Etudes et conception d’un serveur de monitoring

Les réseaux informatiques sont actuellement présents partout et leurs tailles ne cessent de grandir de jour en jour. Etant rentrés dans nos mœurs, ils occupent une place prépondérante surtout dans le monde professionnel où la plupart des activités et des échanges sont devenus informatisés. Le contrôle en permanence de tous les éléments du réseau s’avère donc indispensable du fait qu’une simple défaillance pourrait engendrer de lourdes conséquences financières et organisationnelles. Or, devant la complexité des systèmes informatiques qui ont un rôle vital dans la production, il est impossible d’effectuer une surveillance manuelle.

Le monitoring, concept né il y a maintenant une trentaine d’années, est applicable dans plusieurs domaines comme l’industrie, la médecine, l’écologie, les télécommunications et les réseaux informatiques. Ce terme anglophone désigne un procédé de surveillance à distance accompagné d’un mécanisme d’alerte en temps réel. Avec l’explosion des systèmes d’information depuis les années 90, le monitoring permet à l’administrateur de pouvoir observer l’état et la performance du réseau depuis son poste de travail et de n’avoir à se déplacer qu’en dernier recours lorsqu’ un dépannage d’ordre matériel est nécessaire.

GNERALITES SUR LES RESEAUX INFORMATIQUES 

Selon le contexte, la nature des nœuds et des liaisons, il existe plusieurs types de réseau. On peut citer par exemple les réseaux de transport, les réseaux de neurones, les réseaux routiers, les réseaux cellulaires et bien d’autres mais en particulier les réseaux informatiques, qui constituent le contexte du présent thème.

Définition 1.01 : 

Un réseau informatique est un ensemble de moyens matériels et logiciels interconnectés afin de permettre l’échange d’informations numériques entre les utilisateurs. Un tel réseau présente un lot d’intérêts dont :
❖ le partage de données (documents, images, sons, vidéos, etc…) et de ressources (processeurs, disques de stockage, périphériques, etc…) ;
❖ la communication entre processus et utilisateurs ;
❖ l’unicité de l’ information ;
❖ le gain de temps.

Architecture physique

Les catégories de réseau

Les réseaux informatiques peuvent être classifiés selon leurs étendues géographique et leurs utilisations. Il existe plusieurs types de réseaux mais les principaux sont :
➤ le LAN (Local Area Network) ou Réseau Local :il appartient à un foyer ou à une organisation siégeant dans une zone géographiquement limité (immeuble, campus, etc…). Un tel réseau permet de relier des ordinateurs et des périphériques situés à proximité les uns des autres. C’est le type de réseau le plus répandu dans les entreprises. On parle de RLE ou Réseau Local d’Entreprise.
➤ le MAN (Metropolitain Area Network) ou réseau métropolitain: de son nom, il s’ agit d’ un réseau dont la taille peut couvrir toute une ville, voire plus. On obtient ce type de réseau en interconnectant plusieurs réseaux locaux.
➤ le WAN (Wide Area Network) ou réseau étendu : c’est un réseau à grande distance résultant de la liaison de plusieurs LAN et MAN. Internet (Interconnected Network), le réseau mondial le plus connu, est un exemple de WAN et est certainement le plus grand réseau de ce type.

Les composants matériels

Généralement, le plan matériel d’un réseau informatique comprend trois types d’élément : les nœuds, les supports de transmissions et les dispositifs d’interconnexion.

Les nœuds

Dans une infrastructure informatique, on désigne par nœud chaque équipement muni d’une carte réseau ou d’ un pilote de réseau local qui lui permet de se connecter au réseau par une adresse physique unique appelée adresse MAC (Media Access Control) représentée sur six octets en hexadécimal (exemple : 5A:FF:B6:A2:C6:0E). Un ordinateur, un routeur spécifique, une imprimante ou une multifonction peuvent constituer des nœuds.

