HISTORIQUE DU « SENTINELLES » A MADAGASCAR
En 1987, « Sentinelles » répond à l’appel d’une congrégation religieuse locale atterrée par les conditions de vie des enfants en milieu carcéral à Madagascar. Décision est prise d’intervenir au Centre de Rééducation d’Anjanamasina, situé à une vingtaine de kilomètres de Tananarive, au sein duquel l’effectif varie entre 60 et 120 enfants et adolescents. Manquant alors de tout, ils y dépérissaient parfois jusqu’à la mort. Une approche intégrale sur les plans physique, humain, scolaire, pré professionnel juridique et familial, est progressivement mise en place. Dès la fin de 1987 toujours, voit le jour le programme de soins aux enfants. Il répond aux besoins d’enfants atteints de séquelles de poliomyélite, de pieds bots, de déformations rachitiques ou congénitales laissés sans soins, faute de moyens. En 1989, « Sentinelles » décide d’intervenir, avec la même approche, auprès des jeunes filles détenues à la plus grande prison de Madagascar, la Maison Centrale d’Antanimora. Sans distinction, prévenues et détenues, grandes criminelles, femmes violentes, jeunes filles mineures, femmes enceintes s’y côtoyaient dans une promiscuité totale et dans le plus grand dénuement. Là aussi, l’accompagnement étroit des jeunes filles, le soutien alimentaire, l’éducation et la formation permettent à la fois d’améliorer leurs conditions de détention et d’envisager le retour dans la société sous de meilleurs auspices. Au fil des ans, le travail s’étend aux mamans incarcérées avec leurs enfants et aux femmes enceintes. En 1993, « Sentinelles » ouvre une maison d’accueil destinée à recevoir des jeunes filles, femmes et mères libérées, orphelins, n’ayant nulle part où aller. Ils y séjournent, le temps de prendre un nouveau départ, de trouver des solutions durables. En 1994, «Sentinelles » construit, dans l’enceinte du quartier des femmes de la prison d’Antanimora, un atelier de travaux manuels et d’alphabétisation ainsi qu’un jardin d’enfants pour les petits qui y bénéficient d’une alimentation équilibrée, d’activités d’éveil en fonction de leur âge. En 1996, « Sentinelles » met sur pied des préformations en menuiserie et en agriculture au Centre de rééducation d’Anjanamasina pour permettre aux jeunes de se familiariser avec des techniques de travail utiles à leur insertion professionnelle. Après quelques années. « Sentinelles » a cessé ces activités qui seront reprises, dès 2009, par l’association Grandir Dignement. En 2000, le programme «Droit d’être» est créé. Il apporte une réponse personnalisée à des hommes, femmes, enfants et vieillards abandonnés de tous. Depuis 2002, une grande maison abrite les bureaux de « Sentinelles », un atelier de formation, une salle de cours, un cabinet médical et un petit centre de rééducation motrice. Véritable centre névralgique de « Sentinelles », les enfants, les familles y trouvent écoute, orientation, soins et formation En 2004, sous l’impulsion de « Sentinelles », l’Ambassade de Suisse finance la construction d’une nouvelle extension au sein du quartier des femmes de la prison d’Antanimora. Un deuxième atelier d’alphabétisation et de formation, une cuisine, des douches et des latrines sont construits. En 2004 également, « Sentinelles » démarre un programme d’aide scolaire pour des enfants placés avec leurs parents au Camp pénal de Miarinarivo à une centaine de kilomètres d’Antananarivo. En 2009, ce programme sera fermé après le départ de nombreux prisonniers accompagnés de leur famille. La collaboration de « Sentinelles » avec une congrégation religieuse a permis aux derniers enfants présents de terminer leur scolarité. En 2006, un projet de l’Union Européenne permettra la réhabilitation du Centre de Rééducation d’Anjanamasina et en 2009, grâce notamment à l’Ambassade de Suisse (petites actions de la DDC8), le centre est doté de lits, bancs et tables, d’une pharmacie d’urgence et de nouvelles cultures vivrières débutent. En 2012, avec l’appui du centre de formation Bevalala, une annexe vient compléter les locaux de « Sentinelles ». Elle y abrite une salle de cours et une petite bibliothèque. En 2015, « Sentinelles » a pu acheter une maison, « Refuge par excellence» servant de point de chute pour ceux ou celles qui s’échappent à un danger pour se mettre en sûreté.
