Etudes stratégiques sur les perspectives énergétiques pour l’électrification durable

L’énergie est le moteur du développement d’un pays. L’objectif de cette étude est de procéder à une analyse initiale du secteur afin de délimiter les champs d’intervention permettant de redéfinir une stratégie nationale vers les énergies renouvelables pour l’électrification de Madagascar.

Il est important de réviser cette dernière, afin de permettre la cohérence dans l’environnement PESTE (Politique, Economique, Social, Technologique, Ecologique),dont le pays a besoin pour un développement économique et social réussi. Par ailleurs, actuellement, la consommation d’énergie à Madagascar est dominée par celle du bois énergie (bois de chauffe et charbon de bois) ; et par l’importation des hydrocarbures. Les préoccupations actuelles et futures sont la recherche de voies et moyens pour produire de l’électricité à moindre coût puisque le prix en est actuellement hors de la portée de la population. C’est ainsi que le taux d’accès à l’énergie propre comme l’électricité est encore faible. Une des solutions pour abaisser le coût de la production d’électricité pourrait être l’exploitation du charbon de la région du sud-Ouest de Madagascar (Sakoa et Imaloto) ; et l’approvisionnement partiel en fuel lourd des centrales thermiques de la JIRAMA par Madagascar Oil, afin d’alléger l’énorme dette de cette entreprise nationale qui tourne autour de 300 Milliards d’Ar.

Contextes générales de l’Energie et Problématique 

Contextes générales de l’Energie 

Le mot « ENERGIE », d’usage très répandu, vient du mot Grec « ENERGIA » qui signifie « FORCE EN ACTION »[1]’. L’énergie est définie en physique comme la capacité d’un système à produire un travail, entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de la chaleur ou de l’électricité. C’est une grandeur physique qui caractérise l’état d’un système et qui est d’une manière globale conservée au cours des transformations.

L’unité utilisée par les physiciens pour mesurer l’énergie est le joule (J). Les économistes utilisent plutôt la tonne d’équivalent pétrole (tep), les médecins nutritionnistes la calorie (cal). En électricité, on utilise le wattheure (Wh) ou le kilowattheure (kWh).

• En outre l’énergie au sens de la science physique, l’« énergie » est aussi utilisé dans les domaines technologique, économique et écologique, pour évoquer les ressources énergétiques, leur consommation, leur développement, leur épuisement, leur impact écologique. Les principales ressources énergétiques sont les énergies fossiles (le gaz naturel, le charbon, le pétrole), l’énergie hydraulique, l’énergie éolienne, l’énergie nucléaire, l’énergie solaire, l’énergie géothermique.
• Les activités économiques telles que les productions industrielles, le transport, le chauffage des bâtiments, l’utilisation d’appareils électriques divers, sont consommatrices de beaucoup d’énergie ; l’efficacité énergétique, la dépendance énergétique, la sécurité énergétique et le prix de l’énergie y sont des préoccupations majeures.
• Une sensibilisation accrue aux effets du réchauffement climatique a conduit ces dernières années à un débat mondial sur la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre et à des actions pour leur réduction. Cela conduit à envisager des transformations des modes de consommation énergétique (transition énergétique), pas seulement en raison des contraintes liées à l’épuisement de l’offre, mais aussi à cause des problèmes posés par les déchets, l’extraction des énergies fossiles, ou certains scénarios géopolitiques.
• L’économie de l’énergie concerne l’approvisionnement des acteurs économiques en énergie et l’activité de l’ensemble des entreprises qui produisent, commercialisent et distribuent de l’énergie. Elle regroupe la production et la consommation d’énergie et on y distingue d’une part l’exploitation des sources d’énergie et d’autre part la production et la distribution. Cela comprend donc la production d’électricité, la distribution d’électricité, la production de produits pétroliers et celle de gaz naturel. L’économie de l’énergie est fortement liée aux politiques énergétiques menées par les États.
• Les énergies renouvelables (EnR en abrégé) sont des sources d’énergies dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles puissent être considérées comme inépuisables à l’échelle de temps humaine.
• L’expression énergie renouvelable est la forme courte et usuelle des expressions « sources d’énergie renouvelables » ou « énergies d’origine renouvelable » qui sont plus correctes d’un point de vue physique.
• Une source d’énergie est un phénomène physique ou chimique dont il est possible d’exploiter l’énergie à des fins industrielles ou biophysiques. Une source d’énergie est dite « primaire » si elle est issue d’un phénomène naturel et n’a pas été transformée ; elle est dite « secondaire » si elle est le résultat d’une transformation volontaire. Elle peut également être qualifiée de « renouvelable » si ses réserves ne s’épuisent pas de façon significative dans l’échelle de temps de son exploitation. Certaines sources sont aussi appelées « énergies propres » dans le contexte écologique.

