface appelées « céanes ».
Les exploitations moyennes
Elles sont de taille moyenne et se font à titre individuel (0,5 à 20 ha). L’eau est fournie par les forages et les branchements à la SDE. On retrouve c’est types d’exploitations un peu partout dans la zone des Niayes de Dakar.
Les exploitations agro-industrielles ou modernes
Elles sont exploitées par le privé ou par les associations. Ces exploitations utilisent de moyens et techniques de productions modernes (tracteurs, irrigation, engrais, etc.). Les exploitations de type moderne sont moins nombreuses dans notre zone d’étude mais sont très importantes par leur taille et leur capacité de production. Leur taille peut dépasser 20ha et parfois elles sont soutenues par les ONG et l’Etat.
Classification selon le niveau d’équipement technique
Dans les exploitations maraîchères les équipements techniques ne sont pas les même, ils varient en fonction des moyens financiers des propriétés. Ainsi ce classement nous permet d’identifier quatre types d’exploitations classées en fonction du niveau d’équipement disponible.
Les exploitations à exhaure et à distribution manuelle :
Ces exploitations utilisent un système artisanal d’irrigation ou d’exhaure à l’aide de pompe « jambaar ». Compte tenu de la pénibilité du travail, seules 20% des superficies sont exploitées. La main d’œuvre est dominée par le système du métayage qui est très répandue dans la zone.
Les exploitations à exhaure motorisée et à distribution manuelle
Ces types d’exploitation disposent de motopompe mais apportent l’eau manuellement à l’aide d’arrosoirs ou de lances. Les superficies cultivées sont deux fois plus importantes que dans les exploitations utilisant la distribution manuelle.
Les exploitations utilisant l’exhaure motorisée et l’irrigation par aspersion
Dans ces types d’exploitations l’exhaure et la distribution sont associées par le réseau de la SDE mais aussi des motopompes ou électropompes placée dans un puits hydraulique ou une céanes améliorée. Les superficies exploitées sont importantes, les métayages est presque absent dans cette catégorie car les moyens sont plus réunis.
les exploitations utilisant l’exhaure par le système de goutte à goutte
L’utilisation de l’eau se fait rationnellement avec ce système par le contrôle de la SDE qui est la source. La superficie de ces exploitations est de grande taille parfois le double des catégories précitées. Le système de métayage est méconnu dans cette catégorie. (Photo 3)
LA PRODUCTION MARAICHERE
Elle occupe une part importante dans le secteur primaire de la zone du fait de la dynamique que connait le maraîchage ces dernières années. Suite aux enquêtes sur le terrain on a pu distinguer deux grands groupes de spéculations : les légumes de types africains et les légumes de type européens.
• Les légumes de types africains : parmi on peut citer le piment, le « jaxatou », le gombo, l’aubergine, le « bissap ». Certaines variétés de tomates et de chou sont produites aussi dans la zone en saison humide.
• Les légumes de types européens : c’est surtout les cultures de contre saison comme le navet, le persil, le radis, la chou fleur, le poireau, le poivron, le citron, la pastèque, la pomme de terre, la carotte, la tomate, la salade, le concombre….
Cependant, tous ces produits ne sont pas cultivés dans la même période. Les maraîchers choisissent leurs cultures en fonction de la demande du marché et des conditions climatiques qui prévales dans la zone. La forte demande du marché pour une culture donnée, entraine une grande rué des maraîchers vers cette culture.
Lors de notre étude sur le terrain, les spéculations qui dominaient dans la zone étaient respectivement l’oignon, le chou, tomate, et le navet. Ensuite arrivent la carotte, l’aubergine, jaxatou, la pomme de terre et piment. Les spéculations les moins importantes sont le concombre, et le haricot. L’igname et la courge sont quasi inexistantes dans la zone au moment de nos enquêtes. (Voir Photo4)
Ainsi à la lumière de cette analyse, il apparaît que la production maraîchère dans la CR de Tivaoune-peulh Niague est très importante et très diversifiée. Cependant, de la maturité à l’écoulement des produits, beaucoup de paramètres interagissent et limitent la rentabilité de l’activité.
La consommation
La production maraîchère de la zone des Niayes est pour la plupart, destinée à la vente. Seulement une petite partie non négligeable est destinée à l’autoconsommation comme nous l’avons remarquée au cours des enquêtes. Cette petite partie prélevée des récoltes avant la vente est consommée par les exploitants est appelée le « Ndawal ». Ce terme vernaculaire ouolof désigne la partie de la récolte non vendue destinée à l’autoconsommation ou aux besoins domestiques des femmes de la localité. Les femmes participant à la récolte reçoivent du « Ndawal » en guise de paie pour le repas de la journée.
