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Voies de communication
Voies routières
Plusieurs catégories de routes passent dans la Commune de Tsiroanomandidy Fihaonana, à savoir:
Route Nationale Principale (RNP)
La Route Nationale Principale ou Route Nationale, comme la RN1, une route bitumeux qui a pour itinéraire Antananarivo–Arivonimamo–Analavory– Tsiroanomandidy Fihaonana –Tsiroanomandidy; Routes Nationales Communales (RNC).
La Route Nationale Communale (RNC) : comme la RNC 1bis, une route bitumeux qui passe directement dans le Fokontany d’Andranomadio, et qui relie les Communes : Tsinjoarivo, Ambatolampy, Tsiroanomandidy Fihaonana, Tsiroanomandidy Ville ;
La RNC n°89, une route en terre auxiliaire, qui relie les Communes d’Ankerana Avaratra, Tsiroanomandidy Fihaonana sur le Fokontany d’Andranomadio et Tsiroanomandidy Ville ; Et la RNC n°107a, une route en terre secondaire, qui relie les Communes : Belobaka, miandrarivo et Tsiroanomandidy Fihaonana sur le Fokontany d’Andranomadio.
Climatologie et pluviométrie
Madagascar est soumis au climat de saison des pluies caractérisé par une alternance de saison pluvieuse (Novembre – Mars) et de saison sèche (Avril- Octobre), dont les précipitations varient d’une région à une autre.
Notre zone d’étude fait partie des Hauts Plateaux de Madagascar, elle comporte deux saisons bien marquées :
La saison fraîche correspondant à l’hiver, de Mai à Octobre, régie par les alizés du Sud-Est apportant un vent frais d’abord humide sur la côte Est, devenant sec sur le reste de l’île. Seule la Côte-Est reçoit de la pluie et cette saison est aussi appelée « saison sèche ».
La saison chaude en été ou saison des pluies, de Novembre à Avril, dominé par la Mousson du Nord-Ouest apportant la pluie sur l’ensemble du pays.
La zone comporte un régime climatique tropical d’altitude avec une pluviométrie moyenne annuelle estimée à 1632 [mm], et une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 22,2° C.
L’année comporte deux saisons bien individualisées, l’une pluvieuse (saison humide et chaude), de novembre en mars avec une température qui varie de 20°C à 30°C et l’autre fraîche et sèche de mi-avril à mi-octobre de température 13°C à 26°C et même plus.
Contextes Hydrographique et Hydrogéologique
Une importante partie des principaux fleuves de Madagascar traverse la région de Bongolava, entre autres :
La Mahajilo et ses affluents (la Mania, la Kitsamby, la Sakay qui traverse la commune d’Ankadinondry Sakay, limite orientale de la sous-préfecture de Tsiroanomandidy).
La Manambolo et ses affluents qui prennent sa source dans la chaîne de l’ANKAROKA vers 1250[m] d’altitude à environ 25[km] au nord-est de Tsiroanomandidy.
Le Kiranomena qui prend sa source à Firavahana traverse Fenoarivobe. Le Sandrozo traverse Kiranomena et Tsinjoarivo et se jette dans le Manambolo.
La région fait partie de la zone du socle cristallin à nappe de fissuration. Au-dessus du socle sain, en zone de transition avec l’horizon d’altération, existe un passage appelé « zone de fissuration du socle ». Cette partie est aussi un aquifère très important pouvant fournir des débits intéressants. La nappe de fissuration dispose d’une perméabilité de fissure qui est plus élevée que celle de la nappe d’altération.
Sols et végétations
La Commune de Tsiroanomandidy Fihaonana est marquée par la dominance des sols ferralitiques couverts par de faible couverture végétale. Les sols ferralitiques couvrent une grande partie de la région. Ils sont d’évolution très diverses, allant des argiles latéritiques, relativement fertiles, jusqu’aux cuirasses des Tampoketsa, imperméables, dépouillées d’éléments utiles, crevassées de « lavaka ».
Dans l’ensemble, ces sols sont compacts et difficiles à travailler. Néanmoins, convenablement amendés, ils peuvent porter du maïs, du manioc, et peuvent se prêter à la culture de pommes de terre et à l’arboriculture. Les sols de « tanety » en table sont soit du type ferralitique brun jaune développés sur les surfaces d’aplanissement du tertiaire, soit du type ferralitique brun rouge formés à partir des glacis quaternaires. Ils sont reconnus pour leur bonne capacité d’échange et donnent en général de bons rendements aux cultures pluviales classiques de tanety. Les sols de bas-fonds sont du type hydromorphes minéraux à moyennement organiques aptes avant tout à la riziculture irriguée, puis aux cultures de contres saison (légumineuses, cultures maraîchères et fourragères), sous réserve de possibilités d’irrigation.
