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La Stratégie Nationale de la MicroFinance
La SNMF est un document né d’une démarche concertée de tous les acteurs et interve-nants de la microfinance afin de promouvoir le développement de ce secteur à Madagascar. Le DSNMF a été approuvé par le Gouvernement en juin 2004. Les acteurs de la SNMF sont : le Gouvernement Malagasy, la CNMF, les partenaires techniques et financiers, les associa-tions professionnelles, les structures transversales d’appui et les IMF.
« La vision de la SNMF 2008 – 2012 est de disposer d’un secteur de microfinance profes-sionnel, viable et pérenne, intégré au secteur financier malagasy, offrant des produits et ser-vices diversifiés et innovants à la population rurale et urbaine, tout en assurant une couver-ture satisfaisante de la demande sur l’ensemble du territoire, et opérant dans un cadre légal, réglementaire, fiscal, institutionnel et favorable ».5
Les intervenants de la microfinance
Les institutions financières mutualistes
Les institutions de base du mouvement mutualiste sont constituées par des caisses pri-maires, rurales ou villageoises pratiquant la collecte d’épargnes et l’octroi de crédits aux membres. Ces caisses de base sont gérées par les membres eux-mêmes par la constitution des structures de gestion. Lors des assemblées, la règle d’or des votes est « une personne, une voix ». Les résultats des exercices des institutions de base ne sont pas redistribués sous forme de dividende mais réincorporés afin d’augmenter les moyens d’autofinancement et de rendre pérenne l’activité financière.
Voici quelques exemples d’institutions financières mutualistes à Madagascar :
CECAM : ses activités principales sont l’octroi de crédit et la collecte d’épargne des membres, et son activité secondaire est la formation des élus et des membres
OTIV : elle a comme activités principales l’octroi de crédit et la collecte d’épargne de ses membres
ADéFi : les activités principales sont l’octroi de crédit et la collecte d’épargne de ses membres, et l’accompagnement des PME (formation, information) est l’activité se-condaire
Les institutions financières non mutualistes
Ce sont toutes les institutions financières de la microfinance qui ont choisi la forme juri- dique autre que mutualiste ou statut particulier ou, à travers leurs activités financières clas- siques, ont un volet microfinance.
Exemples d’IMF non mutualistes :
CEM : son activité principale est la collecte d’épargne, et l’activité secondaire le trans-fert d’argent
EAM : le financement des micros et petites entreprises constitue son activité princi-pale, et ses activités secondaires sont la formation et le conseil des micros et petites entreprises
SIPEM : l’activité principale est l’octroi de crédit
VOLA MAHASOA : son objectif est de concourir au développement de la population de revenu moyen, rurale et urbaine, en fournissant des crédits et des services finan-ciers adaptés aux demandes
APEM : ses missions consistent à appuyer les entreprises sous forme de microcrédit, donner des formations sur la capacité entrepreneuriale et le développement des mi-cros et petites entreprises
Les autres structures de la microfinance
Sont regroupés sous ce vocable, les structures qui projettent d’exercer les activités dévo-lues aux IMF. Elles sont appelées aussi Organismes Financiers de Proximité (OFP). Voici quelques exemples :
HARDI : son activité principale est l’éducation des enfants des familles défavorisées, et son activité secondaire est l’octroi de microcrédit
TITEM : l’appui technique et financier de la population rurale constitue son activité principale et ses activités secondaires sont la formation dans le domaine de la micro-finance, la gestion de l’exploitation familiale et la recherche de produits financiers ODDER MAHAMPY Tolagnaro : ses buts concernent est le développement humain du-rable, l’appui aux activités des agriculteurs, artisanales et AGR, la mise en place de micros crédits et mutuelle d’épargne, l’appui à la filière et aux activités commerciales
Les acteurs de la microfinance
Le gouvernement
La responsabilité du gouvernement est de développer un environnement favorisant l’efficacité des marchés financiers, le développement économique en général, la maîtrise du taux d’inflation, la mise en place d’un cadre légal et réglementaire favorisant le développe-ment des IMF en assurant une protection des déposants, une surveillance du secteur finan-cier et aidant les institutions à se développer.