Toutefois, la part de l’autoconsommation est très importante même si elle est faible comparé à la commercialisation. Ce paramètre nous a permis néanmoins de voir le caractère double de la production maraîchère qui permet à la fois de satisfaire les besoins domestiques d’abord et de permettre ensuite la capitalisation de gains après la vente.
L’écoulement
La production maraîchère de la zone est vendue tout de suite après la récolte. Une grande partie de la vente s’effectue sur place dans les exploitations avec les banabanas qui viennent chercher la production. L’autre partie qui reste est vendue au niveau des marchés à Tivaoune-peulh et à Niague ou à Keur Massar.
A Tivaoune-peulh chaque soir les produits récoltés sont exposées au marché. Ce qui attire beaucoup les femmes du village a s’approvisionnées à des prix bon marché. Le reste des produits sont le plus souvent acheminé vers le grand marché de Thiaroye et à Dakar.
Cependant on peut distinguer 4 chaînes d’écoulement des produits maraîchers une fois la récolte effectuée.
• La première chaine part des exploitations vers les marchés hebdomadaires, des marchés hebdomadaires vers les bana-banas qui acheminent les produits vers les centres urbains où les consommateurs se ravitaillent.
• La seconde chaine part toujours des exploitations vers les marchés hebdomadaires où les produits sont achetés par les « bana-banas » qui ravitaillent directement les consommateurs.
• La troisième chaîne part des exploitations vers les banabanas qui revendent les produits aux petits commerçants et ces derniers ravitaillent à leur tour les consommateurs.
• La quatrième chaîne, qui s’avère la plus courte part, des exploitations vers les consommateurs sans aucun intermédiaire.
L’écoulement des produits maraîchers connaît cependant des problèmes liés à bons nombres de facteurs limitant le développement du maraîchage dans la zone.
Les Problèmes
Ils sont nombreux mais les plus saillants sont les difficultés liées au transport, au manque de moyen de conservation et au manque d’assistance technique.
Le transport
Il constitue un des facteurs limitant à l’écoulement des produits surtout pour les lieux de productions éloignés comme Niague-peul et Niague wolof. En effet, dans cette localité, les exploitations sont éloignées du marché. Et l’état défectueux des routes fait que certains banabanas refusent le déplacement obligeant le producteur à s’en charger. Pour acheminer les produits vers les marchés de la zone, les producteurs utilisent des charrettes ou ils louent un camion. Cependant une fois arrivé dans les marchés de la localité les produits sont vendus aux « bana-bana » à des prix dérisoires pour éviter le cout insupportable du transport vers les marchés de Dakar.
Le manque de moyen de conservation
A côté des problèmes liés au transport, se pose la question de la conservation des produits après la récolte. Dans la zone, à l’exception de quelques greniers individuels aménagés pour conserver les récoltes pour quelques jours, les structures de conservation de grande taille sont inexistantes. Ainsi en cas de mévente où de surplus de récoltes, les producteurs non d’autre alternative que de bazarder leur récoltes de peur qu’ils pourrissent. En effet, faute de moyen de stockage, ils sont souvent obligés de se plier aux exigences aléatoires du marché et des « bana-banas » qui dicte leur prix pour accroitre le profit.
Le manque d’assistance technique
A ces problèmes cités s’ajoute le manque d’assistance technique des maraîchers. Laissés à eux même les maraîchers de la zone ne bénéficient d’aucune aide de la part des structures agricoles. En somme, beaucoup de problèmes existent dans l’écoulement des produits maraîchers. A ces difficultés, viennent se greffer l’exposition des maraîchers à des risques parfois mortels liés à l’usage des pesticides. La plupart des maraîchers interrogés dans la zone n’est conscient de la toxicité des pesticides qu’ils utilisent et ne savent pas ce qu’est le délai de carence. Ils vendent les produits justes après la cueillette faute de moyen de stockage requis. L’ensemble de ces paramètres, combinés à l’évaluation du niveau de protection permettent de ressortir le taux de risque et de niveau d’exposition aux complications engendrées par l’utilisation très fréquente et anarchique des pesticides.
CARACTERISATION DE LA MAIN D’ŒUVRE
Dans la CR de TP la main d’œuvre présente une forte diversité. Et ceux-ci nous a parue intéressant de l’étudier afin de mieux la comprendre. Pour caractériser cette main d’œuvre on a déterminé le profil des maraîchers à travers plusieurs paramètre que sont le genre, l’âge, l’ethnie, le niveau d’instruction en français et la situation matrimoniale.