Activités économiques
L’agriculture et l’élevage constituent les principales sources de revenu pour les 95% de la population. Les cultures vivrières et les légumes sont les plus pratiquées comme le riz, le maïs, le manioc, les haricots, les patates,….
La grande quantité de la production locale est vendue dans le marché de Tsiroanomandidy Ville. La population d’Andranomadio et de Soavinarivo pratique aussi d’autres activités comme :
Les activités commerciales comme les marchandises générales, les produits locaux, les marchands de bétails, de porcins, et de volailles,
Les activités industrielles comme les rizeries et les décortiqueries.
Infrastructures scolaires
Comme le Fokontany d’Andranomadio est seulement à 8[km] de Tsiroanomandidy Ville, certaines familles envoient leurs enfants à Tsiroanomandidy pour étudier. Le reste est éduqué sur place car le Fokontany dispose de deux(2) écoles publiques, et d’une(1) école privée religieuse :
Une Ecole Primaire Publique(EPP),
Un collège d’Enseignement Général(CEG),
Une Ecole Primaire Catholique(EPC).
Pour Andranomadio, le taux de scolarisation pour les enfants de classe d’âge primaire de 5 à 11 ans étant de 84,6%, et de 59,4% pour les classes d’âge secondaire de 12 à 16 ans, avec un taux d’alphabétisation des enfants estimé à 78,3%.
Pour Soavinarivo, le taux d’alphabétisation des enfants est faible par rapport à Andranomadio. Il est estimé à 52,7%, du fait que le village ne possède qu’un seul établissement scolaire, une EPC (Ecole Primaire Catholique), avec seulement deux(2) enseignants.
Situations actuelles d’Andranomadio et de Soavinarivo en termes d’eau potable, assainissement et hygiène
Dans cette partie, on va essayer d’évaluer tous les problèmes actuels rencontrés par la population d’Andranomadio et de Soavinarivo sur le plan eau potable, assainissement et hygiène.
Les problèmes en eau
Les domaines d’utilisation de l’eau dans les villages
Les villageois utilisent l’eau, surtout dans les domaines de l’agriculture, l’élevage, et dans l’usage domestique (4 à 5 seaux d’eau par jour par ménage) : cuisine, lessive, vaisselles, hygiène corporelle.
Les ressources en eau dans les villages
Andranomadio et Soavinarivo ne possèdent pas encore de réseaux d’adduction d’eau. Par conséquent, les habitants sont obligés à chercher de l’eau :
Soit dans les sources sur les flancs des collines, ou collecte des eaux de pluie pendant la période de pluies.
Soit dans les puits communautaires en étiage.
Problèmes rencontrés par la population avec les sources dans les villages
Les puits communautaires dans les villages rencontrent deux problèmes majeurs, à savoir :
Les problèmes au niveau de la qualité de l’eau,
Les problèmes au niveau de la quantité de l’eau.
Les problèmes qui affectent directement sur la qualité de l’eau sont la place de ces puits par rapport aux villages et l’absence de protections contre tous risques de contamination.
Ces puits se trouvent tous dans le bas-fond des villages. Par conséquent, toutes les eaux usées et les ordures venant des villages descendent dans le bas-fond dues de la déficience de l’assainissement. Lors de notre descente sur terrain, on a rencontré des « zones de défécation » et des ordures en amont de ces puits qui seront infiltrés vers les sources en période de pluie car ces puits ne possèdent pas de protections contre toutes les pollutions venant des villages.
L’image suivante montre la localisation de ces puits communautaires par rapport au village d’Andranomadio.
Dans le cadre de l’eau
Ressources en eau disponible dans la zone
Lors de nos enquêtes sur terrain, les habitants locaux nous ont informé l’existence de plusieurs sources naturelles dans la montagne d’Ambohiby. En allant sur le lieu, on a rencontré un « ruisseau » qui n’est pas encore exploitée.
Il a été décidé que l’approvisionnement en eau d’Andranomadio et de Soavinarivo, se fera à partir de cette source. Elle est issue d’une nappe de fissuration de type débordement, qui ne présente aucun risque de tarissement. Elle est située à 12[km] au Nord-Est du Fokontany d’Andranomadio et à 5[km] à l’Est du village de Soavinarivo. Elle est aussi repérée à 1[km] au Nord-Est du barrage de la JIRAMA qui alimente en eau la ville de Tsiroanomandidy, et peut être localisée géographiquement par les coordonnées dans le tableau ci-après.
Levés topographiques
Pour que la mise en place du système d’adduction d’eau soit économique, il est préférable d’adopter un système d’adduction en charge par gravitation. Ce système exige une dénivellation suffisante pour permettre l’écoulement de l’eau dans les conduites.