Il est impliqué dans le développement de la microfinance, par la définition de cadres légaux adaptés et de stratégies nationales de développement durable avec un volet microfinance. La Coordination Nationale de la microfinance qui est le prolongement du Ministère des Fi-nances et du budget, mise en place en décembre 2005, assure la coordination de la politique générale du gouvernement en matière de microfinance. Elle assure la promotion du secteur, le suivi des activités et opérations des intervenants de la microfinance et l’évaluation des performances des programmes. Elle est le secrétariat permanent du comité de pilotage et celui du conseil supérieur pour la microfinance. Elle garantie à tout moment que les mesures prises et les interventions des pouvoirs publics vont dans le sens du renforcement du secteur et sont en cohérence et en harmonie avec la SNMF. Elle assure également la gestion du centre et de la base de données sur le secteur, et enfin convoque et préside les rencontres sur le secteur, notamment celles des sous-groupes.
La Commission de Supervision Bancaire et Financière, qui est une structure créée par l’Etat, est responsable du contrôle de l’application des textes légaux, de la surveillance des institu-tions financières et de l’octroi d’agrément ou de licence. Elle est chargée de veiller au bon fonctionnement des établissements de crédit, de vérifier le respect par ces établissements les dispositions qui leur sont applicables et de sanctionner les manquements constatés. En particulier, la CSBF examine les conditions d’exploitation des établissements de crédit, s’assure de la qualité de leur situation financière et contrôle le respect des règles de la bonne conduite de la profession.
Les bailleurs de fonds et les organismes techniques spécialisés
Les bailleurs de fonds interviennent intensivement à Madagascar pour le développement des IMF. Plusieurs réseaux bénéficient de leurs appuis pour aider les institutions à implanter d’autres caisses dans des zones non encore couvertes.
Depuis le début des années 1990, les lignes de crédit spécifiques fournies par les bailleurs de fonds ont été progressivement remplacées par des projets ou programmes visant à la pro-motion d’institutions financières viables sans autre objectif sectoriel que celui d’assurer des services financiers de proximité, et ce en toute conformité avec la politique de développe-ment de la microfinance du gouvernement. Les principaux bailleurs de fonds de la microfi-nance sont la Banque Mondiale, PNUD et FENU, l’Union Européenne, l’AFD, l’USAID et le MCA.
Chaque institution est généralement assistée par un organisme technique spécialisé en matière d’implantation et de développement de structure microfinance. Les appuis concer-nent notamment la mise en place des instruments de gestion et de contrôle en vue de re-chercher viabilité et pérennité à terme, la mise en place de réseau de caisses villageoises d’épargne et de crédit autogérées. Ils participent à la mise en place de système de crédit solidaire, à la création et la consolidation de réseaux de coopératives d’épargne et de crédit, la conception des systèmes d’épargne – crédit économiquement viables et socialement ap-propriés.
Il y a le CIDR (Centre International de Développement et de Recherche) qui a appuyé l’AECA et VOLA MAHASOA, le DID (Développement International Desjardins) qui a assuré le déve-loppement du réseau OTIV, FERT (Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la Terre) qui a aidé les agriculteurs malgaches à créer et développer le réseau CECAM, l’IRAM (Institut de Recherche Appliquée au Management) qui, à son tour était l’opérateur tech-nique depuis novembre 1999 du réseau TIAVO.
Les associations professionnelles
Elles représentent ses membres en vue de promouvoir la microfinance à Madagascar et de défendre les intérêts de chaque institution membre. Il existe deux associations profes-sionnelles à Madagascar : l’APIFM et l’AIM.
L’APIFM représente le mouvement mutualiste et défend les intérêts professionnels de ses membres. Elle organise des formations sur différents thèmes d’intérêts communs profitant à ses membres et à l’ensemble du secteur par divers ateliers de renforcement des capacités. Pour les demandes de licence ou d’agrément, l’association joue un rôle de facilitateur car toutes les demandes doivent être déposées à l’APIFM pour pré-analyse en vue de leur transmission au SG du CSBF seule habilitée à octroyer l’agrément.