Les deux principaux stades, que l’on retrouve dans les statistiques de production et de consommation d’énergie, sont celui de l’énergie primaireet celui de l’énergie finale.

Le stade de « l’énergie primaire » correspond aux formes sous lesquelles la nature livre l’énergie: énergie chimique contenue dans une ressource fossile ou dans la biomasse; énergie mécanique de l’eau ou du vent; énergie thermique de l’eau chaude du sous–sol ou du rayonnement solaire; énergie photovoltaïque solaire; énergie nucléaire du noyau de l’atome d’uranium, etc….

Le stade de « l’énergie finale »correspond aux produits énergétiques qui sont livrés au consommateur. Dans certains cas, le produit final peut être identique au produit primaire (ou très proche, comme c’est le cas du gaz naturel); Dans la plupart des cas, le produit final résulte d’une transformation effectuée à partir des produits primaires: c’est le cas de l’électricité produite par les centrales à combustibles fossiles et des carburants produits à partir du pétrole dans les raffineries.

• La puissance n’est pas synonyme d’énergie. Lors des échanges d’énergies, on mesure la quantité d’énergie transférée ou transformée ainsi que la durée du processus.

Ainsi, la puissance d’un système nous renseigne sur larapidité avec laquelle l’énergie a été produite ou consommée . Dans le système international, la puissance s’exprime en watt (W). On utilise également le cheval-vapeur (ch) :
1 ch = 735 W.