De ce fait, on a efféctué des levés topographiques à partir la source d’Ambohiby sur une section du ruisseau choisit vers Andranomadio et Soavinarivo. Ainsi, on a constaté que la section choisit possède une altitude suffisante pour la mise en place d’une adduction d’eau par système gravitaire dans les villages. Les résultats des levés topographiques sont les suivants :
La dénivellation entre cette source et Andranomadio étant de 260[m],
La dénivellation entre la source et Soavinarivo étant de 292[m].
Les profils en long sont portés en annexe 9, pages xxvii et xxviii.
Les trois messages clés de WASH
Lavage des mains avec de l’eau et du savon
Le but c’est de faire savoir aux habitants quand est ce qu’on doit laver les mains avec du savon. Pour cela, le projet s’engage dans la fabrication des dispositifs de lavage des mains (DLM) dans les établissements scolaires qui n’en disposent pas. Pour faciliter l’accès des handicapés et les aveugles aux DLMS, ils seront munis d’un accès en pente douce et d’un guide canne. Les plans des DLMS sont portés en annexe 14, pages xl et xli.
Construction et utilisation des latrines et douches hygiéniques(DLSH)
Le but c’est de faire savoir aux habitants la nécessité des latrines et les douches. Ensuite, les motiver à construire des latrines et douches hygiéniques dans leurs demeures. C’est la raison pour laquelle le projet s’engage dans la construction des latrines et des douches scolaires pour ceux qui n’en disposent pas. Comme les DLM, les DLSH permettent aussi l’accès des handicapés et aveugles. Les plans des DLSH sont portés en annexe 13, pages xxxv, xxxvi, xxxvii, xxxviii et xxxix. Pour aider la population dans la construction des latrines, le projet confectionne des « dalles SANPLAT (Sanitation Plateform) » vendu au prix de 10 000 AR (ariary) ou 50 000 Fmg (Franc Malagasy).
Détermination de la tendance
La détermination de la tendance tend à évaluer le nombre de consommateur en eau en fonction de la durée de vie du projet. Pour cette étude, le projet s’étalera sur 15 ans à partir de l’année 2013. Ainsi, le nombre de consommateur dans le Fokontany d’Andranomadio et de Soavinarivo en 2028, en tenant compte du taux d’accroissement annuel de 2,8%, sera obtenu par la formule suivante : P = Po (1+α) n.
Avec :
P : Nombre de population à l’année n de projection ;
Po : Nombre de population de l’année de base (2013) ;
α : Taux d’accroissement annuel ;
n : Nombre d’année à venir (ici, n = 15) ;
Dans ce présent cas, le taux d’accroissement annuel est de 2,8 %.
Besoin en eau de la population
Pour Madagascar, la norme appliquée par la JIRAMA pour les bornes fontaines communautaires est de 30[l/j/hab] et de 60[l/j/hab] en moyenne pour les branchements particuliers.
Afin de déterminer des besoins en eau, il faut connaître la consommation journalière des utilisateurs. Une vérification du besoin spécifique en eau a été effectuée lors de la descente sur terrain. La méthode utilisée se base sur le volume de stockage d’eau, sur rythme de remplissage journalier de quelques foyers, et sur l’utilisation de l’eau dans les institutions scolaires.
Pour Andranomadio et Soavinarivo, la quantité d’eau consommée par chaque individu par jour est en moyenne de 25 [l/hab/j], et de 5 [l/élèves/j] dans les institutions scolaires.
Le besoin en eau total BT est obtenu à l’aide de la formule suivante : BT = (CBF x PBF) + (CIS x PIS).
Avec :
CBF est la consommation moyenne journalière de chaque habitant, telle que CBF =25(l/hab /j),
PBF est le nombre d’habitants à l’horizon du projet, tel que PBF = 5564 (hab),
CIS est la consommation moyenne journalière de chaque élève, telle que CIS =5(l/élève /j),
PIS est le nombre d’élèves à l’horizon du projet, tel que PIS = 1468 (élèves). Soit : BT = 146440 [l/j] = 146,440 [m3/j] = 1,70 [l/s].
Exutoire
L’exutoire est la section où le barrage va être implanté. Il peut être localisé géographiquement à 46°10’48,48’’ longitude Est et 18°50’31,09’’ latitude Sud avec une altitude de 1201[m], et repéré par les coordonnées Laborde suivantes :
X= 372,943 [Km].
Y= 806,546 [Km].
Surface du bassin versant
La délimitation du bassin versant faite précédemment, à l’aide du logiciel MapInfo, nous permet de déterminer sa superficie. On a trouvé une superficie totale de 1,25 [km²] ou 125[ha].
Périmètre du bassin versant
Le périmètre du bassin versant est définit comme la longueur totale de son contour. Le périmètre du bassin versant est obtenu également à l’aide du logiciel MapInfo.