L’AIM, pour sa part, assure la représentation du mouvement des IMF non mutualistes et la sauvegarde des intérêts professionnels des membres au niveau national, notamment au-près du gouvernement, de la banque centrale de Madagascar, de la CSBF, de l’AGEPMF et des institutions et organismes internationaux. Elle fournit des soutiens techniques dans la constitution d’institution de microfinance non mutualiste. Elle formule aux autorités moné-taires et financières toutes propositions ou suggestions concernant le cadre législatif et ré-glementaire régissant le mouvement. Elle encourage la coopération entre les différentes institutions impliquées dans le développement des systèmes de microfinance décentralisés non mutualistes. L’AIM fournit sur demande des membres les services communs et de con-seil en matière de promotion, formation, outils communs de gestion, contrôle et conseil ju-ridique. Elle veille à l’application par ses membres des textes régissant le secteur financier en général, et des textes régissant le mouvement de la microfinance non mutualiste en particu-lier.
Les programmes, projets et organismes d’appui et les institutions bancaires
Ce sont les organismes qui ont pour fonction d’appuyer les différents acteurs et interve-nants de la microfinance à Madagascar dans la réalisation de leurs missions. Exemple : le volet microfinance PNUD exécuté par la CNMF, un plan d’actions qui a débuté vers la fin de l’année 2005.
Les banques soutiennent des opérations de microfinance, soit indirectement en ap-puyant des IMF existantes par un refinancement, un appui technique auprès d’une IMF ou une prise de participation, soit directement en créant une ligne produits/services pour un segment de « clientèle microfinance » au sein de la banque ou en créant une filiale dédiée à la microfinance (le downscaling).
Caractéristiques du projet
Nous allons maintenant passer à la description, notamment les objectifs ainsi que les con-traintes liés au projet.
Définition du projet
C’est un projet de création d’une institution de microfinance non mutualiste de niveau 1 qui octroie des crédits à court terme dans la commune rurale d’Ambohitrimanjaka, dont la du-rée prévue est de dix ans.
Problèmes liés au projet
Nous pouvons citer quelques contraintes pour notre projet de création d’une institution de microfinance. Elles peuvent être le manque de capital puisqu’il se peut que nous n’arrivions pas à trouver des associés qui seraient intéressés par notre projet ou qui répondront à notre critère de sélection. Le refus de la part de l’autorité compétente de nous accorder une li-cence, l’existence d’emprunteurs malhonnêtes et la présence d’usuriers et de prêteurs in-formels constituent également des contraintes.
Localisation – cadre géographique
Nous avons choisi la commune rurale d’Ambohitrimanjaka pour implanter notre institution de microfinance. Cette commune se trouve à 15 km à l’Ouest d’Antananarivo au croisement de la RN 58 – route digue et la RIP se trouvant le long des pavillons « Arts Malagasy » à Ant-sapanana, dans le district d’Ambohidratrimo, région Analamanga. Sa superficie est de 21,765 km² et elle compte 29 152 habitants répartis dans 25 fokontany, la densité de la population est de 1363.63 habitants/km².6
Objectifs globaux du projet
Notre projet de création d’une institution de microfinance à Ambohitrimanjaka a pour objec-tifs globaux de contribuer au développement de la population de ladite commune en oc-troyant des microcrédits à toutes les personnes qui en ont besoins et évidemment qui ré-pondent aux critères exigés par l’institution. Par ailleurs, ce projet favorise la promotion des micros entreprises dans la commune en leur accordant des prêts qui leur permettront d’étendre et d’améliorer leur activité professionnelle. Le projet contribue au développement du secteur de la microfinance à Madagascar et à l’atteinte de certains objectifs du MAP.
Identification de l’entreprise
Après avoir vu les caractéristiques du projet, nous allons poursuivre par la présentation de l’entreprise, de ses produits financiers et non financiers.
Présentation de l’entreprise
La dénomination de l’entreprise est RAVINALA SARL, Société A Responsabilité Limitée, une institution de microfinance non mutualiste de niveau 1. Son activité principale est l’octroi de crédit à la population de la commune citée ci-dessus, et elle a comme activité secondaire la formation et le conseil de ses clients.