LES INFRASTRUCTURES ET LES ACTEURS SOCIAUX DANS LE CENTRE
Dans ce centre, il y a deux (2) organisations qui s’occupent la réintégration sociale de ces jeunes, qui sont « Sentinelles » et « Grandir dignement ». Ces organisations ont devisés leur taches dans le centre, l’une Grandir dignement occupe sur la santé de ces jeunes et l’autre Sentinelles fait sur la donation des nourritures une fois par an. Sur cet année, la dotation se fait le 12 Juillet 2018 .Ces jeunes, ont leurs dortoir suivant le classement d’âge, pour les garçons moins de 12 ans, ils sont classé dans le chambre « élan », et les 12 à 16 ans dans le chambre « effort » et les 16 à 18 ans dans le dortoir nommé « espoir ». Elle constitue de poste de garde, bibliothèque, salle éducatif, salle de réunion, réfectoire, terrain pour l’activité de l’agriculture, pour l’option bâtiment et l’élevage, salle de cuisine, bureau Grandir dignement et « Sentinelles », et les bureaux administratifs, infirmerie, salles des classes, toilette et douche pour les JG et les personnels. Entant qu’un centre de rééducation, il y a, un terrain de football et basket-ball, de terrain pour la pétanque, salle pour le billard à la bibliothèque. Le centre est aussi en collaboration avec la communauté religieuse « Don Bosco », il emporte leur soutien tous les dimanches pour divertir les Jeunes par les divers jeux de société et des nourritures pour eux ; les sœurs Salésiennes, les autres comités religieuses, les Grandir dignement donnent aussi des aides alimentaires pour les jeunes ; pour la Fondation « Sentinelles », il organise un grand déjeuner une fois par an dans le centre. Ces différentes entités religieuses et privées sont coopérées avec le centre, sous la responsabilité du ministère de la justice.
Les facteurs qui déterminent la délinquance
a) Facteurs politiques et économiques : Madagascar traverse de nombreuse crise politique et économique, et cela rend la vie familiale de plus en plus difficile. La plupart des familles Malagasy vivent dans la condition de vie précaire, elle cherche de jour en jour leur besoins. Le prix du gasoil, le PPN ne cesse pas d’augmenter or las pouvoir d’achat de la famille se diminue. Plus particulièrement, l’ainé de la famille aide ses parents, même il est mineur, car les dépenses sont très lourd que les dépenses .D’ où le travail précoce des enfants et la déperdition scolaire. D’autre adolescent, constate ce problème, alors il cherche des petits boulots au prés de ses amis et ils ont les conseillé de faire l’acte criminel puisque ceci est un travail en groupe et peut avoir des bidous.
b) Facteurs sociaux et technologiques : Aujourd’hui, le phénomène de mondialisation apporte pour nous beaucoup d’évolution, cela peut nous aider à faciliter les communications de ceux qui sont loin de nous et de rend notre vie facile grâce des nombreux machines programmés. Les jeunes sont le plus influencés par ce nouveauté, il y a une petite compétition entre eux pour montrer leur valeurs à leur amis c’est le principe d’estimation de valeur. Les matériels de NTIC sont devenue de plus en plus dispersé et très coûteux. À propos des masses médias (journaux, télévisions, radio, etc.), en général, ils ont le taches d’éduquer toute les personnes par ses émissions. Ils ont donc avoir des commissions d’écoute pour filtrer les clips musicales et les films ou séries dans les chaines. Actuellement, beaucoup d’artiste Malagasy, porte de style vestimentaire trop sexy et des danses un peu gênants entre parents et enfants. Les jeunes gens voient ce clip ou film et il le pratique dans son milieu sociétale, c’est pour cela qu’ils ignorent l’éducation parentales, puisque les parents informent ses enfants de ne pas faire cela ou ceci, la société les indique l’inverse de cet information. Donc les enfants sont sensibles sur ce qu’ils voient et écoutent. Sur le plan éducation, ils sont devenu paresseux d’aller à l’école puisqu’ils sont influé par les jeux vidéo et le les vidéos, donc le taux de réussite sur le résultat se diminue .Le niveau d’intelligence des jeunes d’aujourd’hui se diminue à cause de la connexion internet, ils ont l’avantage de faire des recherches sur « Google », c’est pour cela qu’ils n’ont pas le sens de curiosité, de faire de la recherche sur son étude.
c) Facteurs légales : A l’école, les enfants enseignent la matière éducation civique ou instruction civique pour appliquer le savoir-faire, savoir-vivre et savoir-être dans le but d’harmoniser la vie dans la société. Les jeunes gens ou les enfants étudient tout simplement l’instruction à l’école mais ils ne suivent même pas parce que c’est difficiles pour eux d’y suivre, leur société ont leur culture, leur façon de vivre. D’autres adolescents, même ils ont connu les règles et les peines, ils les transgressent car ils ne contrôlent pas leur besoins.
Les disciplines
Dans le centre, il est interdit de porter des armes blanches et de bagarrer dans la chambre et dans la cours, il ne faut pas marcher au-delà du canal. Avant de manger, il y a un rassemblement dans la cours, pour faire une petite présence en disant le numéro pour vérifier l’effectif. Chaque jeune gens doit faire une douche un fois par jours n que ce soit le matin ou le soir. Pour éviter la gale et les autres maladies. Les responsables du centre et les organismes sont réunies pour mettre une petite discipline et une punition pour les JG obstinés. La punition le plus applicable dans le centre c’est de placer au coin, si l’erreur est répétitive ou aggravé, le JG ne peut pas recevoir une visite pendant une semaine ou 15jours cela dépend du degré de bêtise.