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Table des matières
INDEX DES TABLEAUX
INDEX DES PHOTOS
LISTE DES ABREVIATIONS
Sommaire
INTRODUCTION générale
1.1 Le contexte
1.2 Justification du thème et de la zone d’étude
2.2 LES OJECTIFS ET LES HYPOTHESES DE RECHERCHE
2.2.1 Les objectifs
2.2.1.1 Objectif principal :
2.2.1.2 Objectifs secondaires
2.2.2 Les hypothèses correspondantes
3. METHODOLOGIE
3.1 La recherche documentaire
3.2 La collecte des données
3.3 Le traitement des données
4. PLAN DE RECHERCHE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE I : LE CADRE PHYSIQUE
CHAPITRE II : L’ACTIVITE
CHAPITRE III : LES PARASITES DES CULTURES ET PESTICIDES UTILISES
CHAPITRE I : LE CADRE PHYSIQUE
I. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE
II. Présentation physique
A. MORPHOPEDOLOGIE
1. Topographie
2. Sols
B. HYDROGRAPHIE ET POSSIBILITE EN EAU DE LA ZONE
1. LES EAUX DE SURFACE
2. LES EAUX SOUTERRAINES
C. LES DONNEES CLIMATIQUES
1. LES FACTEURS AEROLOGIQUES
2. LES FACTEURS THERMIQUES
a. La température
b. L’évaporation
c. l’humidité relative
d. la pluviométrie
CHAPITRE II : CARACTERISTIQUE DE L’ACTIVITE
I. LA TYPOLOGIE DES EXPLOITATIONS
A. Classification selon la taille
1. Les exploitations de types traditionnelles ou familiales
2. Les exploitations moyennes
3. Les exploitations agro-industrielles ou modernes
B. Classification selon le niveau d’équipement technique
1. Les exploitations à exhaure et à distribution manuelle :
2. Les exploitations à exhaure motorisée et à distribution manuelle
3. Les exploitations utilisant l’exhaure motorisée et l’irrigation par aspersion
4. les exploitations utilisant l’exhaure par le système de goutte à goutte
II. LA PRODUCTION MARAICHERE
A. La consommation
B. Ecoulement
C. Les Problèmes
1. Le transport
2. Le manque de moyen de conservation
3. Manque d’assistance technique
III. CARACTERISATION DE LA MAIN D’ŒUVRE
A. REPARTITION PAR SEXE
B. CLASSE D’AGE
C. ETHNIES
D. NIVEAU D’INSTRUCTION EN FRANÇAIS
E. SITUATION MATRIMONIALE
CHAPITRE iii : LES PARASITES DES CULTURES ET PESTICIDES
I. LES PARASITES DES CULTURES
II. LES PESTICIDES UTILISEES
A. Classification des pesticides selon leur mode d’action des pesticides et leur impact sur l’environnement et la santé
1. Les pesticides acaricides
2. Les fongicides
3. Les herbicides
4. Les nématicides
B. NIVEAU DE PROTECTION
Diagramme 6 : utilisation de matériel de protection
DEUXIEME PARTIE : LES RISQUES SUR L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET LA SANTE
INTRODUCTION
CHAPITRE iV : LES RISQUES ECOLOGIQUES
I. SUR LE SOL
II. SUR LES EAUX
CHAPITRE V : LES RISQUES TOXIOLOGIQUES POUR L’HOMME
I. LES RISQUES SANITAIRES CHEZ LES PRODUCTEURS
II. RISQUES SANITAIRES CHEZ LES CONSOMMATEURS
CHAPITRE VI : EVALATION DE LA DURABITE DU SYSTEME MARAICHER DANS LA ZONE DE TIVAOUNE- PEUL NIAGUE
I. L’ETAT DES RESSOUCES
A. Les ressources en eau
B. Les ressources foncières
C. Les ressources humaines
II. DES STRATEGIES D’APPROCHES
A. Clarifier le statut juridique des Niayes
B. Informer et sensibiliser les différents acteurs
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX FEMMES DANS LES MARCHES DE LA COMMUNAUTE RURALE
GUIDE D’ENTRETIEN AVEC LES MARAICHERS DE LA COMMUNAUTE RURALE
GUIDE D’ENTRETIEN AVEC LES STRUCTures sanitaires de chaque village.
GUIDE D’ENTRETIEN AVEC LES STRUCTURES AGRICOLES DE LA ZONE
Table des matières
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