D’après la loi N° 2005 – 016 du 29 septembre 2005 relative à l’activité et au contrôle des institutions de microfinance, RAVINALA SARL qui est une institution de microfinance de ni-veau 1 non mutualiste octroie des microcrédits à court terme – inférieur à un (1) an et qui ne doivent pas dépasser trois (3) millions d’Ariary à une personne physique et douze (12) mil-lions d’Ariary à des groupements, elle ne peut pas collecter des dépôts du public, elle peut effectuer des prestations de conseil et de formation à sa clientèle et elle doit opérer selon une structure de fonctionnement et de contrôle simplifiée avec un dispositif de contrôle.
ETUDE DE MARCHE ET STRATEGIE A ADOPTER
La réalisation d’une étude de marché est inévitablement indispensable avant de se lancer dans une affaire. C’est ce que nous allons voir dans ce second chapitre qui se divise en deux parties, premièrement la description du marché, et deuxièmement la stratégie à adopter pour le projet.
Le marché
Dans cette première section, nous allons d’abord décrire le marché, après nous allons faire l’analyse de la concurrence, et enfin nous allons parler de la clientèle cible et des résultats des questionnaires.
La description du marché
L’analyse de la demande
La demande est composée de la clientèle actuelle des concurrents notamment de l’OTIV qui compte actuellement 3936 membres, du CECAM qui a 438 membres et de l’ensemble des personnes qui vont ou qui sont prêtes à demander des crédits ou bien à devenir membre des institutions de microfinance. Nous avons constaté pendant l’enquête sur terrain que nous avons effectué dans la commune d’Ambohitrimanjaka que la majorité des personnes qui ne sont pas encore des clients des deux institutions citées ci-dessus, que ce soient celles qui savent ce que c’est qu’une institution de microfinance et les produits qu’elle offre ou celles qui n’ont aucune notion sur ce secteur, était très intéressée par les offres de crédits. La demande globale concerne surtout des sollicitations de crédit sans être obligé de devenir membre des IMF mutualistes, comme l’obligation de payer un montant pour la participation en tant que membre ou d’avoir un fonds de garantie dans le compte de dépôt avant de de-mander un crédit.
Identification de la clientèle
D’après les informations que nous avons obtenues, la clientèle est composée :
· des agriculteurs (la culture du riz, les cultures maraîchères comme les légumes, choux, carottes, poireaux…, les cultures vivrières comme les haricots, manioc, maïs, arachides…) et des éleveurs (élevage de bovins, porcins, volailles)
· des commerçants (commerce de produits de première nécessité ou grossiste, com-merce de produits agricole ou d’élevage, petit commerce de rue comme les vendeurs de légumes, de yaourt, vendeur de charbon…)
· des micros entreprises (rizerie, petite entreprise artisanale, boulangerie…)
· des particuliers (employé de bureau) et des fabricants de brique
Freins et motivations de la demande de crédit
Les freins qui peuvent empêcher un individu à faire une demande de crédit peuvent être la mentalité. En effet, beaucoup de gens n’ont pas le courage ou hésitent d’entrer dans les bureaux (surtout les paysans et les analphabètes) pour demander des renseignements par crainte d’être rejetés par le personnel ou bien de ne pas correspondre au profil requis. La méfiance de certaines personnes envers les établissements de crédit, la peur de ne pas pou-voir rembourser à temps les dettes contractées ou bien le manque de volonté peuvent être aussi des freins à la demande de crédit. Une des causes des freins de la demande de crédit auprès des IMF est l’impossibilité pour les intéressés de fournir les conditions exigées par ces établissements comme les garanties.
Les motivations de la demande de crédit peuvent être pour certaines personnes le désir d’étendre leur activité professionnelle, pour d’autres d’améliorer leur condition de vie que ce soit sociale ou financière.
L’analyse de la concurrence
OTIV
Le « Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola » d’Ambohitrimanjaka a démarré en 2005, c’est une institution de microfinance de niveau deux (2) et elle compte actuellement 3936 membres. Elle a comme activité principale la collecte d’épargne et l’octroi de crédit unique-ment à ses membres.7
Pour devenir membre de cet établissement, il faut payer une somme de 6 000 Ar.
Pour le service épargne de cette IMF, elle propose : l’épargne tsotra, l’épargne voafantina et l’épargne maharitra.