CONCLUSION GENERALE
En Grèce, 30la proportion de mineurs emprisonnés s’avère la plus élevée avec plus de 4,6% de la population carcérale. En Hongrie, ce pourcentage est de 3% .Tandis qu’elle n’existe presue pas en Suède, Pologne et Espagne. Pour le cas de Madagascar, notamment dans le centre de rééducation Mandrosoa-Anjanamasina , en moyenne les effectifs des jeunes placés au centre tourne autour de 93 jeunes en 2017 ;et tous les motifs confondus : abus de confiance, association des malfaiteurs, attentat à la pudeur, détournement de mineur, viol, cambriolage, CBV, chanvre (vente, détention, fume), complicité de meurtre, En danger moral, Sivana (opération rafle de la police)et le Vol (vol à la tir, vol à l’esbroufe, vol des objets, …) . Le motif de vol est le plus élevé car il est constitué 59,49% des jeunes, pendant l’année 2017. 31Mai 2018, sur l’affaire d’homicide volontaire accomplit par les groupes des étudiants de « LTC-Ampefiloha » lors d’un match interétablissement organisé par le BIANCO32, cinq étudiant furent envoyés dans le centre de rééducation Anjanamsina et un à la prison d’Antanimora. Notre recherche est basée sur les JG dans le centre de rééducation MandrosoaAnjanamasina. En évoquant la vie antérieure et dans le centre du JG ainsi que leur vie familiale du pour mieux étudier et les appuyer sur leur cas. Nous avons énoncé la collaboration de la famille du JG et la fondation « Sentinelles » par leur soutien social à la famille. Et la vie des JG dans le centre à-propos de leur activité il constitue l’activité professionnelle et l’autre c’est la scolarité. Les deux organismes fondation « Sentinelles » et le « Grandir Dignement », apportent leur soutien à la rééducation des JG dans le centre. Nous avons présenté seize(16) JG avec leur famille pour étudier ce dilemme social. La famille du JG, vit dans la détresse ; la mère nous a raconté leur problème économique, sociale, familiale ainsi que sa relation avec son fils. Le problème économique s’avère la racine du problème pour la majorité de la famille enquêté. Nous avons mis pendant la présentation des témoignages à l’aide des verbatimes qu’ils ont exprimé, les amis du JG ont jugé par leurs familles qu’ils ont infecté cette mauvaise conduite. La mère de la famille est la cible qui nous a répondu pendant le collecte de donnée, et c’est facile pour nous de connaitre la vie antérieur de son fils (JG). Durant l’enquête menée par les JG, ils nous ont dit leur motif d’inculpation et ils ont nié leur actes au début mais quand on continue le dialogue ils ont avoué en fin, les JG qui font l’acte vol qui ont avoué qu’ils ont fait mais l’autre motif viol, leur mère et la JG affirme que c’est une fausse accusation. La plupart du JG fait l’activité professionnelle « bâtiment »et ils adorent cette activité par rapport aux autres .Ils ont détesté le groupe RF2. Le phénomène de mondialisation par la NTIC, elle emporte des nombreuses conséquences sur les adolescents et jeunes de cette génération. Après ces problèmes, nous avons analysés et discutés sur des différentes structures (économiques, politiques, judiciaires et communautaire et socialisation) pour analyser et discuter la vie familiale des JG en prouvant l’hypothèse qu’on a mis dans la première partie. Et nous avons utilisé l’outil FFOM où nous avons tiré le point fort et faibles, l’opportunité et menace sur la vie extérieur pour le cas du JG. Nous avons cité quelques recommandations pour des différentes personnes morales, acteurs sociaux et les cibles. Des suggestions entant que travailleur social (ASS) sur les parents et les jeunes.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : Les phénoménes des jeunes garçons mineurs délictueux dans la société
Chapitre I : Le phénoméne de la délinquance juvenile et la présentation de la Fondation « Sentinelles » et de la centre de réeducation Anjanamasina
Chapitre II : Cadrage conceptuel et methodologie de la recherche
PARTIE II : Etudes et observations des jeunes garçons mineurs délictueux au centre de la rééducation Mandrosoa -Anjanamasina
Chapitre III : Etudes et observations de leurs vies et de leur comportements du JG
Chapitre IV : La NTIC et les jeunes
PARTIE III : Analyses et Appuis aux jeunes et leurs familles
Chapitre V: : Analyses et discussions des cas
Chapitre VI : Recommandations et suggestions
CONCLUSION GENERALE
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