Le périmètre de notre BV est donc de 4,93 [km].
Forme du bassin versant
La forme du bassin versant est déterminée à partir de la valeur du « coefficient de compacité de GRAVELIUS K », si :
K >1 : on a un bassin de forme allongée, ce qui entraine un écoulement lent,
K ⋍1 : on a un bassin de forme ramassée, ce qui entraine un écoulement rapide.
Le coefficient K peut être obtenu à l’aide de la formule: K=0,28?√?
Dans laquelle :
S : Surface du BV [Km2] égale à 1,25[km2],
P : Périmètre du BV [Km] égale à 4,93[km].
Dans ce cas, on obtient : k=1,23
La méthode rationnelle
C’est une méthode empirique basée sur la formule : Q = 0,278 * C * i * S.
Avec :
Q = débit de crue (m3/s)
C = coefficient de ruissellement, qui dépend de la couverture végétale et de la pente du bassin versant. Dans cette étude, on va prendre C = 0,36.
i = intensité maximale de l’averse (mm/h)
S = superficie du bassin versant (km²)
L’intensité de pluie i peut être exprimée par la formule du type MONTANA, telle que : i(t,F) = ?(?,?)? , avec P(t,F) = P(24,F) (t/24)b.
D’où : i(t,F) = ?(??,?) (?/??)? ?.
Dans lesquelles :
P(t, F) = Hauteur de pluie tombée pendant la durée t pour une fréquence F,
P(24,F) = Hauteur de pluie maximale de 24 heures tombée en un point quelconque du bassin versant pour la même fréquence F.
b = paramètre régional, qui varie selon la zone d’étude. Pour ce cas, on va prendre b = 0,288 pour le cas de Tsiroanomandidy. (Référence : annexe 2, page iv)
Le débit maximum Q est atteint si la durée de l’averse est au moins égale au temps de concentration Tc du bassin versant. On prendra alors un temps égal au temps de concentration dans le calcul de l’intensité maximale i. Pour déterminer le temps de concentration Tc, on va utiliser la méthode classique de PASSINI, tel que : Tc=0,108√???√?.
Le barrage
Mode de captage
Pour pouvoir capter l’eau du ruisseau d’Ambohiby, il est nécessaire de mettre en place un ouvrage de captage. Pour la sécurité et la pérennité de l’ouvrage, il faut bien choisir un endroit sur la section du ruisseau pour implanter le barrage.
Choix du site d’implantation du barrage
Le choix du site d’implantation d’un barrage dépend surtout des caractéristiques du lit du ruisseau. Le mieux c’est de chercher la section la plus petite, avec une fondation de préférable rocheuse pour la sécurité du barrage, et pour son installation soit économique.
Dans cette étude, on a un site avec les caractéristiques suivantes :
Sol de fondation : roche compacte,
Largeur du lit : 2,5[m].
Choix du type du barrage
Le choix du type de barrage dépend surtout de leur fonction. Suivant leur fonction, on distingue les barrages de dérivation et les barrages réservoirs.
Les barrages de dérivation permettent d’élever le niveau d’eau à une certaine hauteur voulue afin d’alimenter une prise. Alors que les barrages réservoirs servent à stocker une certaine quantité d’eau à leur amont.
Pour l’approvisionnement en eau d’Andranomadio et de Soavinarivo, le type de barrage à implanter est un « barrage de dérivation », pour pouvoir élever le niveau d’eau et la contourner afin d’alimenter la prise dans le bassin de captage.
Caractéristiques du barrage
Les caractéristiques du barrage dépendent aussi des critères suivants :
la topographie et les apports du bassin versant,
la morphologie de la vallée,
les conditions géologiques et géotechniques,
le régime des crues,
l’aspect économique.
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Table des matières
PARTIE I : PRESENTATIONS ET GENERALITES
Chapitre 1: Présentations et généralités
Chapitre 2: Contexte socio-économique
Chapitre 3: Situations actuelles à Andranomadio et Soavinarivo en termes d’eau potable, assainissement et hygiène
Chapitre 4: Solutions adoptées dans ce projet pour améliorer l’accès en EPAH des habitants d’Andranomadio et de Soavinarivo
PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES DE L’INSTALLATION DU PROJET D’ADDUCTION D’EAU POTABLE
Chapitre 5: Evaluation de la demande en eau à l’horizon du projet
Chapitre 6: Etude pluviométrique et hydrologique
Chapitre 7: Dimensionnement des ouvrages hydrauliques
Chapitre 8: Modélisation avec le logiciel EPANET 2.0
Chapitre 9: Mesures de protection et gestion de conservation du système d’AEPAH
PARTIE III : ETUDE FINANCIERE ET ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
Chapitre 10: Etude économique et financière
Chapitre 11: Etude d’impact environnemental
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
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