Pour les crédits offerts par l’OTIV, les taux d’intérêts ne dépassent jamais 3 % pour tous les différents types de crédit qu’elle offre à ses membres. Voici quelques exemples : le crédit social : il s’agit ici par exemple d’un crédit offert aux membres pour la rentrée des classes, c’est-à-dire que les membres peuvent le demander avant la rentrée. Le montant maximum qu’un membre pourra demander est de 200 000 Ar et le remboursement doit se faire trois
(3) mois après la rentrée des classes ; le crédit pour faire un mariage dont le taux d’intérêt est un peu plus élevé que les autres du fait que l’argent est utilisé pour des dépenses non pas pour obtenir des profits ; le crédit FITAFI qui est destiné aux femmes membres de l’institution.
Les garanties qu’elle exige doivent avoir les mêmes valeurs que les sommes empruntées.
Le principal problème rencontré par l’OTIV est le retard de remboursement surtout par les membres qui ont un travail salarié (c’est-à-dire ceux qui habitent à Ambohitrimanjaka mais qui travaillent en ville).
CECAM
La Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole et Mutuelle implantée dans la commune a débu-tée son activité en 2004 et jusqu’à maintenant elle a 438 membres. C’est une IMF mutualiste de niveau trois (3).8
Pour devenir membre de CECAM, il faut payer un droit d’entrée de 2 000 Ar et une participa-tion en tant que membre de 20 000Ar.
Pour le service épargne, elle propose le dépôt à vue (DAV) : pas de montant fixe et le membre peut retirer l’argent dans son compte quand il le souhaite mais il ne bénéficie pas d’intérêt, le dépôt à terme (DAT) : le membre bénéficie d’un intérêt, la durée du dépôt doit être supérieur ou égal à trois (3) mois et il faut le renouveler chaque année et le plan épargne (PLE) : les plans d’épargne projet restent rémunérés à 9 % l’an, le membre doit faire un versement mensuel et le montant doit être le même à chaque versement. Voici les crédits offerts par CECAM :
– le crédit social : 3.5 % ; le COI « Commerce pour les particuliers » (la durée est de 3 à 12 mois, le remboursement doit se faire mensuellement, l’emprunteur doit avoir une patente, et il n’a droit que 40 % du montant total de son besoin) : 4 % ; GCV « Grenier Commun Villageois » (la durée est de 4 à 10 mois) : 3 % à 3.5 % ; l’ATC « Achat Terrain
Cultivé » : 3% à 4 % ; le CTR pour « la construction » (la durée est 24 à 60 mois, il faut que le terrain soit titré et que l’emprunteur obtienne un permis de construire) : 2 % à 2.5 % ; le CLP (Cultures pérennes) : 2 % ; l’ ATB « Achat de terrain à bâtir » : 2 % à 3.5 % ; la LVM « Location Vente de Matériels »: 2% à 3 % ; le BTP « Bâtiments Travaux Publics »: 4 % ; l’ ERI « Entretien Réparation Immobilier » (la durée est de 3 à 24 mois, terrain et maison titrés) : 3 % et l’ ERM « Entretien Réparation de Matériels » (la du-rée est de 3 à 18 mois) : 3 %
Les garanties exigées par cette institution doivent avoir au moins la valeur des crédits con-sentis. Elles peuvent être des terrains, maisons, véhicules, radios, télévision, matériels… à l’exception des animaux d’élevage.
Pour obtenir un crédit, il faut payer le montant total de la prise de participation en tant que membre de CECAM qui est de 22 000 Ar, être membre pendant au moins un mois et faire une demande. Les problèmes rencontrés par cette institution concernent les retards sur les plans de rem-boursement et la présence de l’OTIV sur le marché. En effet, cette dernière a attiré la plupart des clients de CECAM du fait qu’elle pratique des taux plus bas (inférieur ou égal à 3 % le mois pour tous les types de crédit). De plus, une grande différence de 16 000 Ar existe entre les droits d’adhésion dans ces deux institutions.