L’ ordinateur est une machine qui comprend plusieurs composants dirigés par le système d’exploitation et dont les principaux sont :

➯ Le processeur ou CPU (Central Processing Unit) : c’ est une puce électronique considérée comme le cerveau ou l’ élément central de l’ ordinateur, lui permettant de traiter les données suivant les instructions d’ un programme. La fréquence, exprimée en Hz, indique la vitesse à laquelle il fonctionne. Le processeur ne peut pas tout gérer mais coopère avec la mémoire vive ou RAM (Random Access Memory).
➯ La RAM est le deuxième composant important dans un ordinateur. Elle mémorise temporairement pendant l’exécution d’ un programme les données à traités. Celles-ci sont sélectionnées par l’utilisateur à l’aide des périphériques d’entrée. Les résultats des opérations, c’est-à-dire les informations, sont ensuite transmises aux périphériques de sorties pour être compréhensibles.
➯ Le disque dur : dont la capacité peut aujourd’hui se mesurer en termes de giga octets, est un dispositif servant à sauvegarder en permanence les programmes et les données numériques.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 GNERALITES SUR LES RESEAUX INFORMATIQUES
1.1 Introduction
1.2 Architecture physique
1.2.1 Les catégories de réseau
1.2.2 Les composants matériels
1.2.3 La topologie physique
1.3 Architecture logique
1.3.1 Les modèles OSI et TCP/IP
1.3.2 Le modèle hiérarchique en trois couches
1.3.3 La topologie logique d’ un réseau et la technologie Ethernet
1.3.4 Les typologies des réseaux
1.4 Le cloisonnement des réseaux
1.5 Conclusion
CHAPITRE 2 ETUDES ET CONCEPTION D’UN SERVEUR DE MONITORING
2.1 Introduction
2.2 Le protocole SNMP
2.2.1 Les composants de l’environnement SNMP
2.2.2 Le message SNMP
2.2.3 Les versions du protocole SNMP
2.3 Etude de la plateforme de monitoring
2.4 Les prérequis avant élaboration
2.4.1 Un noyau Linux
2.4.2 Une connexion à internet
2.4.3 Un paquetage Net-SNMP
2.4.4 Les bases utiles
2.4.5 Un serveur de messagerie
2.5 Les logiciels libres utilisés
2.5.1 Nagios et Thruk
2.5.2 Cacti
2.5.3 NagVis
2.6 Contrôle d’ accès web
2.6.1 Configuration de l’ authentification
2.6.2 Déclaration des utilisateurs
2.7 Conclusion
CHAPITRE 3 CONFIGURATIONS DES ELEMENTS A MONITORER
3.1 Introduction
3.2 L’activation de SNMP sur les équipements
3.2.1 Utilité de Nmap
3.2.2 Machines sous Linux
3.2.3 Machines sous Windows
3.2.4 Dispositifs d’interconnexion et périphériques
3.2.5 Test de SNMP
3.3 Les objets
3.3.1 Introduction
3.3.2 Les templates
3.3.3 Les hôtes
3.3.4 Les services
3.3.5 Les contacts
3.3.6 Les « timeperiods »
3.3.7 Les groupes d’hôtes
3.3.8 Les groupes de services
3.3.9 Les groupes de contacts
3.3.10 Les commandes
3.4 Création de graphes dans Cacti
3.4.1 Collection des données de performance vers la base de données RRD de Cacti
3.4.2 Création de graphe
3.5 Création de carte de supervision avec NagVis
3.6 Conclusion
CHAPITRE 4 SIMULATION DE MONITORING
4.1 Introduction
4.2 Les machines virtuelles
4.2.1 Description
4.2.2 Gestion réseau
4.2.3 Création d’ un site WordPress
4.3 Création de la topologie réseau
4.3.1 L’ accès à Internet
4.3.2 Intérêt du firewall
4.4 Configuration pour la supervision
4.4.1 Au niveau des hôtes
4.4.2 Au niveau du serveur Nagios
4.5 Visualisation des interfaces web
4.5.1 Paramétrage de la machine réelle
4.5.2 L’ interface web de Nagios
4.5.3 L’ interface web de Thruk
4.5.4 L’ interface de Cacti
4.5.5 L’ interface web de NagVis
4.6 Création d’ un incident pour tester la réaction
4.6.1 Vérification de la réaction de Thruk et de NagVis
4.6.2 Réception de la notification dans la boîte de réception Gmail
4.7 Conclusion
CONCLUSION GENERALE

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