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Table des matières

PARTIE I: INTRODUCTION
I.1 Contextes générales de l’énergie et Problématique
I.1.1 Contextess générales de l’Energie
I.1.2Problématique
I.2 Mauvaises gestions des ressources énergétiquesde Madagascar
I.2.1 L’Energie Hydraulique
I.2.2 L’Energie Eolienne
I.2.3 L’Energie Solaire
I.2.4 La Biomasse (bioénergie)
I.2.5 Types de ressources pouvant être exploitées suivant les régions
I.2.6Mauvaises coordinations de l’hydrocarbure existant à Madagascar
I.3 Dépendance à l’utilisation de l’énergie fossile et du bois énergie
I.4 Carence de stratégies énergétiques à Madagascar
I.5 Manque de volonté Politique Energétique
I.6 Stagnation des instances administratives du secteur de l’électricité
I.7 Organigramme classique de la JIRAMA
I.8 Contexte empirique du Secteur de l’électricité
I.8.1 Politiques du secteur de l’électricité
I.8.2 Le développement et les options du secteur de l’électricité
I.8.3 Structure territoriale administrative
I.9 Limites de l’accessibilité des ressources d’énergies durables existantes à Madagascar
I.9.1 Cadre juridique
I.9.2 Cadre institutionnel
PARTIE II: MATERIELS ET METHODOLOGIES
II.1Matériels – Approche organisationnelle et managériale pour l’assurance qualité et le reengineering par la méthode 3L
II.1.1 Matériels
II.1.2 Objectifs de la méthode 3L
II.1.3Cas d’analyse pour l’application de la méthode 3L
II.1.4 Normalisation ISO en Assurance Qualité pour avoir le mérite de la confiance du client
II.1.5Le classique en assurance qualité et la qualité de la maîtrise d’un processus
II.1.6 Mise en œuvre des trois logiques (les 3L)
II.1.7 Bases de la méthode 3L et sa cohérence avec la normalisation ISO
II.1.8 Organisation et management à travers la qualité de la maîtrise du processus
II.2 Développement du Leadership dans l’entreprise
II.2.1 Le collectif permet à chacun de donner le meilleur de lui-même
II.2.2 Managez votre équipe (Composition d’un effectif, motivation du groupe, esprit collectif…)
II.2.3 Sept astuces pour déstresser son N+1
II.2.4 Apprenez à développer votre capacité d’empathie
II.2.5 Adaptez votre façon de diriger à l’expérience professionnelle de vos troupes
II.3 Obtenir des résultats
II.3.1 Transformez-vous en OPEN MANAGER
II.3.2 Faites le distinguo entre POTENTIEL et PERFORMANCE
II.3.3 Faites appliquer votre décision en 5 étapes
II.4 Résistance au changement: identifiez les signes
II.5 Métiers de l’électricité
II.5.1 Typologie
II.5.2 Carte des métiers
II.6. Applications pratiques de la méthode 3L pour l’amélioration de l’entreprise JIRAMA
II.6.1 Outils méthodologiques de la stratégie à adopter pour l’entreprise JIRAMA
II.6.2 Grille d’Objectifs pour bien affirmer le TQC (Total Quality Control) de la JIRAMA
II.6.3 Décision de recentrage sur le métier de la JIRAMA
II.6.4 Hiérarchie des motivations à adopter pour combler la qualité de la JIRAMA
II.6.4.1 Espérance de réussite technologique
II.6.4.2 Attrait du marché
II.6.4.3 Avantage
II.6.4.4 Efficience interne
II.6.5Les critères de choix des options techniques pour la JIRAMA
II.6.6 Tableau de bord du pilotage stratégique à adopter pour la JIRAMA
II.6.7 Articulation de la gestion intégrée de l’innovation à la planification pour les facteurs clés des projets innovants de JIRAMA
II.7 L’élaboration des politiques de l’énergie
II.7.1 Le prix de l’énergie
II.7.2 Le poids de la facture énergétique et du financement des investissements énergétiques sur la balance des paiements
II.7.3 La sécurité d’approvisionnement
II.7.4 La préservation ; le développement des ressources nationales ; et la protection de l’environnement
II.7.5 La cohérence des politiques
II.8Les outils, la démarche et l’objet d’une politique énergétique
II.8.1 Les outils de mise en œuvre et de suivi d’une politique énergétique
II.8.2 La démarche de la planification
II.8.3 L’objet de la politique énergétique
II.8.4 Les objectifs à adopter pour le gouvernement actuel Malgache sur les énergies renouvelables
II.9 Les reformes prioritaires pour une énergie durable pour tous
II.9.1 Réformes juridiques et institutionnelles
II.9.1.1 Réforme juridique
II.9.1.2 Réforme institutionnelle
II.9.2 Mesures d’accompagnement
II.9.2.1 Information, Education et Communication
II.9.2.2 Renforcement des capacités et préparation des compétences locales
II.9.2.3 Provision et ouverture du FNE
II.9.2.4Economie d’énergie
II.9.3 Définition du rôle des acteurs
PARTIE III: RESULTATS
III.1 Les perspectives d’électrification durable à Madagascar
III.1.1 Analyse des forces, faiblesses, opportunités, menaces du secteur Bois Energie
III.1.2 Analyses des forces, faiblesses, opportunités, menaces du sous-secteur Hydrocarbures
III.1.3 Analyse des forces, faiblesses, opportunités, menaces du sous-secteur Electricité
III.1.4 Analyse des forces, faiblesses, opportunités, menaces de la Biomasse pour l’électrification rurale
III.1.5 Analyse des forces, faiblesses, opportunités, menaces du secteur Energies renouvelables
III.1.6 Analyse de cadrage
III.2 Synergie à développer entre les actions des différents sous-secteurs
III.3Exploitation rationnelle des ressources d’Energies locales pour la production d’Energie électrique
III.3.1 Renforcement et amélioration de la gouvernance dans le secteur Electricité
III.3.2 Investissement dans les infrastructures de production d’Energie électrique en valorisant les ressources hydroélectrique, solaire, éolienne, biomasse
III.3.2.1 Evaluation de la puissance à installer pour satisfaire la demande
III.3.2.2 Concrétisation des investissements prévus pour les centrales Hydroélectriques
III.3.2.3 Production d’électricité par la valorisation de la biomasse
III.3.2.4 Autres mesures à prendre
III.3.3 Renforcement de la JIRAMA
III.3.3.1 Redressement et Développement
III.3.3.2 Performances attendues
III.3.4 Multiplication de l’effort en matière d’électrification rurale par l’ADER
III.3.4.1 Accroitre la performance de l’ADER
III.3.4.2 Renforcement de la qualité technique des projets
III.3.4.3 Capacité renforcée des opérateurs en matière d’exploitation d’une centrale en milieu rural
III.3.4.4 Combinaisons des projets d’électrification avec la promotion d’autres activités Economiques
III.3.4.5 Alimentation des groupes thermiques au diesel par l’agro-diesel
III.3.5 Les interactions énergie-économie et les critères de choix économiques
III.4 Les axes stratégiques pour l’atteinte de l’objectif
III.4.1 Objectif global
III.4.2 Une gestion cohérente du secteur Energie
III.4.3 Menacesà l’approvisionnement en bois énergie et hydrocarbures en favorisant le reboisement à vocation énergétique et la production d’agro-carburant
III.4.4 L’exploitation rationnelle des ressources d’Energies locales pour la production d’Energie électrique
III.5 Mener une gestion cohérente du secteur de l’Energie
III.5.1 Renforcement de la gouvernance du secteur
III.5.2 Sécurisation et incitation des investissements privés
III.5.3 Mise en cohérence intra et inter secteur
III.5.4 Promotion d’une consommation plus responsable
PARTIE IV: CONCLUSION

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