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Table des matières
Introduction générale
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : La MicroFinance à Madagascar
1-1- L’évolution du secteur de la MicroFinance
1-1-1- La phase d’émergence
1-1-2- La phase de développement
1-1-3- La Stratégie Nationale de la MicrFinance
1-2- Les intervenants de la MicrFinance
1-2-1- Les institutions financières mutualistes
1-2-2- Les institutions financières non mutualistes
1-2-3- Les autres structures de la MicroFinance
1-3- Les acteurs de la MicroFinance
1-3-1- Le gouvernement
1-3-2- Les bailleurs de fonds et les organismes techniques spécialisés
1-3-3- Les associations professionnelles
1-3-4- Les programmes, projets et organismes d’appui et les institutions bancaires
Section 2 : Caractéristiques du projet
2-1- Définition du projet
2-2- Problèmes liés au projet
2-3- Localisation – cadre géographique
2-4- Objectifs globaux du projet
Section 3 : Identification de l’entreprise
3-1- Présentation de l’entreprise
3-2- Présentation des produits
3-2-1- Les crédits aux particuliers
3-2-2- Le crédit à des groupements
3-2-3- Les montants et taux assignés à chaque type de crédit
3-2-4- Les produits non financiers
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET STRATEGIE A ADOPTER
Section 1 : Le marché
1-1- La description du marché
1-1-1- L’analyse de la demande
1-1-2- Identification de la clientèle
1-1-3- Freins et motivations de la demande de crédit
1-2- L’analyse de la concurrence
1-2-1- OTIV
1-2-2- CECAM
1-2-3- Les forces et faiblesses des concurrents
1-3- Etude de marché
1-3-1- Clientèle cible
1-3-2- Dépouillements des questionnaires
1-3-3- Résultats
1-3-4- Détermination de la part de marché
Section 2 : La stratégie à adopte
2-1- Théories sur les stratégies
2-2- Stratégie à appliquer pour le projet
PARTIE II : ETUDES OPERATIONNELLE ET ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE I : ETUDE OPERATIONNELLE
Section 1 : Méthodologie de travail
1-1- Approche des clients potentiels
1-2- Etude de la demande de crédit
1-3- Sélection des dossiers
1-4- Dossier d’engagement
1-5- Suivi
1-6- Contrôles et mesures à prendre pour les impayés
Section 2 : Les conditions exigées pour les demandes de crédit
2-1- Les pièces à fournir
2-2- Les conditions
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
1-1- Organigramme adopté
1-2- Recrutement et description des postes
Section 2 : Formation du personnel
2-1- Avant l’ouverture de la caisse
2-2- Au cours des activités
Section 3 : Gestion de projet et gestion des risques
3-1- Chronogramme des activités
3-1-1- Démarches administratives
3-1-2- Démarches du projet
3-2- Gestion des risques
PARTIE III : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ET EVALUATION DU PRO
CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Les besoins du projet
1-1- Les investissements
1-1-1- Coûts des immobilisations
1-1-2- Système d’amortissement
1-2- Les apports des éventuels associés
Section 2 : Comptes de gestion
2-1- Compte des charges
2-1-1- Charges fixes
2-1-2- Charges variables
2-1-3- Les dépenses prévisionnelles pour 2010
2-2- Comptes des produits : chiffre d’affaires prévisionnel pour 2010
CHAPITRE II : DETERMINATION DE LA SITUATION FINANCIERE PREVISIONNELLE
Section 1 : Financement du projet
1-1- Budget de trésorerie pour la première année
1-2- Plan de financement
Section 2 : Les états financiers prévisionnels
2-1- Bilan d’ouverture et bilans prévisionnels
2-2- Comptes de résultats prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière suivant les outils d’évaluation
1-1- Selon la Valeur Actuelle Nette (VAN)
1-2- Suivant la détermination du Taux de Rentabilité Interne (TRI)
1-3- Etude des ratios, calcul du seuil de rentabilité et du délai de récupération des c investis
a) Calcul des ratios
b) Seuil de Rentabilité (SR)
c) Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
Section 2 : Evaluations et limites du projet
2-1- Evaluations suivant les principaux critères de succès d’un projet
2-1-1- Mesure de la pertinence
2-1-2- Mesure de l’efficience et de l’efficacité
2-1-3- Mesure de la pérennité du projet et ses impacts
2-2- Les limites du projet
2-2-1- Hypothèse pessimiste
2-2-2- Hypothèses optimistes
2-3- La relation du projet avec le MAP
Section 3 : Cadre logique
3-1- Définition
3-2- Cadre logique du projet
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie
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